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École Centrale Lyon

UE FLE tc2
Rapport TP
Rapport

Étude d’un jet

Élèves :
Clément Gallice
Enseignant :
Maxime Gros
Didier Dragna
Clément Guyau
Thomas Guyonvarch

18 mars 2024
Table des matières

Table des matières


1 Introduction 2

2 Rappels théoriques et Description du phénomène 2


2.1 Ecoulement théorique d’un jet subsonique circulaire dans l’air . . . . . . . 2
2.2 Étalonnage du fil chaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2.1 Tube de Pitot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2.2 Fonctionnement du fil chaud et Résultats de l’étalonnage . . . . . . 4

3 Protocole expérimental 6

4 Résultats et analyse 7

5 Simulation Numérique 11
5.1 Description de la simulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2 Comparaison avec l’expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

6 Conclusion 11

7 Bibliographie 11

8 Annexes 11

9 Quelques commandes 11

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2 Rappels théoriques et Description du phénomène

1 Introduction
Ce compte-rendu présente la démarche adoptée et les résultats obtenus lors des séances
de TP de FLE tc2 sur l’étude d’un jet dans un fluide au repos (ici l’air).

Dans ce TP, il est demandé d’étudier l’écoulement de l’air dans des conditions am-
biantes (température ambiante, air au repos) après accélération de ce dernier à l’aide d’un
convergent.
L’objectif est donc d’étudier le régime d’écoulement du fluide et l’évolution de son profil
de vitesse dans l’air après accélération. Pour cela, il faudra notamment tracer différents
profils de vitesse à abscisse fixée et étudier les vitesses moyenne et instantanée pour une
abscisse variable dont les mesures seront réalisée à l’aide d’un fil chaud (qu’il sera demandé
d’étalonner).

2 Rappels théoriques et Description du phénomène


2.1 Ecoulement théorique d’un jet subsonique circulaire dans l’air
Lors de ce TP, l’analyse de l’écoulement d’un jet subsonique circulaire dans l’air sera
entreprise, et une comparaison entre les résultats expérimentaux et théoriques sera réali-
sée. En théorie, l’écoulement se divise en trois zones :
-La zone de mélange ou nous avons la présence du cone potentiel dans lequel l’écoulement
est laminaire et la couche de mélange dans laquelle l’écoulement est turbulent
-la zone de transition ou l’écoulement est intégralement dans la couche de mélange et est
donc totalement turbulent
-Enfin nous avons la zone auto-similaire qui n’a pas été traitée en TP.

Le cone potentiel n’est pas affecté par les turbulences et donc à l’interieur de ce der-
nier l’écoulement est laminaire. Cependant ce cone réduit avec la distance et disparait
pour une distance égale à 5 ou 6 fois le diamètre de la buse .

L’écoulement peut etre représenté comme ceci :

Figure 1 – Schéma représentant l’écoulement en 2D

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2 Rappels théoriques et Description du phénomène

En réalité, puisque le régime d’écoulement est ici turbulent, l’écoulement du fluide


possède un caractère imprévisible, ce qui conduit à une approche statistique pour l’éva-
luation des grandeurs.

Dans ce cas, il est pertinent d’utiliser la décomposition de Reynolds pour la vitesse hori-
zontale :

UX (x, r, θ, t) = UX (x, r, θ, t) + UX (x, r, θ, t), (1)


avec UX la vitesse moyenne (mesurable) et UX la vitesse instantanée (non mesurable).

Pour cette étude, puisque l’écoulement est axisymétrique et statistiquement stationnaire


(présence d’une pompe qui entretient le système) , la vitesse U ne dépend en réalité que
de r et de x : UX = UX (x, r).


Également, pour ce qui est de UX (x, r), même si elle n’est pas mesurable, il est possible de
la quantifier statistiquement en mesurant l’écart quadratique moyen à la vitesse moyenne :
q

URM S (x, r) = (UX )2 . (2)

Par conséquent, afin de caractériser le profil de vitesse de l’écoulement étudié, ce TP se


penchera principalement sur la mesure de deux grandeurs : U = UX (x, r) et URM S , mesure
qui sera réalisée à l’aide d’un instrument de mesure : le fil chaud, dont son utilisation sera
justifiée dans la partie suivante.

2.2 Étalonnage du fil chaud


Pour mesurer la vitesse de l’écoulement, deux outils étaient disponibles, un tube de
Pitot et un fil chaud, chacun offrant différentes résolutions spatiales et temporelles. Dans
le but d’obtenir les mesures les plus précises possible, l’objectif était d’opter pour les
résolutions les plus élevées. Le fil chaud s’est avéré être le plus performant, offrant une
résolution spatiale d’environ 1 mm, comparé à celle de 1 cm du tube de Pitot, ainsi qu’une
résolution temporelle de 10 kHz, nettement supérieure à celle du tube de Pitot.
Toutefois, il est à noter que le fil chaud nécessite d’être étalonné avant son utilisation.
Pour cela ,le tube de Pitot est mis à contribution pour procéder à cet étalonnage nécessaire.

2.2.1 Tube de Pitot


Afin de réaliser l’étalonnage du fil chaud, il est d’abord impératif de comprendre en
détail le fonctionnement du tube de Pitot.

(Mettre schéma du tube de Pitot)

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2 Rappels théoriques et Description du phénomène

En effet, ce dispositif permet de déterminer la vitesse d’un fluide en écoulement à


partir de deux prises de pressions (une prise statique en A et une prise dynamique en B)
comme on peut le voir sur la Figure ? ? ?.

Ainsi, en considérant un fluide parfait, homogène et incompressible en écoulement


stationnaire avec absence de partie mobile (i.e toutes les forces auxquelles est soumis le
système fluide dérivent d’un potentiel), on peut appliquer la relation de Bernoulli sur la
ligne de courant limite passant par A et B.
Dans ce cas, en considérant que la différence de potentiel est négligeable et puisque la
prise de pression au point A est statique (i.e vA = 0), on obtient la relation :
s
2∆P
vB = , (3)
ρair

avec ρair la masse volumique de l’air (kg.m−3 ), g l’accélération de pesanteur (m.s−2 )


et ∆P la différence de pression (P a).

De plus, le sytème est équipé d’un dispositif permettant d’obtenir la différence de pression
∆P = PA − PB à partir de de prises statiques donnant une différence de hauteur ∆h en
millimètres d’eau.

A partir de la relation fondamentale de la statique des fluides, on a :

∆P = ρeau g∆h, (4)


avec ρeau la masse volumique de l’eau (ρeau ≈ 1000kg.m−3 ) et ∆h ici en m.

Enfin, on en déduit alors :


s
2ρeau g∆h
vB = . (5)
ρair

A partir de cette formule, on peut alors obtenir la vitesse du fluide en sortie du


convergent s’il n’y pas de contrainte sur les résolutions temporelle et spatiale, ce qui
permet alors d’étalonner le fil chaud qui sera utilisé par la suite (pour la détermination
de ρair , voir Annexe ? ? ?).

2.2.2 Fonctionnement du fil chaud et Résultats de l’étalonnage


Le fil chaud est un fil métallique dont la distance caractéristique est de l’ordre du
micromètre. Il est doté d’un résistance R et d’une tension E qui induisent donc un apport
de chaleur ΦJ par effet Joule :

E2
ΦJ = . (6)
R

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2 Rappels théoriques et Description du phénomène

Ainsi, afin de déterminer la vitesse de notre fluide en sortie du convergent, on fixe


la résitance R du fluide (ce qui implique Tf il = cte) et ainsi, on en déduit que le flux
convectif du fluide sur le fil est uniquement fonction de sa vitesse moyenne Ū .

Statistiquement, il existe alors une loi reliant la tension moyenne Ē et la vitesse


moyenne du fluide Ū :

Ū = f (Ē), (7)
qui sera déterminée empiriquement.

Pour cela, des mesures sont réalisées pour différentes valeurs de débit, et le tube de Pitot
permet d’obtenir la vitesse moyenne tandis que le fil chaud donne la valeur de la tension
moyenne.

Ainsi, une fois les mesures réalisées, la courbe suivante est obtenue :

Figure 2 – Installation expérimentale [1]

Alors, la relation liant la vitesse moyenne du fluide et la tension moyenne du fil chaud
est :

Ū = f (Ē) ≈ 13, 559Ē 3 − 64, 693Ē 2 + 106, 96Ē − 60, 634. (8)

A partir de cette équation, enq sachant que le fil chaud permet de mesurer expéri-
mentalement la tension ERM S = (E ′ )2 , un développement limité à l’ordre 1 permet de
mesurer URM S avec la relation :

URM S = f (Ē) ERM S . (9)

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3 Protocole expérimental

Figure 3 – Installation expérimentale [1]

3 Protocole expérimental
Après avoir réalisé l’étalonnage nous ayant permis d’obtenir une expression de la vi-
tesse U du flux en fonction de la différence de potentiel E mesurée grâce au fil chaud,
nous pouvons désormais effectuer le protocole expérimental. Le but de l’étude étant de
connaître les caractéristiques de l’écoulement, nous allons caractériser 4 profils de vitesse
(3 verticaux à des distances différentes du centre de la buse et 1 profil horizontal). Nous
pourrons ensuite tracer les courbes représentant la vitesse du fluide en fonction de la hau-
teur à distance fixée pour les profils verticaux et à hauteur fixé mais en faisant varier la
distance pour le profil horizontale.
Nous avons à notre disposition une machine qui va créer le jet subsonique dans l’air qui
est composée d’un caisson et d’un convergent qui va accélerer le fluide. De plus afin de
mesurer les caractéristique du profil, nous avons deux capteurs le tube de pitot et le fil
chaud qui sont positionnés sur un chariot se déplaçant sur des rails approximativement
parallèles à l’axe du jet.

Pour réaliser les expériences, on suit ces consignes pour les profils verticaux :
— Régler le débit de la machine à son maximum (de manière à obtenir une plus grande
précision dans les résultats en limittant le bruit)

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4 Résultats et analyse

— Placer le fil chaud à une distance L du centre de la buse (on réalise un profil avec
L petit, un profil avec L moyen et un profil avec L grand)
— Varier la hauteur du fil chaud avec la molette afin de mesurer E le long de l’axe
vertical
— Déduire la valeur de U correspondant à chaque valeur de E grâce à la relation
établie lors de d’étalonnage
De même, pour le profil horizontal :
— Régler le débit de la machine à son maximum (de manière à obtenir une plus grande
précision dans les résultats en limittant le bruit)
— Placer le fil chaud à la même hauteur que le centre de la buse
— Varier la distance horizontale du fil chaud afin de mesurer E le long de l’axe hori-
zontal
— Déduire la valeur de U correspondant à chaque valeur de E grâce à la relation
établie lors de d’étalonnage

4 Résultats et analyse
En suivant le protocole expérimental, trois profils de vitesse verticaux et un profil de
vitesse horizontale ont été caractérisés.

Tout d’abord, l’attention a été portée sur un premier profil de vitesse à une distance
de la buse égale à 6 centimètres. Cette proximité avec la buse indique une prédominance
de l’écoulement dans le cône potentiel, où l’écoulement est laminaire.
Plusieurs mesures ont été réalisées à une longueur fixée, en faisant varier la hauteur
pour obtenir notre profil de vitesse vertical. Voici les résultats obtenus.

(a) Courbe représentant le premier profil (b) Résultats pour le premier profil de
de vitesse horizontal vitesse vertical

Figure 4 – Profil de vitesse vertical à une distance de 6 cm

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4 Résultats et analyse

En prenant comme origine le centre de la buse, il est observé que dans l’intervalle de
hauteur [-3,3], l’écart-type de la vitesse URMS est pratiquement nul ce qui signifie que
la vitesse n’a pas de grosse fluctuation, de plus la vitesse moyenne est constante. Ceci
indique un écoulement laminaire dans cet intervalle.
Il est également remarqué qu’à une hauteur supérieure à 3 cm ou inférieur à -3cm, un
début de turbulence se manifeste par une augmentation significative de l’écart-type de la
vitesse URMS et une vitesse moyenne qui n’est plus constante.
Étant donné que la buse a un diamètre de 8 cm, il est donc observé que l’écoulement
est principalement laminaire sur 6 cm et qu’un écoulement turbulent se produit aux ex-
trémités.

Ensuite, un deuxième profil a été étudié, cette fois-ci placé à une distance de la buse
égale à 29 centimètres. Étant donné que théoriquement, le cône potentiel n’est plus pré-
sent dans l’écoulement à partir de 5 ou 6 fois le diamètre c’est à dire aux alentours des
40cm de distance avec la buse, une partie de l’écoulement sera toujours laminaire, mais
une plus grande partie sera turbulente. Voici les résultats obtenus :

(a) Courbe représentant le deuxième profil de (b) Résultats pour le deuxième profil
vitesse vertical de vitesse vertical

Figure 5 – Profil de vitesse vertical à une distance de 29 cm

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4 Résultats et analyse

Il est effectivement observable que la zone laminaire, où la vitesse est constante et l’écart-
type pratiquement nul, est plus restreinte. Ainsi, nous constatons un écoulement laminaire
dans une zone [-2,2], tandis qu’en dehors de cet intervalle, l’écoulement est turbulent.

Ensuite, un dernier profil de vitesse verticale a été étudié à une distance de la buse
égale à 114 centimètres. Comme mentionné précédemment, le cône potentiel s’étend sur
une distance égale à 5 ou 6 fois le diamètre, soit entre 40 et 48 centimètres. Par consé-
quent, dans ce dernier profil, nous ne sommes plus dans le cône et l’écoulement devrait
être entièrement turbulent. Voici les résultats obtenus :

(a) Courbe représentant le troisième profil de (b) Résultats pour le troisième profil
vitesse vertical de vitesse vertical

Figure 6 – Profil de vitesse vertical à une distance de 114 cm

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4 Résultats et analyse

Ces résultats confirment nos attentes, car l’écart-type de la vitesse est non nul sur tout
l’intervalle et la vitesse moyenne n’est pas constante sur le profil, ce qui indique un écou-
lement totalement turbulent.

Enfin, un profil de vitesse horizontale a été caractérisé, ce qui sera très utile pour re-
pérer le cône potentiel et les différentes variations de vitesse en s’éloignant de la buse.
Voici les résultats :

(a) Courbe représentant le profil de vitesse (b) Résultats pour le profil de vitesse
horizontal horizontal

Figure 7 – Profil de vitesse horizontal

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9 Quelques commandes

Nous pouvons analyser ces résultats. En effet, on observe que la vitesse moyenne reste
constante jusqu’à 40 centimètres, ce qui suggère un écoulement laminaire à l’intérieur
du cône potentiel. Lorsque nous dépassons cette distance, la vitesse moyenne diminue et
l’écart-type augmente significativement. Cela indique que le cône potentiel s’étend jusqu’à
40 centimètres, ce qui est cohérent avec la valeur théorique mentionnée précédemment.
De plus, un pic de l’écart-type est observé, ce qui correspond à un pic de turbulence.
Ensuite, les turbulences diminuent, ce qui signifie que nous entrons dans la zone autosi-
milaire et que nous étions auparavant dans la zone de transition.

5 Simulation Numérique
5.1 Description de la simulation
5.2 Comparaison avec l’expérience

6 Conclusion
Mettre les 4 profils obtenus.

7 Bibliographie
8 Annexes
9 Quelques commandes
Voici quelques commandes utiles :

Figure 8 – Légende de la figure

Ici, je cite l’image 8

ρ + ∆ = 42 (10)
L’équation 10 est cité ici.
Pour écrire des variables dans le texte, il suffit de mettre le symbole $ entre le texte
souhaité comme : constante ρ.

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