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TD2 PA13

Responsable : SCIACOVELLI Luca

1 Maquette d’avion
Une maquette d’avion est réalisée à l’échelle 1/10. Elle décolle à la vitesse de 50 km/h. On
néglige l’influence des variations du nombre de Reynolds sur Cz (coefficient de portance) et on
suppose que la maquette et le prototype sont construits avec les mêmes matériaux.
1. Calculer la vitesse de décollage du prototype.

Solution: Au décollage, le poids s’équilibre avec la portance, donc

1 U2
P = Fz = Cz ρS (1)
2 2
On a les mêmes conditions d’incidence, donc Cz ne varie pas ; de plus la masse volumique
est la même (air). On indique avec m la maquette et p le prototype ; on a donc :

Pm Sm Um2
= (2)
Pp Sp Up2

Si la maquette et le prototype sont construits avec les mêmes matériaux, le poids est
proportionnel au volume, tandis que les surfaces alaires sont proportionnelles à L2 (L
étant la dimension caractéristique). On obtient

Pm L3 Sm L2
= m et = m (3)
Pp L3p Sp L2p

Et donc
s

2
r
Sm Um L3m Um Lm Lp km
2
= 3
=⇒ = =⇒ Up = Um = 50 10 = 158 (4)
Sp Up Lp Up Lp Lm h

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2 Puissance d’une pompe


Une pompe est un dispositif mécanique qui, par
son mouvement de rotation, met en circulation
un fluide qui se comporte comme un fluide par- p2
fait dans un écoulement incompressible et sta-
tionnaire. Le débit volumique de cette pompe Qv
est Qv = 9000 l/min. La conduite d’aspiration 0,2 m
horizontale a un diamètre de 30 cm. Sur l’axe,
il règne une pression p1 de 20 cm de mercure p1 1,22 m
(ρHg = 13.6 · 103 kg/m3 ) au-dessous de la pres-
sion atmosphérique. Sa conduite de refoulement,
Qv
horizontale, a un diamètre de 20 cm ; sur l’axe, 0,3 m
situé à 1.22 m plus haut que le précédent, règne Figure 1
une pression p2 de 7 m d’eau supérieure à la pres-
sion atmosphérique. On donne g = 9.81 m/s2 .
1. En supposant que le rendement de la pompe soit de 80 %, quelle puissance mécanique doit-on
lui fournir ?

Solution: Si l’on considère la ligne de courant passant par les points 1 et 2, la relation
de Bernoulli s’écrit :
u21 u22
   
p1 p2
− + z1 + + + z2 + = hP (1)
ρg 2g ρg 2g

Or, 20 cm de mercure correspondent à une élévation en eau de

ρHg 13.6 · 103


heau = hHg = 0.2 · = 2.72 m (2)
ρeau 103
Nous pouvons donc exprimer les pressions aux points 1 et 2 en bars :

P1 = P0 − ρeau gh1eau = 105 − 103 · 9.81 · 2.72 = 0.73 bar (3)


P2 = P0 + ρeau gh2eau 5 3
= 10 + 10 · 9.81 · 7 = 1.68 bar (4)

Calculons les vitesses aux points 1 et 2 :

4Qv 4 · 9/60 m
u1 = 2 = 2
= 2.12 (5)
πD1 π0.3 s
4Qv 4 · 9/60 m
u2 = 2 = 2
= 4.77 (6)
πD2 π0.2 s

En remplaçant ces valeurs dans la relation de Bernoulli, on obtient hP = 11.8 m.


La puissance nécessaire pour le fonctionnement de la pompe est

ρgQv hP 103 · 9.81 · 9/60 · 11.8


PP = = = 21.7 kW (7)
η 0.8

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3 Vidange d’une cuve


Une cuve se présente sous la forme d’un réservoir de forme pa- patm M
rallélépipédique de L1 = 10 m de longueur, L2 = 5 m de largeur z=zM
et z = 2 m de profondeur. Cette cuve est remplie d’un liquide S
qui se vide par un orifice percé dans un fond horizontal débou-
chant à l’air libre et dont la section vaut s = 0.5 dm2 . L’écoule-
ment du liquide est incompressible et stationnaire ; Ce liquide
se comporte comme un fluide idéal. On donne g = 9.81 m/s2 .
zA=0
s A
patm
z Figure 2
1. Quel est le temps nécessaire à la vidange totale de la cuve ?

Solution: Considérons la ligne de courant joignant les points M et A et appliquons la


relation de Bernoulli entre ces 2 points :

1  2 1 2
pM + ρgzM + ρu
 M = pA + ρgzA + ρuA (1)
2
 2
Le réservoir est de très grandes dimensions devant l’orifice d’évacuation de l’eau et nous
pouvons donc supposer que uM ≪ uA . D’autre part, le point M est sur la surface libre,
et au point A le fluide s’écoule dans l’air ambiant : on obtient donc pM = pA = patm et
on en déduit p
uA = 2gzM (2)
Cette relation constitue la formule de Torricelli. Notons bien que la hauteur zM dépend
du temps puisque le niveau de la surface libre diminue au fur et à mesure que le liquide
s’écoule. Pour calculer le temps de vidange de la cuve, nous calculons dans un premier
temps le débit volume au niveau de l’orifice de sortie :
p
Qv = uA s = s 2gzM (t) (3)

Comme l’écoulement est incompressible, il y a conservation du débit et son calcul à


partir de la section de la cuve conduit à :
p dzM
Qv = s 2gzM (t) = uM S = − S (4)
dt
Nous intégrons la relation précédente depuis l’instant initial jusqu’à l’instant T où la
cuve est complètement vide (zM = 0) :
Z 0 Z T √ √
dzM s 2g p s 2g
−p = − dt =⇒ −2 zM (t) = − T (5)
zM zM (t) 0 S S

D’où l’expression du temps total de vidange :


p √
2 zM (t)S 2 2 · 10 · 5
T = √ = √ = 6385.5 s (6)
s 2g 0.5 · 10−2 2 · 9.81

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4 La conduite Dogleg
Le tuyau montré en figure 3 transporte de l’eau (ρ=1 · 103 kg/m3 ).
L’angle dans le tuyau cause un changement de direction de l’écou-
lement (de verticale à horizontale). La pression à la section 1 est
p1 =P1 − Patm =8 bar (ici, p est la pression relative et P la pression
absolue). Le débit volumique est qv =25 L/s. La conduite a une dia-
mètre de D=100 mm et le rayon de courbure est R0 =2D. On assume
que l’écoulement est stationnaire, incompressible et non visqueux,
ainsi que la vitesse est uniforme dans chaque section transversale
et alignée avec l’axe de la conduite.
Figure 3
1. Calculer la force exercée par l’eau sur la conduite entre le sections 1 et 2, F⃗ = (Fx , Fz ).

Solution: La section de la conduite A est constante et égale à


πD2 π0.12
A= = = 7.854 · 10−3 m2 (1)
4 4
Pour la conservation de la masse, la vitesse est la même dans chaque section transversale.
Nous considérons le volume de contrôle V compris entre le sections 1 et 2 en figure, égal
à
R0
V = Aπ = 7.854 · 10−3 · π · 0.1 = 2.467 · 10−3 m3 . (2)
2
Nous appliquons l’équation de conservation de la quantité de mouvement dans les di-
rections x et z. La vitesse est uniforme et alignée à l’axe de la conduite dans chaque
section, donc elle est verticale en section 1 et horizontale en section 2 ; on obtient donc
équilibre en x : ρV22 A = −p2 A − Fx (3)
équilibre en z : −ρV12 A = p1 A − Fz − ρgV (4)
où Fx , Fz sont les composants de la force F⃗ exercée par le fluide sur la conduite. De plus,
p1 , p2 sont les pressions relatives (c’est-à-dire, p = P − Patm ), comme on est intéressé à
la force hydrodynamique exercée sur la conduite. Les vitesses sont obtenues à partir du
débit volumique :
qv 25
V1 = V2 = = = 3.183 m/s (5)
A 1000 · 7.854 · 10−3
tandis que la pression p2 peut être calculée en appliquant Bernoulli entre les sections 1
et 2 :
V12 P1 V22 P2
 + + gz1 =  + + gz2 (6)
2 ρ 2 ρ
donc
P2 = P1 − ρg (z2 − z1 ) = P1 − ρgR0 (7)
| {z }
R0
et
p2 = P2 − Patm = P1 − ρgR0 − Patm = P1 − ρgR0 (8)
= 8 · 105 − 1000 · 9.8 · 0.2 = 7.98 bar (9)
On obtient donc :
Fx = −(p2 + ρV22 )A = −(798 000 + 1000 · 3.1832 ) · 7.854 · 10−3 = −6.347 kN (10)
Fz = (p1 + ρV12 )A − ρgV (11)
2 −3 −3
= (800 000 + 1000 · 3.183 ) · 7.854 · 10 − 9800 · 2.467 · 10 = 6.339 kN (12)

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5 Transfert de fluide entre 2 réservoirs


L’irrigation d’un domaine exige un débit de 40 l/s et utilise une pompe centrifuge.
La conduite d’aspiration a un diamètre de 200 mm, de longueur totale 8 m et comprend :
— une crépine avec clapet de pied (ev = 3.5)
— un coude à 135◦ (ev = 0.15)
— un cône de raccordement à la pompe (ev = 0.1)
La hauteur géométrique d’aspiration est de 3 m.
La conduite de refoulement de diamètre 175 mm, de longueur 160 m, comprend :
— un cône divergent de raccordement à la pompe (ev = 0.25)
— une vanne de réglage ouverte (ev = 0.2)
— 3 coudes à 90◦ (ev = 0.2)
— un clapet de retenue (ev = 1.5)
— un débouché dans le réservoir supérieur (ev = 0.5)
La hauteur géométrique total d’élévation est de 17 m.
On a les données suivantes : masse volumique de l’eau ρ = 103 kg/m3 , viscosité de l’eau µ =
10−3 Pa · s, conduites en acier galvanisé (ϵ = 0.15 mm). Le système est montré en figure 4.

B
réservoir

coudes

pompe
17 m
S
canalisation amont E canalisation aval 20 m
(aspiration) (refoulement)
A
cône convergent
crépine cône divergent, vanne de
puits réglage, clapet de retenue

Figure 4

1. Calculer la hauteur nette que doit fournir la pompe.

Solution: On applique la relation de Bernoulli entre la surface libre du puits et la


surface libre du réservoir :
pA u2A pB u2 X X
+ + zA + hn = + B + zB + hir + hjs (1)
ρg 2g ρg 2g
i j

où hr et hs dénotent les pertes de charge régulières et singulières, respectivement. La


configuration étudiée conduit à pA = pB = patm et uA ≈ 0, uB ≈ 0 (hypothèse de
réservoirs de grandes dimensions). On en déduit :

X X X Li u2i X u2j
hn = (zB − zA ) + hir + hjs = (zB − zA ) + fv,i + ev,j (2)
Di 2g 2g
i j i j

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Application à l’aspiration :

4Qv 4 · 40 · 10−3 m
uasp = 2
= 2
= 1.27 (3)
πDasp π · 0.2 s
ρuasp Dasp 103 · 1.27 · 0.2
Reasp = = = 2.55 · 105 (4)
µ 10−3
ε 0.15
= = 7.5 · 10−4 (5)
D 200
Le diagramme de Moody conduit à fv,asp ≈ 0.018 et la corrélation de Colebrook-White
conduit à fv,asp ≈ 0.0197. On en déduit la perte de charge régulière :

8 1.272
hasp
r = 0.0197 · · = 0.065 m (6)
0.2 2 · 9.81
Les pertes de charges singulières sont :
X u2asp
hjs = (ev,crépine + ev,coude + ev,cône ) = 0.308 m (7)
2g
j

Application au refoulement :

4Qv 4 · 40 · 10−3 m
uref = 2 = = 1.66 (8)
πDref π · 0.1752 s
ρuref Dref 103 · 1.66 · 0.175
Reref = = = 2.9 · 105 (9)
µ 10−3
ε 0.15
= = 9 · 10−4 (10)
D 175
Le diagramme de Moody conduit à fv,asp ≈ 0.018 et la corrélation de Colebrook-White
conduit à fv,asp ≈ 0.02. On en déduit la perte de charge régulière :

160 1.662
href
r = 0.02 · · = 2.568 m (11)
0.175 2 · 9.81
Les pertes de charges singulières sont :
X u2ref
hjs = (ev,cône + ev,coude + ev,vanne + ev,clapet + ev,débouché ) = 0.428 m (12)
2g
j

Et finalement la hauteur nette est

hn = 17 + (0.065 + 2.568) + (0.308 + 0.428) = 20.36 m (13)

2. Calculer les pressions effectives en termes de hauteur à l’entrée et à la sortie de la pompe.

Solution: Pour calculer la pression en entrée de la pompe on applique le théorème de


Bernoulli entre les points A et E :

pA u2A pE u2
+ + zA = + E + zE + hasp asp
r + hs (14)
ρg 2g ρg 2g

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avec pA = patm = 0 et uA ≈ 0, on en déduit :

pE u2
= (zA − zE ) − E − hasp asp
r − hs = −3.45 m (15)
ρg 2g
Pour calculer la pression en sorite de la pompe on applique le théorème de Bernoulli
entre les points S et B :

pS u2 pB u2
+ S + zS = + B + zB + hasp asp
r + hs (16)
ρg 2g ρg 2g
avec pB = patm = 0 et uB ≈ 0, on en déduit :

pS u2
= (zB − zS ) − S − hasp asp
r − hs = 16.835 m (17)
ρg 2g
Ces résultats sont conformes à ceux attendus puisque à l’entrée de la pompe on est en
dépression et an surpression à la sortie.

3. Cette pompe est entrainée par un moteur électrique fournissant 12 kW. Quel est le rendement
de la pompe ?

Solution: La puissance de la pompe est

Ppompe = ρgQv hn = 103 · 9.81 · 40 · 10−3 · 20.36 = 7.99 kW (18)

Son rendement est


Ppompe 7.99
η= = = 67% (19)
Parbre 12

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6 La paille
Une paille de longueur L=20 cm et diamètre D=2 mm fournit de l’eau à T =10 ◦ C, avec un débit
volumique de Q=3 cm3 /s. À cette température, la densité est ρ = 999.77 kg/m3 et la viscosité
kg
µ = 1.308 · 10−3 .
ms
1. Calculer la perte de charge à travers la paille.

Solution: Il faut tout d’abord calculer le nombre de Reynolds pour déterminer si l’écou-
lement est laminaire ou turbulent. Le débit volumique Q est

πD2
Q = vA = v (1)
4
v étant la vitesse moyenne de l’écoulement, qui est donc égale à

4Q 43 · 10−6
v= = = 0.9549 m/s (2)
πD2 π(0.002)2

Le nombre de Reynolds est donc


ρvD 999.77 × 0.9549 × 0.002
ReD = = = 1460 (3)
µ 0.001308
Puisque ReD < 2300, l’écoulement est laminaire et la perte de charge peut être calculée
avec
L v2 64
hf = f avec f= (4)
D 2g ReD
On obtient donc
64 0.2 0.95492
hf = · · = 0.204 m (5)
1460 0.002 2 · 9.81

2. Calculer le gradient de pression si le fluide s’écoule en direction horizontale (∆z = 0), ∂p/∂x.

Solution: Dans ce cas, le gradient de pression doit compenser la perte de charge :

∆p ρghf 999.77 · 9.81 · 0.204 Pa


∂p/∂x = = = = 9994 (6)
L L 0.2 m
On obtient donc ∆p ≈ 2000 Pa.

3. Calculer le gradient de pression si le fluide s’écoule en direction verticale du bas vers le haut,
∂p/∂y.

Solution: Dans ce cas, le gradient de pression doit aussi compenser la force de gravité,
donc
∆p ρg(∆z + hf ) 999.77 · 9.81 · (0.2 + 0.204) Pa
= = = 19 800 (7)
L L 0.2 m
and thus ∆p ≈ 4000 Pa.

4. En considérant qu’un poumon humain peut développer une pression relative d’environ 3 kPa,
déterminer si la paille est adaptée pour boire l’eau.

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Solution: Les résultats précédents montrent que une pression relative de 3000 Pa est
suffisante si le fluide s’écoule en direction horizontale, mais elle n’est pas suffisante si la
paille est en position verticale.

5. Calculer la longueur maximale de la paille L′ (en position verticale) pour pouvoir boire de
l’eau avec le même débit volumique initial Q.

Solution: En considérant le même Reynolds, il faut que

L′
ρg(L′ + h′f ) = ∆pmax = 3 kPa avec h′f = hf (8)
L
On peut donc résoudre l’équation pour calculer L′ :
 
′ hf
ρgL 1 + = ∆pmax =⇒ (9)
L
∆pmax 3000
L′ = 
hf
= 0.204
 = 15.15 cm (10)
ρg 1 + L 999.77 · 9.81 · 1 + 0.2

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Exercices
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7 Écoulement autour d’une plaque


On considère un écoulement d’air sur une plaque plane mince de largeur b = 6 m et de longueur
L = 1.2 m. Dans les conditions standards comme indiqué sur la figure 5. Dans le premier cas (a),
la plaque est parallèle à l’écoulement amont (à vitesse U = 7.5 m/s et à pression atmosphérique,
que l’on supposera nulle) et dans le deuxième cas (b), elle en est perpendiculaire. La contrainte
visqueuse à la paroi (déterminée expérimentalement) est donnée par :

5 · 10−4
τw = τw (x) = √ N · m−2 (1)
x

et les distributions de la pression et de la contrainte visqueuse dans le cas (b) (voir figure) sont
les suivantes :
y2
 
P (y) = 0.03 1 − N · m−2 et τw (y) = −τw (−y) (2)
0.36

y
y P = 0,35 N/m2
P = P(y)

P = P(x)
U x
U tp
P=0 tp
P=0 tp x
1,2 m
Cas A Cas B
Figure 5

1. Déterminer les forces de portance et traînée appliquées sur la plaque dans les deux cas en
négligeant leurs effets sur l’épaisseur de la plaque.

Solution: Les expressions des traînée et portance totales s’écrivent comme


ZZ ZZ
L = Lp + Lf = −p dA sin θ + τ dA cos θ (3)
ZZ A ZZ A

T = Tp + Tf = p dA cos θ + τ dA sin θ (4)


A A

avec θ l’angle entre la direction de l’écoulement et la normale à la paroi.

1er cas (A) :


π 3π
Pour θ = ou
2 2
, on a Lf = Tp = 0 et y q = 90° (partie haute)
ZZ ZZ q = 270° (partie basse)

L= −p dA + p dA = 0 (5) u
haut bas P = P(x)
q = 90°
ZZ ZZ ZZ
T = τ dA + τ dA = 2 τ dA (6)
haut bas haut

u
q = 270°
Figure 6
Par symétrie, la distribution de pression est identique sur les surfaces du haut et du
bas mais les forces de pression sont opposées. Par conséquent, la portance est nulle.

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Application numérique :
Z 1.2  √ 1.2
−4 dx
T = 2 · 5 · 10 √ b = 60 · 10−4 2 x 0 = 131.4 · 10−4 N (7)
0 x

La contrainte visqueuse (ou de cisaillement) reste très faible.


2e cas (B) :
y q = 0° (partie frontale)
Pour θ = 0 ou π, on a Lp = Tf = 0 et
ZZ ZZ q = 180° (partie sillage)
L= τ dA − τ dA = 0 (8)
front sillage
ZZ ZZ P u
T = p dA − p dA (9)
front sillage q = 180° x

Figure 7
Les contraintes de cisaillement sont symétriques par rapport au centre de la plaque. Par
conséquent, ces contraintes s’annulent deux à deux sur les deux faces et la portance
totale est donc nulle. On peut écrire la traînée :
frontale sillage
zZ }|  { zZ Z 0.6 }| {
0.6 
y2
Z
T = 0.03 1 − b dy − −0.35b dy (10)
−0.6 0.36 −0.6
0.6
y3

= 0.09 y − + 1.05(0.6 + 0.6) = 1.33 N (11)
1.08 −0.6

La traînée due à l’effort de pression est dans ce cas très grande par rapport à celle
trouvée dans le cas de la plaque horizontale.

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