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Essais sur les matériaux de

construction
Séquence 1 : Essais dans le laboratoire
Le sol

1
CONSISTANCE DU SOL
• Préambule : Consistance d’un sol fin
La teneur en eau d’un sol notée ω est un paramètre d’état fondamental
et détermine son état et son comportement.
𝑀𝑒
𝜔(%) = × 100
𝑀𝑠
ω : Teneur en eau (en %)
𝑀𝑒 : Masse de l’eau
𝑀𝑠 : Masse des grains (solide)

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CONSISTANCE DU SOL
• Préambule : Consistance d’un sol fin
Un sol constitué de particules fines est
très sensible à l’eau. Sa consistance
varie dans de larges limites avec la
quantité d’eau qu’il renferme.
Quand on ajoute de l’eau à un sol sec,
chaque particule se recouvre d’une
couche d’eau adsorbée.

3
CONSISTANCE DU SOL
• Préambule : Consistance d’un sol fin
Si on continue à humidifier, les
particules du sol réunissent leur
couche d’eau adsorbée et il se forme
des ponts d’eau entre ces particules,
mettent en jeu des forces de liaison
importantes.
Lorsqu’il y a déformation, les grains
restent attachés les uns aux autres
sans s’éloigner : C’est l’état plastique.

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CONSISTANCE DU SOL
• Préambule : Consistance d’un sol fin
Si on continue à ajouter de l’eau,
l’épaisseur des couches d’eau permet
aux particules de glisser les unes sur
les autres plus facilement et leurs
mouvements relatifs sont aisés.
Le sol n’a qu’une consistance très
faible, il a tendance à couler : C’est
l’état liquide.

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CONSISTANCE DU SOL
• Préambule : Consistance d’un sol fin
Atterberg (en 1911) a définit les frontières entre ces états par les
limites suivantes:

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : but
L’objectif est de déterminer les teneurs en eau limites entre les états
d’un sol:
𝜔𝐿 : Limite de liquidité
𝜔𝑃 : Limite de plasticité

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Matériel
• Tamis de 0,4 mm;
• Bac en matière plastique;
• Un appareil de Casagrande pour déterminer 𝜔𝐿 ;
• Un marbre pour le malaxage et la confection des rouleaux pour
𝜔𝑃 ;
• Un dispositif pour mesurer le ø du rouleau;
• Balance électronique avec une précision au mg;
• Des spatules pour malaxer le sol et remplir les coupelles;
• Des capsules en porcelaine ou autre pour les teneurs en eau.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Matériel

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Echantillon
Prélèvement d’un échantillon représentatif
L’échantillon de sol prélevé est mis à imbiber dans un récipient plein d’eau
pendant 24 h.
Après 24 h, on tamise par voie humide au tamis de 0,4 mm et on recueille le
passant dans un bac.
On laisse décanter au moins 12 h et on siphonne l’eau claire sans entraîner
de particules.
L’eau excédentaire est ensuite évaporée, à une température < 50°C.
La masse de l’échantillon initial doit être telle qu’après tamisage à 0,4 mm on
recueille au moins 200 g de particules solides.
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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire pour 𝝎𝑳
1. Malaxer le mortier de sol pour obtenir une pâte
homogène.
2. Mettre dans la coupelle ≈ 70 g de pâte à l’aide de la
spatule, en procédant en plusieurs couches afin
d’éviter d’emprisonner des bulles d’air. L’épaisseur au
centre est ≈ 15 à 20mm. Partager la pâte en deux
avec l’outil à rainurer tenu perpendiculairement à la
surface de la coupelle, partie biseautée vers l’avant.
3. Actionner la manivelle ( vitesse 2 coups/seconde)
pour soumettre les N chocs nécessaires à la
fermeture des lèvres de la rainure sur une longueur
de 1 cm (15≤N≤35). La fermeture doit se produire par
affaissement de la pâte et non par glissement sur le
fond de la coupelle :
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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire pour
𝝎𝑳
4. si N < 15, il faut recommencer avec une pâte
moins humide (faire évaporer en malaxant,
éventuellement sous un flux d’air chaud <
50°C).
5. si N > 35, recommencer avec une pâte plus
humide (ajouter un peu d’eau
déminéralisée).
6. Prélever ≈ 5 g de pâte dans la coupelle, de
chaque côté et au voisinage de la fermeture
pour déterminer la teneur en eau.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire pour
𝝎𝑳
7. L’opération est renouvelée au moins 4 fois
sur la même pâte, à des teneurs en eau
différentes.
8. Après séchage des prélèvements pour
teneurs en eau, déterminer les couples (Nb
chocs – teneur en eau) et les porter sur le
graphique.
9. On trace la droite (log N, 𝜔) sur un graphique
semi-logarithmique, à partir d’au moins 4 points
de mesure.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode
opératoire pour 𝝎𝑳
La limite de liquidité 𝜔𝐿 est la
teneur en eau du matériau qui
correspond à la fermeture des
lèvres de la rainure sur 1 cm
après 25 chocs.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Interprétation de 𝝎𝑳
• Ordres de grandeur de 𝜔𝐿 :
• - Argile très plastique : > 150
• - Argile plastique : 80 à 150
• - Argile sableuse : 50 à 100
• - Limon : 50 à 100
• - Sable argileux : 15 à 40
• - Sable : 10 à 30

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire
pour 𝝎𝑷
1. Former une boulette de pâte grosse
comme une noisette (≈ 12 mm de
diamètre).
2. Rouler la boulette sur une plaque lisse
pour former un rouleau qui doit
atteindre 3 mm de diamètre.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire pour 𝝎𝑷
3. le rouleau doit avoir au moins 10 cm de long lorsqu’il atteint 3 mm
± 0,5 mm de diamètre.
4. si aucune fissure n’apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette et
on remalaxe pour abaisser la teneur en eau. et on renouvelle
l’opération.
5. La limite de plasticité 𝜔𝑃 est atteinte lorsque simultanément le
rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3 ± 0,5 mm.
6. Déterminer la teneur en eau de la pâte.
7. L’opération est renouvelée une fois sur une nouvelle boulette.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Mode opératoire pour 𝝎𝑷
𝜔𝑃 est la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir
de deux essais.
N.B.: Si les deux valeurs obtenues s’écartent de plus de 2% de la
moyenne, il faut faire un nouvel essai.

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Indice de plasticité
L’indice de plasticité caractérise l’amplitude du domaine de
comportement plastique du matériau et constitue un caractéristique
pour la classification des sols.
On dira que le sol n’est pas plastique (IP = 0) si la détermination de la
limite de liquidité ou de la limite de plasticité n’est pas possible.
𝐼𝑃 = 𝜔𝐿 − 𝜔𝑃

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Indice de plasticité
Ordres de grandeur de IP :
- Argile: > 30
- Argile limoneuse: 20 à 30
- Limon: 15 à 20
- Sable argileux: 5 à 20
- Sable limoneux: 5 à 15

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CONSISTANCE DU SOL
• Limites d’Atterberg : Indice de consistance
L’indice de consistance permet de définir l’état du sol :
𝜔𝐿 − 𝜔
𝐼𝐶 =
𝐼𝑃

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COMPACTAGE DU SOL
• Préambule : De l’importance de la teneur en eau
Le compactage d’un sol consiste à faire diminuer son volume par
l’application d’un procédé mécanique (énergie).
La diminution du volume se produit par l’élimination des vides d’air qui
existent dans le sol à son état initial, moyennant l’application d’une
charge déterminée .
Pour réaliser un bon compactage de remblai, couche de forme ou
corps de chaussée, il est nécessaire de déterminer la valeur de la
teneur en eau idéale du matériau permettant un compactage efficace
aboutissant à la meilleure compacité.
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Principe
L’essai Proctor consiste à simuler le compactage en laboratoire pour
déterminer les conditions optimales de mise en œuvre du matériau sur
le chantier.
L’ingénieur américain Proctor a montré que pour une énergie de
compactage donnée, la teneur en eau du matériau avait une grande
influence sur la compacité obtenue.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Principe
L’essai Proctor consiste à compacter
dans un moule normalisé, avec une
énergie de compactage normalisée
(dame de masse normalisée tombant
d’une hauteur constante), un échantillon
du matériau à différentes valeurs de
teneur en eau pour en déduire:
- La teneur en eau optimale: ωOPN (ou
ωOPM suivant le cas).
- La densité sèche maximum
correspondante γd (γdOPN ou γdOPM ).
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Principe
𝑀𝑣𝑎𝑝𝑝 (𝑆è𝑐ℎ𝑒)
𝛾𝑑 =
𝑀𝑣𝑒
𝛾𝑑 : Densité sèche
𝑀𝑣𝑎𝑝𝑝 (𝑆è𝑐ℎ𝑒) : Masse volumique
apparente sèche =Ms/VT
𝑀𝑣𝑒 : Masse volumique de l’eau =
1000 kg/ m3 ou 1 kg/l.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Principe
Remarque importante :
𝑀𝑣
La densité est une propriété sans unité ( ) .
𝑀𝑣𝑒
Sauf que dans la pratique, on la confond très souvent avec la masse
volumique.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Proctor normal et Proctor modifié
L’énergie de compactage dépend de la destination de l’ouvrage. On
distingue:
• L’essai Proctor normal : Energie de compactage modérée (pour
remblais en terre: barrages en terre, digues, ...).
• L’essai Proctor modifié : Energie de compactage intense (pour
fondations de chaussées, pistes d’aérodromes, ...). Il correspond
au compactage maximum que l’on peut obtenir sur les chantiers
avec des engins de compactage puissants.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Indices I.CBR et IPI
L’Indice Portant Immédiat IPI: Mesure la résistance au poinçonnement
d’un sol compacté à sa teneur en eau naturelle ou dans la plage de
teneur en eau dans lequel il est susceptible d’évoluer.
Il caractérise l’aptitude du sol à permettre la circulation des engins en
phase chantier.
Le matériau est compacté à l’énergie Proctor Normal dans le cas d’un
sol et à l’énergie Proctor Modifiée dans le cas d’un matériau d’assise de
chaussée.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Indices I.CBR et IPI
L’essai C.B.R immédiat: Mesure la résistance au poinçonnement d’un
sol compacté généralement à l’énergie Proctor Modifiée à sa teneur en
eau à l’optimum Proctor (ωOPN).
En plus, dans la mesure où le matériau est support ou constituant
d’une structure de chaussée, l’éprouvette de sol testé sera surchargée
en tête par des disques annulaires représentant l’équivalent de la
contrainte imposée par la chaussée sur la plate-forme.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Indices I.CBR et IPI
L’essai C.B.R après immersion : Mesure de la résistance au
poinçonnement d’un sol compacté à différentes teneurs en eau puis
immergé pendant plusieurs jours (4 en général).
Il caractérise l’évolution de la portance d’un sol compacté et/ou soumis
à des variations de régime hydrique.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Matériel
La dame Proctor et la dame C.B.R.

Dame  (mm) P (g) h (mm)


P.N. 51 2490 305
P.M. 51 4535 457

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Matériel
Le moule Proctor et le moule
C.B.R. (California Bearing Ratio):
Moule métallique cylindrique fixé
sur une plaque de base et muni
d’une hausse.
Moule D (mm) H (mm)
Proctor 101,6 117
152
dont le disque
C.B.R. 152
d’espacement de 36 mm
Reste 116 mm utiles
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Prélèvement

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Echantillon
Si nécessaire, on sèche à l’air ou à l’étuve (≤ 50°C) le matériau pour
l’amener à la teneur en eau souhaitée pour le premier essai.
Si le matériau contient des éléments > 20 mm, il faut le tamiser au
tamis de 20 mm et seul le passant à 20 mm est conservé.
Répandre l’échantillon dans une auge, le brasser pour l’homogénéiser
et le partager de visu en 5 parts aussi semblables que possible.
Peser les 5 parts

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Echantillon
Humidifier chacune des 5 parts à une teneur en eau telle que les écarts
entre les teneurs en eau de deux parts successives soient
approximativement constants.
Après humidification, chaque part est conservée dans des sacs
étanches pour parfaire la diffusion de l’eau (10 à 15 mn pour sols
sableux ou graveleux, 2 à 3 h pour matériaux limoneux, 24 à 48 h pour
les sols argileux)
Si l’opérateur n’a pas l’expérience suffisante pour apprécier à priori
l’ordre de grandeur de ωOPTIMUM , il devra construire la courbe Proctor
avec plus de 5 points, donc préparer davantage de parts.
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Choix du moule

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Mode opératoire
1. Assembler le moule sur l’embase et fixer la hausse. Lubrifier les
parois. Placer s’il y a lieu le disque d’espacement (moule CBR) et
poser un papier filtre.
2. Introduire la quantité de matériau correspondant à la première
couche et compacter selon le processus normalisé:

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Mode opératoire

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Mode opératoire
Répéter l’opération de compactage autant de fois qu’il y a de couches.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Mode opératoire
3. Après compactage de la dernière couche, retirer la hausse. Il faut que le
matériau ne dépasse pas plus d’1 cm. Araser le moule avec la règle biseautée
en opérant radialement du centre vers la périphérie. Si des gros éléments > 10
mm sont entraînés, combler les vides laissés avec des éléments plus fins, lissés
avec la règle.
4. Peser l’ensemble moule + matériau.
5. S’il n’est pas prévu de poursuivre avec un essai C.B.R. et/ou I.P.I., démouler
l’éprouvette et en extraire 2 échantillons représentatifs (une prise en partie
haute et une prise en partie basse de l’éprouvette) pour déterminer la teneur
en eau.
N.B.: S’il est prévu de faire une mesure de l’I.P.I., on procède immédiatement après
compactage au poinçonnement, on démoule ensuite et détermine la teneur en
eau.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Résultats
Pour chaque éprouvette compactée, on calcule :
- la teneur en eau : ;
- la masse de sol sec contenue dans le moule;
- la masse volumique du sol sec en tenant compte du volume réel du
moule utilisé.
On reporte les couples (ω ; γd) sur le graphe et on ajuste la courbe sur
les points obtenus;
On en déduit les valeurs de γd maximum et de ω optimum. (γd
exprimée à 0,01 t/m3 près et ω à 0,1% près).
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Résultats
• Considérons un échantillon de sol sec (ω=0) et imaginons qu’on lui
applique des charges croissantes; Son volume diminue et sa densité
sèche (γd) augmente et tend pour des pressions très grandes vers la
densité de la matière (γs) constituant les grains solides du sol. Le
volume d’air dans ce sol est devenu pratiquement nul.
• Faisons la même expérience sur des éprouvettes de sol a des teneurs
en eau variables. Dans ce cas, pour des pressions élevées, les densités
sèches vont tendre vers des limites bien définies. Ces limites
correspondent à un sol qui pour une teneur en eau donnée ne
contient plus d’air du tout, c’est à dire un matériau saturé.

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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Résultats
On porte sur un diagramme Proctor
γd = f(ω) les points figuratifs de ces
états pour tracer la courbe dite de
saturation. C’est une hyperbole
équilatère d’équation
Lorsque la teneur en eau augmente
indéfiniment (ω → ∞) la densité
sèche → 0. La courbe de saturation
est donc asymptote à l’axe des ω.
Elle coupe l’axe des ordonnées γd
au point d’ordonnée γs .
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Résultats
• Il est recommandé de faire figurer
sur le graphe la courbe de
saturation d’équation(pour Sr =
100% et 80%.) :
𝑆𝑟 × 𝛾𝑠
𝛾𝑑 =
𝑆𝑟 + 𝜔𝛾𝑠
Avec :
Sr: Degré de saturation
𝑉𝑒
𝑆𝑟 (%) = × 100
𝑉𝑣
𝛾𝑤 : Densité de l’eau = 1
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COMPACTAGE DU SOL
• Essai Proctor : Interprétation des résultats
- 5 à 7% pour les sables
- 8 à 10% pour les graves (avec fines)
- 14 à 17% pour les limons
- 18 à 25% pour les argiles
Près de 20% pour les craies

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EXERCICES
Les résultats de l’essai Proctor modifié (moule Proctor) pour un remblai (𝛾𝑠 =2,65) sont représenté dans le tableau
1. Tracer la courbe de compactage
2. En déduire la masse volumique sec maximale (ou 𝛾𝑑 𝑚𝑎𝑥 ) et la teneur en eau optimale ωopt
3. Calculer le degré de saturation Sr à la masse volumique sec maximale
4. Tracer la ligne de saturation (Sr=100%) de la courbe de compactage en utilisant 3 points
5. Déterminer l’intervalle de la teneur en eau permettant d’atteindre une masse volumique ≥ 95% de l’OPN (95% de
𝛾𝑑 𝑚𝑎𝑥 )

48
EXERCICES
• Dans le cadre d’une étude pour une mise en remblai de différents types de sols,
déterminer:
- La quantité de matériau à prélever pour effectuer un essai Proctor (sans CBR ni
IPI);
- Le moule à utiliser;
- L’énergie de compactage à appliquer.
Cas Dmax Masse Moule Dame
1 Dmax < 5 mm

2 5 mm < Dmax < 20 mm

3 Dmax > 20 mm (avec moins de 25%


d’éléments > 20 mm)

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EXERCICES
• Calculer l’énergie de
compactage unitaire (en
kJ/dm3 de matériau
compacté) dans la cas
d’un essai Proctor
normal dans un moule
Proctor, puis dans le cas
d’un Proctor modifié.

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