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ENSTP SOUS GOUP 22 2020/2021

Réalisé par :
 Smira houssem eddine
 Hadjkali imad eddine
 Mayouf fateh
 Hasnaoui melina ( sous groupe 17)

3eme année
Sous groupe n° 22
Année universitaire : 2020/2021

Sommaire

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ENSTP SOUS GOUP 22 2020/2021

I- INTRODUCTION

I-1- Définition des limites d’Atterberg


But du TP

II- DETERMINATION DES LIMITES D’ATTERBERG

II-1- Préparation du matériau

II-2- Limite de liquidité


II-2-1 Matériel utilisé
II-2-2 Prise d’essai

II-3- Calcul de la limite de liquidité


II-3-1 Méthode graphique
II-3-2 Méthode théorique

II-4- Limite de plasticité

II-5- Indice de plasticité

II-6- Classification du sol

III- CONCLUSION

I- INTRODUCTION :

Les graviers et les sables , dépendent essentiellement de la forme et de


l’arrangement des grains et très peu de l’eau qui s’y trouve ; les sols à grains fins
, tels que les argiles ont des propriétés qui varient beaucoup avec la quantité

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d’eau qu’il contiennent lorsqu’on ajoute de l’eau à un sol sec , chaque particule
se couvre d’une mince couche de liquide adsorbée ,dont l’importance sera
fonction du volume d’eau ; à partir d’une certaine quantité , les grains glissent
plus facilement l’un sur l’autre , on conçoit donc l’importance de la teneur en
eau (): on faisant varier celle-ci , on peut amener un échantillon de sol à trois
états différents :
1- état liquide
2- état plastique
3- état solide :
- état solide avec retrait
- état solide sans retrait

ATERBERG (1911) à définie les frontières des quatre (4) états


caractérisant la consistance des sols fins en termes de limites.

On peut, en première approximation , classer les sables, les limons et


argiles en fonction des limites d’Atterberg, selon le tableau ci-dessous :

Limite de liquidité Indice de plasticité


WL Ip
Sable…………………. WL < 35 Ip < 15
Limon………………… 20 < WL < 60 5 < Ip < 25
Argile………………… WL > 30 Ip > 15

I-1- Limites d’Atterberg :

Alors que les sables fins se présentent sous l’aspect de poudre – d’où leur
nom de sols pulvérulents – les argiles par contre forment des pâtes dans
lesquelles chaque grain est relié aux grains voisins par des forces de cohésion
dues à la présence des couches absorbées. La consistance qui en résulte dépend
en grande partie de la teneur en eau du matériau. Une argile complètement
détrempée est liquide ; à l’opposé on trouve des argiles desséchées qui se
comportent comme des solides, on en rencontre également qui sont de véritables
pâtes à modeler. C’est pourquoi, on distingue trois états dans la consistance des
argiles : les états liquide, plastique et solide. A l’état liquide, les grains sont
indépendants les uns des autres, leurs mouvements relatifs sont aisés. A l’état
plastique, les grains se sont rapprochés et ont mis en commun leurs couches
absorbées si bien qu’ils sont reliés par des chaînes de molécules d’au qui
s’accrochent à leurs deux extrémités sur chaque grain. Lorsqu’il y a mouvement,
les grains restent attachés les uns aux autres ,sans s’éloigner. A l’état solide

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enfin , les grains sont encore plus près les uns aux autres, ils arrivent même au
contact en quelques points , en chassant l’eau absorbée. Les frottements internes
sont alors importants.

Eau adsorbée eau interstitielle

Etat liquide état plastique état solide avec retrait

état solide sans retrait

La transition d’un état à l’autre est très progressive, c’est pourquoi toute
tentative pour fixer la limite entre deux états comporte une part arbitraire.
Néanmoins, on utilise très généralement les limites définies en 1911 par
Atterberg et précisées ensuite par Casagrande :

 La limite de liquidité WL qui sépare l’état liquide de l’état plastique.


 La limite de plasticité Wp qui sépare l’état plastique de l’état solide.

Ces limites sont mesurées sur le mortier, c’est-à-dire la fraction de sol qui
passe au tamis de 0.40mm (tamis AFNOR n°27 ).

A partir de ces limites on calcul des indices qui permettent à l'ingénieur de


donner une appréciation rapide du comportement de ce matériau.
 L'indice de plasticité définit l'étendu du domaine plastique ; il est
défini par la relation :
IP =WL-Wp ; il s'exprime en %.

 L'indice de consistance relative est défini par la relation :


IC = (WL-W)/IP ; il s'exprime en %.

L'indice IC permet de situer, sous l'angle de la teneur en eau, l'état naturel


d'un sol par rapport aux limites d'Atterberg. Ainsi, IC est voisin de 1 si la teneur
en eau naturelle W est voisine de W P ; il est d'autant plus faible (<1) que w se
rapproche plus de WL.
 L'indice de liquidité est défini par la relation :

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IL= (W-WP) /IP ; il s'exprime en % et fournit une approche inverse de


l'indice de consistance relative.

Wr Wp Wl W%

Etat de solide Etat de solide Etat plastique Etat liquide


Sans retrait avec retrait

But générale de l’essai

Le but du tp est la détermination expérimentale de la limite de


liquidité ( WL ) et de la limite de plasticité ( WP )
La détermination de WL et WP nous donne une idée des propriétés du
matériaux étudié, elle permet de le classer garce à l’abaque de
plasticité de Casagrande et des indice qui nous donne la classification
du sol étudié.
(L’indice de plasticité Ip, l’indice de consistance Ic, l’indice de
liquidité IL)

II- DETERMINATION DES LIMITES D’ATTERBERG :

II-1-Préparation du matériau
Pour former la pâte, on rajoute de l’eau au mortier tout en malaxant sur le plan
de travail à l’aide d’une spatule pour éviter la formation de boules, la pâte
résultante doit être la plus lisse et homogène possible.
Si le matériau initial est trop liquide, on pourra l’assécher en rajoutant du
mortier sec à son état solide.

II-2- Limite de liquidité  (WL) :

La limite de liquidité noté WL est la teneur en eau au-dessus de laquelle le


sol se comporte comme un liquide et s’écoule sous son propre poids.
Conventionnellement c’est la teneur en eau pour laquelle les deux lèvre de la

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saignée se rejoignent sur une longueur supérieur à 1cm sur 25 coups donnés à la
coupelle de Casagrande.

II-2-1 -Matériel utilisé

-Un appareil de Casagrande


- Outil a rainurer
- Une patte
- Une coupelle de précision
- Une étuve
- Un tamis de 0,4mm - AFNOR n°27
-Une plaque pour confectionner des rouleaux de matériaux

130mm
coupelle
manivelle

125mm

l'appareil de Casagrande vue de face

40mm
10mm
2 mm

Outil à rainurer

2mm
traces de l'outille à rainurer

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échantillon

coupelle (lisse)
échantillon

A
socle

l'appareil de Casagrande vue de coté


coupe A-A
échantillon

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II-2-2 -Prise d’essai :

Après avoir préparé la pâte, on la fait étalé à 3/4 dans la coupelle sphérique
normalisée de l'application de l'appareil de Casagrande avec une spatule, puis on
sépare en deux partis ,par une rainure fait au moyen de l'outil à rainurer, dans le
sens longitudinal. Il faut vérifier l'homogénéité de la surface du matériau ,et que
la hauteur de chute soit de 1,5cm de la coupelle à l'aide d'une spatule placer
horizontalement pour que la patte soit bien symétrique par rapport à son axe
dans la coupelle. On fait ensuite subir à la coupelle, une série de chocs de même
intensité et de même fréquence en faisant tourner la manivelle jusqu'à ce que la
rainure se soit refermer sur une longueur de 1 cm.

On note le nombre N de coups appliqués, puis on effectue un prélèvement


de la pâte de part et d’autre de la rainure dans la partie refermée et on détermine
sa teneur en eau.
Pour réduire la teneur en eau du matériau, on rajoute petit à petit des
quantités modérées du matériaux séché (à l’état solide).
Pour augmenter la teneur en eau, on rajoute de l’eau en malaxant pour faire
imprégner la quantité d’eau rajouté dans la pate
On répète l'opération décrite si dessus autant de fois que nécessaire.
On réalise en général trois opérations successives. Le nombre de coups doit
se situer entre 10 et 40 coups.

La relation expérimentale :
WL= W(N/25)0,121

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Où W est la teneur en eau de la pâte, et N le nombre de chocs appliqués à


la coupelle.
Elle permet d'obtenir la limite de liquidité à partir d'une seul mesure
comprise entre 15 et 35 coups, calcul de la limite de liquidité au moyen du
nomogramme w/N.

II-3- Calcul de la limite de liquidité :

II-3-1-Méthode graphique :

On porte les résultats obtenus sur l'abaque où on remarque trois axes


parallèles entre elles et verticaux un axe représente la limite de liquidité, un
autre représente les teneurs en eau et le dernier représente le nombre de coups.
Pour avoir WL on relie la valeur des nombres de coups et celle de la teneur
en eau par une droite.
On fait la même chose pour d'autres essais, on obtient ainsi 2 droites. La
valeur de la limite de liquidité est l'intersection de ses droites.
On trouve WL= 29%
Résultats obtenus

1- Limite de liquidité :

1eressai 2eme essai 3eme essai


10-20 20-30 30-40
Nombre de coups 13 28 38
Numéro de la tarre 1 2 3 4 5 6
Poids total humide g 36,14 33,52 25,43 20,75 25,31 36,25
Poids total sec g 28,53 26,53 20,56 16,92 20,51 29,25
Poids de la tare g 4 4 4 4 4 4
Poids de l’eau g 7,61 6,99 4,87 3,83 4,8 7
Poids du sol sec g 24,53 22,53 16,56 12,92 16,51 25,25
Teneur en eau % 31,02 29,40 29,40 29,64 29,07 27,72
Teneur en eau 31,02 29,52 28,395
moyenne %

II-3-2- Méthode théorique :

On peut calculée théoriquement par la formule WL= W(N/25)0,121


W : La teneur en eau.
N : nombre de coups.

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1 er essai
N= 13 coups
W = 31,02 %; WL1 =31,02(13/25) 0,121
WL1 =28,66

2 em essai
N = 28 coups
W= 29,52% ; WL2 =29,52(28/25) 0,121
WL2 = 29,92
3 em essai
N = 38 coups
W= 28,395 % ; WL3 =28,395(38/25) 0,121
WL3 = 29,87

Interprétation

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C en fait un petit comparaissant entre les résultats graphiques WL =29% et


les résultats théoriques WL =29,48 %, ces valeurs sont sensiblement égales.

II-4- Limite de plasticité ( Wp)  :

La limite de plasticité WP est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol


perd sa plasticité devient friable. Elle se définit par la possibilité de former sous
le doigt un rouleau de 3mm de diamètre qui se fissure et se brise quand on le
soulève de 1 à 2cm par le milieu.

On exécute 2 essais pour déterminer cette limite. Cette opération se


schématise comme suit

Pas de fissuration il y a fissuration


2mm 2mm

La limite de
La limite de plasticité est
plasticité n'est pas atteinte
atteinte

Etuve
Refaire pendant
l'essai 24 h

balance

pt ps

Les résultats obtenus sont sous forme de tableau :

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N° de la tare 7 8
Poids total humide g 8,189 8,720
Poids total sec g 7,692 8,009
Le poids de la tare g 4 4
Poids de l’eau g 0,497 0,711
Poids du sol sec g 0.744 4,009
Teneur en eau % 13,46 17,73
Limite de plasticité % 15,595

II-5- Indice de plasticité ( Ip ) :

Cette notion d’indice de plasticité a une grande importance dans tous les
problèmes de géotechnique routière. Casagrande a montré en étudiant les sols
qu’il existait une relation de la forme :
Ip = WL - Wp

WL-Wp=29,395-15,595 Ip = 13,8%

II-6- Classification du sol :

A partir l’abaque de Casagrande ( WL=29,48% , Ip=13,8% ) est situé dans


la partie des Argiles peu plastique .

III- Conclusion :
L’essais d’atterberg qu’on a réalisé permet en pratique d’estimer les
caractéristiques de résistance et règlement, c’est la principale forme de
classification des sols cohésifs.
Cette classification est relativement grossière. Casagrande, à partir des
mêmes critères, a donné une classification plus raffinée qui divise les sols
cohérents en six grands groupes. Cette classification est très intéressante .
On peut conclure que les limites d’Atterberg sont primordiales dans la
classification des sols vue qu’elles fournissent des résultats assez satisfaisants
,ces derniers définissent les frontières de quatre états caractérisant la
consistance des sols fins.
On a pu conclure par cet essais que l’échantillon étudié est un argile peu
plastique, cette classification a été possible à l’aide de l’abaque de Casagrande

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Si la détermination des limites d'Atterberg n'a qu'une portée limitée, elle


permet néanmoins de se faire une idée de la structure d'une argile naturelle ou
d'un limon.

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