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RESUME MODULE IRRIGATION

Introduction générale à l’irrigation

01-1/Historique :
Les systèmes d’irrigation ont parcouru un long chemin depuis les anciennes tribus Nomades et
jusqu’à aujourd’hui, Ils ont toujours été un facteur crucial dans la croissance et le développement
de l’industrie agricole.

Premier temps :
La première forme de l’irrigation apparu ya environ 5000 ans et se composait de tranchées
creusées dans les champs et inondées d’eau qui à été portée a la main ou godets.

En Egypte et en Mésopotamie :
Ya environ 4000 ans, les Egyptiens et les habitants de la Mésopotamie ont utilisé une
forme passive de l’irrigation, totalement en fonction de la crue du fleuve, les Egyptiens utilisent
le fleuve du Nil comme leur source d’eau et faites bassins individuelles pour des cultures qui
entrent en contacte avec l’eau des inondations.

En Asie :
Il ya environ 2000 ans, la chine à utilisé les méthodes traditionnelles d’irrigation de
surface, avec un nouveau niveau de l’irrigation, la construction de canaux d’acquérir de l’eau de
loin, la ville qui est maintenant le Cambodge a eu un système complexe de canaux, étangs et
réservoirs utilisés pour l’irrigation et le stockage de l’eau depuis la le 9emme siècle et 14emme siècle.

En Europe :
Les Romains avaient construit des systèmes d’irrigation complexes, il y a 2000 ans certains
canaux d’eau d’irrigation transportent l’eau de la campagne (montagnes) et la dépose dans les
réservoirs, les systèmes locaux de la rivière d’eau d’irrigation ont été également découverts.

Les systèmes modernes d’irrigation :


Une fois à l’époque et les pompes a vapeur moderne alimenté électriquement, puiser de
l’eau des rivières et de l’utiliser pour irriguer les terres, systèmes d’irrigation au goutte à goutte
sont de nos jours la plus efficace et efficiente de tous, en outre les systèmes de pulvérisation qui
utilisent autant d’eau que nécessaire sont les systèmes les plus utilisés, un système d’irrigation
goutte à goutte automatique peut assurer les besoins en eau pour des cultures d’une manière
économique et efficace de point de vue temps et argent .

Définition de l’irrigation :
Est un apport artificiel réaliser sur un terrain cultivé pour entretenir la croissance
des végétaux lorsque l’humidité dans le sol devient insuffisante.
Ou bien l’apport en complément des précipitations en vue de créer des conditions
favorables de production tout au point de vue quantitatif et qualitatif.

But de la science d’irrigation :


L’irrigation à pour but :
1-augmentation de la production agricole.
2-amélioration de la qualité d’eau destiné à l’irrigation.
3-amélioration de la qualité de production.
4-contribution à la stabilisation des produits agricoles.
5-renforcer la mécanisation.
6-lutter contre la fragmentation du secteur agricole par le regroupement des petites
Exploitations par la création des grandes exploitations.
7-La mise en place de la technologie et la technicité.
8-contribution à la mise en valeur des terres agricoles.
9-l’évaluation de l’eau par une gestion efficiente et rationnelle.
10-lutter contre le gaspillage d’eau.
11-contribution a la sécurité alimentaire.
12-lutte contre la pauvreté.
13-impact positif sur le volet sanitaire (aliments saines et propres).
14-pallier aux insuffisances des précipitations.
15-désertifier les cultures mis en place.
16-lessivage du sol.
17-lutter contre le risque du gel.
18-possibilité de fertilisation.(amendement).

Performances et perfectionnement du calcul du régime d’irrigation :

Le calcul de perfectionnement du régime d’irrigation repose sur :

1-Débit fictif continu :

C’est le débit qu’il faut apporter à la parcelle 24h sur 24h pour couvrir les besoins en
eau des plantes en tenant compte des pertes à la parcelle, il est donné par la formule
suivante :
m3
Besoin Total de mois de pointe ( )
ha
Q fc=
24∗3600∗Nj

Qfc : débit fictif continu (l/s/ha).


Nj : nombre des jours du mois de pointe.

2-Débit Spécifique (effectif) :

m3
BesoinTotal de mois de pointe( )
ha
Qsp=
h
Rotation ( j )∗durée ( )3600
j

Qfc : débit fictif continu (l/s/ha).


Nj : nombre des jours du mois de pointe
3- Débit d’équipement (débit caractéristique) OU BIEN DE CAPACITE :
C’est le débit qui assure l’alimentation de toute la surface irrigable, Donc le volume
d’eau disponible en tète du réseau pour toute la culture, ce débit est en fonction de la
superficie irriguée.
Qc=Qsp∗Sirr
Avec :
Qc : Débit caractéristique (d’équipement) en (l/s).
Qsp : Débit spécifique (effectif) en (l/s/ha).
Sirr : superficie irriguée en (ha).

4- Main d’eau :
Représente le débit tel que l’irrigant qui l’utilise, ne soit ni freiné, ni débordé dans son
travail.

5- Dose d’irrigation :
Représente la quantité d’eau qu’il faut apportée a chaque irrigation pour remplir le
réservoir sol jusqu’au sa capacité au champ, elle représente la réserve facilement utilisable
par la plante (RFU).elle est donnée par la formule suivante :

RFU =α RU
Avec : RU =¿ cc – Hpf) Da x Z
α: fraction égale 1/2 ou 2/3 ½ pour sol sableux et 2/3 pour sol argileux
RU : réserve utile en (mm).
Hcc : capacité au champ en (%) D’où : Hcc = CR (capacité de rétention) = Heq (humidité
équivalente)
Hpf : Humidité au point de flétrissement en (%).
Da : densité apparente en (%).
Z : Profondeur d’enracinement en (mm)

RFU
6- dose d’irrigation pratique : Dpr¿ Efficience
7-Nombre d’arrosage :
A fin d’évité les pertes d’eau par infiltration on fournit les besoins mensuels aux
cultures par dose :

m3
Besoins d ' irrigation mois de pointe( )
ha
Na= '
Dose d irrigation ( RFU )∗Ea
Avec :
Na : Nombre d’arrosage.
Ea : efficience a la parcelle.
8-Période d’arrosage (intervalle) :
Elle représente l’intervalle entre deux (02) irrigations successives.
dose d ' arrosage ( RFU )
Pa=
ETP
Avec :
Pa : intervalle en (j).
ETP : évapotranspiration potentielle en (mm/ha/j)
RFU : dose en (mm)

9- Besoins Nets en eau


Définit comme la différence entre l’évapotranspiration réelle da la culture (ETC) ou bien
(ETM) et les précipitations efficaces (Peff).
Bnet (mm) = Kc x ETP - Peff
ETM
ETC : évapotranspiration de culture égale ETM = Kc x ETP en (mm) Kc= ETP
Kc : fonction de type de culture et cycle végétatif. texture du sol
Peff : pluie efficace qui représente une fraction des précipitations qui est effectivement utilisée
par la plante.
Peff = α P avec 7≤ α≤9
10- Besoins Bruts en eau :
Sont obtenus sur la base des besoins nets ,tout en tenant compte des volumes d’eau
supplémentaires destinés au lessivage des sols et des pertes dues au système d’irrigation
adopté ,ces besoins sont calculées selon des formules empiriques.
( B n+B l)
Bb¿
Ef
Avec :
Bb : besoins en eau brut en (m3/ha).
Bn : besoins en eau net en (m3/ha).
Bl : besoin en eau pour lessivage (m3/ha). De 10 à15% des besoins nets.
Ef : efficience du système d’irrigation.

But du calcul des besoins en eau des cultures :


La connaissance des valeurs des besoins en eau des cultures est la base des :
 Conception projet d’irrigation.
 Conception des réseaux d’irrigation.par le calcul du débit de dimensionnement des
ouvrages.
 Gestion des réseaux d’irrigation, prévisions a court terme programme des apports
d’eau et pilotage d’irrigation.
 Planification de l’utilisation des ressources hydriques, volume d’eau nécessaire pour
l’irrigation, surfaces irrigables etc……..

Formule Penman Monteith :


Formule privilégie car elle donne la meilleure estimation, vue la complicité de
cette dernière qui nécessite une détermination des différents paramètres climatiques, la FAO
a informatisée dans son logiciel appelé CROPWAT pour faciliter le calcul des besoins en
eau, notamment la manipulation manuelle.

Données utilisées par le logiciel CROPWAT :


Cinq (05) données d’une station Météorologique normalisée et pour que cette dernière
soit représentative elle doit être plus proche de la zone agricole à étudier.
-Température minimale –Température maximale – Humidité relative – vitesse du vent –
durée d’ensoleillement sur une série d’observation acceptable supérieur à 20 ans.
Pilotage de l’irrigation :
Le choix de la méthode de pilotage de l’irrigation repose sur de nombreux facteurs
tels que :
 L’espèce c'est-à-dire le cycle vegetatif.
 Les pratiques culturales.
 Le mode d’irrigation (surface-sous pression).
 Le cout de l’équipement de pilotage.

Pour piloter l’irrigation d’une façon plus efficace nécessite une combinaison de
plusieurs facteurs qui sont le climat, sol, plante et moyens techniques pour déterminer
pour chaque irrigation la date et la dose jugée optimale.

Choix mode d’irrigation :

Pour le choix d’un système d’irrigation qui satisfaire les besoins en eau de la culture,
le mode doit répondre en considération a des contraintes techniques (eau-cout du
matériel-culture-énergie-main d’œuvres)

Efficience d’irrigation

Système / Méthode Efficience (%)


Surface 40 - 50
Aspersion 75 – 85
Goutte a goutte 80 - 95

volume consommé Dose


Efficience= =
Volume produit Eau appliqué (brut)

0 < Ef < 1
Déficit pluviométrique :
Dp = ETP – Peff
Déficit agricole :

Dag =ETP – Peff - % RFU


NB :
- ETM : confort hydrique
- En irrigue des que la RFU est épuisée
- La plante utilise la RFU le cas ou ETP > Peff
- Une fois la RFU est nul en irrigue pour le reconstituer.

- Irriguer augmenter Peff


- Irriguer diminuer l’ETP Donc agir sur l’ETP et Peff
- Irriguer Brise vent

- ETM ≤ ETP
- KC ≤ 1
- KC varié au cours du cycle vegetatif
- Complexe hydrique eau-sol-plante
Hcc
- Hpf = = 0.55 Hcc
1.84
- en pratique Hcc=Cr = Heq
9-Eléments de base pour le calcul d’une installation d’irrigation :

1-Eléments donnés non modifiables :


 Besoin en eau des cultures (ETM) –confort hydrique.
 Capacité utile de rétention du sol (RU) qui fixera la dose.
 Vitesse d’infiltration du sol (K) qui déterminera la pluviométrie d’arrosage.
2- Eléments laissant une certains marge de choix :
 Surface a irriguer (S).
 Nbre d’arrosage par mois (Nj).
 Pluviométrie d’arrosage (Pa).
 Implantation des aroseurs (Er x El).
 Nbre de postes a realiser par jour (Np/j).
3- Disponibilité a respecter :
 Condition techniques d’alimentation en eau d’irrigation qui fixeront souvent
une valeur maximale pour :
- La pression disponible a la prise d’irrigation (cas d’une borne).
- Le débit disponible a la source d’eau (prise d’irrigation).
- Main d’œuvres

9- Efficience d’irrigation (%) : représente le rapport entre le volume consommé par la


plante au niveau des racines (resosphere) et le volume appliqué durant le cycle végétatif
volume consomm é (m3)
Ea= x100
volume appliqu é ( m3 ) !
10- le déficit pluviométrique  (mm):

Dp = Kc X ETP – Pe (mm)
11- le déficit agronomique en (mm) :

Dag= Kc X ETP – Pe –%RFU

1 mm = 10 m 3 = 1L/m 2 pour un module de 1 ha.


1 mm : en termes de lame d’eau (hauteur) par ha
1 m 3 : en termes de volume d’eau par ha
1 mm /ha = 1 mm x 10 000 m 2 =10 - 3 m x 10 4 m 2 = 10 m 3
1 m 3 = 1000 L 10 m 3 = 10 x 1000L = 10 000L
1 mm /ha = 10 m 3 /10000 m 2 = 10000 L/10000 m 2 =1 L / m 2

12- Intervalle d’irrigation : Tour d’eau (I) :


Il Représente le nombre de jours qui séparent 2 irrigations successives,
pour objectif la détermination de la cadence (mouvement) d’irrigation.
Dose (mm) RFU (mm)
I ( j)= =
consommation journaliere (mm / j) ETP( mm/ j)
Nombre de jours mois de pointe ( js /mois )
OU BIEN I ( j) =
Frequence
13- Fréquence d’irrigation : (N)
La fréquence d’irrigation (N) est le nombre d’arrosages qu’il faut pour combler le
déficit agricole (Dag),
ETP (mm/mois)
Fréquence : N = RFU (mm /mois)

NB : Fréquence : nombre d’irrigation /mois (nombre entier)

14- Durée d’irrigation : (DI)


Elle nous renseigne sur le temps que doit durer une irrigation. Elle
dépend de la perméabilité du sol et de la dose choisie.
RFU, K (perméabilité)
Dose(mm) RFU
DI = p(mm /h) = p (heurs)
15- Hauteur mouillé :  

Volume(m 3)
Hauteur mouillé : h (m) = Surface( m2)

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