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Université de Constantine 1
Faculté de sciences technologiques
Département électrotechnique
Prof :haccil
Tp01 : TRANSFORMATEURS
Group:
-Gharsallah Ibrahim
-Idel Lyes
-Chakhchoukh Mohamed
-BoudibaNour El Cherif
Le circuit magnétique :
Le circuit magnétique d'un transformateur est soumis
à un champ magnétique variable au cours du temps.
Pour les transformateurs reliés au secteur de
distribution, cette fréquence est de 50 ou 60 Hertz. Le
circuit magnétique est généralement feuilleté pour
réduire les pertes par courants de Foucault, qui
dépendent de l'amplitude du signal et de sa fréquence.
Pour les transformateurs les plus courants, les tôles
empilées ont la forme de E et de I, permettant ainsi de
glisser une bobine à l'intérieur des fenêtres du circuit
magnétique ainsi constitué.
Les circuits magnétiques des transformateurs " haut de gamme " ont la forme d'un tore. Le bobinage
des tores étant plus délicat, le prix des transformateurs toriques est nettement plus élevé.
Transformateur parfait ou idéal :
C'est un transformateur virtuel sans aucune
perte. Il est utilisé pour modéliser les
transformateurs réels. Ces derniers sont
considérés comme une association d'un
transformateur parfait et de diverses
impédances.
Exemple: Un transformateur dont le primaire comporte 230 spires alimenté par une tension
sinusoïdale de 230 V de tension efficace, le secondaire qui comporte 12 spires présentera à
ses bornes une tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera égale à 12 V. (Attention 1
spire n'est pas égale à 1 V)
Comme on néglige les pertes, la puissance est transmise intégralement, c'est pourquoi
l'intensité du courant dans le secondaire sera dans le rapport inverse soit près de 19 fois plus
importante que celle circulant dans le primaire.
Les pertes par effet Joule dans les enroulements sont appelées également " pertes cuivre ",
elles dépendent de la résistance de ces enroulements et de l'intensité du courant qui les
traverse : avec une bonne approximation elles sont proportionnelles au carré de
Ces pertes dans le circuit magnétique, également appelées " pertes fer ", dépendent de la
fréquence et de la tension d'alimentation. À fréquence constante on peut les considérer
comme proportionnelles au carré de la tension d'alimentation. ces pertes ont deux origines
physiques :
Les pertes par courants de Foucault. Elle sont minimisées par l'utilisation de tôles
magnétiques vernies, donc isolées électriquement les unes des autres pour constituer le
circuit magnétique, ce en opposition à un circuit massif.
Les pertes par hystérésis
Mesure des pertes
La méthode des pertes séparées consiste à placer le transformateur dans deux états :
Un état pour lequel les pertes Joules sont élevées (fort courant) et les pertes
magnétiques très faibles (faible tension). La mise en court-circuit du transformateur
(essai en court-circuit) avec une alimentation en tension réduite permet de réaliser ces
deux conditions. Les pertes du transformateur sont alors quasiment égales aux pertes
Joules.
Un état pour lequel les pertes magnétiques sont élevées (forte tension) et ou les pertes
joules sont très faibles (faible courant). Le fonctionnement à vide (essai à vide), c’est-
à-dire sans récepteur relié au secondaire, correspond à ce cas. Les pertes sont alors
quasiment égales aux pertes magnétiques.
On dit que l'on a deux états qui permettent " une séparation " des pertes d'ou l'expression
" méthode des pertes séparées ". Elles ont également l'avantage de permettre la mesure du
rendement avec une consommation de puissance réduite, sans faire l'essai en fonctionnement
réel. Ceci est intéressant lorsqu'on réalise les tests d'un transformateur de forte puissance et
que l'on ne dispose pas dans l'atelier de la puissance nécessaire pour l'alimenter à son régime
nominal. Mis à part pour les plates-formes d'essai chez les constructeurs, cette méthode n'a
donc pas grand intérêt pour uniquement connaître le rendement car, dans ce contexte, une
mesure directe à puissance nominale (normale) est bien souvent suffisante.
En revanche, dans le cadre de l'électrotechnique théorique, elle est importante car elle permet
de déterminer les éléments permettant de modéliser le transformateur.
U1N = 380V I1N= 0,2A U2N= 215V I2N= 0,36A
2) Mesures
Faire varier la tension délivrée par le G.B.F. . Pour chaque réglage, on mesurera :
2-Rapport de transformation m
m=U20/U10
=215/380
=0.56
3-les perte joules à vide sont généralement négligées .
4-pj /p10=0.00003 (négligeable )
Essai à vide sous U10 = U1N : m = U20/U1N et P10 = Pf (pertes fer)
5- évolue le cycle d’hystérésis quand vous changez la tension aux bornes de la bobine. Et
souvenez vous que les pertes correspondent à la surface interne de la courbe. Comme ça
chauffe, on peut le voir comme une résistance. Le seul problème est que ce n’est pas une
résistance constante. Sa valeur dépend de la tension, car la forme (et non seulement les
dimensions) du cycle d’hystérésis dépendent de la tension. La phrase devrait être :
« …les pertes fer sont analogues à la présence d'une résistance chauffante non linéaire
placée en parallèle avec la bobine. »
2) Mesures :
Faire varier la tension délivrée par le G.B.F. . Pour chaque réglage, on mesurera :
- la tension efficaceU1aux bornes du primaire,
- l’intensité efficaceI1dans le primaire,
- l’intensité efficaceI2dans le secondaire,
- la puissance moyenneP1reçue par le primaire. On pourra utiliser le logiciel Regressi.
P1cc 0 20 70
U1cc 3 10 16.5
1- P1cc correspond Pj :
Pj=P1cc
2- P1cc = Pj+Pf
- Parce que U1 très faible donc les pertes fer sont négligeables.
P1cc Pj
TRANSFORMATEUR EN CHARGE :
1) Montage :
On utilise un rhéostat pour représenter la charge. Faire le montage ci-dessous.
U2<U20
4- Appelle cette différence est : la chute de tension
U2=RsI2cos 2+XsI2sin 2
5- la puissance absorbée au secondaire P2 par la résistance.
ChR(%) 5 15 30 35
6- le rendement :
Méthode 1 :
=P2/P1
85%
Méthode 2 :
= P2 /(P2+Pfer+Pj )
=85%
conclusion :
Les transformateurs sont des appareils très fiables et dureront de nombreuses années s’ils
sont entretenus régulièrement. Les défaillances de transformateurs, lorsqu’elles se
produisent, sont généralement de nature grave et peuvent nécessiter des réparations
coûteuses et une longue période d’inactivité. La meilleure assurance contre les pannes de
transformateur est de s’assurer que le transformateur est correctement installé et bien
entretenu. Assurez-vous que la mesure de la résistance d’enroulement est incluse lorsque
vous testez un transformateur. Les instruments autonomes modernes rendent les tests faciles
et précis. Conservez un bon registre des valeurs de résistance trouvées et comparez-les aux
relevés précédents pour voir s’il y a des déviations.