Charbonnel Emma

Ribreau Lola

BUT Génie Civil – Construction Durable

TTP3 : Technologies des Travaux Publics
Compétence 2 : Solutions techniques en Travaux Publics

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Sommaire

Introduction .............................................................................................................................................3
Dimensionnement des réseaux ...........................................................................................................4
Calcul du Temps de Concentration ..................................................................................................4
Temps de concentration des 3 bassins ............................................................................................4
Coefficient de Montana ...................................................................................................................5
Méthode superficielle ......................................................................................................................6
Méthode rationnelle ........................................................................................................................7
Dimensionnement du bassin de rétention ..........................................................................................8
Système d’infiltration enterré type SAUL ..........................................................................................12
Système d’infiltration avec une noue le long des voiries ..................................................................13

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Introduction

Pour ce projet, nous nous intéressons à une zone résidentielle dans la Vienne. L'objectif est de gérer
les eaux pluviales des bassins 5, 6 et 7 de cette zone.

Premièrement, nous réaliserons le dimensionnement des réseaux, deuxièmement, nous

dimensionnerons un bassin de stockage dans la zone 8 (zone en bleu) et dernièrement nous
envisagerons une solution alternative à l’aide de Noues en bordure de voirie.

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Dimensionnement des réseaux

Calcul du Temps de Concentration

Nous avons donc réalisé un tableau récapitulatif pour chaque bassin avec sa pente, sa longueur, sa
surface et son coefficient de perméabilité. Avec ces trois tableaux, nous sommes en capacité de
calculer le temps de concentration de chaque bassin versants avec la formule de Kirpich.

Exemple pour le bassin 5

Résultats :

Notons que Tc est en minutes.

Temps de concentration des 3 bassins

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Toujours avec la même formule, sauf que nous prenons le plus long chemin hydraulique pour la
longueur et la pente globale des trois bassins.

Calcul de la pente :

Chemin hydraulique le plus long : L5+L7 = 230m

Tc= 7.77 min

Nous aurons besoin de cette valeur pour le calcul à l’aide de la méthode rationnelle.

Coefficient de Montana
Pour estimer le débit de pointe à l’exutoire du bassin versant, il est nécessaire de calculer les
coefficients de Montana.

Nous nous trouvons une période de retour de 2 ans pour cette partie de dimensionnement des
canalisations. (Donnée sujet).

Voici les coefficients trouvés après les calculs.

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Méthode superficielle
Avant de commencer les calculs, il faut déterminer si les bassins versants sont en série ou parallèle.
Pour le calcul des bv 5/6/7, nous prendrons en série, puis nous assemblerons 5 et 6 en parallèle, puis
l’assemblage précédent en série avec le bassin 7.

Ensuite, il faut calculer le Q non corrigé grâce à ses formules et grâce aux données :

Puis, par la suite, il faut calculer le Qp qui est le débit de pointe corrigé, pour cela il faut calculer en
amont le coef de correction(m) et le coef d’allongement(M) :

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En ayant calculer cela, nous pouvons ensuite faire le Q corrigé = 𝑚 ⋅ 𝑄𝑏𝑟𝑢𝑡

3
2
(2⋅3⋅𝑄𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é ) 8
Il nous suffit enfin de calculer le rayon des canalisations : = ( )
𝐾⋅𝜋⋅𝐼𝑐0.5

Avec Ic la pente de la canalisation.

Pour finir avec ce résultat, on trouve le diamètre à avoir, puis cela nous permet de déterminer le
diamètre standard.

Méthode rationnelle

Nous calculons tout d’abord le coefficient de perméabilité de l’ensemble du terrain

𝐶5⋅𝑆5+𝐶6⋅𝑆6+𝐶7⋅𝑆7
𝐶= Σ𝑆𝑖

Ensuite, l’intensité de pluie

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Avec a et b, les valeurs trouvées dans les tableaux et I en mm/min que nous
convertissons en mm/h pour calculer ensuite le débit de pointe.

I=0.78 mm/min ou 46.81mm/h

Nous trouvons un débit de 0.118 m3/s

Le diamètre se trouve en appliquant cette formule :

Nous trouvons un diamètre de 354 mm avec la méthode rationnelle.

Dimensionnement du bassin de rétention

Pour cette partie nous allons comparer deux méthodes

Méthode 1 :

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1)Débit de fuite Qf en m/s

2)Surface active Sa

3)Hauteur équivalente q mm/h

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Allons chercher la hauteur équivalente Ha par l’abaque ci-dessous.

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Ha ici est d’environ 24 mm. Avec cette nouvelle valeur nous pouvons calculer le volume utile.

Méthode 2 :

Formules pour chaque colonne :

Minutes → heures Intensité Hpluie hfuite Dh

÷ 60

Nous cherchons la valeur la plus grande dans la colonne Dh et c’est 20.30mm dans ce tableau. Ici, Ha
est de 20.30 alors que pour la méthode 1 il était de 24 environ. Nous avons une différence puisque la
première méthode est plutôt simplifiée et obsolète ce qui rend le résultat non exact.

Nous re calculons le volume utile comme fait précédemment mais nous remplaçons Ha par celle
trouvée dernièrement.

Méthode 1 > méthode 2

Vu1= 262m3> Vu2=221m3

Nous préférons la formule plus calculatoire pour trouver des valeurs un peu plus exacte et proche de
la réalité.

Système d’infiltration enterré type SAUL

Document technique : Document technique structures alvéolaires

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Les Structures Alvéolaires Ultra-Légères sont des produits fabriqués en thermoplastiques qui
se caractérisent par un taux de vide important. Elles sont utilisées pour la réalisation d’ouvrages
enterrés de génie civil afin de recueillir, stocker et retenir les eaux pluviales, avant de les évacuer.
Cette restitution se fait soit par infiltration, soit par le biais d'un réseau enterré ou superficiel.
Les caractéristiques mécaniques de ces structures permettent la réalisation d'ouvrages de voiries
lourdes, autorisant la circulation de voitures et de camions.
Par leur capacité de stockage temporaire des eaux pluviales, ces ouvrages permettent
d’étaler les pointes d'apport en eaux dans les réseaux et contribuent à limiter les risques
d'inondation dus aux débits de ruissellement. Ils permettent aussi de limiter la pollution par
décantation ou filtration souvent générée par les eaux pluviales lorsqu'elles se répandent en grande
quantité. Ils peuvent enfin permettre d'intercepter une éventuelle pollution accidentelle.

Système d’infiltration avec une noue le long des voiries

Tout d’abord il faut mesurer grâce au plan autoCAD la longueur et la largeur de voirie de la parcelle
6/5/7, pour pouvoir ensuite calculer la surface de voirie. Puis Nous avons compté le nombre d’accès
qui correspond au nombre de maison sur la parcelle 5 et 6. Grace à cela, on peut calculer la surface
des accès, sachant qu’il y en a 37 et qu’un accès fait 3m de large et 1m de long.

Pour la surface des noues, il faut soustraire la longueur de la route aux nombres d’accès multiplier
par sa surface. Ensuite pour la surface du bassin versant, il faut additionner la surface des accès, des
noues et de voirie. Le coefficient de ruissellement moyen est calculé avec la formule vue
précédemment avec les surfaces et leur coefficient. Nous avons ensuite calculé la surface active

Le débit de fuite vers l’exutoire est fixé par la capacité d’infiltration du sol, dont la perméabilité a été
évaluée à K = 10-5 m/s.

Ce débit est le produit entre K et Surface de la noue. Nous calculons maintenant le temps de
remplissage qui est de 27 min grâce à la formule ci-dessous.

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Apres avoir calculer l’intensité, nous pourrons calculer le volume de stockage correspondant.

Nous partons dans le cas le plus défavorable a savoir une section triangulaire. Nous avons choisi une
profondeur de noue de 30cm et le volume de la noue sera donc d’environ 180m3.

Conclusion

Dans ce mini projet sur les eaux pluviales, nous avons pu mettre nos compétences à l’appui avec une
situation réelle de dimensionnement.

En effet, nous avions à dimensionner les conduites des bassins versants et le bassin de rétention au
niveau du bassin 8. Pour cela, nous avons appliqué la méthode superficielle de Caquot vue en
première année et vu une nouvelle plus calculatoire, la méthode rationnelle pour obtenir le
diamètre des canalisations. Ensuite, pour dimensionner le bassin de rétention avec la méthode des
pluies vue aussi en première année (avec abaques), ceci nous a permis de revoir nos bases et
apprendre de nouvelles méthodes. Une fois ces bases acquises, nous avons appris la méthode 2, où
nous avons réalisé un tableau pour connaitre la hauteur de pluie maximale et l’injecter dans la
formule du volume utile. Les valeurs des deux méthodes sont différentes mais quand même proche,
car la méthode avec les abaques sont quand même simplifie et obsolète. Nous avons donc pu
calculer le volume de notre bassin avec des valeurs plus précises. Pour les noues, nous avons pu
appliquer l’exercice d’entrainement fait en cours avec un projet concret.

Lors des séances, nous avons pu nous entraider lorsque nous bloquons sur des calculs puisque nous
étions en binôme. Ce travail en équipe est primordial pour nos expériences futures.

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