Introduction à la mécanique des fluides

TD1
Propriétés des fluides

Exercice 1 : Intégration
On considère une sphère de rayon R.
a/Calculer sa surface et son volume
On considère maintenant une sphère non homogène de rayon R et de masse volumique :
k −r / a
ρ(r , θ ,ϕ)=ρ(r )= e
r2
b/Calculer la masse de cette sphère.

Exercice 2 : Gaz parfait

On rappelle la loi des gaz parfaits que l'on utilise sous la forme suivante en chimie PV=nRT
a)Que vaut la constante R et quelle est son unité?
b)Ecrire la pression en fonction de la masse volumique, sous la forme P=ρ rT
On suppose que l'air est constitué de 20% d'oxygène et 80% d'azote.
c)Calculer la masse molaire de l'air.
d)Que vaut la masse volumique de l'air dans les conditions standards (p0= 101325 Pa, T0=273,15 K). A
température égale, à quelle pression obtient-on une masse volumique de 2 kg/m3?
e) Donner l'unité des pressions en SI.

Exercice 3 : Libre parcours moyen

L'anémométrie à fil chaud est un procédé permettant de faire des mesures dans un écoulement grâce à un fil de quelques
micromètre (typiquement 5m).
On demande de calculer le nombre de Knudsen pour différents gaz afin de vérifier la qualité des mesures que l'on peut
faire sur ces écoulements, ceci dans des conditions standards de température et pression.

La théorie cinétique des gaz montre que le libre parcours moyen des gaz obéit à la relation λ=
√2 m .
2
2πρd
est la densité, m la masse moléculaire et d le diamètre moléculaire approché par des modèles physiques.

Masse Masse
Diamètre moléculaire
Gaz moléculaire molaire
*10-10m
*10-27kg g/mol
Helium 2.33 6.65 4
Hydrogène 2.92 3.34 1
Azote 4.17 46.5 14
Oxygène 4.07 53.12 16
Gaz Carbonique 5.62 73.1 44

a) Calculer d'abord la masse volumique, puis le libre parcours moyen puis Kn. Conclusion.

Exercice 4 : Calcul de la viscosité d'un fluide newtonien

On souhaite calculer la contrainte dans un écoulement de fluide de viscosité dynamique égale à 1.85 10-5 pl (Poiseuille).
L'écoulement stationnaire est schématisé sur la figure 1:
 Figure 1: Mesure de contrainte dans un écoulement.

On mesure en A une vitesse de 1.125m/s, et on constate expérimentalement un profil de vitesse parabolique, tel que

( dxdv ) =0
2 A

a) Rappeler les unités de la viscosité dynamique ainsi que celle d'une contrainte.
b) Trouver l'équation du profil de vitesse.
c)Donner la valeur de la contrainte tangentielle tous les 25 mm, et notamment à la paroi.
d)Que vaut la contrainte à la paroi dans le cas où l'on suppose un profil linéaire de la vitesse.

Exercice 5 : Mesure de viscosité

Une particule sphérique de masse m qui tombe avec une vitesse ⃗ u dans un fluide au repos est soumise à une force de
frottement. On montre que cette force, dans le cas de très petite vitesse s'écrit : F
⃗ =−6 πμ R ⃗u , avec R le rayon de
la particule et  la viscosité dynamique du fluide.
Ecrire le principe fondamental de la mécanique. On dispose d'un long tube vertical transparent et d'un chronomètre. En
déduire une technique de mesure de la viscosité.
 1

TD 2: Statique des Fluides

On prendra pour la masse volumique du mercure ρHg = 13600kg/m3 , celle de l’eau ρeau = 1000kg/m3
et pour la pesanteur g = 9.81m/s2

Exercice 1: Manomètre en U - Baromètre

Pour mesurer la pression p dans une canalisation dans laquelle s’écoule un fluide de masse volumique
ρ, on branche un simple manomètre en U rempli de mercure sur cette canalisation et on dispose sur le
même plan un baromètre au mercure. On mesure les hauteurs h0 , h1 et h2 .
1) Exprimer la pression p dans la canalisation en fonction des autres paramètres.
2) Que vaut p, si dans la conduite circule de l’air? De l’eau?
A.N. : h0 = 0.75m, h1 = 0.35m et h2 = 0.2m

(a) exercice 1 (b) exercice 2

Exercice 2: Manomètre en U
On considère le manomètre en U remplit de 3 fluides de masse volumique ρ1 = 1000Kg/m3 , ρ2 = ρHg
et ρ3 = 700Kg/m3 .
Que vaut z0 si on mesure z1 = 0.495, z2 = 0.505 et z3 = 0.605m?

(c) exercice 3-1 (d) exercice 3-2

Exercice 3
On veut mesurer la différence de pression entre 2 canalisations à l’aide d’un manomètre en U au
mercure. Dans une canalisation circule un fluide de masse volumique ρ1 = 2960kg/m3 à la pression p1 ,
et dans la seconde de l’eau à la pression p2 .
On a mesuré : h1 = 0.9m, h2 = 0.6m et h3 = 0.5m.
1) Calculer p1 − p2 .
 2

On remplace le montage suivant par un double tube en U au mercure et à l’eau. On a mesuré:

h1 = 0.9m, h2 = 0.4m et h3 = 1.1m.
2) Calculer x.

Exercice 4

Une cloche en verre contenant de l’air à la pression pcloche est renversée sur une cuve séparée en deux
compartiments, l’un contenant de l’eau, l’autre du mercure.
On a mesuré : H = 61.2cm, que vaut h?

(e) exercice 4 (f) exercice 5

Exercice 5
On réalise un manomètre en U à trois fluides : le fluide 1 et 3 est de l’eau, entre ces 2 fluides, il y
a de l’air. Une branche du manomètre est raccordée à une canalisation d’air, la seconde étant à l’air
ambiant à la pression atmosphérique. On constate que le niveau d’eau dans le manomètre est identique
dans chaque branche.
Peut-on conclure que la pression dans la canalisation est la pression atmosphérique? On a mesuré z = 2cm
et patm = 101325P a. Si non que vaut cette pression?

Exercice 6

Un parallélépipède rectangle solide de masse volumique ρs flotte sur un liquide de masse volumique
ρl . Exprimer la hauteur h0 dont le solide s’enfonce si la profondeur du solide est égale à 0.1m, à 100m,
dans les 2 cas suivants:
• ρs = 900kg/m3 , ρl = 900kg/m3 , hauteur du solide 100m (glace sur de l’eau)

• ρs = 250kg/m3 , ρl = 13600kg/m3 , hauteur du solide 1cm. (liège sur du mercure)

Le solide est un cube de côté a = 0.4m qui s’enfonce de 0.3m dans de l’eau. Quelle est la masse
volumique du solide?

Serie 2

Exercice 1

On envisage un océan, supposé en équilibre isotherme. La masse volumique de l’eau varie avec la
pression selon la loi :
ρ = ρ0 [1 + a(P − P0 )] (1)
 3

où a = 1, 0.10−10 P a−1 .

La profondeur est notée z. Pour z = 0 : P = P0 = 1.105 P a et ρ = ρ0 = 1.103 kg/m3 .
1) Donner la loi P (z).
2) Que devient cette loi pour des profondeurs faibles ?
3) Calculer les valeurs de pression exactes et approchées pour z = 1, 0km. Quelle est l’erreur relative
commise en utilisant l’expression approchée du 2) ?

Exercice 2
La troposphère est la partie de l’atmosphère où nous vivons, et dans laquelle des échanges notables
de massed’air ont lieu. L’air de la troposphère est considéré comme un gaz parfait de masse molaire
M = 29.0g.mol−1 .
On suppose que dans cette région le champ de pesanteur est uniforme, de module g = 9.81m.s−2 .
On note respectivement T0 et P0 la température et la pression régnant au sol, à l’altitude z = 0.
P0 = 1.01bar et T0 = 307K.
1) On suppose que la température est uniforme dans toute la troposphère. Établir alors l’expression de la
pression P (z) en fonction de l’altitude. On introduira une grandeur H caractéristique de l’évolution de la
pression avec l’altitude que l’on explicitera en fonction de T0 , M, g et R = 8, 314J.K − 1.mol−1 . Calculer
numériquement H.
2) On suppose maintenant que la température de l’air décroı̂t linéairement avec l’altitude selon la loi
T (z) = T0 –λz avec λ > 0, à raison de 6.0C tous les 1000 mètres de dénivelée. Montrer que la loi P (z)
prend alors la forme :
λ
P (z) = P0 ( 1 − z) (2)
T0
Calculer dans ce modèle la pression atmosphérique et la température au sommet de l’Everest (altitude
z = 8850 m).
3) Pour z << H, montrer que les deux modèles précédents conduisent à une même fonction affine P (z)
reliant la pression à l’altitude. Évaluer pression et température au sommet du Mont Puget, point culmi-
nant des calanques (altitude z = 563m).

Exercice 3
Un tube en U de section constante s = 1, 0cm2 , ouvert aux deux extrémités, contient de l’eau.
1) On ajoute dans l’une des branches un volume V = 6, 0cm3 d’huile de masse volumique ρh =
0, 90g.cm−3 . Déterminer la dénivellation ∆h1 entre la surface libre de l’eau et la surface de séparation
eau-huile.
2) A partir de l’état d’équilibre précédent, on ajoute dans l’autre branche du tube en U un volume
V 0 = 10cm3 d’acétone, de masse volumique ρa = 0.79g.cm−3 .
Déterminer la dénivellation ∆h2 entre les deux interfaces eau-huile et eau-acétone, ainsi que la dénivellation
∆h3 entre les deux surfaces libres.

Exercice 4 : Baromètre différentiel à deux liquides

Les sections respectives S0 , S1 et S2 de la

cuve de mercure, du tube T1 et du tube T2 cylin-
driques respectent les proportions : S0 /S1 = 10 et
S1 /S2 = 20.
Le mercure, de masse volumique ρ1 = 13, 6kg/l et
la glycérine de masse volumique ρ2 = 1, 1kg/l ont
leur surface de séparation dans le tube T1 .
On donne g = 9, 81m/s2 . La pression au dessus
de la glycérine est pratiquement nulle (tension de
vapeur de la glycérine très faible).

1) La pression atmosphérique est P0 , et les dénivellations des deux liquides sont h1 et h2 . Etablir la
relation entre P0 , h1 et h2 à l’équilibre.
2) Quand la pression atmosphérique augmente légèrement de P0 à P0 +∆P , la surface libre de la glycérine
monte de la quantité z. Donner ∆P en fonction de ρ1 , ρ2 , S2 /S1 , S1 /S0 , g et z.
3°) Calculer ∆P en millibar pour z = 30mm.
 4

En déduire en mm/millibar la sensibilité de ce baromètre différentiel ainsi que son pouvoir amplificateur
B par rapport au baromètre de Toricelli (baromètre à mercure).

Exercice 5 : Hémisphères de Magdebourg

Cette expérience a permis de démontrer l’action

de la pression atmosphérique. Deux hémisphères
creux d’environ soixante centimètres de diamètre
furent assemblés pour former une sphère ; un des
hémisphères était muni d’un tube fermé par une
valve. Le tube était relié à une pompe à vide
inventée par Otto von Guericke. L’air contenu
dans la sphère put être pompé créant un vide. La
différence de pression entre l’extérieur et l’intérieur
des hémisphères les maintenait ensemble ferme-
ment : deux attelages de chevaux n’ont pu séparer
les hémisphères tant que le vide a été maintenu.

Evaluer numériquement la force à exercer pour

séparer les deux hémisphères dans les conditions de
l’expérience.
(rayon des sphères R = 28cm, pression atom-
sphérique P0 = 1.0bar).

Exercice 6: Principe d’Archimède (exam 2016)

On considère un glaçon de forme cubique de côté h = 4cm et flottant en équilibre dans un verre
d’eau rempli à ras bord. On notera ρg la masse volumique du glaçon et ρe celle de l’eau.
ρg
On a = 0, 92, g = 9.81m.s−2 , ρe = 1000kg.m−3 .
ρe

1. Énoncer le principe d’Archimède. Faire un schéma de l’expérience, en représentant les diférentes

forces agissant sur la glaçon, ainsi que l’axe −
→
z , axe dirigé selon la verticale ascendante.
2. Quelle est la hauteur immergée a du glaçon ? ( C’est à dire la hauteur dont le glaçon s’enfonce
dans l’eau).
3. Lorsque le glaçon fond, le verre déborde-t-il ?

4. On remplace l’eau du verre par de l’eau salée de masse volumique ρs = 1025kg.m−3 . le glaçon
est toujours composé d’eau pure, ρg reste donc inchangée. Dans ce cas, lorsque le glaçon fond, le
verre déborde-t-il?
 5

Exercice 7

Un barrage hémicylindrique (c’est à dire dont la vue en plan est demi-circulaire) de rayon R est rempli
d’eau sur une hauteur h.
On note ρ la masse volumique de l’eau, g l’accélération de la pesanteur. Calculer la résultante des forces
de pression exercées par l’air et l’eau sur le barrage.
Application numériques : R = 100m ; h = 100m ; = 1, 0kg.L−1 ; g = 9, 8m/s.
Introduction à la mécanique des fluides

TD 3 : Cinématique des fluides

Exercice 1 : Taux de variation dans un écoulement

La température de l'atmosphère varie avec l'altitude. Posons que la température décroît de 1° tous
les 100m. Un ballon sonde est lâché et mesure la température. Sachant que le ballon monte avec
une vitesse de u =5m.s−1
⃗ en moyenne, combien vaut le taux de variation de température
mesurée par le ballon?

Exercice 2: Variables d'Euler – Variables de Lagrange.

On cherche dans cet exercice la correspondance qui permet de passer d'une description d'un
écoulement en variable de Lagrange et en variable d'Euler.
Pour cela on place un marqueur dans 1 écoulement bidimensionnel en X0 ,Y0 à l'instant t=0s.
Que peut-être un marqueur?
On examine au cours du temps les différents positions de ce marqueur (dans un repère
préalablement défini) et on arrive à la conclusion que le marquer passe par les points de
coordonnées:

2
X =(1+t ) X 0 Y =Y 0
Exprimer la vitesse et l'accélération en variable de Lagrange puis en variable d'Euler.

Exercice 3: Variation temporelle – Variables d'Euler

On suppose un écoulement que l'on représente par une description eulérienne.
Ecrire la variation la température T ( x1, x 2, x 3, t ) dans un écoulement cartésien 3D de champ
de vitesse u (x 1, x 2, x 3 )
⃗
Comment s'écrit cette variation si l'écoulement est stationnaire.
On suppose maintenant un écoulement dans une conduite de symétrie axiale.
Quel type de coordonnées peut-on utiliser. Ecrire l'accélération la variation de température dans
cet écoulement en supposant que l'écoulement présente aussi une symétrie par rapport à l'axe.

Exercice 4
On considère un écoulement défini dans le repère cartésien par le champ de vitesse:
u =( 4x1 +3x 2 ) ⃗i 1 +( 3x1 −4x 2 ) ⃗i 2
⃗
1) Quelle est la nature de l'écoulement ?
2) Calculer le vecteur accélération.
Application numérique : Calculer les composantes et le module du ,vecteur accélération au point (1,
1,0).

Exercice 5 : Analyse de champs de vitesse

On considère un écoulement défini dans le repère cartésien R( ⃗i 1 , ⃗i 2 , ⃗i 3 ) par le champ de

vitesse u =2x 21 ⃗i 1+( 4x 1 x 2 t ) ⃗i 2

⃗
1) Donner les caractéristiques géométriques et temporelles de l'écoulement.
2) Calculer la divergence de la vitesse. Conclusion?
3) Calculer le vecteur accélération de l'écoulement. Donner les composantes de ce vecteur ainsi
que son module au point A(1, 3, 0) à l'instant t=2s.
4) Donner l'équation des lignes de courant. Quelle est, à t=1s, l'équation de la ligne de courant qui
passe par A.
Introduction à la mécanique des fluides

Exercice 6 : Analyse de champs de vitesse

On considère l'écoulement unidimensionnel, stationnaire dans un convergent de longueur L (Figure
x1
2) dont le champ de vitesse est donné par: u =10(1+
⃗ ) ⃗i 1
L
1) Calculer le vecteur accélération de l'écoulement.
2) On considère le mouvement du volume matériel qui se trouve à l'abscisse x1,0 à l'instant t0.
Donner l'équation de la trajectoire
En déduire l'expression de l'accélération :
a)En fonction du temps
b En fonction de x1. Comparer ce résultat à celui de la première question


i1

O
x1=0 x1=L

Figure 2: Écoulement dans un convergent

Exercice 7 : Analyse de champs de vitesse

Dans une tornade, la trajectoire de la particule fluide qui se trouve au point M 0( r0 , θ 0 ) à
l’instant t=0s, a pour équations paramétriques en coordonnées polaires:
2
b r −2 at
r =√ r 20−2 at ; θ=θ 0 − ln( 0 2 )
2a r0
où a et b sont des constantes.
1) Donner l'expression du vecteur vitesse et de l'accélération.
2) Quelle est l'équation générale des lignes de courant.

Exercice 8: Analyse de champs de vitesse

Un écoulement bidimensionnel plan est défini par son champ de vitesse:
u =4x1 ⃗i 1 −4x 2 ⃗i 2
⃗
Donner l'équation de la trajectoire qui passe par le point ( x 1p , x 2p ) à l'instant t*.
Donner l'équation de la ligne de courant qui passe par ce point.

Exercice 9 : Analyse de champs de vitesse

On considère un écoulement défini par le champ de vitesse suivant:

u1 = x1 ( 1+2t ) ; u 2 =x 2 ; u 3= x 3
Soit le point A(1, 1, 0)
1) Calculer les composantes et le module du vecteur accélération au point A à t=0s.
2) Trouver l'équation de la trajectoire qui passe par A à t=0s:
– sous la forme x 1 =x 1 (t ) et x 2 =x 2 (t ) .
– En déduire l'accélération du point A à t=0s.
– sous la forme x 1 = f ( x 2 ) et x 2 =g ( x 1 ) .

– En déduire l'accélération du point A à t=0s.

3) Donner l'équation de la ligne de courant qui passe par A à t=0s.
 1

TD 4: Dynamique des Fluides

Exercice 1: Tube de pitot
Le tube de Pitot est un instrument couramment utilisé en mécanique des fluides pour mesurer la vitesse d’un
fluide en écoulement. On le retrouve notamment, sous différentes versions, sur les avions civils ou militaires.
On se propose ici d’établir l’équation de la vitesse d’un fluide parfait et incompressible de densité ρ0 , circulant
dans un canalisation d’aire S, lorsque ce tube de pitot est relié à un manomètre en U dans lequel se trouve
un fluide de densité ρ1 . Nous considérerons qu’au bout du tube de pitot, au point unique A, la vitesse de
l’écoulement est nulle.

1/Comment s’appelle le point A, et quelles sont ses propriétés? Donner l’expression de la pression PA en fonction
de la pression en section d’entrée PA0 , et de la vitesse.
2/Donner l’expression de la pression PB0 en fonction de la pression PA0 , zB0 et zA0 .
3/Par application de la statique des fluides dans le U, déterminez la vitesse de l’écoulement en fonction la
différence h = zB1 − zA1

Exercice 2: Effet Venturi

On considère l’écoulement unidimensionnel et stationnaire d’un fluide incompressible de densité ρ, dans une
conduite horizontale simplement convergente. Deux prises de pressions en début et fin de convergent sont
reliées à un manomètre en U, dans lequel on trouve un fluide de densité ρ0 .
Établir l’expression du débit volumique Q = S ∗ V , en fonction notamment du dénivellement h = zB2 − zB1 et
du rapport des sections SS21

Exercice 3:
Deux conduites cylindriques de même axe et de rayons R1 et R2 ( R2 < R1 ) sont reliées par un conduit
convergent-divergent de rayon au col Rcol . De l’air, considéré comme un fluide parfait, s’écoule dans le disposi-
tif. L’écoulement est supposé unidimensionnel et permanent.
 2

O −
→ →
−
On donne, dans la section 1 : R1 = 50cm, U1 = U1 i , avec U1 = 2m.s−1
au col du divergent-convergent : Rcol = 10cm

1/ Quelle est la vitesse de l’air dans la section d’entrée du convergent-divergent?

2/Calculer la vitesse de l’écoulement au col du convergent-divergent.
3/Quel doit être le diamètre de la plus petite canalisation si on veut que le vitesse de l’air y soit de 12m.s−1 ?

Exercice 4:
On considère un écoulement stationnaire d’eau dans le dispositif suivant :

O
L’écoulement dans les sections droites d’entrée et de sortie est supposé unidimensionnel. On donne:
−→ →
−
O
dans la section 1 :aire de la section droite : A1 = 200cm2 , vitesse : U1 = 4 i1 m.s−1

O
dans la section 2 :aire de la section droite : A2 = 400cm2
dans la section 3 :aire de la section droite : A3 = 500cm2 , débit-masse sortant : w3 = 50kg.s−1
O −→ → − √ → −
dans la section 4 :aire de la section droite : A4 = 400cm2 , vitesse : U4 = i1 + 3 i2 m.s−1
−
→
O
Calculer, en grandeur et direction, la vitesse U2 dans la section 2 . On prendra ρeau = 1000kg.m−3 .

Exercice 5:
Un fluide incompressible pénètre dans un tube cylindrique de rayon intérieur R et de longueur L avec une vitesse
→
− →. il en sort avec une vitesse →−
uniforme U = U0 − U = U (1 − Rr 2 )−
→, avec U=cste.
2
u 3 u 3

Donner l’expression de U en fonction de U0 .

 1

TD 5: Pertes de charges dans les conduites

Rappels: Pertes de charges linéaires
a : rugosité de la surface interne de la conduite (mm)
D : diamètre intérieur de la conduite (mm)
formule de poiseuille, Régime laminaire ReD < 2000
64
λ=
ReD

Relation de blasius - régime turbulent lisse : 2000 < ReD < 105 et  faible
−1/4
λ = 0.316ReD

régime turbulent rugueux :

10 a 103
2000 < ReD et a grand ( < < )
ReD D ReD
√
log(ReD λ)
λ=2 a
√ − 0.8
1+ D ReD λ

ou, formule de blench (ReD > 105 ): r

a
λ = 0.79
D

Exercice 1
Déterminer le régime d’écoulement dans une conduite de 3cm de diamètre pour:
1) De l’eau circulant à la vitesse v = 10, 5m.s−1 et de viscosité cinématique ν = 1.10−6 m2 .s−1
2) Du fuel lourd à 50 °C circulant à la même vitesse (Viscosité cinématique ν = 110.10−6 m2 .s−1 ).
3) Du fuel lourd à 10 °C circulant à la même vitesse (Viscosité cinématique ν = 290.10−6 m2 .s−1 ).

Exercice 2
Du fuel lourd de viscosité dynamique µ = 0, 11P a.s et de densité d = 0, 932 circule dans un tuyau de
longueur L = 1650m et de diamètre D = 25cm à un débit volumique Qv = 19, 7l/s. On donne la masse
volumique de l’eau ρeau = 1000kg.m−3 .
1) Déterminer la viscosité cinématique ν du fuel.
2) Calculer la vitesse débitante de l’écoulement V .
3) Calculer le nombre de Reynolds Re.
4) En déduire la nature de l’écoulement.
5) Déterminer le coefficient λ de pertes de charge linéaire.
6) Calculer la perte de charge ∆HL dans le tuyau.

Exercice 3
Un pipe-line de diamètre d=25 cm est de longueur L est destiné à acheminer du pétrole brut d’une station
A vers une station B avec un débit massique Qm = 18kg/s. On suppose que le pipe-line est horizontal.
Les caractéristiques physiques du pétrole sont les suivantes:
• masse volumique ρ = 900kg/m3 ,
• viscosité dynamique µ = 0, 261P a.s.
1) Calculer le débit volumique Qv du pétrole.
2) Déterminer la vitesse débitante de l’écoulement V .
3) Calculer le nombre de Reynolds Re.
4) Quelle est la nature de l’écoulement?
5) Calculer la valeur du coefficient de perte de charge linéaire λ.
6) Exprimer la relation de Bernoulli entre A et B.
Préciser les conditions d’application et simplifier.
7) Déterminer la longueur L maximale entre deux stations A et B à partir de laquelle la chute de pression
(PA − PB ) dépasse 3bar.

Exercice 4
Un liquide de refroidissement circule dans un radiateur en forme de serpentin. Le serpentin comprend
les éléments suivants :
 2

• 12 tubes rectilignes de diamètre d = 10mm et de longueur 1m chacun.

• 11 coudes à 180° ayant chacun un coefficient de perte de charge Ks = 0, 4
La conduite transporte un débit volumique Qv = 0, 25l/s. La pression en entrée est P1 = 3bars.
On donne les caractéristiques du fluide de refroidissement: viscosité dynamique µ = 10−3 P a.s, masse
volumique ρ = 1000kg/m3 .

1) Calculer la vitesse débitante V d’écoulement du fluide dans la conduite en (m/s).

2) Calculer le nombre de Reynolds Re.
3) Préciser la nature de l’écoulement.
4) Déterminer le coefficient de perte de charges linéaire λ , en précisant la formule utilisée.
5) Calculer les pertes de charges linéaires ∆HL .
6) Calculer les pertes de charges singulières ∆HS .
7) Appliquer le théorème de Bernoulli entre les points (1) et (2) pour déterminer la pression de sortie P2 .

Exercice 5
Une pompe de débit volumique Qv = 2, 8L/s remonte de l’eau entre un bassin et un réservoir à travers
une conduite de diamètre d = 135mm.

On donne : - Z1 = 0m ; Z2 = 35m ;P 1 = P 2 = 1013mbar, viscosité dynamique de l’eau :

µ = 1.10−3 P as, longueur de la conduite L = 65m. On négligera toutes les pertes de charge singulières.

1) Calculer la vitesse débitante d’écoulement V de l’eau dans la conduite.

2) Calculer le nombre de Reynolds. L’écoulement est laminaire ou turbulent ?
3) Calculer le coefficient de pertes de charge linéaire. En déduire les pertes de charges ∆H1−2 tout au
long de la conduite.
4) Appliquer le théorème de Bernoulli pour calculer la puissance nette Pnet de la pompe. 5) Le rendement
de la pompe étant de 80 %, calculer la puissance absorbée par la pompe.

Exercice 6
Une pompe de débit volumique Qv = 2l/s et de rendement η = 70% remonte de l’eau à partir d’un
lac jusqu’au réservoir situé sur une colline. L’eau est acheminée dans une conduite de diamètre d=130
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mm formée de trois tronçons rectilignes :

AB de longueur L1= 10 m, CD de longueur L2= 12 m, EF de longueur L3= 8 m,
Et de deux coudes à 45° : BC et DE : ayant chacun un coefficient de perte de charge Ks = 0, 33.

On suppose que :
• les niveaux d’eau varient lentement,
• les niveaux Z1 = 0m , Z2 = 10m,

• les pressions P 1 = P 2 = P atm ;

• la viscosité dynamique de l’eau : µ = 10−3 P a.s,
• l’accélération de la pesanteur : g = 9, 81m/s2 .

1) Calculer la vitesse débitante V d’écoulement d’eau dans la conduite en m/s.

2) Calculer le nombre de Reynolds Re.
3) Préciser la nature de l’écoulement.
4) Déterminer le coefficient de perte de charges linéaire λ, en précisant la formule utilisée.
5) Calculer les pertes de charges linéaires ∆HL .
6) Calculer les pertes de charges singulières ∆HS .
7) Déterminer la puissance nette P n de la pompe en Watt.
8) En déduire la puissance P a absorbée par la pompe.
1) Quelle est la charge totale régnant en A, le point le plus élevé de la conduite, par rapport à un plan
de référence passant par B? Si la section A est reliée sans perte de charge notables à un château d’eau
ouvert à l’air libre, à quelle hauteur au dessus de A doit être située sa surface libre?
2)Quel devrait être le diamètre ∆ de la conduite cylindrique munie de la même tuyère de sortie, pour
que, avec le même château d’eau, le débit atteigne 0.5m3 /s

Exercice 7
Une huile de pétrole de viscosité µ = 0.2P a.s, de masse volumique 900kg/m3 , s’écoule à un débit de
Q = 35l/s dans une conduite horizontale de diamètre D = 15cm.
Calculez dans ces conditions :
1) Le nombre de Reynolds
2) La perte de charge en mètres d’eau par kilomètre de conduite
3) La puissance dépensée pour assurer la circulation de l’huile sur une longueur de 1 km
4) L’énergie dépensée pour transporter 1 tonne d’huile sur 1 km