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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur


Et de la recherche scientifique

Université Saad dahlab Blida


Faculté des sciences de l’ingénieur
Département aéronautique et des études
Spatiales

TP 02 électrotechnique :

LES TRANSFORMATEUR MONOPHASE

Réaliser par :
Kaid Aziza Heam
Gouasmia Malak

Sous la supervision du :

Année universitaire : 2021 __2022


Sommaire :
1/ Introduction
2/Partie Théorique
3/But de TP
4/Partie Pratique
5/Conclusion

1/ Introduction
Le transformateur est une machine électrique statique à laquelle on fournit un signal
variable dans le temps, de fréquence donnée f et qui restitue un signal d’amplitude égale ou
différente mais de même fréquence. Il peut être utilisé pour isoler son côté primaire (entrée)
et son côté secondaire (sortie), pour abaisser ou élecver la tension. Le transformateur de
puissance est certainement le dispositif qui a permis l'essor puis la domination des réseaux
alternatifs pour le transport, la distribution et l'utilisation de l'énergie électrique. La
première fonction d'un transformateur a été l'élévation de la tension de transport afin de
réduire le courant et donc les pertes joules générées dans les lignes. Cette élévation est bien
entendue allée de pair avec l'abaissement de la tension aux points d'utilisation. D'un point
de vue plus général, un transformateur est un élément indispensable à l'interconnexion des
différents réseaux d'énergie.

2/Partie Théorique
Le transformateur est un dispositif électrique constitué de 2 circuits indépendants couplés
par champ magnétique. Un schéma de ce dispositif est représenté sur la Fig. 1. Le circuit
primaire (noté avec l'indice 1) est constitué de N1 spires enroulées autour d'un noyau
métallique qui sert d'une part à amplifier le champ magnétique créé par l'enroulement
primaire, et d'autre part à canaliser les lignes de champ vers l'enroulement secondaire (noté
avec l'indice 2). Ce dernier est constitué de spires

Figure 1 – Schéma de principe du transformateur monophasé et représentation schématique


du transformateur idéal. Schéma de gauche tiré de [1

Le transformateur idéal est symbolisé sur la Fig. 1. Si l'on applique une tension sinusoïdale
aux bornes du bobinage primaire, une tension alternative est mesurée aux bornes du
secondaire. Elle vérité la relation (1) où est appelé rapport de transformation. L'étude du
transformateur réel est bien plus compliquée. En effet, plusieurs phénomènes sont à
prendre en compte : 1. La résistance des circuits primaire et secondaire (notés
respectivement et ), 2. Les pertes liées à l'apparition de courants de Foucault dans le noyau
de fer (courants induits), 3. La réponse non-linéaire de l'aimantation du noyau de fer
(phénomène d'hystérésis), 4. Un couplage imparfait entre les bobines lié au flux de fuite.
Tous ces phénomènes se traduisent par des pertes. Les points 1 et 2 participent à
l'échauffement du transformateur. Le point 3 (hystérésis) se traduit par une distorsion du
signal sinusoïdal. Cependant, on peut montrer que les tensions primaire et secondaire à vide
sont toujours dans le rapport de transformation.
1.1 Transformateur à vide
1.2 Le circuit primaire d'un transformateur dont le secondaire est en circuit ouvert ( ) se
comporte comme une bobine à noyau de fer. En faisant l'hypothèse d'un courant
primaire sinusoïdal, on peut montrer que le schéma électrique équivalent est celui de
la Fig. 2 où et permettent de tenir compte des phénomènes d'hystérésis et de la
présence des courants de Foucault. Un courant non-nul circule ainsi dans le circuit
primaire lorsqu'une tension lui est appliquée, et ce lorsque . Ce courant contribue à ce
que l'on appelle les Pertes de Fer . Elles seront évaluées durant le TP en utilisant un
circuit simplifie dans l'hypothèse de Kapp de la figure 4.

Figure 2– Schéma électrique équivalent d'un transformateur réel à vide (I2=0)

1.3 Transformateur en charge Lorsqu'un courant non-nul circule dans le secondaire, celui-
ci crée un champ magnétique qui se couple avec le circuit primaire. Au schéma
équivalent du transformateur à vide vient s'ajouter l'influence des éléments du
secondaire. Le circuit équivalent est celui de la figure 3. Le courant correspondant aux
pertes fer a tendance à saturer et correspond approximativement à celui mesuré
lorsque le secondaire est ouvert . 1.3 Circuit simplifié dans l'hypothèse de Kapp Les
tensions primaire et secondaire à vide sont proportionnelles : elles sont dans le rapport
de transformation. En ce qui concerne les courants, le courant intervient. Cependant,
ce courant est en général négligeable. L'hypothèse de Kapp revient à négliger ce
courant, si bien que les courants et sont égalemen proportionnels (le rapport de
proportionnalité étant)
Figure 3– Schéma électrique équivalent d'un transformateur réel en charge

3/But de TP
1/Faire les essais à vide, en court-circuit et en charge sur un transformateur monophasé.
Prédéterminer un point de fonctionnement en charge.
2/Etudier les caractéristiques du transformateur à vide, en court-circuit, et tracer sa courbe de
saturation

4/Partie Pratique
Matériel utilisé :

Source monophasé 220V ; 50Hz


1module de résistance variable
Module d’inductance variable
1 module de transformateur
1 module de voltmètres C.A
1module d’ampèremètres C.A
2 wattmètres
Des files pour les connexions

1er manipulation ’’ l’essai à vide ’’ :

+ P 1.0
4 + W Tr
1 5

0-220 V V1
9 V3 0-250 V

V2

N A 2 6
240

Fig. 3
 Mesure des tensions (U1, U2, U3) et du courant (I1) et de la puissance(P1):

Les résultats obtenus sont réunis dans le tableau suivant :

Valeurs mesurées
U10(V) I10 (A) P10 (W) U20 (5-6) U20 (9-6)
220 0,125 11 210 100

 Calcule de l’impédance du circuit magnétique :

U10
Zm = = 1760 Ω Zm = 1760Ω
I 10

 Calcule de la résistance du circuit magnétique :

P10
Rm = 2
=704 Ω Rm = 704 Ω
I 10

 Calcule de la réactance du circuit magnétique :

X m=√ ( Z m ) ²−( R m ) ²=1613.067 Ω Zm = 1613.067 Ω

 Calcule des rapports de transformation :

U 10
KT = =1.0476 K T = 1.0476
1
U 20(5−6) 1

U1
KT = =2 , 2 K T = 2.2
2
U 20(9−6) 2

 Conclusion :
La puissance absorbée représente la somme des pertes dans le circuit magnétique (le noyau) et
les pertes par effet joule dans le primaire. Et puisque les pertes par effet joule sont
négligeables, donc cette puissance absorbée n’est rien d’autre que les pertes fers.
En augmentant le nombre de spires dans l’enroulement secondaire (sans changement
dans l’enroulement primaire), on fait diminuer le rapport de transformation.

 Mesure des tensions (U1, U2, U3) et du courant (I1) et de la puissance(P1):

Les résultats obtenus sont réunis dans le tableau suivant :

Valeurs mesurées
U1 (V) I1 (A) P1 (W) U2 (V) U3 (V)
219 0,18 12,5 109 211

 Calcule de l’impédance du circuit magnétique :

U1
Zm = = 1216,67 Ω Zm = 1216.67 Ω
I1

 Calcule de la résistance du circuit magnétique :

P1
Rm = 2
=385 ,80 Ω Rm = 385.80 Ω
I1

 Calcule de la réactance du circuit magnétique :

X m=√ ( Z m ) ²−( R m ) ²=1153 ,88 Ω Zm = 1153.88 Ω

 Calcule des rapports de transformation :

U1
KT = =1,038 K T = 1.038
1
U3 1

U1
KT = =2,009 K T = 2.009
2
U2 2

 Conclusion :

La puissance absorbée représente la somme des pertes dans le circuit magnétique (le
noyau) et les pertes par effet joule dans le primaire. Et puisque les pertes par effet joule sont
négligeables, donc cette puissance absorbée n’est rien d’autre que les pertes fers.
En augmentant le nombre de spires dans l’enroulement secondaire (sans changement
dans l’enroulement primaire), on fait diminuer le rapport de transformation.

2ème manipulation ’’ l’essai du court-circuit ’’


:
+ P
+
1.0 Tr
4 W 1 5

0-220 V V
A 0-2.5 A
 Mesure de la tension (U1cc) , des courants (I1cc , I2cc) et la puissance(P1cc):

Valeurs mesurées
I1cc (A) I2cc (A) U1cc (V) P1cc (W)
2 2 25 20.3

 Calcule de l’impédance de court-circuit :

U1cc
Zcc = = 12,5 Ω Zcc = 12.5 Ω
I 1cc

 Calcule de la résistance de court-circuit :

P1 cc
Rcc = 2
=5.075 Ω Rcc = 5.075 Ω
I 1 cc

 Calcule de la réactance de court-circuit :

X cc =√ ( Z cc ) ²−( Rcc ) ²=11.42Ω Zcc = 11.42Ω

 Conclusion :

L’essai en court-circuit est réalisé sous tension réduite, alors on peut négliger les
pertes fers (qui ne dépendent pas de la charge mais uniquement de la tension au primaire).
D’où les pertes remarquer sont les pertes joules qu’on peut calculer par :
2 2
Pcc =P j=R1 . I 1. N + R2 . I 2. N

3ème manipulation ’’ courbe de saturation ’’ :

I 1.0 Tr
4 A 1 5
0.5 Aca

E 1.0 E 2.0
0-220 V ca V1 V2 0-500 Vca
0-500 V ca
Mesure des tensions (E1.0, E2.0) et du courant (I1) :

I1 (A) E1.0 (V) E2.0 (V)


0.05 190 190
0,10 205 205
0,15 225 225
0,20 242 242
0,25 260 260
0,30 270 265
0,40 285 280
0,50 300 292

 Les courbes de saturation ((E1.0 , E2.0)=f(I1.0)) :

(E2.0,E1.0)=f(I1.0)
300

250

200 E2.0
E1.0
150

100

50

0
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.40 0.50
 La courbe (E1.0=f(I1)) :
E1.0=F(I1)
300

250

200
E1.0
150

100

50

0
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.40 0.50

 Explication de la saturation :

Le fer, après avoir atteint une certaine valeur de I, il se retrouve à un flux


magnétique max. Et donc même si on augmente le courant I, les tensions de sortie ne
changent pas : c’est la saturation du noyau.

 Conclusion :

Le noyau ce sature après avoir une valeur du courant Imax

4ème manipulation ’’ Caractéristiques externe’’ :

I Tr I2
4 1 A 1 5 A
0-2.5A
0-2.5 A
CA
CA
0-
220v V U1 Z
U2 V
CA 0-250v
CA
0-2.5A
CA
N 2 6

Fig.6

Mesure de tension U2 et des courants I1 et I2 avec ZR :


ZR(Ω) I2(A) U2(V) I3(A)
∞ 0 220 0.1
880 0.24 218 0.3
440 0.4 215 0.5
880 et 440 0.7 210 0.75
220 0.8 205 0.9
110 1.75 198 1.8

Mesure de tension V2 et des courants I1 et I2 avec ZL :


ZL(Ω) I2(A) V2(V) I1(A)
∞ 0 220 0.1
880 0.24 210 0.34
440 0.45 202 0.5
293 0.65 199 0.75
220 0.85 195 1.05
110 1.70 188 1.76

Mesure de tension V2 et des courants I1 et I2 avec ZC :


ZC(Ω) I2(A) V2(V) I1(A)
∞ 0 220 0.1
880 0.245 221 0.17
440 0.5 221 0.41
293 0.75 222 0.65
220 1 225 0.82
110 2.2 239 2.1

La courbe U2=f(I2) avec ZR :

La courbe de V2=f(I2) avec ZL :


La courbe de V2=(I2) avec ZC :

L’explication des caractéristiques de ces courbes :

on trouve que l’utilisation de la charge inductive et de la résistance a diminué la tension U 2 ,


mais quand on a utilisé la capacité , la tension U augmente .

 Conclusion :

Quand le transformateur est en charge la tension de sortie U2 diminue, la chute de tension soit
raisonnable pour ne pas perturber le fonctionnement des transformateur .

5ème manipulation ’’ Caractéristiques de travail ’’ :


+ P1 1
+ P2
4 W Tr 5 0- W
2.5A
CA
U1 CA
0-220v
CA V 0- R
250v V

N A 2 6 A

Fig.7

Mesure des tension V1 ,V2 et des courants I1 , I2 et P1 ,P2 ZC :


ZR(Ω) V1(V) I1(A) P1(W) V2(V) I2(A) P2(W)
110 222 1.97 405 199 1.85 380

Les calculs :
P2 380
η= ×100 = ×100 = 93.82%
P1 405

P1 405
cos φ1= = =0
U 1 × I 1 222× 1.97

Conclusion :
Le rendement de ces transformateurs est bon c’est-à-dire y’a pas beaucoup de perte .

4/Conclusion :
Pour déterminer les caractéristiques d’un transformateur, on fait appel à :
- L’essai à vide pour déterminer les pertes fers dans le noyau.
- L’essai de court-circuit pour déterminer les pertes joules
- Le traçage de la courbe de saturation pour déterminer le fonctionnement max du
transformateur qui va nous permettre de déterminer son rapport de transformation.
- Le transformateur permet d’abaisser ou d’augmenter la valeur efficace de la tension
alternative sans changement de fréquence avec un meilleur rendement.
- Si N1˃N2 le transformateur joue le rôle d’abaisseur et si N1˂N2 le transformateur est
élévateur mais si N1=N2 son rôle est comme séparateur ou d’isolement.

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