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TP1 N

INTRODUCTION  :

TENEUR EN EAU
Tout matériaux contient un pourcentage d’eau, on l’appelle la
teneur en eau des fois il contient une grande quantité on l’appelle
partiellement saturé s’il complètement humide, on dit qu’il est saturé et
enfin s’il ne contient absolument pas d’eau, donc il est sec.

But de l’essai  :
Détermination de la teneur en eau pondérale effectué à partir d’un
échantillon intact, remanié ou reconstitué, de tous les sols et de tous les
matériaux cités de la NF P – 11-300.

La teneur en eau est un paramètre d’état qui permet d’approcher


certaines caractéristiques mécaniques et d’apprécier la consistance d’un
sol fin.

Définition  :
La teneur en eau pondérale d’un matériau ω est le rapport de la
masse de l’eau évaporée lors de l’étuvage ms sur la masse des grains
solides md (materiax sec), exprimé en pourcentage :
md
ω =m s

PRINCIPE DE L’ESSAI  :
L’échantillon de mâterai est pesé, puis placé dans une étuve. Une
fois la dissection réalisée, l’échantillon est pesé à nouveau. Les deux
pesés donnent par différance la masse d’eau évaporée et par
conséquent, la teneur en eau de l’échantillon.

APPAREILLAGE  :
❖ Une balance (incertitude 0.1%)
❖ Une étuve
❖ Des coupelles, et des spatules.
MODE OPERATOIRE  :
Masse de l’échantillon à soumettre à l’essai :
La masse du matériau sur laquelle est déterminé la teneur en eau
est choisie en fonction de la dimension des éléments qu’il contient. Elle
doit être supérieure ou égale aux valeurs suivantes.

d m (µm) 400 500 630 800

Masse (g) 20 50 100 150

d m : Tamis laissant passe tous les éléments de l’échantillon

dm 1 5 6.3 8 10 12.5 16 20 2 31.5 40 5 63 80 d m>


5 0 80

Masse 0.2 0.3 0.4 0. 0. 1.2 2 3 5 8 12 2 30 50 6.


−6
(Kg) 5 8 0 10
.
3.66
d m❑

Dans certain essai (limites d’Atterberg) ou la prise d’essais sur les


éléments inferieurs à 400µm n’atteint pas la masse initiale du tableau, la
teneur en eau est alors déterminée sur la totalité de cette prise d’essai.

Procédure d’essai et expression des résultats :


D’abord on identifie visuellement les matériaux s’ils contiennent des
matières organiques susceptibles d’être modifiés sous l’action de la
chaleur, puis on place dans une coupelle propre et sèche une masse m1 ,
une quantité de matériaux suivant tableau précédant.

La prise d’essai et la coupelle sont pesées immédiatement, soit m2 ,


puis on les introduit dans une étuve à 105 °C pour les matériaux
insensibles à la chaleur et à 50 °C pour les matériaux sensible à la
chaleur. Après passage à l’étuve, on les pèses à nouveau soit m3.
L’évaporation de l’eau est considérée comme achevée si la masse de
la prise d’essai n’a pas varié de plus de 0.2% entre deux pesés séparés
par un étuvage d’un intervalle de temps t. il est au minimum 4 heures
dans le cas d’un étuvage à 105°C et 8 heures dans le cas d’un étuvage à
50 °C. La durée totale du séchage peut donc varier de quelques heures à
plusieurs jours.

Mode operateur:

*-On prend 4 cabsul vides et on pèse à vide on utilisant balance


électrique et on lire les poids de ces cabsul.

*-On met dans chaque cabsul une quantitie d'un sol humide et on
les pèse on aura WR

*-On passe les sols dans chaque cabsul à l'étuve a 105°.pour une
durée de 24h.

*-après l'étuve on pèse les cabsul pour 2 eme fois et on aine les poids
du sols sec.

*-Avec la même mode opératoire on refit l'essai, répit l'essai 4fois et


on détermine WW tel que Wh = WW +WS .

air

Eau

solide
On à : VT=VA+VW+VS.

WT=WS+WW.

ELEMENTS DE CALCULE  :

La teneur en eau ω =Ww /Ws×100

Alors

ω =(Mh-Msec)/Msec×100

Msec=WS et Mh=Ws+Ww donc :

ω=(p de la terre + sol humide)-(poids terre+sol sec)/(p de terre+sol sec)-


(p de terre)

ω=(Mt+Mh)-(Mt+Msec)/(Mt+Msec)-Mt*100

LES RESULTATS DE MESURE  :

Poids de la Avant passage à Après passage de


l'étuve l'étuve
cabsule
vide Mc + Mh Mh (g) Mc+Msec Msec(g) ω%
(g) (g)

26.8
E 75.6 48.77 67.84 41.01 11.44
3g

27.3
H3 83.3 55.96 74.79 47.45 11.37
4

26.6
B21 79.2 52.54 70.09 39.79 11.99
6

26.7
M1 80.9g 54.18 72.56 36.60 11.5
2

CONCLUSION  :
Les résultats de la teneur en eau moyenne entre ces essais est de
11.57 % donc on résume que le sol contient une quantité importante
d’eau qui représente un peu prés son tiers c'est-à-dire qu’il n’est ni sec
ni humide, le sol étudié est partiellement humide.
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LIMITES
D'ATTERB
EG

INTRODUCTION  :
En fonction de la teneur en eau qu’il contient, un sol peur se présenter
sous 4 états différents :

✔ L’état liquide : Sol gorgé d’eau.


✔ L’état plastique : Sol facilement déformable
✔ L’état solide avec retrait Déformabilité faible
✔ L’état sans retrait La dessiccation n’entraine aucun retrait.

Par définition les limites d’Atterberg sont des constantes Physiques


conventionnelles qui marquent le passage d’un état à un autre.

Limite de liquidité :
C’est la teneur en eau qui marque le passage de l’état liquide à l’état
plastique (Wl).

Limite de plasticité :

C’est la teneur en eau qui, marque le passage de l’état plastique à l’état


solide avec retrait(Wp).

Limite de retrait :

C’est la teneur en eau qui marque le passage de l’état solide avec


retrait à l’état solide sans retrait (limite toutefois très peu utilisée dans la
pratique (Wr).

Indice de plasticité : Ip

Il marque l’étendue du domaine plastique :


I p=W l -W p

Indice de consistance : I c
W l−W W l−W
I c= = I
W l−W p p

W teneur en eau naturelle


I c<=0 Le sol à l’aspect de la boue.

.I c ≥ Le sol est voisin de l’état solide.

But de l’essai  :
Détermination des deux limites d’Atterberg (limite de liquidité à la
coupelle et limite de plasticité du rouleau) s’applique aux sols dont les
éléments passent à travers le tamis de dimension nominale d’ouverture
de maille 400 µm (0.4 mm).

Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à


identifier un sol et à caractériser son état au moyen de son indice de
consistance.
Principe de l’essai  :
L’essai s’effectue en deux phases :

Limite de liquidité : recherche de la teneur en eau pour laquelle une


rainure pratiquée dans un sol placé dans une coupelle de
caractéristiques imposées se ferme lorsque la coupelle et son contenu
sont soumis à des chocs répétés.

Limite de plasticité : recherche de la teneur en eau pour laquelle un


rouleau de sol, de dimension fixée et confectionné manuellement, se
fissure.

APPAREILLAGE  :
o Récipient de 2L
o Bacs de dimension (30x20x8) cm.
o Tamis de (400µm).
o Un appareil de Casa grande.
o Une étuve.
o Une balance (incertitude 0.1%).
o Des capsules.
o Une spatule.
o Une truelle.
o Une plaque lisse en marbre.
MODE OPERATOIRE  :
1). Préparation du sol  :
On prépare un échantillon homogène de sol par brassage pour
l’imbiber dans récipient d’eau à température ambiante, pendent jour.
Ensuite, le matériau sera tamisé par voie humide au tamis de 400µm,
l’eau de lavage et le tamisât sont recueillis dans un bac. Après 2 H, l’eau
claire du bac est siphonnée sans entrainer de particules solides. L’eau
excédentaire est évaporée à une température ne dépassant pas 50°C.

2).Détermination de la limite de liquidité  :


D’abord on vérifie la largeur de la pointe de l’outil à rainuer qui doit
être inferieure à 2.2 mm et la hauteur des chutes de la coupelle est de
10 mm. La totalité du tamisât est malaxée afin d’obtenir une pate
homogène et presque fluide. Puis on répartit avec la spatule, dans la
coupelle propre et sèche, une masse de 70g de pate. Celle-ci doit être
étalée en plusieurs couches afin d’éviter d’emprisonner des bulles d’air,
présente en fin d’opération aspect symétrique. La pate recouvre le fond
de, la coupelle, sauf sur une partie d d’environ 3 cm et son épaisseur f
est, au centre, de l’ordre de 15 à 20 mm.

Ensuite on partage la pate en deux, au moyen de l’outil à rainurer, en


le tenant perpendiculairement à la surface de la coupelle et en
présentant sa partie biseautée face à la direction du mouvement. Puis
on fixe délicatement la coupelle sur le support métallique de l’appareil
de Casa grande. Après, on actionne la came de façon à soumettre la
coupelle à une série de chocs à la cadence de 2 coups par seconde en
notant le nombre N des chocs nécessaires pour que les lèvres des la
rainure se rejoignent sur une longueur d’environ 1cm.

La fermeture de la rainure doit se produire par affaissement de la pate


dans sa masse et non par glissement sur la paroi de la coupelle. La
coupelle rugueuse a pour but d’éviter ce glissement. Elle doit être
employée lorsque le phénomène se produit (avec les pates sableuses
par exemple). Si N est inferieur à 15, le processus est recommencé avec
un matériau plus sec et homogénéisé à nouveau (le séchage peut,
éventuellement, être accéléré par le malaxage sous flux d’air chaud à
une température inferieure à 50°C). Si N est supérieur à 35, l’opération
est renouvelée sur un prélèvement de pate auquel a été ajouté un peu
d’eau distillée ou déminéralisée. L’essai n’est poursuivi que lorsque N est
compris entre 15 et 35. On prélève dans la coupelle, à l’aide d’une
spatule, environ 5g de pate, de chaque coté des lèvres de la rainure et
au voisinage de l’endroit ou elles se sont refermées, afin d’en
déterminer la teneur en eau. Le prélèvement est placé dans une capsule
de masse connue et pesé immédiatement avant d’être introduit dans
l’étuve pour dessiccation.

L’opération complète est effectuée au moins quatre fois sur la même


pate, mais avec une teneur en eau différente à chaque foi. Les nombres
de chocs de la série d’essais doivent encadrer 25 et l’écart entre deux
valeurs consécutives doit être inferieur ou égal à 10.

3). Détermination de la limite de plasticité  :


On forme une boulette à partir de la pate préparée puis on la roule
sur une plaque lisse à la main pour obtenir un rouleau de 3mm de
diamètre et 10 cm de longueur lorsque le rouleau se fissure on obtient la
limite de plasticité. Si aucune fissure n’apparaît, le rouleau est réintégré
à la boulette, la pate est malaxée tout en étant séchée légèrement,
éventuellement sous un flux d’air chaud à une température à une
température inférieure à 50°C.
On reforme un nouveau rouleau et une fois les fissures apparus sur la
partie centrale, on la place dans une capsule da masse connue ensuite
on la pèse immédiatement et on l’introduit dans l’étuve, afin de
déterminer sa teneur en eau.et on refait un autre essai sur une nouvelle
boulette.

Expression des résultats  :


Ruf MCAPS Mcap+ech M sec ώ Nombre w(eau) teneur en eau

N/essai de VIDE hum des


moyenne
capsule chocs

10,302
1 F 26,69 40,15 36,4 2 20 3,75 9,1309

8,5294
2 H7 26,89 36,9 34 1 33 2,9 9,1309

10,666
3 M18 26,6 39,84 36 7 22 3,84 9,1309

7,8994
4 AD 26,92 36,47 33,8 1 23 2,67 9,1309

8,2568
5 M19 27,06 35,4 32,7 8 26 2,7 9,1309

6 Y1 26,51 28 27,6

Après 25 chocs, la teneur en eau est à 9.13

La formule de calcul de la limite de liquidité est la suivante :

N 0.121
wl = w( 25
)

RUF Mcaps Mcaps+échant humid Mcaps+échan sec WL

Y1 26,51 28 27,6
Calcule de ( WL ):
ω 10.3022 8.5294 10.6667 8.2568

N 20 33 22 26
WL 10.0277 8.82 10.5029 8.296

Wmoy=ΣWL/4=9.4116

Calcul de l’indice de plasticité :on utilisant le diagramme de


Casagrand et on trouve que :
Ip = 3.75

Donc l’indice de plasticité I p = 3.75

On peut donc calculer la valeur de Wp


IP = WL - WP
Donc : WP=WL-IP=7.66

Calcul de l’indice de consistance I c:


W l−W 9.41−7.66
I c=
Ip = 3.75 = 0.46

CONCLUSION  :

On conclue que pour calculer ces limites d’ATTERBERG il


nous faut plusieurs essais comme nous avons dans les limites
de liquidités et de plasticité, juste pour avoir des résultats un
peu exacte et des indices (liquidité, plasticité, consistance)
acceptables et raisonnables.
TP1 N

ANALYSE
GRANULOM
CLASSIFICA
TION DES
SOLS
INTRODUCTION  :
La granulométrie est l'étude de la distribution statistique des tailles
d’une population d’éléments finis de matière naturelle ou fractionnée.
L’analyse granulométrique est l’ensemble des opérations permettant de
déterminer la distribution des tailles des éléments composant la
population. La distribution granulométrique est la représentation sous
forme de tables de nombres ou de graphiques des résultats
expérimentaux de l’analyse granulométrique. On associe parfois à
l’analyse granulométrique l’analyse de la distribution statistique de la
forme des grains, il s’agit de la granulométrie.

La classification des sols est une méthode de classer le sol selon leurs
diamètres et aussi quelques coefficients et également les différentes
limites et finalement selon leurs contenue des matières organiques.

But de l’essai  :
Détermination de la granularité des granulats dont les dimensions
sont comprises entre (0, 063 à 2mm).

Détermination de coefficient d’uniformité (de Hazan Cu) et


coefficient de courbure (Cc).

L’essai s’applique aux granulats d’origine naturelle ou artificielle,


utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil.

Principe de l’essai  :
Le principe de l’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de
tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de tailles
décroissantes. Les dimensions de mailles et le nombre des tamis sont
choisis en fonction de la nature de l’échantillon et de la précision
attendue.

Les masses des différents refus (matériaux qui passe à travers le tamis)
sont rapportées à la masse initiale du matériau, les pourcentages ainsi
obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous forme
graphique (courbe granulométrique).
d 60
Cu = d 10

d 60 : Diamètre de grain correspondant à un tamisât de 60 %

d 10: Diamètre de grains correspondant à un tamisât de 10 %

Si Cu <2 : granulométrie serré ou uniforme, l’échantillon est composé


d’un nombre limite de grains.

Si Cu > 2 : granulométrie étalé ; l’échantillon est composé de grains


différents.

( d30 ) ²
Cc = d 10 d 60

Matériels utilisé  :
▪ Tamis de mailles différentes (4 -2-1-0.63-0.125 etØ ≤ 0.08 mm)
▪ Couvercle et fond.
▪ Echantillonneur, bac.
▪ Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à
peser (précision 0.1%)
▪ Etuve ventilée à 105°C ± 5°C.

Préparation de l’échantillon pour l’essai   :


L’échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme P
18-553 .La masse M de l’échantillon pour l’essai doit être supérieure à
0.2 D, avec M exprimé en Kg et D plus grande dimension spécifiée de »
l’échantillon en millimètres.

Sable : Dmax =4 mm M= 2kg


Mode opératoire  :
Préparation de l'échantillon :

On prélève une quantité de granulat (Sable) avec une mini pelle et


récipient puis on la met sur l’échantillonneur, cette quantité sera sur le
bac, là on prélève l’échantillon de masse M = 400 g.

L'échantillon de masse M sera mis dans l’étuve à 105°C puis récupérer


après un moment. Cette masse est ensuite fractionné à l'aide d'une série
de tamis emboîtés les uns sur les autres par ordre s décroissant du haut
vers le bas (1, 0.63,0.25 , 0.125 , 0.08 mm) . On verse cette masse sur le
tamis supérieur puis on met le couvercle, et on agite manuellement la
colonne de tamis, on commencera ainsi est repartir le matériau sur les
différents tamis.

Mais cette répartition ne sera pas complète, on reprend alors, un à un


les tamis, on commençant par celui qui a la plus grande ouverture, on
fait la même chose en ordre décroissant des dimensions des ouvertures
des autres tamis. Enfin, on pèse le refus de chaque tamis et on note les
résultats dans le tableau.

Les résultats de la granulométrie sont traduit dans une courbe .La


courbe est tracée en reportant sur un diagramme semi-logarithmique,
les dimensions des tamis et les pourcentages en abscisses.
Commentaires  :
Le graphe que nous avons obtenu est continue (absence de
discontinuité) ce qui veut dire que notre échantillon contient des grains
de différents diamètres (petits, moyens, gros).
REFUS TAMISAT
TAMIS(mm) REFUS(g) CUMULES CUMULES TAMISAT CUMULES%

1 45.8 45.8 354.2 88.55

0.63 161.1 206.9 193.1 48.275

0.25 167 373.9 26.1 6.525

0.125 14.1 388 12 3

0.08 5.1 393.1 6.9 1.725

fond 1.1 394.2 5.8 1.45

Commentaire sur le graphe :

Le graphique que nous avons fait est comme celui sable à majorité de
grains fins, puisque nous voyons une augmentation du graphe c'est-à-
dire que la majorité des grains de diamètre inferieure à 2mm.

CONCLUSION  :
On conclue que le sable que nous avons étudié, est
assez équilibré c'est-à-dire qu’il existe des grains fins,
moyens et des gros, enfin ces granulats sont parfaits pour
un béton.
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ESSAI
PROCTOR

INTRODUCTION  :
Pour les autoroutes et les piste d’atterrissage ces derniers contient
un sol pas comme les autres il est dit compacté, c’est vrai on met
beaucoup de temps lors de la réalisation de ces projets puisque ça
demande de énormément d’engins et de matériaux pour avoir une idée
du compactage nous allons faire quelques essais sur des échantillons de
sol ces essais sont comme suit ESSAI PROCTOR NORMAL et ESSAI
PROCTOR modifié.

BUT DE L’ESSAI  :
Détermination des caractéristiques de compactage du matériau. Ces
caractéristiques sont la teneur en eau optimale et la masse volumique
sèche.

DEFINITION  :
Le compactage est l’ensemble des opérations mécaniques qui
conduisent à accroitre la densité d’un sol. Cette action augmente la
compacité en resserrant la texture et améliorant ainsi la portance.

Lorsqu’on compacte de façon identique des échantillons d’un même


sol à des teneurs en différentes, on constate que la masse volumique du
sol sec ρd varie et passe par un maximum ρd max qui est obtenu pour une
teneur en eau bien déterminé applé teneur en eau optimale ω opt ¿ timum
Proctor Normal). Selon l’énergie de compactage appliquée à
l’éprouvette, on distingue l’essai Proctor modifié et normal qui
conduisent à des couples de valeurs différentes.

L’essai est applicable aux matériaux dont la dimension des plus gros
éléments D max ne dépasse pas 20 mm. Lorsque ces matériaux
comportent une proportion inférieure ou égale à 30 % d’éléments
excédant 20 mm, il est encore possible de déterminer leurs
caractéristiques mesurées sur la fraction 0/20. Lorsque la proportion
des éléments supérieurs à 20 mm dépasse 30 %, l’essai peut être réalisé
sur la fraction 0/20, mais son interprétation est alors limitée à
l’évaluation de son état hydrique.

DOMAINE D’APPLICATION  :
Les caractéristiques de compactage Proctor sont des paramètres très
utilisées pour identifier les matériaux (en particulier selon la
classification de la norme NF P 11-300) et pour définir les spécifications
de compactage qui, leur sont applicables lorsqu’ils son utilisés dans la
construction des remblais et des couches de forme (route, aérodrome,
chemin de fer, barrage).

PRINCIPE DE L’ESSAI  :
Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont
déterminées à partir des essais dits :

Essai Proctor normal : Energie de compactage modéré pour remblais en


terre (barrages en terre, digues).

Essai Proctor modifié : Energie de compactage intense pour fondation de


chaussées, pistes d’aérodromes. Il correspond au compactage maximum
que l’on peut obtenir sur les chantiers avec des engins de compactages
puissants.

Les deux essais sont identiques dans leur principe, seuls diffèrent les
valeurs des paramètres qui définissent l’énergie de compactage
appliquée.

Le principe de ces essais consiste à humidifier un matériau à


plusieurs teneurs en (4 à 5 fois) et à le compacter dans un moule
normalisé selon un procédé et une énergie conventionnelle (dame
normalisée). Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées w,
on détermine la masse volumique sèche ρd du matériau et on trace la
courbe des variations de cette masse volumiques en fonction de la
teneur en eau.

D’une manière générale cette courbe, appelée courbe Proctor,


présente une valeur maximale de la masse volumique du matériau sec
ρd max qui est obtenue pour une valeur particulaire de la teneur en eau
ω opt . Ce sont ces deux valeurs qui sont appelées caractéristiques
optimales de compactage Proctor normal ou modifié suivant l’essai
réalisé.

APPAREILLAGE  :
Un moule Proctor.
Un moule CBR

Une dame Proctor normal

Une dame Proctor modifié.

Une règle à araser.

Des tamis de 5 mm et de 20 mm.

Une balance d’incertitude de 0.1%.

Une étuve.

Des récipients.

Matériels et outils divers.

PREPARATION DES ECHANTILLONS A ESSAI  :


La masse totale des matériaux nécessaires à l’exécution d’un essai
doit permettre de faire un prélèvement différent pour chaque point de
la courbe Proctor, car il n’est pas autorisé de réutiliser le même matériel
pour la détermination de plusieurs points de la courbe Proctor. La
totalité du matériau prélavé est, si nécessaire, séchée à l’air ou dans une
étuve réglée à 50°C maximum jusqu’à un état hydrique jugé
suffisamment sec pour commencer l’essai. Après le séchage, le matériau
est tamisé à 20 mm et seul le tamisât est conservé pour l’exécution de
l’essai. Le matériau est homogénéisé et divisé par appréciation visuelle
en au moins cinq parts égales correspondant aux points de la courbe
Proctor, ces parts sont humidifiées à une teneur, en eau telle que les
teneurs en eau soient réparties entre 0.8 ω opt < w < 1.2ω opt ou
0.8 ω opt <w< 1.2ω opt

Après humidification, chaque part est conservée en boites ou sacs


hermétique durant un temps fonction de l’argilosité du matériau pour
parfaire la diffusion de l’eau.

MODE OPERATOIRE  :
Choix du type de moule
Essai Proctor normal (remblais, ouvrages en terre, couches de forme) on
utilise la dame Proctor normal.

Essai Proctor modifié (couches de chaussée) on utilise la dame Proctor

Exécution de l’essai
Avant introduction du matériau dans le moule on le solidarise et non
lubrifie ses parois et on place le disque d’espacement au fond du moule
C.B.R lorsqu’il, est utilisé, on place aussi un papier filtre au fond du
moule C.B.R pour faciliter le démoulage.

Rappelons que les quantités à prévoir de matériaux par essai sont :

Moule Proctor : m = 2.5 kg

Moule C.B.R : m = 5.5 kg

Ensuite on introduit la quantité de matériau pour que la hauteur de la


première couche après le compactage soit légèrement supérieure au
tiers ou au cinquième de la hauteur du moule respectivement pour
l’essai Proctor modifié, juste après ça on compacte cette couche avec la
dame correspondante en appliquant respectivement 25 coups ou 56
coups par couche et on répète l’opération au tant de fois que l’exige le
nombre de couches à réaliser.

Après le compactage de la dernière couche, on retire la rehausse, le


matériau doit alors e dépasser du moule d’une hauteur d’un centimètre
bau maximum. Cet excédent est arasé soigneusement au niveau du
moule en opérant radialement du centre vers la périphérie du moule. Si
des éléments> 10 mm sont entrainés dans cette opération, en laissant
des vides à la surface de l’éprouvette, on les comble avec des éléments
fins qui sont lissés avec la règle à araser.

Enfin on pèse l’ensemble du moule avec le matériau s’il n’est pas prévu
de poursuivre l’essai par la détermination des indices C.B.R et de l’indice
Portant immédiat, on procède au démoulage. En extraire ensuite, deux
échantillons représentatifs (une prise en partie haute et une prise en
partie basse de l’éprouvette) pour en déterminer la teneur en eau.
MODE OPERATOIRE DE L’ESSAI

1/ PREPARATION DU MATETIAU  : On sèche à l’étuve à 60° la quantité


de matériau nécessaire à la réalisation de l’essai .

2/ PESE LE MOULE  : On pèse le moule avec l’embase et éventuellement


le disque d’espacement mais sans la housse.

3/ PRISE D’ECHANTILLON ET CHOIX DE LA TENEUR EN EAU  :

On prend 3 à 5kg de matériau dans le cas ou l’on travaillera avec le


moule proctor et 5.5 à 7kg dans le cas où l’on utilise le moule C.B.R.

La teneur en eau à retenir pour le premier essai doit être inférieure de 4


à 5% à la teneur en eau optimal supposée

4/ MALAXAGE  : On mélange convenablement la quantité d ‘eau avec le


sol de manière à avoir un mélange d’une parfaite homogénéité.

5/ COMPACTAGE : On compacte le matériau à l’aide de la dame


approprie en plusieurs couches ,la dame à utilisé en fonction de l’essai
sont donnée des le tableau A .

6/ ARASAGE  : On démonté la hausse étant procédé à l’arasage à l’aide


de la règle à arasé de façon à amené le sol au niveau du moule .Après
nettoyer l’extérieur du moule, on pèse l’ensemble (moule + sol) ;
recommençant les opérations on faisant varie la teneur en eau de 2%
chaque fois avec calcule de la densité du sol humide, puis après passage
à l’étuve on calcule la densité sèche correspondant à une teneur en eau.
Les calcules  :

♦ calcul de la teneur en eau  :


♦ On calcul le poids du sol sec (WB-WC), ainsi que le poids d’eau
(WA-WB) qu’il contenait .La teneur en eau de chaque échantillon
prélevé est :
w A −w B
W ( % )= . 100
. w B−wC

Poids du moule vide=2.94KG

N Poids de POID Poids de moule LA TENEUR


CAP VIDE CAP+echantillon + EN EAU

sable

E 26,72 92.20 5,220kg 4.10%

M4 26,64 72,42 5,380kg 8.64%

X 26,47 71.44 5,175kg 11.25%

F 27,11 79.34 5,310kg 5.36%

M5 26,71 79,69 5,440kg 28.18%

♦ calcul de la densité humide γ et de la densité sèche γ d  :


* On calcul le poids humide de l’échantillon compacter (W 1-W2) .Le
poids du sol sec est :

w 1−w2
W 3 ( % )= .100
100+w
ou W étant la teneur en eau calculé précédemment.

* La densité sèche  :

Yd= γh/(1+w)
* La densité humide  :

10-
_Ce mode opératoire ne concerne que le compactage des sols dont
tous les élément ont des dimension inférieur à (5mm) .Du point de vue
de compactage, on peut classé les sols de la manière suivant :

✔ Sols dont tous les éléments ont des dimensions inférieures de 5


mm.
✔ Sols dont tous les éléments ont des dimensions inférieures de
20mm.
✔ Sols ne contenant pas plus de 25%en poids d’élément supérieurs à
20mm.
✔ Sols contenant plus de 25%en poids d’élément supérieurs à
20mm.
_Tout essai proctor est inadapté aux matériaux de quatrième
type .Les sols de
type -3-peuvent être soumis à l’essai après secrétage de la fraction
supérieur à

20mm .le secrétage nécessite des corrections sur les résultat de


l’essai .Les sols de type -2- sont souvent soumis à l’essai de «  moule
C.B.R ».

L’essai « proctor normal »est généralement utilisé pour les études de


remblais de terre , alors que l’essai « proctor modifier » correspond à un
compactage beaucoup plus intense ,est pour les fondations ou les corps
de chaussée des routes et des pistes d’aérodromes

On constante que la densité max diminue et la teneur en eau


optimum qui augmente.
TP N °
EQUIVALENT7
SABLE DE
L’EQUIVALENT DE SABLE

1-Introduction :

L’équivalent de sable est un module qu’il s’agit de déterminer la


présence d’élément fin, dans un sable comme l’argile.

2-principe :

L’essai se fait sur un sable, laver l’échantillon et laisser reposée après


un temps proscrie et mesurer :

*h2: la hauteur h2= sable propre+élément fin

*hı sable propre

Le matériel utilisé :

Une balance de précision


Un bécher plastique ou verre
Un agitateur à ailettes de diamètre 70 à 80 mm et de vitesse de rotation
400 à 500
Une série de tamis.

Piston.

Règle métallique.
Le procédé :

En distingue dans l’échantillon à trois couches différentes de hauteur.

*En bas crus, le sable propre de hauteur hı.

*En dessus hı. on trouve les éléments fins « floculats » de hauteur (h2-


hı) et en haut de l’échantillon en trouve l’eau.

3-Propriété d’un sable :


4-Eléments de calcule :

ESV= (H1/H2)*100%

5-L’équivalent de sable :

On distingue deux types de l’équivalent de sable ;

*Equivalant de sable visuel.

*Equivalant de sable au piston.

ESV ES Qualité du sable

ESV<65 ES<60 "Sable argileux"risque de retrait ou de


gonflement, à rejeter pour des bétons de
qualité.

65<ESV<75 60<ES<70 "Sable légèrement argileux"de propreté


admissible pour béton de qualité quand on
ne craint pas particulièrement de retrait.

75<ESV<85 70<ES<80 "Sable propre"à faible pourcentage de fines


argileuses convenant parfaitement pour les
bétons de haute qualité.

ESV>85 ES>80 "Sable très propre"l'absence presque totale


de fines argileuses risque d'entraîner un
défaut de plasticité du béton qu'il faudra
rattraper par une augmentation du dosage
en eau.
6-Les limites externes des valeurs de l’équivalent de sable :
Pour le sable pur (pas de floculats) h1=h2→ES= 100%

Pour l’argile pure (pas de dépôt de sable h2=0→ES=0%

7-Mode opératoire :

On entame dans ce t-p juste le mode opératoire de l’essai de


l’équivalent de sable visuelle

8-les résultats :

Visuellement :
H1=9,3cm

H2=12.6cm

ESV=H1/H2*100

On remplace ; ESV=9,3/12,6*100

Et on trouve ; ESV=75,38%

A l’aide d’un piston  :

H1’=8,1cm

H2=12,6cm

ESP=H1’/H2*100

On remplace ; ESP=8.1/12,6*100

Et on trouve que ; ESP=71%

Donc on dit que le sable gris est un sable légèrement argileux de


propreté admissible pour béton de qualité quand on ne craint pas
particulièrement de retrait.

Les argiles  :
Substance d'aspect terreux provenant de la décomposition de roches
Silico Alumineuses. La principale composante des argiles est la
KAOLINITE.
En ce qui concerne les impuretés on y trouve des quantités variables de
sable quartzeux de calcaire, de magnésie de substances organiques.

-Détermination de γs de mélange  :

γs
(g/cm3)

-gros sable : 2.691

-sable moyen : 2.67

-sable fin : 2.64

-gros sable + 10% limon : 2.68

-gros sable + 20% limon : 2.68

-gros sable + 30% limon : 2.67

-gros sable + 50% limon : 2.67

-Sable moyen + 10% limon : 2.66

-sable moyen + 20% limon : 2.64

-sable moyen + 30% limon : 2.64

-sable moyen + 50% limon : 2.6

-sable fin + 10% limon : 2.68

-sable fin + 20% limon : 2.64


-sable fin + 30% limon : 2.64

-sable fin + 50% limon : 2.645

-limon + 10% gros sable : 2.65

-limon + 20% gros sable : 2.65

-limon + 30% gros sable : 2.66

-limon + 10% sable moyen : 2.64

-limon + 20% sable moyen : 2.65

-limon + 30% sable moyen : 2.654

 -limon + 10% sable fin: 2.64

-limon + 20% sable fin : 2.64

-limon + 30% sable fin : 2.697

-50% gros sable + 25%sable moyen + 25%sable fin : 2.67

-25% gros sable + 50%sable moyen + 25%sable fin : 2.66

-25% gros sable + 25% sable moyen + 50% sable fin: 2.66

9-Conclusion :

"Sable propre"à faible pourcentage de fines argileuses convenant


parfaitement pour les bétons de haute qualité. Lors des essais,
l'équivalent de sable, préalablement effectué permet de dire si l'essai à
la tâche est relativement nécessaire. L’équivalent de sable est plus
général que celui du bleu de méthylène, qui est lui plus spécifique aux
sols argileux.

Un matériau comportant une forte quantité de fines argileuses n'est


pas un bon sol pour le remblai car plus le sol comporte de fines
argileuse, plus il y a des risques dans le temps d'un avoir des tassements.
Les sols argileux sont très sensibles aux variations
TP N°
ESSAI 3
AU
PICNOMETRE
2-But de l’essai :

Le but de l’essai au pycnomètre est de déterminer le poids volumique


de la matière constituant les grains solides d’un sol qui est désigné par (
γ s ) puisque on a plusieurs type de sols et chacun à une composante

différente de l’autre en déterminant la valeur du poids spécifique on


peut savoir de quelle matière sont formés ses grains.

3-Utilisation des poids spécifique :

En connaissant le poids volumique ( γ s ) on peut avoir d’autre


paramètre qu’en ne peut pas les déterminées par essai en appliquant la

formule qui les définit en fonction de ( γ s ) et d’autre paramètres connus.

4-Appareillage :

A utilisé dans cet essai :

● Un réchaud électrique ou plaque chauffante ou réchaud à gaz


● Un tamis de 100 microns
● Un bac de contenance 3à 5 kg
● Des coupelles tarées pour la pesée de l’échantillon à tester
● un pycnomètre.
● .Une balance de précision.
● Un flacon d’eau distillé.
● Sol sec(sable jaune + Sable gris)
5- Principe de travail :
En utilisant le principe de la poussée d’Archimède (le poids du
liquide déplacé égale au poids du corps plongé dans le liquide).

Donc on mesure le volume d’eau déplacé lors de l’introduction d’un


certain poids de sol sec la connaissance du poids des grains solides et de

leurs volume permet de calculer le poids volumique ( γ s ).

6-L'excution de l’essai :

Le sol qu’on a utilisé dans cet essai a un diamètre de ses grains


solides inférieur à 0.1 mm parce qu’il était tamisé.

Pour réaliser cet essai on a commencé par mettre de l’eau distillée dans
le pycnomètre et on a pesé l’ensemble (pycnomètre + eau) et on notait
le poids (Q1).

Puis on a met une quantité de sol dans le pycnomètre qui était rempli
d’eau et on pesé le tout (pycnomètre + eau + sol) et notait le poids (Q 2).

On a agité le contenu du pycnomètre à la main pour séparer les grains


solides car nous n’avons pas de l’ammoniaque et le chauffage.

Après un certain temps on a ajouté de l’eau distillée jusqu’au repère fixe


et on a pesé l’ensemble et on notait le poids (Q3).

Puis on à versé tout le contenu du pycnomètre et on à bien nettoyé ce


dernier avec de l’eau pour que les grains ne restent pas sur ces côtes.
Enfin on a rempli de nouveau le pycnomètre jusqu’au repère fixe (choisit
pour mesurer (Q3) et on a pesé l’ensemble (eau + pycnomètre) le poids
obtenu était (Q4)
Résultats :

ɤs = (Q2 ‫ ـــ‬Q1)*ɤ /Q +Q2‫ـــ‬Q1‫ـــ‬Q


w 4 3

On a : Q1= 299.1g , Q2=314.8g , Q3= 620g , Q4= 615g et ɤ w= 10KN /m


3

Alors : ɤs = 14.67

Q2
Q1

La manipulation
MESURE
DES
PERMEABE
LITES DES
SOLS
1-INTRODUCTION :

Pour le calcul de coefficient de perméabilité des sols en laboratoire, il


existe deux types d’appareil suivant l’ordre de grandeur de la
perméabilité du sol appelée perméametre.

_ Sol de faible perméabilité : argile ; perméametre à charge variable.

_ Sol de grande perméabilité : sable ; perméabilité à charge constante.


2-LE PRICIPE ET LE BUT :
Il consiste à relier le débit Q de l’eau à la charge h constante ou
variable.

On à : q = A*V⎬ V h V*L

⎬ ⇒ ⎯ = A*k*i = ⎯ ⇒ k = ⎯⎯

q = V/T ⎬ T L T*A*h

3-ETUDE PRATIQUE :

Perméamétrie à charge constante (sols gros) :


Cette appareil est utilise pour déterminé la perméabilité des sols
granuleux (sable ou gravier fin).Cette méthode est la plus simple pour
détermine le coefficient de perméabilité .On mesurons la quantité d’eau
Q passant a travers le sol avec une longueur L de l’échantillon, et la
charge d’eau h avec un temps t .

4-APPAREILLAGE :

_Moule de proctor.

_Une bouteille aspiratrice qui maintient la charge d’eau

_Un tuyau sur lequel sont insérée 9 tubes en verre pou assurée l’entrée
et la sortie d’eau à travers l’échantillon.

_Les 9 tubes en verre sont connecté à des points de pression de la


cellule.

Procédure de l’essai :
✔ Enlever la partie supérieure du perméametre est remplir le corps
avec de l’eau.
✔ Mesurer la densité  réelle de l’échantillon et le mettre à
l’intérieur de l’eau. Eliminer toutes les bulles d’air par agitation.
✔ Remplire la perméametre avec le sol saturé sur une hauteur de
5cm.
✔ Mesurer la hauteur de l’échantillon et le diamètre moyen du
perméametre pour déterminé la porosité du sol suivant la
formule :
η = (Gs/γd)-1

✔ Placer la partie supérieure du perméametre.


✔ Ouvrir la valve pour assurer l’écoulement de l’eau à travers
l’échantillon.
✔ Placer un tube graduée pour recueillir le débit d’eau sortant, et à
l’aide d’un chronomètre on mesure le temps t.
✔ Mesurer la hauteur de la charge d’eau, faire la lecture du temps
écoulé et
Le volume d’eau dans le tube.

✔ On ferme la valve et on recommence un autre test.


Présentation des calculs :

On mesure 3 valeur moyenne de la charge d’eau et les distance du bas


du perméametre ; on fait la différence entre les charges d’eau est les
diviser par la différence des distances pour obtenir le gradient
hydraulique.

La formule :  ii = (hi-hi+1) /(li -li+1)

Après calcul de gradient hydraulique, on calcul le coefficient de


perméabilité avec la formule suivante : K= v/ (i.A.t) ou :

_ I : est le gradient hydraulique =h/L .

_ v : le volume d’eau mesurer dans le tube .

_ A : la section de l’échantillon = πd2/4


_ t : le temps.

5-ELEMENTS DE CALCULE :
- mesurer trois valeurs moyennes de la charge d’eau (h1, h2, h3).
- Indiquer les distances du bas du premiers jusqu’aux sortir d’eau
de la cellule (L1, L2,L3).
- Déterminant le gradient hydraulique d’après les équations :
h1 −h2 h2 −h3 h3 −h1
i= i= i=
L 1 −L2  ; L 2 −L3  ; L 3 −L1

- calculer la perméabilité du sol suivant la formule suivante :


Q
K=
i. A .t
Q : le début d’eau mesuré dans le cylindre (cm 3)

A : section de l’échantillon (Cm2)

t : le temps en seconde (s)

K : le coefficient de perméabilité (cm/s)

Tableau de mesure :

H0(cm) H1(cm) T(s) K

175 170 6,42 0,1585329

160 150 23,02 0,15927625

150 126 51,07 0,15901114


130 110 60,47 0,15929405

90 70 242,11 0,16004302

150 145 11,26 0,15918626

121 111 40,29 0,15956401

106 101 23,81 0,1596125

90 80 83,32 0,1598799

85 75 114,68 0,16001983

Perméamétrie à charge variable :(sols fins)

Appareillage :
On utilisons cet appareil pour mesuré la perméabilité qui varie de 10-2
jusqu'à 10-6 cm/s . Le sol à étudie est placé dans un moule cylindrique
fermé à ses deux extrémités par des couvercles .Le couvercle supérieur
comporte un ajutage qui sert à l’évacuation de l’eau ;celui de l’intérieur
est raccordé à un réservoir d’eau et à un tube gradue de 1m de hauteur
et de section variable suivant le sol à étudie (20cm2 pour un sol très
perméable . 5mm2pour l’argile).

Procédure de l’essai :

✔ On amené l’échantillon à saturation , la durée de cette opération


est de quelques minutes pour les sables et plusieurs jours pour
l’argile .
✔ Après la saturation ; le moule est plein d’eau et relie au tube
gradue , dans certain temps on remarque que le niveau d’eau
baisse , alors on fixe une hauteur quelconque est prélevé le
temps nécessaire pour une baisse qui correspond à cette
hauteur .
✔ On refaire l’opération pour plusieurs hauteurs .
Présentation des calculs :
Dans se cas le coefficient de perméabilité est calculé par la formule
suivante :

K= (a/A).(L/t).Lg(h0/h1)

TABLEAU DE MESURE :

H0 (cm) H1(cm) T( S ) K

175 170 25,25 1,47604463

160 150 59,6 1,47607293

150 126 232,07 1,47621693

126 116 97,02 1,47617305

95 75 439,9 1,47630983

150 145 32 1,47608311

126 111 157,01 1,47619261

106 101 65,95 1,47622502

95 85 199,84 1,47630149

85 75 232,02 1,47630893

6- CONCLUSION :
On voit que : 10-7 < K <10-² alors notre sol testé est un sable argileux ou
limoneux. Donc cette résultats est correspondant a l’essais de
perméabilité à charge variable.

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