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1 Maquette d’avion
Une maquette d’avion est réalisée à l’échelle 1/10. Elle décolle à la vitesse de 50 km/h. On
néglige l’influence des variations du nombre de Reynolds sur Cz (coefficient de portance) et on
suppose que la maquette et le prototype sont construits avec les mêmes matériaux.
1. Calculer la vitesse de décollage du prototype.
1 U2
P = Fz = Cz ρS (1)
2 2
On a les mêmes conditions d’incidence, donc Cz ne varie pas ; de plus la masse volumique
est la même (air). On indique avec m la maquette et p le prototype ; on a donc :
Pm Sm Um2
= (2)
Pp Sp Up2
Si la maquette et le prototype sont construits avec les mêmes matériaux, le poids est
proportionnel au volume, tandis que les surfaces alaires sont proportionnelles à L2 (L
étant la dimension caractéristique). On obtient
Pm L3 Sm L2
= m et = m (3)
Pp L3p Sp L2p
Et donc
s
√
2
r
Sm Um L3m Um Lm Lp km
2
= 3
=⇒ = =⇒ Up = Um = 50 10 = 158 (4)
Sp Up Lp Up Lp Lm h
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Solution: Si l’on considère la ligne de courant passant par les points 1 et 2, la relation
de Bernoulli s’écrit :
u21 u22
p1 p2
− + z1 + + + z2 + = hP (1)
ρg 2g ρg 2g
4Qv 4 · 9/60 m
u1 = 2 = 2
= 2.12 (5)
πD1 π0.3 s
4Qv 4 · 9/60 m
u2 = 2 = 2
= 4.77 (6)
πD2 π0.2 s
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1 2 1 2
pM + ρgzM + ρu
M = pA + ρgzA + ρuA (1)
2
2
Le réservoir est de très grandes dimensions devant l’orifice d’évacuation de l’eau et nous
pouvons donc supposer que uM ≪ uA . D’autre part, le point M est sur la surface libre,
et au point A le fluide s’écoule dans l’air ambiant : on obtient donc pM = pA = patm et
on en déduit p
uA = 2gzM (2)
Cette relation constitue la formule de Torricelli. Notons bien que la hauteur zM dépend
du temps puisque le niveau de la surface libre diminue au fur et à mesure que le liquide
s’écoule. Pour calculer le temps de vidange de la cuve, nous calculons dans un premier
temps le débit volume au niveau de l’orifice de sortie :
p
Qv = uA s = s 2gzM (t) (3)
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4 La conduite Dogleg
Le tuyau montré en figure 3 transporte de l’eau (ρ=1 · 103 kg/m3 ).
L’angle dans le tuyau cause un changement de direction de l’écou-
lement (de verticale à horizontale). La pression à la section 1 est
p1 =P1 − Patm =8 bar (ici, p est la pression relative et P la pression
absolue). Le débit volumique est qv =25 L/s. La conduite a une dia-
mètre de D=100 mm et le rayon de courbure est R0 =2D. On assume
que l’écoulement est stationnaire, incompressible et non visqueux,
ainsi que la vitesse est uniforme dans chaque section transversale
et alignée avec l’axe de la conduite.
Figure 3
1. Calculer la force exercée par l’eau sur la conduite entre le sections 1 et 2, F⃗ = (Fx , Fz ).
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B
réservoir
coudes
pompe
17 m
S
canalisation amont E canalisation aval 20 m
(aspiration) (refoulement)
A
cône convergent
crépine cône divergent, vanne de
puits réglage, clapet de retenue
Figure 4
X X X Li u2i X u2j
hn = (zB − zA ) + hir + hjs = (zB − zA ) + fv,i + ev,j (2)
Di 2g 2g
i j i j
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Application à l’aspiration :
4Qv 4 · 40 · 10−3 m
uasp = 2
= 2
= 1.27 (3)
πDasp π · 0.2 s
ρuasp Dasp 103 · 1.27 · 0.2
Reasp = = = 2.55 · 105 (4)
µ 10−3
ε 0.15
= = 7.5 · 10−4 (5)
D 200
Le diagramme de Moody conduit à fv,asp ≈ 0.018 et la corrélation de Colebrook-White
conduit à fv,asp ≈ 0.0197. On en déduit la perte de charge régulière :
8 1.272
hasp
r = 0.0197 · · = 0.065 m (6)
0.2 2 · 9.81
Les pertes de charges singulières sont :
X u2asp
hjs = (ev,crépine + ev,coude + ev,cône ) = 0.308 m (7)
2g
j
Application au refoulement :
4Qv 4 · 40 · 10−3 m
uref = 2 = = 1.66 (8)
πDref π · 0.1752 s
ρuref Dref 103 · 1.66 · 0.175
Reref = = = 2.9 · 105 (9)
µ 10−3
ε 0.15
= = 9 · 10−4 (10)
D 175
Le diagramme de Moody conduit à fv,asp ≈ 0.018 et la corrélation de Colebrook-White
conduit à fv,asp ≈ 0.02. On en déduit la perte de charge régulière :
160 1.662
href
r = 0.02 · · = 2.568 m (11)
0.175 2 · 9.81
Les pertes de charges singulières sont :
X u2ref
hjs = (ev,cône + ev,coude + ev,vanne + ev,clapet + ev,débouché ) = 0.428 m (12)
2g
j
pA u2A pE u2
+ + zA = + E + zE + hasp asp
r + hs (14)
ρg 2g ρg 2g
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pE u2
= (zA − zE ) − E − hasp asp
r − hs = −3.45 m (15)
ρg 2g
Pour calculer la pression en sorite de la pompe on applique le théorème de Bernoulli
entre les points S et B :
pS u2 pB u2
+ S + zS = + B + zB + hasp asp
r + hs (16)
ρg 2g ρg 2g
avec pB = patm = 0 et uB ≈ 0, on en déduit :
pS u2
= (zB − zS ) − S − hasp asp
r − hs = 16.835 m (17)
ρg 2g
Ces résultats sont conformes à ceux attendus puisque à l’entrée de la pompe on est en
dépression et an surpression à la sortie.
3. Cette pompe est entrainée par un moteur électrique fournissant 12 kW. Quel est le rendement
de la pompe ?
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6 La paille
Une paille de longueur L=20 cm et diamètre D=2 mm fournit de l’eau à T =10 ◦ C, avec un débit
volumique de Q=3 cm3 /s. À cette température, la densité est ρ = 999.77 kg/m3 et la viscosité
kg
µ = 1.308 · 10−3 .
ms
1. Calculer la perte de charge à travers la paille.
Solution: Il faut tout d’abord calculer le nombre de Reynolds pour déterminer si l’écou-
lement est laminaire ou turbulent. Le débit volumique Q est
πD2
Q = vA = v (1)
4
v étant la vitesse moyenne de l’écoulement, qui est donc égale à
4Q 43 · 10−6
v= = = 0.9549 m/s (2)
πD2 π(0.002)2
2. Calculer le gradient de pression si le fluide s’écoule en direction horizontale (∆z = 0), ∂p/∂x.
3. Calculer le gradient de pression si le fluide s’écoule en direction verticale du bas vers le haut,
∂p/∂y.
Solution: Dans ce cas, le gradient de pression doit aussi compenser la force de gravité,
donc
∆p ρg(∆z + hf ) 999.77 · 9.81 · (0.2 + 0.204) Pa
= = = 19 800 (7)
L L 0.2 m
and thus ∆p ≈ 4000 Pa.
4. En considérant qu’un poumon humain peut développer une pression relative d’environ 3 kPa,
déterminer si la paille est adaptée pour boire l’eau.
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Solution: Les résultats précédents montrent que une pression relative de 3000 Pa est
suffisante si le fluide s’écoule en direction horizontale, mais elle n’est pas suffisante si la
paille est en position verticale.
5. Calculer la longueur maximale de la paille L′ (en position verticale) pour pouvoir boire de
l’eau avec le même débit volumique initial Q.
L′
ρg(L′ + h′f ) = ∆pmax = 3 kPa avec h′f = hf (8)
L
On peut donc résoudre l’équation pour calculer L′ :
′ hf
ρgL 1 + = ∆pmax =⇒ (9)
L
∆pmax 3000
L′ =
hf
= 0.204
= 15.15 cm (10)
ρg 1 + L 999.77 · 9.81 · 1 + 0.2
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Exercices
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5 · 10−4
τw = τw (x) = √ N · m−2 (1)
x
et les distributions de la pression et de la contrainte visqueuse dans le cas (b) (voir figure) sont
les suivantes :
y2
P (y) = 0.03 1 − N · m−2 et τw (y) = −τw (−y) (2)
0.36
y
y P = 0,35 N/m2
P = P(y)
P = P(x)
U x
U tp
P=0 tp
P=0 tp x
1,2 m
Cas A Cas B
Figure 5
1. Déterminer les forces de portance et traînée appliquées sur la plaque dans les deux cas en
négligeant leurs effets sur l’épaisseur de la plaque.
L= −p dA + p dA = 0 (5) u
haut bas P = P(x)
q = 90°
ZZ ZZ ZZ
T = τ dA + τ dA = 2 τ dA (6)
haut bas haut
u
q = 270°
Figure 6
Par symétrie, la distribution de pression est identique sur les surfaces du haut et du
bas mais les forces de pression sont opposées. Par conséquent, la portance est nulle.
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Application numérique :
Z 1.2 √ 1.2
−4 dx
T = 2 · 5 · 10 √ b = 60 · 10−4 2 x 0 = 131.4 · 10−4 N (7)
0 x
Figure 7
Les contraintes de cisaillement sont symétriques par rapport au centre de la plaque. Par
conséquent, ces contraintes s’annulent deux à deux sur les deux faces et la portance
totale est donc nulle. On peut écrire la traînée :
frontale sillage
zZ }| { zZ Z 0.6 }| {
0.6
y2
Z
T = 0.03 1 − b dy − −0.35b dy (10)
−0.6 0.36 −0.6
0.6
y3
= 0.09 y − + 1.05(0.6 + 0.6) = 1.33 N (11)
1.08 −0.6
La traînée due à l’effort de pression est dans ce cas très grande par rapport à celle
trouvée dans le cas de la plaque horizontale.
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