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Compte rendu (TP :3 mécanique des fluides)

Pertes de charge

19.11.2019
Membres du groupe :
 Ahmed ENNAIR
 Achraf ELFILALI
 Aicha EL-IDRYSY
 Samir EL QASSOUARI
 Meryem ELATOUNI
 Houda ELKANOUNY
 .
 Professeur : M. BOUKHATTEM

Sommaire

1) Introduction
2) Etude théorique
a) Définition
b) Matériels utilisés
c) Equation de Poiseuille
d) Equation de Darcy
3) Etude expérimentale
a) Manipulation
i) Préparation
(i) Procédure avec faibles débits
(ii) Procédure avec hauts débits
b) Exploitation des résultats
4) Conclusion
Introduction
Les lois physiques de notre monde imposent que
chaque système quel que soit dynamique où énergétique il
n’est pas parfait. L’existence de ces quantités comme
dissipation par effet de joule où frottement s’opposent avec
l’évolution idéale de ces systèmes.
Même pour mécanique des fluides, un fluide circulent
dans une conduite est soumis à une force de frottement qui
provoque une perte d’énergie.
Ce TP vise à mener l’étude préliminaire des pertes de
charge en écoulement laminaire ou turbulent, d’en déduire
les coefficients de pertes de charge localisées et réparties,
puis d’analyser leur évolution par rapport au débit.
Etude théorique
1. Définition
La perte de charge correspond à la dissipation, par
frottements, de l’énergie mécanique d’un fluide en
mouvement. Les équations des pertes de charge distinguent
 Les pertes de charges linéaires ;
 Les pertes de charges singulières.

Cette dissipation d'énergie s'exprime couramment sous la


forme d'une variation de pression (on l'appelle aussi delta
P). Elle apparait dans l'équation de Bernoulli comme une
hauteur de colonne du fluide équivalente à cette variation de
pression.
Pour entretenir le déplacement d'un fluide à travers une
canalisation par exemple, il faut lui apporter l'énergie
correspondante pour compenser celle dissipée par
frottement.
2. Matériels utilisés
 Un manomètre
 Banc hydraulique
 Tube de mesure
 Eprouvette de mesure
 Chronomètre
 Château d’eau
 Surverse
 Manomètre verticale gradué
3. Equation de Poiseuille

La force sur le cylindre due à la contrainte de cisaillement est


dur
μ 2 πrl . Comme le fluide est en mouvement stationnaire sous
dr
l'action des forces de pression et des forces de frottement, on peut
dur
écrire que
2
μ 2 πrl+ pπ r =0
dr

dur −pr
Comme =
dr 2 lµ et ur = 0 si r = a
pr
D’où ur= 2 lµ (a −r )
2 2

Ce résultat montre que la répartition de vitesse est parabolique,


comme indiqué sur la figure et que la valeur de la vitesse sur l'axe
pr
de la conduite est donnée en remplaçant r =0 d’où : ur= 2 lµ a
2

Le débit, Q, peut maintenant être calculé. Considérons un débit


élémentaire ʃQ à travers un anneau de rayon r et de largeur ʃr :
p2π
ʃQ = ur 2 π ʃr alors
2 3
Q= ʃ (a r−r )dr
4 lµ

pπ 4
alos Q=
8 lµ
a
La vitesse moyenne u, dans la section droite, est par définition
donnée par :
p 2 p
Q=u d’où
4
πa
2
Q= a= D
8 lµ 32 lµ

En substituant, pgh = p et i = h/l, dans 1'équation, on trouve :


32 µu
i= 2
pg D

4. Equation de Darcy

Dans le cas de l'écoulement turbulent, on ne peut pas appliquer le


même raisonnement, en raison d'un phénomène de mélange
continuel. A travers la surface courbe d'un cylindre de rayon r
comme dans la figure précédente ce mélange provoque un
écoulement non stationnaire et aléatoire à f intérieur et l'extérieur
du cylindre élémentaire, de telle sorte que la contrainte de
cisaillement apparente sur cette surface est supérieure à la valeur
donnée dans l'équation de Poiseuille. Du fait du mélange, la
distribution de la vitesse dans la section droite est plus uniforme
que celle de la forme parabolique obtenue dans le cas
d'écoulement laminaire
Bien qu'il ne soit pas possible de procéder à une analyse
approfondie de l’écoulement turbulent, un résultat utile peut
être obtenu en considérant une section droite entière comme
sur la figure. On peut supposer que la contrainte de
cisaillement Ț sur la paroi de la conduite est fonction de la
vitesse moyenne u, Considérons à ce stade que :
1
.Ț =f 2 p u où
2

1 2
f p u : Pression dynamique correspondant à la vitesse moyenn
2

f est≤coefficient de frottement

Le coefficient de frottement/est sans dimension, puisque Ț et


1
p u ont les deux des dimensions de force par unité de
2
2

surface. La force de frottement sur un cylindre de longueur l


1
due à cette contrainte est donc 2 p u .2 πal et la force due à la
2

1 2
chute de pression est Δpπa , pour que:
2
2
f p u .2 πal= pπ a
2

On a : a=D/2 et pgh = pression .h/l


2
4f u
D’où : i= .
D 2g

Etude expérimentale
1. Manipulation
i. Préparation (faibles débits)

On raccorde la sortie du banc hydraulique au château d’eau


puis utilisé l’autre connexion libre du château pour alimenter
la conduite d’essai. On tourne la vanne d’isolation, puis on
allume la pompe du banc. Le château joue le rôle d’un
réservoir (source d’alimentation uniforme) où chaque excès
indésirable de fluide et neutralisé par la troisième sortie du
château ce qui assure un débit stationnaire minimal.
On ouvre partiellement la vanne pointeau à l’extrémité pour
éliminer les bulles d’air piégés dans la conduite puis on la
ferme pour ajuster les deux niveaux dans le manomètre.
On ouvre à nouveau la vanne pour que le fluide s’écoule
dans le récipient fourni.
Finalement, on règle la pression différentielle sur 450 mm
dans le manomètre et on réduit la pression d’un pas de 30
mm afin d’obtenir au minimum 10 valeurs. Et à chaque pas
on enregistre le débit (variation de volume en fct de temp).
On suppose que l = 1 m et le rayon du conduite et 0.5 cm
On calcule la vitesse avec la relation Q = u πa 2

 Le tableau suivant représente la variation des pertes de


charge en fonction du débit :

Débit 8.3 7.8 7.4 6.9 6.5 6.0 5.6 5.1 4.7 4.2
(ml/s) 3 8 3 8 3 8 3 8 3 8
h1 425 420 415 411 406 400 397 393 387 382
(mm)
h2 15 40 65 91 116 140 165 193 217 242
(mm)
Δh 410 380 350 320 290 260 230 200 170 140
(mm)
Vitess
e
(m/s)

ii. Préparation (Hauts débits)


Cette fois ci, on raccorde la sortie du banc hydraulique
directement a l’entré de l’appareil d’études. On tourne la
vanne d’isolation pour débrancher le manomètre puis on
allume la pompe de banc hydraulique pour autoriser
l’écoulement d’eau. On utilise le tuyau de purge sur la
connexion (BLEED) pour purger l’air de canalisation.
On règle la vanne d’alimentation pour avoir une pression
différentielle de 2000 mm indiqué sur le manomètre et on
procède comme la procédure 1 mais cette fois ci d’une pas
de 200 mm de pression :
 Le tableau suivant représente la variation des pertes de
charge en fonction du débit :
Débit
(ml/s)
Δh
(mm)
Vitesse
(m/s)

b) Exploitation des résultats


Conclusion
Ce TP nous a donné une première approche du
phénomène de pertes de charges et ses liens avec la
différence de pression dans la canalisation. Nous avons
aussi pu étudier la caractéristique d’une pompe et voir que
plus sont débit est important moins la pression le sera, donc
une pompe fonctionne pour une puissance donnée.
Ainsi grâce à ce TP nous avons pu visualiser l’influence
des différents types de singularité dans une canalisation sur
les pertes de charges.
Les pertes de charges sont très importantes en
mécanique des fluides. En effet, nous ne pouvons que
rarement les négliger, surtout lorsque les longueurs de
tuyaux sont importantes ou lorsque des singularités
(retreints, coudes, bifurcations et autres raccords) sont
présentent. Le dimensionnement des pompes doit tenir
compte de ces pertes de charges. Pour ce faire, il est
souvent compliqué de mettre en œuvre des mesures
expérimentales.

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