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ÉCOLE POLYTECHNIQUE SOUSSE

Essaie :
LIMITES D'ATTERBERG
COMPTE RENDUE DU TP N°1

Module : TP Mécaniques des sols

Classe : 3 ème année Génie Civil Groupe 1

Elaborée par :
Enseignante :
AYED Dorsaf
H. BANNOUR
Sall Moctar
Année universitaire : 2022 /
2023
DEFINITIONS :

Dans les sols fins, ou cohérents, où la surface spécifique des grains (rapport de la surface du
grain à son volume) est grande, l’eau joue un rôle très important par son influence sur les
forces qui s’exercent entre les particules. Selon la valeur de la teneur en eau, les propriétés
mécaniques d’un sol fin évoluent depuis celle d’un solide (w faible) jusqu’à celle d’un liquide
(w élevé). Entre ces deux états, pour les teneurs en eau moyennes, le sol présente des
propriétés plastiques c’est à dire qu’il est capable de se déformer rapidement et
considérablement sans se casser.

OBJECTIF :

Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et à
caractériser son état.

L’essai réalisé avec le pénétromètre à cône consiste à mesurer l’enfoncement d’un cône de
masse normalisé dans le sol remanié et de faire des essais à différentes teneurs en eau.

Cet essai permet de déterminée la limites de liquidité et la limite de plasticité d’un sol.

La limite de plasticité se détermine par la "Méthode du rouleau".


La limite de liquidité se détermine par la "Méthode de la Coupelle de Casagrande

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MATERIEL NECESSAIRE :

 Coupelle de Casagrande.
 Outil de rainure.
 Cale de 10 mm d’épaisseur.
 Un pénétromètre à cône.
 Godet.
 Plaque lisse en marbre.
 Spatule.
 Etuve de dessiccation.
 Balance de précision.
 Sèche-cheveux
 Pissette
 Règle graduée

MATERIAUX UTILISEES

 Échantillon argileux déjà prépare à l’aide d’un tamis 0.4 mm

PROCEDURE EXPERIMENTALE :

1. Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande :


 Vérifier la hauteur de chute de la coupelle avec la cale.
 Mettre le compteur de coups à zéro.
 Remplir la coupelle propre et sèche pour une masse d’environ 70 g de pâte.
Cette pâte développée en plusieurs couches afin d’éviter les bulles d’air. La
pâte recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d d’environ 3 cm et
son épaisseur f est, au centre, de l’ordre de 15 à 20 mm En fin d’opération, la
pâte présente un aspect symétrique.
 Partager la pâte en deux avec l’outil à rainurer en le tenant perpendiculaire à la
surface de la coupelle.
 Fixer la coupelle sur le support métallique de l’appareil de Casagrande.
 Actionner la came telle que la coupelle sera soumise à une série de chocs de
deux coups par seconde.

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 Noter le nombre N de chocs pour que les lèvres de la rainure se rejoignent
d’environ 1 cm.
 Prélever dans la coupelle, à l’aide d’une spatule, environ 5g de pâte de chaque
côté des lèvres de la rainure et au voisinage de l’endroit où elles se sont
renfermées.
 Pesé immédiatement l’échantillon
 Mètre dans l’étuve à la température de 105 °jusqu’à dessication complète
 Puis pesé a nous nouveau
 Et enfin déterminer la teneur en eau(wl).
Voici quelques photos qui illustre le processus

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2. Limite de plasticité au rouleau :
 Former une boulette à partir de la pâte qui a servi pour la détermination de la
limite de liquidité.
 Rouler la boulette sur une plaque lisse de façon à obtenir un rouleau qui est
aminci progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3 mm de diamètre. Le rouleau
doit avoir environ 10 cm de longueur et ne doit pas être creux. La limite de
plasticité est obtenue lorsque le rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3
mm
 Si aucune fissure n’apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette. La pâte est
malaxée tout en étant séchée légèrement, éventuellement sous un flux d’air
chaud à une température inférieure à 50°C.
 Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau
 Pesé le rouleau puis mettre à l’étuve (à la température de 105°).
 Récupéré l’échantillon et pesé a nouveau.
 Effectuer un deuxième et un troisième essai sur une nouvelle boulette.
 Enfin déterminer sa limite plasticité
Voici quelques photos qui illustre le processus.

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RESULTATS

 Pour la limite de liquidité

Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande

Mesure 1 2 3
Nombre de coups (N) 9 12 20

Masse de la tare (g) 9.65 9.43 7.38


Sol humide (g) 24.63 28.12 25.06

Sol sec (g) 20.4 22.73 19.73


W(%) 39.35 40.52 43.16

Nombre de coup

N=25

20
Echantillon 3

15

Echantillon 2
10

Echantillon 1
5

Teneur en
eau w en %
10 20 30 40 WL= 46.5 50

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 Pour la limite de plasticité

Limite de plasticité au rouleau


Echantillons 4 5 6
Masse de la tare (g) 9.74 9.64 7.43
Sol humide (g) 15 14.27 12.45

Sol sec (g) 13.56 13.03 11.8

W(%) 37.696 36.57 14.87

DETERMINATION DE L’’INDICE DE PLASTICITE Ip

Ip = WL-WP

WP = (WP1+WP2+WP3)÷ 3 = (37.696+36.57+14.87) ÷ 3 = 29.71 %

WL = 46.5 % (La valeur qui corresponds au 25 coups)

Ip = 0.465 - 0.2971

Ip = 0.18 = 18 %

DETERMINATION DE L’INDICE DE CONSISTANCE Ic

Ic = (WL – W) ÷Ip

Avec W = (39.35+40.52+43.16)÷3 = 41.01 %

Ic = (46.5 - 41.01)÷ 18

Ic = 0.305

CLASSIFICATION D’UN SOL FIN

 Selon la valeur de Ip, on adopte la classification suivante :


- 0≤Ip ≤5 : L’essai ne devrait pas être fait, il s’agit plutôt d’un sable fin pour lequel il a
fallu faire l’essai d’équivalent de sable.
- 5< Ip ≤ 15 : Sol à faible plasticité.
- 15< Ip ≤ 30 : sol moyennement plastique.
- 30 < Ip ≤ 50 : Sol très plastique.

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- Ip > 50 : sol fortement plastique.
 On qualifie aussi l’état du sol en fonction de son indice de consistance, tel qu’indiqué
dans le tableau suivant.

Ic <0 0 à 0.25 0.25 à 0.5 0.75 à 1 <1


Consistance Liquide Très mou Mou Très ferme Dur

Dans notre TP on a obtenu les valeurs suivantes : Ip = 0,18 et Ic = 0.305

CONCLUSION

Nous pouvons conclure que les sols cohérents (sols fins) passent d’un état de consistance à un
autre de manière progressive en jouant sur le teneur en eau

Après la détermination des limites d’Atterberg et à partir du diagramme de plasticité on peut


identifier notre sol. Il s’agit d’un sable fin qui est mou notre sol est une argile peu plastique

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