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TP N° : 01
LIMITES D'ATTERBERG
La teneur en eau influe sur la consistance d'un sol. En effet c'est elle qui détermine la capacité des
forces de cohésion à maintenir en place les particules du sol.
Dans chaque Etat de la cohérence, le comportement d'un sol est différent ; ainsi, la frontière entre
chaque état peut être défini en fonction d'un changement dans le comportement du sol.
Les limites d'Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils
entre :
Le passage d'un sol de l'état liquide a l'état plastique (limite de liquidité : wl) .
Le passage d'un sol de l'état plastique a l'état solide (limite de plasticité : wp).
Ces limites ont pour valeur la teneur en eau du sol à l'état de transition considéré, exprimée en
pourcentage du poids du matériau sec.
Ils ont été créés par Albert Atterberg, un chimiste suédois.Ils ont ensuite été affinés par Arthur
Casagrande.
Limite de liquidité
La limite de liquidité (wl) caractérise la transition entre un état plastique et un état liquide. C'est
la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, au-dessus de laquelle le sol s'écoule comme
un liquide visqueux sous l'influence de son propre poids.
Limite de plasticité
La limite de plasticité (wp) caractérise la transition entre un état solide et un état plastique. Cette
limite indique la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, maximale pour travailler un
sol et éviter la compaction. Au dessous de cette limite, le sol est friable ou facilement travaillable
d'un point de vue agronomique.
La plasticité est une propriété caractéristique des éléments très fins ou argileux du sol, en relation
avec l'existence de couches d'eau adsorbée avec ou sans électrolytes dissociés. On conçoit donc
que les limites d'Atterberg et l'indice de plasticité d'un sol varient non seulement avec
l'importance de sa fraction argileuse mais également avec la nature des minéraux argileux et des
cations adsorbés.
À titre d'exemple, les valeurs les plus fortes de cet indice sont obtenues avec les montmorillonites
et plus particulièrement celles chargées du cation sodium (Na+).
Indice de plasticité
La différence lp = wl — wp est particulièrement importante, c'est l'indice de plasticité qui
mesure l'étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol se trouve à l'état plastique.
Suivant la valeur de leur indice de plasticité. Les sols peuvent se classer comme suit :
Indice de Degré de plasticité
plasticité
Limite de liquidité :
-APPAREIL DE CASAGRANDE ET CONE DE PENETRATION,
-OUTIL A RA INNRER,
-CALE D'EPAISSEUR 10 NUN.
Limite de plasticité :
-PLAQUE DE MARBRE.
-SÈCHE-CHEVEUX.
-CAPSULES DE PESÉE.
Divers :
-ÉTUVE.
-BALANCE.
-SPATULE.
-PISSETTE.
-CHRONOMÈTRE INDIQUANT LA SECONDE.
Avant tamisage le matériau doit être imbibé pendant au moins 12 heures. Cette imbibition peut
être faite, soit dans des récipients faciles à nettoyer, soit directement dans le tamis placé dans un
bac de dunensions légèrement supérieures .
Après décantation de l'eau de lavage, on siphonnera avec précaution pour ne pas entraîner les
éléments inférieurs à 0,40 mm, puis on évaporera l'eau excédentaire à une température ne
dépassant pas 60 OC
On recueille ensuite ces éléments inférieurs à 0,40 mm de préférence à l'état pâteux sur lesquels
l'essai des Limites d'Atterberg sera effectué.
Les éléments supérieurs à 0,40 mm doivent être séchés et retamisés à sec dans le bac contenant le
mortier. Cette opération est très importante surtout pour un matériau à granulométne serrée vers
0,40 mm. Les grains voisins de cette dimension pouvant être tenus par des films d'eau dans le
tamis et fausser ainsi la quantité de sable que doit contenir le mortier.
La coupelle fixée sur l'appareil est ensuite soumise, à l'aide de la manivelle, à une série
de chocs réguliers : deux coups par seconde. On note le nombre de chocs nécessaires
pour que les lèvres de la rainure se rejoignent sur une longueur de 1 cm appréciée à l'œil.
Le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35. Il est recommandé,
pour confirmer le nombre de chocs, de recommencer immédiatement l'essai comme
décrit ci-dessus. Si les deux essais successifs ne diffèrent pas de plus d'un choc, on
prélève (à l'aide de la spatule) deux échantillons de chaque côté des lèvres de la rainure et
au voisinage de l'endroit où elles se sont refermées.
On place les échantillons dans des verres de montre qu'on pèse immédiatement, puis on
les porte à l'étuve jusqu'à dessiccation complète.
L'opérateur se contrôlera lui-même en faisant un deuxième point à une teneur en eau plus
faible. Le nombre de chocs devra augmenter de 5 unités au moins par rapport au premier
essai.
Etape 2 :
Former une boulette avec une partie de l'échantillon puis roulez-la à la main sur le
marbre de façon à former un rouleau qu'on amincit progressivement jusqu'à ce
qu'il ait atteint 3 mm de diamètre.
Remarque :
1- Opérer assez lentement de façon que l'amincissement soit bien régulier et
surtout afin d'éviter la formation de petits cylindres creux.
2- Les petits rouleaux doivent avoir une longueur de 10 à 15 cm.
Etape 3 :
Si aucune fissure n'apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette. La pâte est
malaxée tout en la séchant légèrement.
La limite de plasticité est obtenue lorsque simultanément, le rouleau se fissure et
que son diamètre atteint 3 mm.
Etape 4 :
Effectuez une mesure de teneur en eau.
Etape 5 :
Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette.