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I) Introduction :

1) Moteur asynchrone/constitution :
➢ stator appelé prim qui porte un enroulement polyphasé relié au
réseau électrique : inducteur
➢ rotor appelé second qui porte un enroulement en court circuit : induit
Rotor bobiné – rotor à cage d’écureuil – rotor à bagues
Il n’est lié à aucune source extérieure => ce sont les effets magnétiques
du stator (prim) qui le gouvernent => comportement du moteur
asynchrone semblable à un transformateur. (On alimente un
enroulement et on recueille les effets électromagnétiques sur l’autre).
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1) Explication du transformateur et l’étude avec 2 méthodes :

Méthode directe

La composante essentielle η

Méthode indirecte

- Méthode indirecte : essai à puissance utile nulle (essai à vide : I2 = 0 et


essai en cc : U2=0). Cette méthode permet d’analyser le fonctionnement
d’un transformateur à pleine charge sans avoir à fournir et dissiper la
puissance nominale.
Avantage : Méthode économique
Inconvénient : 2 essais (Méthode longue)
- Méthode directe : transformateur en charge fournit et dissipe Pnom.
Avantage : un essai (Méthode rapide)
Inconvénient : Méthode coûteuse

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- Tableau comparatif entre les deux méthodes :
Méthode indirecte Méthode directe
η η
Av - Inc Av - Inc
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1) Principe de fonctionnement (moteur asynchrone) (d’abord méthode TP) :

On suppose que le stator de la machine porte un enroulement


triphasé à 2 pôles. On alimente ce dernier par un système de tensions
polyphasé de pulsation ω, il crée alors d’après (th de Ferraris) un champ
tournant de p paires de pôles, à la vitesse Ωs= ω/p (fém bipolaire et
multipolaire -> cours).

Supposant le rotor animé d’une vitesse Ω, ses enroulements


polyphasés 2p pôles voient défiler les p paires de pôles du champ
tournant statorique à la vitesse relative Ωr= Ωs- Ω (exemple de S/avion)
ce qui va induire aux bornes des enroulements rotoriques un système de
fem polyph de pulsation ω2 = p Ωr=p(Ωs- Ω )=p g Ωs =g ωs => fr=g fs 4
Si ces enroulements sont fermés sur des impédances ou cc, ils sont
alors parcourus par des courants polyphasés. La présence de I et B →
couple électromagnétique. Ce couple tend d’après la loi de Lenz à
réduire la cause qui a donné naissance aux courants c’est à dire la
rotation relative du champ magnétique tournant par rapport au rotor.

- A l’arrêt, comme un transformateur à champ tournant YY- DY – fém


sur rotor à une fréquence f et valeur efficace E2=NE1=mU1.
- En rotation, pour un glissement g, la fréquence est gf et la valeur
éfficace de fém=gmU1. Les courants sur rotor CC → gf.
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I) Diagramme de cercle – schéma équivalent :

- En marche normale avec le glissement g, la pulsation au second est gω


et le rapport de transformation gm (schéma (a)).
- Pour tout rapporter au prim, il faut d’abord imaginer un circuit
équivalent second qui serait parcouru par le même courant second
que le courant réel I2 mais à la pulsation ω => il faut coupler le second
au prim par une simple transformation de rapport m, multipliant ainsi
le fém par 1/g. pour retourner le même courant il faut aussi multiplier
par 1/g, la résistance qui devient R2/g et la réactance qui devient
X2g*1/g= X2
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𝑒2 𝑒2/𝑔
=> I2a= = =I2b
𝑅2²+𝑔²𝑋2² (𝑅2/𝑔)²+𝑋2²
d’où le schéma (b)

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Le schéma (b) devient le schéma (c) en rapportant tout au prim. Le
schéma (c) permet de calculer le courant prim I1 pour chaque valeur
de g. toutes les grandeurs intéressantes peuvent ensuite être
calculées à partir de I1.

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- Le schéma (c) se simplifie si, comme pour le transformateur, on
déplace R0 et X0 pour qu’ils soient directement soumis à la tension U1
(schéma (d)).

- Le schéma (c) peut être modifié par transfert d’impédance ; d’où, par
exemple, le schéma (c) sur lequel tout a été transféré au prim. Il est
d’un emploi peu commode car il exige la connaissance de 4 grandeurs
R1, X1, R2 et X2. C’est pourtant celui qu’il faudra utiliser pour étudier
avec précision les transformateurs de tension pour lesquels I0 n’est
plus négligeable devant I1.
Pour les transformateurs de puissance, on le simplifie en remarquant
que les chutes de tension au prim affectent peu le courant à vide I 0,
qui est lui-même petit devant le courant de charge I1. Dès lors on
modifie très peu les courants en plaçant Z0 (R0// X0) en amont de R1 et
X1 => schéma (d).
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➔ A cette approximation on voit que les réactances de fuite du prim et
second jouent le même rôle; elles se conjuguent en une réactance
unique Xp=X1+X2/m².
➔ Au contraire les résistances R1 et R2/m²g jouent des rôles très
différents. La puissance R1I1² est la puissance perdue par effet joule
dans une phase stator.
𝑅2
La puissance I1² est la puissance transmise au rotor dont nous
𝑚²
savons que la seule, le fraction g est par perdue effet joule dans le
rotor alors que la fraction 1-g, est beaucoup plus importante, et elle
est la puissance électromagnétique du moteur. 10
Analogie avec le TP :

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- Essai à vide (g=0) :

A rotor ouvert :

On mesure : m=U20/U10
Et P10=P1+P2 & Q10= 3(P1-P2) => P10=pfer # 75 w et
Q10# 1273 VAR avec la méthode de mesure de
puissance double watt.
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Montage Expérimental :

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A rotor court-circuité : Dém avec le Rhéostat de démarrage de D →
CC et la génératrice pas chargée.
On mesure : P’10=pfer+ Pméc = P1+P2 # 180 w => Pméc# 105 w
Q10= 3(P1-P2) → Q10=1299 VAR
P’10
→ P’10= 3U10I10cos φ10 → cos φ10= avec
3 U10 I10
U10=U1a car l’essai à vide doit se faire à N=Ns donc P’10.
𝑄10
Ou bien : tg φ10= => φ10=
𝑃′10
𝑄10
Tgφ10= => φ10=86,65 °.
𝑝𝑓𝑒𝑟 =𝑃10

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- Essai en CC: on bloque le rotor que l’on a court-circuité avec une pince
spéciale (g=1):
Alimentation

IDEM
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I1cc= 3,5 A - U1cc= 58 V - P1= 195w -
P2=30 w
P1cc=P1+P2=225 w
𝑄1𝑐𝑐
Q1cc= 3(P1-P2) = 285 VAR => φ1cc=arctg( )=
𝑃1𝑐𝑐
51,78°
I1ccn= I1cc.U1N/U1cc= 23 A

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- Essai en charge:

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3
Par action sur la charge, on fait varier la puissance entre P10 et Pn.
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P1(w)
P2(w)
P = P1 + P2
N(tr/mn)
1500−𝑁
g=
1500
I(A) 1,6 2,05 2,35 2,5 2,8 3,1
Γ(N.m)

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I) Calcul du couple : bilan de puissance

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➔ Puissance électrique absorbée : Pa= 3UIcosφ.
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➔ Pertes par effet joule au stator : pjs= RI² (R résistance entre deux
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bornes du stator = Réq)

En effet : en Y
𝑅𝑒𝑞
pjs=3RI²=3 I²
2

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➔ Pertes fer au stator :pfs

Elles ne dépendant que de la tension U et de la fréq f et sont donc


constantes le moteur est couplé au réseau.

➔ Puissance transmise : Ptr=Pa-pjs-pfs : c’est la puissance que reçoit le


rotor.
➔ Moment du couple électromagnétique Tem

Les forces qui s’exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la


vitesse Ωs : elles glissent sur le rotor qui, lui, ne tourne qu’à la vitesse Ω.
L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un
𝑃𝑡𝑟 (𝑤)
couple électromagnétique résultant du moment Tem(N.m)=
𝛺𝑠(𝑟𝑑.𝑠−1)

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➔ Puissance mécanique totale :PM

Le couple électromagnétique do moment Tem entraîne le rotor à la


vitesse Ω. Il lui communique donc la puissance mécanique totale PM.
𝑃𝑡𝑟
PM=Tem.Ω soit PM = Ω = Ptr(1-g)
𝛺𝑠

PM= Ptr(1-g) cette puissance comprend la puissance utile et les pertes


mécaniques.

➔ Pertes par effet joule et pertes dans le fer au rotor : pjr et pfr : ces
pertes représentent la différence entre Ptr et PM. elles sont dues aux
courants induits. Elles ne sont pas mesurables car le rotor est court-
circuité. On les calcule.

Donc :pjr + pfr = Ptr - PM = Ptr - Ptr(1 – g ) = gPtr

 Pjr = gPtr car les pertes der du rotor sont négligeables (U = 0)


➔ Pertes mécaniques : pm

Pm = Pu – PM la vitesse du rotor variant peu en marche normale, ces


pertes sont pratiquement constantes.
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➔ Pertes collectives pc : ces pertes ne dépendent que de U, f et n.
comme ces grandeurs sont généralement constantes, les pertes fer au
stator et les pertes mécaniques le sont aussi. Pc = pfs + pm
On définit le couple de perte : Tp = pc/Ωs il est cst quelles que soient la
vitesse et la charge de la machine.
➔ Puissance utile Pu = PM – pm => couple utile : Tu = Pu/Ω => η = Pu/Pa
➔ Bilan de puissances à vide :
Le bilan total quelle que soit la situation est : Pa = Pu + pjs + pjr + pc (pc =
pfs+pm)
A vide : Tu = 0 => Pu = 0
g = 0 => pjr = 0
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Pa0 = 3UI0cosφ0 => pjs0 = RI0²
2
Pc (à vide) = pc (en charge) = cste
Bilan à vide : Pa0 = pjs0 + pc
En simplifiant : Pa0 = pc (les pertes joules à vide sont négligeables)
- Un essai à vide permet de déterminer les pertes collectives.
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RESULTATS :

- Calcul des éléments du schéma équivalent :

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- Démonstration du cercle :

- RF : pertes fer
- ls : inductance propre cyclique stator
- N’2 : inductance de fuites totale ramenée au
prim
- R2’/g : résistance éq totale ramenée au prim
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V1 = (R2’/g + j N2’ω) I’2
′ 𝑉1
𝐼1 = 𝐼2 + + 𝑉1/𝑅𝐹
𝑗.𝑦0𝑠.𝜔

𝑉1 𝑅2′ 𝑅2′
V1 = (R’2/g)I2’ + j N2’ΩI2’ => 𝑗𝑁2′𝜔 = 𝑗𝑔𝑁 2′𝜔 I’2 + I’2 = -j𝑔𝑁2′𝜔 I’2 + I’2 = TB + VT

Le vecteur TB est donc toujours en quadrature arrière par rapport à I’2 ce qui veut dire que pour toute valeur
de g les segments VT et TB sont perpendiculaires. Suivant le théorème de Thalès, le point se déplace donc sur
un cercle donc le diamètre est VB et dont le centre se trouve sur l’axe vertical.

➔ Fonctionnement en moteur T à droite de l’axe vertical


➔ Fonctionnement en génératrice asy T à gauche de l’axe vertical
➔ Le point T ne peut passer au dessous de l’axe horizontal.
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Diagramme circulaire

- On choisit une échelle des courants : 1cm = a ampères.


• On pratique un essai à vide (g=0, Ω # Ωs), on relève I0 et P0 par la méthode
des deux wattmètres, puis on calcule cosφ10 le facteur de puissance à vide.
cosφ10= P0/3V10I10. Donc on a le point A0.

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• On pratique un essai en CC à l’arrêt (rotor bloqué, g=1) à tension réduite,
car l’intensité serait trop importante à la tension (nominale, normale). On
admet que l’intensité est proportionnelle à la tension nominale et que le
𝑉1𝑛 𝑈1𝑛
déphasage ne change pas, d’où : I1ccn = I1cc * (mesurés) ou = I1cc *
𝑉1𝑐𝑐 𝑈1𝑐𝑐
cosφ1cc= Pcc/3V1ccI1cc
pratiquement : double watt on a P1 et P2 → P = P1 + P2 et Q = 3(P1 – P2)
𝑄1𝑐𝑐
càd P = P1cc et Q = Q1cc donc φ1cc = arctg d’où le point C(g=1) tel que :
𝑃1𝑐𝑐
OC = I1ccn . C (I1ccn, φ1ccn)

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• Le cercle cherché passe par les points A0 et C ; on va
chercher son centre sur la droite (D’) faisant avec la
droite (D) perpendiculaire à V1 issue de A0, un angle γ
tel que : tg γ # sin γ = 2r1I1m/V1 où I1m = OA’0 est la
composante réactive du courant à vide (courant
magnétisant).
La médiatrice de A0C coupe (D’) en ω, centre du cercle
cherché.

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• On cherche la droite des couples et des puissances
transmises, droite A0B qui sépare les pertes joules
stator de celles du rotor, en construisant le point C’
qui divise C’’C (C’’ c’est la projection de C sur (D)) de
telle sorte que : pjsccn = 3V1(C’’C’) et pjrccn = 3V1(C’C)
(Court Circuit car g=1). Pour cela, on cherche C’ grâce
à : C’’C’ = 3r1I1ccn²/3V1 = (r1/V1).I1ccn².
• Le droite A0C’ coupe le cercle B en (g infini), c’est la
droite des couples. En effet, la puissance
électromagnétique, qui est proportionnelle au couple
(Pc = 2πNsC ) est nulle pour Ns=N car g=0 (couple =0) et
pour (g=∞) car R2/g = 0 => pjr = 0 => Pem = PM = Ptr
n’absorbe que de la puissance réactive, puissance qui
n’est transformable en puissance mécanique.
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On peut adopter des échelles de puissance et des
couples : 1cm = 3a V1 watt et 1cm = 3a V1/2πNs
(m.N).
• On représente enfin la droite des glissements,
c’est toute droite parallèle à A0B et peut être
graduée linéairement en glissement.

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➢ Entre les droites OK et A0C’’ les pertes en marche
à vide.
➢ Entre les droite A0C’’ et A0B les pertes joule prim
➢ Comme la perte totale se trouve entre OK et A0C
nous trouvons entre les droites A0B et A0C la perte
dans le second et finalement entre un point T(g)
quelconque et la droite A0C nous trouvons la
puissance utile.
- Nous avons vu que le couple était proportionnel à
la puissance transmise au rotor. A droite du
segment A0C’ nous trouvons cette puissance : Ptr =
pjr + Pu. le couple se lit donc entre un point
quelconque du cercle et la droite A0C’ d’où les
dénominations
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A0C : droite des puissances utiles
A0C’ : droite des couples.
- La perte dans le secondaire devient nulle au point
fictif g = ∞. L’intersection de la droite A0C’ avec le
cercle donne le point B (g= ∞).
- Comme le couple est mesuré entre A0C’ et le cercle
Cmax se trouve à l’endroit où la tangente parallèle à
A0C’ touche le cercle.
- L’échelle de glissement est une droite parallèle à la
tangente de Umax ??

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A l’arrêt, g=1, les valeurs g>1 n’ont pas de sens
physique. Nous rappelons que dans le traitement
précédent nous avons négligé les pertes dans le fer
du stator. On pourrait les inclure en mettant dans le
schéma précédent une résistance RF en dérivation
avec L1. Les pertes dans le fer du second sont
négligeables en régimes normal (g<<1). Les
constructeurs s’efforcent de réduire les pertes joules
dans le prim en utilisant des conducteurs épais. En
général pjs = pjr.
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- R1= 0 valable quand I2’ >> Iom (cas au démarrage et
régime normal). En marche à vide I2 ≈ 0, R1 n’est pas
négligeable. La limitation de validité de cette
approximation est donc semblable à l’approximation de
Kapp pour les transformateurs.
- La puissance active absorbée dans les trois phases =
3|I’2|²R’/g = Pac = Ptr.
Pac = pjr + Pu les autres pertes sont négligeables.
Pjr = 3|I2|²R2 = ….. = 3|I’2|²R’ => g Ptr = pjr
Pu = Ptr – pjr = Ptr(1-g) => η = Pu/Ptr = 1 = g.
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FIN

37
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