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Université de Bordj Bou Arreridj Date : / /2021

ème
Département Génie Civil, 2 année Note :
TP MDS réalisé par Mme S. Rouabah
Nom et Prénom (1) :
Groupe : SG :

TP N°2 : Les limites d’Atterberg


-La limite de liquidité wL

-La limite de plasticité wP

- La limite de retrait wr

Généralités
Atterberg, ingénieur agronome suédois, a défini en 1911, des teneurs en eau limites qui séparent le
passage du sol d’un état de consistance à un autre. Ces teneurs en eau particulière sont appelées limites de
consistance ou limites d’Atterberg, et Casagrande a repris plus tard ce concept et mis au point des essais
normalisés permettant de déterminer les teneurs en eau pour lesquelles la transition s’effectue.

Définitions
La consistance d'un sol fin varie avec sa teneur en eau, la limite de liquidité wL (teneur en eau

pondérale) sépare l'état liquide de l'état plastique, la limite de plasticité wP (teneur en eau pondérale) sépare
l'état plastique de l'état solide. La limite de retrait wr (ou ws) est la teneur en eau pondérale au-dessous de
laquelle le volume de l'échantillon ne varie plus.

But des essais


 Ces essais permettent de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de terrassement, en
particulier sous l'action des variations de teneur en eau.

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 Ces essais se font uniquement sur les éléments fins du sol et il consiste à faire varier la teneur en eau de
l'élément en observant sa consistance.
 Permettent aussi de faire une classification du sol.
 La position de la teneur en eau naturelle par rapport aux limites d’Atterberg permet de prévoir la
consistance du sol.
Principe des essais
wL, wP et wr sont les limites d’Atterberg déterminées en laboratoire sur la fraction du sol passant au tamis
0.40mm (méthode de la coupelle de Casagrande et du rouleau et appareil de retrait respectivement).
 Détermination de wL
-recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure de dimension normalisée, pratiquée dans le sol
disposé dans la coupelle de Casagrande, se ferme sous l'action de 25 chocs appliqués.
 Détermisation de wp
-Il s'agit de rechercher la teneur en eau pour laquelle un cylindre de sol de diamètre 3mm, confectionné
manuellement, se fissure lorsqu'on le soulève.
 Détermisation de wr
Retrait Volumétrique
-rechercher la teneur en eau en-deçà de laquelle un sol argileux ne subit plus de diminution de volume.
- La mesure du volume de l'échantillon se fait par déplacement de mercure dans le cristallisoir.
Retrait Linéaire
- la teneur en eau en-deçà de laquelle la hauteur d'un échantillon cylindrique,
préparé avec une trousse coupante, ne varie plus.
Appareillage nécessaire :

Limite de liquidité Limites de plasticité


- appareil de Casagrande -plaque en marbre ou en verre
- l’outil à rainurer en V -capsules d'évaporation
-cale d’épaisseur 10 mm - calibre de  3 mm

balance, étuve, spatule, pissette, coupelle, boîtes de conservation

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Mode opératoire :

Limite de liquidité Limites de plasticité


Prendre environ 200 grammes de sol Prendre un peu de mortier et former une
préalablement tamisé au tamis 0,4 mm par voie petite boule que l'on roule sur un marbre à
humide et séché la main, on forme un rouleau aminci
travailler un mortier presque fluide progressivement jusqu'à 3 mm de

étaler une partie du mortier dans la coupelle de diamètre sur une longueur de 10 à 15 cm.
l’appareil de Casagrande avec la spatule
Par convention, la limite de plasticité est
 pratiquer une rainure à l’aide de l’outil en V
atteinte lorsque le rouleau, soulevé par le
Soumettre la coupelle à une série de chocs
milieu de 1 à 2 cm se fissure.
réguliers à raison de deux chocs par seconde
 Compter le nombre de coups N pour que les
lèvres inférieures de l’entaille se touchent sur
1 cm de long
prélever quelques grammes du mortier à
l’endroit où les lèvres se sont refermées de 1 cm
et le placer dans une tare afin de le peser avant et Placer le rouleau dans la boite pour le
après passer à l’étuve (la tare est pesée vide). peser avant et après passage à l’étuve.
on procède à 3 essais en faisant varier la teneur Si le sol est encore fluide et vous

en eau wL (sécher le sol un peu à chaque fois) n’arrivez pas à confectionner le bâtonnet.

on s'intéressera aux résultats d'essai dont la Il faut sécher un peu le matériau.


rainure s'est refermée entre 15 et 35 chocs Si le bâtonnet commence à se fissurer
trop tôt, le matériau est sec. Il faut
l’humidifier un peu.
on se contentera de faire 2 essais pour
en faire la moyenne.

Le mode opératoire a une grande influence sur le résultat donc il faut le suivre avec soin.
Si les valeurs s’écartent de plus de 2 % de la valeur moyenne un nouvel essai est nécessaire.
Prendre soin du matériel
Nettoyage et rangement du matériel de son poste de travail

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Calcul
Pour le calcul de la limite de liquidité, on a la relation :

wL = w (N/25)0.121

w est la teneur en eau correspondant au nombre de coups N. On fera la moyenne des trois essais.
Pour le calcul de la limite de plasticité, on fera la moyenne des deux essais.

Travail à rendre
1. Ecrire la norme européenne pour chaque essai : ……………………………………………
2. Barrer la fausse réponse :

Ces essais ne s’appliquent qu’aux sols à grains fins tels que les argiles : vrai - faux
Ces essais ne s’appliquent qu’aux sols : remaniés – intacts

3. En se basant sur les résultats des essais : compléter le tableau suivant :


Résultats d’essai de liquidité Limite de plasticité
No de la tare
Mh + Mtare

MS+ Mtare

Mtare

MS

Mw
Teneur en eau (%)
Nombre de coups

Calculer WL et WP moyennes :

WL :………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….......

WP : ………………………………………………………………………………………………...

4. Calculer les indices de plasticité, de liquidité et de consistance IP, IL, et IC (se référer aux relations
déduites aux cours MDS) :

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IP : ………………………………………………………………
IL : …………………………………………………………………………………………….

IC : …………………………………………………………………………………………….

5. Sachant qu’il existe une relation linéaire entre la teneur en eau et le nombre de coups N concernant
l’essai de liquidité : tracer cette droite (échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour
le nombre de coups) et déduire la valeur de WL.

6. En se référant à la page annexe :

 Classer le sol selon l’abaque de Casagrande pour les sols fins.

 Classer le sol selon IP, IL et IC.


 Commenter vos résultats……………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………..........................
......................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................
..................................................

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Annexe
Diagramme de Casagrande

Type de sol en fonction de Ip

Ip Plasticité

0 non plastique

1-5 très faiblement plastique

5-10 faiblement plastique

10-20 moyennement plastique

20-40 plastique

>40 très plastique

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Etat de consistance du sol en fonction de « I L »

Etat de consistance du sol en fonction de Ic

Les sables ont un indice de plasticité nul.

Skempton a défini, en 1953, l'activité des sols argileux comme le rapport :

Cette grandeur est très fortement liée à la nature minéralogique des grains d'un sol (tableau 2.8).

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