JEANMOTTE Tom IUT de La Rochelle TDC

LEON Maurine SAÉ 3.4

Compte-rendu SAÉ 3.4 : Détermination des besoins pour assurer le

confort d’un bâtiment

Dans cette SAÉ 3.4, nous nous intéresserons à la résidence Calypso, et plus particulièrement le
bâtiment E7.

1 Première partie : Dimensionnement de la VMC collective du bâtiment E7

1.1 Type de VMC
Dans le bâtiment E7, la VMC utilisée est une VMC collective simple flux hygroréglable de type
B (entrées et sorties hygroréglables). Cela consiste à l’adaptation de l’humidité dans l’air en fonction
de la pièce en entrée (naturelle) et en sortie (mécanique) permettant un confort maximum pour l’usager
tout en limitant les déperditions. Les bouches d’extraction hygroréglables sont à débits variables à l’aide
d’une tresse en tissu ajustant la section du passage de l’air.
L’air rentre par des entrées d’air naturelles pour renouveler l’air vicié tandis que ce dernier
s’évacue par des bouches d’extraction dans un collecteur relié à un caisson d’extraction.

1.2 Débits réglementaires

Nous obtenons un débit réglementaire total de 1380 m3/h pour toute la résidence.

1.3 Débits de l’avis technique

Nous obtenons un débit à l’aide de l’avis technique de 1360 m3/h pour toute la résidence. Ce
débit est légèrement inférieur au débit réglementaire. Cela est dû au fait que certains débits de l’avis
techniques ne sont pas les mêmes que ce de la réglementation. Par exemple, les salles de bains des T4
n’ont un débit d’avis technique uniquement de 20 m3/h tandis que la réglementation impose 30 m3/h,
mais l’avis technique prime sur ce dernier puisque qu’il a été vérifié par la CSTB. On suppose que tous
les débits ne seront pas maximums en même temps.

1.4 Réseau aéraulique

Pour vérifier le caisson proposé dans le CCTP (COSMOS 2600) et assurer qu’il est adapté à
notre bâtiment, nous devons déterminer le circuit le plus défavorable. Pour cela, on dimensionne notre
VMC:
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- Nous faisons apparaître tous nos tronçons, leur orientation (Horizontale ou Verticale) et leur
débit (que nous obtenons selon ce à quoi est relié le tronçon) ;
- Nous calculons ensuite le diamètre théorique à l’aide du débit ;
- Nous déterminons le diamètre réel, soit un diamètre commercial, sachant que le diamètre
minimum doit être de 125mm ;
- Nous calculons ensuite ΔP linéique, à l’aide des pertes de charges linéiques j (abaques avec
les vitesses maximales données par le CCTP) et de la longueur de chaque tronçon ;
- Nous avons ensuite déterminé les pertes de charges singulières, soit les pertes de charges dues
à la forme des tuyaux. Pour cela, nous listons les différentes singularités (té, coude…) ainsi que leur
coefficient ξ. Grâce à la vitesse que nous avons calculé, nous obtenons la pression dynamique et
déduisons ΔP singulière ;
- Enfin, nous calculons le ΔP totale en sommant ΔP linéique et ΔP singulière.

1.5 Vérification du ventilateur

Après avoir calculé l’ensemble de nos pertes de charges, il nous faut maintenant vérifier le
caisson choisi par le CCTP. Pour cela, nous devons déterminer le circuit le plus défavorable en
cherchant pour chaque colonne le chemin avec le plus de pertes de charges (le plus long et comportant
le plus de singularités)
Ex : Pour le circuit 4, nous décidons de prendre le chemin qui part du tronçon 4.2 du RDC pour obtenir
le chemin le défavorable de ce circuit (le tronçon 4.2 comporte un coude).
Nous ajoutons alors les pressions totales de chaque tronçon pour chacun des circuits et les
comparons pour avoir le plus défavorable. Nous obtenons une pression totale nécessaire de 152 Pa avec
un débit total à extraire de 1360 m3/h. Nous vérifions ensuite si notre point de fonctionnement théorique
(coordonnées : 1360 ;152) est dans la zone de confort et déterminons graphiquement Pabs (voir Excel).
Nous pouvons constater que le COSMOS 2600, soit le ventilateur choisi par le CCTP, est adapté
et nous obtenons notre point de fonctionnement réel (coordonnées : 1360 ; 170). Les dimensions de ce
caisson sont de 823x754x609 mm.