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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET

DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE SAAD DAHLEB BLIDA 1
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

ANNEE : L2

MODULE : MDS

GROUPE : A2

T.P. Mécanique des sols


Compte rendu :
 TP N°01 : Teneur en eau
 TP N°02 : Détermination Des Limites D’Atterberg
 TP N°03 : Analyse Granulométrique Par Tamisage a
sec

Présentée par :
 KHELIFATI RAYAN
 BOURAYA TOUFIK
 KAOUANE YACINE
 HADADJI MAHMOUD

Année universitaire 2022-2023

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 TP N°02 :
Détermination Des
Limites D’Atterberg

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1-Introduction :
Les essais d’identification permettent avant tout de reconnaitre le type
de sol rencontré, ils peuvent par ailleurs nous fournir des renseignements
relatifs à leurs caractéristiques physiques, mécaniques ou hydrauliques.
Pour classer les sols fins, Néanmoins Atterberg, ingénieur agronome
suédois, a défini en 1911, des teneurs en eau limites qui séparent le
passage du sol d’un état de consistance à un autre, la limite de liquidité
(wl)et la limite de plasticité (wp). Ces teneurs en eau particulière sont
appelées limites de consistance ou limites d’Atterberg.

2-But de TP :
Les limites d’Atterberg servent :

 A classifié uniquement les sols fins.


 A prévoir le comportement des sols fins pendant les phases de
terrassement.
 A prévoir la consistance du sol (calcul d’indice de consistance Ic).
 Et aussi de faire une classification des sols.

3-Définition :
Pour les besoins de la présente norme, on note:

A-La limite de liquidité (wl): est une valeur de teneur en eau qui indique la
transition du sol entre l’état liquide et plastique.

B-La limite de plasticité (wp): la teneur en eau d’un sol remanié au point
de transition entre les états plastique et solide.

C- Indice de plasticité (Ic): est la différence entre les limites de liquidité et


plasticité. Cet indice définit l’étendue du domaine plastique.

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4-Appareillage :
Le matériel nécessaire à la préparation du sol est distingué du matériel
utilisé pour la détermination des limites :

4.1- Matériel pour la préparation du sol :

 un récipient :

 un tamis à maille carrée de 400 μm d’ouverture :

4.2-Matériel pour la détermination de la limite de liquidité :

 Un appareil de Casagrande:

 d’un outil à rainurer :

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Une étuve de dessiccation :

 Une balance :

 Des capsules ou boite de pétri :

 Des spatules :

4.3-Matériel pour la détermination de la limite de plasticité :

 Une plaque lisse en marbre ou en matériau équivalent pour le


malaxage et la confection des rouleaux de sol.
 Des capsules de pesée ou boites de pétri, des spatules.
 Une balance .une étuve
 .une plaque de marbre :

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5-Mode opératoire :
5.1-Préparation du sol :

Après échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage, une


masse de matériau (dans notre essai m≈20g) est mise à imbiber dans un
récipient d’eau à la température ambiante, pendant 24heurs.

Après une durée de décantation d’eu moins 12 h, l’eau claire du bac est
siphonnée sans entrainer de particules solides. L’eau excédentaire est
évaporée à une température ne dépassant pas 50 °C.

5.2-Détermination de la limite de liquidité (wl):

5.2.1- Contrôle du fonctionnement de l’appareil :

Avant de procéder aux essais, il faut s’assurer que :

 la largeur b, de la pointe de l’outil à rainurer est inférieure à 2,2


mm,
 la hauteur de chute de la coupelle est de 10 mm (0,1 mm, + 0,5
mm).

Le réglage se fait à l’aide d’une cale de contrôle de 10 mm d’épaisseur.


Si nécessaire la plaque coulissante de l’appareil de Casagrande est
déplacée de telle sorte que la hauteur de chute de la coupelle soit égale à
l’épaisseur de la cale, lorsque la came, commandée par la manivelle,
positionne la coupelle au point le plus haut.

5.2.2-Préparation de l’échantillon du sol soumis à l’essai :

La totalité du tamisât est malaxée afin d’obtenir une pâte homogène et


presque fluide.

5.2.3 Réalisation de l’essai :

1. En Réparti avec la spatule, dans la coupelle propre et sèche,


une masse d’environ m g de pâte. Cette pâte étalée en
plusieurs couches afin d’éviter d’emprisonner des bulles d’air,
présente en fin d’opération un aspect symétrique.

2. La pâte recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d


d’environ 3 cm, et son épaisseur f est, au centre, de l’ordre
de 15 à 20 mm :

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3. En Partage la pate en deux, au moyen de l’outil à rainurer,
en le tenant perpendiculairement à la surface de la coupelle
et en présentant sa partie biseautée face à la direction du
mouvement :

4. En Fixe délicatement la coupelle sur le support métallique de


l’appareil de Casagrande.
5. En Actionne la came de façon à soumettre la coupelle à une
série de chocs à la cadence de 2 coups par seconde.
6. En Note le nombre N de chocs nécessaires pour que les
lèvres de la rainure se rejoignent sur une longueur d’environ
1 cm :

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7. En recommence l’opération 3 à 4 fois avec des teneurs en
eau décroissant et telles que le nombre de choc à chaque fois
soit compris entre 15 et 35 :

Si le nombre de chocs N a été inférieur à 15, l’essai sécher un peu,


donc on ajoute un échantillon plus humide.

Si le nombre de chocs N est supérieur à 35, humidifié légèrement


par ajouté un échantillon plus sec et bien pour chaque essai tel que
15<N>35, et on détermine la teneur en eau w.

5.2.4-Détermination de la teneur en eau w:


1. En prélever un peu de mortier de part et d’autre de la
rainure.
2. En placer l’ensemble du prélèvement sur une boite de pétri
(tare) de poids M₀.
3. En peser et noté M₁
4. En mettre à l’étuve à 50 °C jusqu'à dessiccation
complètement et poids stable (24h).
5. En peser l’échantillon sec immédiatement et noté M₂.
6. En déduire la teneur en eau w :

' M ₁−M ₂
w¿ ( poids de l eau) %. Donc c’est : w ¿ M ₂−M ₀ ∗100 %
¿¿

5.3-Détermination de la limite de plasticité (Wp) :

 En forme une boulette à partir de la pâte préparée :

 En rouler la boulette sur une plaque lisse, à la main ou


éventuellement à l'aide d'une plaquette, de façon à obtenir un

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rouleau qui est aminci progressivement jusqu'à ce qu'il atteigne 3
mm de diamètre :

1. L'amincissement du rouleau se fait de manière continue et sans


effectuer de coupure dans le sens de sa longueur.
2. Le rouleau au moment où il atteint un diamètre de 3,0 mm 0,5
mm doit avoir environ 10 cm de longueur et ne doit pas être
creux.
3. La limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le
rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3 mm :

4. Si aucune fissure n'apparat, le rouleau est réintégré à la


boulette. La pâte est malaxée tout en étant séchée légèrement,
éventuellement sous un flux d'air chaud à une température
inférieure à 50 °C.
5. Reformer nouveau rouleau.
6. Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du
rouleau et la placer dans une capsule ou une boîte de Pétri de
masse connue, la peser immédiatement et l'introduire dans
l'étuve, afin de déterminer sa teneur en eau (norme NF P 94-
050).
7. Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette. Jusqu'à 6
Expression des résultats.
Indice de plasticité (Ip):
Il se déduire des limites par différence : Ip=wl-wp

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6-Mesures et calcule :
Limite de Liquidité :
N° de la A1 C4 C5 D5 D2
tare :
Poids de la 52.62 52.62 53.06 53.93 61.6
tare (m0) 1
(g) :
Poids de 69.97 59.07 59.38 59.86 64.2
sol humide 1
+ tare (M1)
(g) :
Poids sol 4.84 6.45 6.32 5.93 2.6
humide
Poids de 66.85 54.44 54.99 55.79 63.4
sol sec + 4
tare (M2)
(g) :
Poids du 1.42 1.82 1.93 1.86 1.83
sol sec
Poids de 3.42 4.63 4.39 4.07 0.77
l’eau
Teneur en 21.92 254.3 227.4 218.8 42.0
eau (ω ) 7
(%)
Teneur en 152.89
eau
moyenne
8
(%)
Nombre de 21 29 23 30 32
chutes N
ωl 21.46 258.9 225.11 223.6 43.3
0 8 4
La valeur
moy de ω l :
114.5
Mw M 1−M 2
ω= %=
Ms M 2−M 0

10
( )
0,121
N
ωL=ω ×
25

Limite de plasticité :
N° de la tare : A3 C3 D3
Masse de la tare 52.64 56.75 66.3
(m0) (g) : 5
Masse de sol humide 56.26 63.98 67.6
+ tare (M1) (g) : 3
Poids sol humide 3.62 7.20 1.31

Masse de sol sec + 54.91 59.71 67.1


tare (M2) (g) : 7
Poids du sol sec 2.27 2.93 0.82

Poids de l’eau 1.31 4.27 0.49


Limite de plasticité ( 54.18 145.7 69.7
ωp ) (%) 5
La valeur moy de ωp 89.8
7

Ip=ωl−ωp
Ip= 114.5 - 89,87 = 24.63

7-Conclusion :
Nous pouvons dire que pour tous les projets de
construction, que ce soit une route, un pont ou un bâtiment,
l’étude complète s’avère nécessaire d’une bonne
connaissance de ce sol.
Nous pouvons conclure que le sol cohérent (sol fin)
passent d’un état de consistance a un autre de manière
progressive en jouent sur la teneur en eau.
Plus la teneur en eau est grande, plus le nombre de chocs
est petit.

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Les limites d’atterberg permettent de classer les sols fins,
Et c’est ainsi pour notre sol, d’apprêt le graphe et les
tableaux, la limite de liquidité est 45,51% et la limite de
plasticité 29,23% ce nous donne un indice de plasticité
égale a 16,28%.

_ Diagramme de plasticité de casagrande _

Donc c’est un limon peu plastique.

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