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République Algérienne Démocratique

Et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherché


Scientifique

Université de Constantine 1
Faculté de sciences technologiques

Département électrotechnique

Spécialité : 2ème Année Licence PROTEE

Prof :haccil

Tp01 : TRANSFORMATEURS

Group:

-Gharsallah Ibrahim

-Idel Lyes

-Dilmi taki eddine

-Chakhchoukh Mohamed

-BoudibaNour El Cherif

Anne scolaire :2021/2022


 Introduction:
Les transformateurs sont des machines électriques statiques dont la fonction est d'élever ou
d'abaisser la tension d'un circuit électrique parcouru par un courant alternatif sans en
modifier la fréquence. Ils jouent un rôle essentiel dans le transport de l'énergie électrique à
distance. En effet, les tensions de fonctionnement des machines génératrices n'excèdent pas
une vingtaine de kilovolts en courant alternatif. Or le transport de grandes puissances sur des
distances notables ne peut être réalisé de façon économique que s'il est effectué à très haute
tension, soit plusieurs centaines de kilovolts. Il est donc nécessaire d'installer, à proximité
immédiate des groupes générateurs, des transformateurs « élévateurs » de tension. On devra
trouver des appareils « abaisseurs » aux points de fourniture de l'énergie électrique, les
tensions normales d'utilisation étant comprises entre quelques centaines et quelques milliers
de volts.
Il existe d'autres types de transformateurs employés principalement pour des mesures de
grandeurs électriques. Leur principe de fonctionnement est tout à fait identique à celui des
transformateurs de puissance, mais leurs caractéristiques peuvent avoir des ordres de
grandeur tout à fait différents.
 Principe de la bobine à noyau de fer :
Soit une carcasse magnétique en forme de tore supportant un enroulement de n spires
alimenté par une source de tension sinusoïdale de valeur instantanée v et de période T. Soit
en valeurs instantanées : i le courant traversant l'enroulement de résistance
R ; h et b l'excitation et l'induction magnétique ; S, a et V la section droite, la longueur de la
ligne moyenne et le volume du tore.
Le matériau de perméabilité magnétique μ est caractérisé par un cycle d'hystérésis b(h) de
surface A. On suppose, dans un premier temps, μ infini. Les lignes de forces du champ
magnétique sont en conséquence canalisées par le tore (hypothèse de l'absence de fuites
magnétiques).

 Le circuit magnétique :
Le circuit magnétique d'un transformateur est soumis
à un champ magnétique variable au cours du temps.
Pour les transformateurs reliés au secteur de
distribution, cette fréquence est de 50 ou 60 Hertz. Le
circuit magnétique est généralement feuilleté pour
réduire les pertes par courants de Foucault, qui
dépendent de l'amplitude du signal et de sa fréquence.
Pour les transformateurs les plus courants, les tôles
empilées ont la forme de E et de I, permettant ainsi de
glisser une bobine à l'intérieur des fenêtres du circuit
magnétique ainsi constitué.

Les circuits magnétiques des transformateurs " haut de gamme " ont la forme d'un tore. Le bobinage
des tores étant plus délicat, le prix des transformateurs toriques est nettement plus élevé.
 Transformateur parfait ou idéal :
C'est un transformateur virtuel sans aucune
perte. Il est utilisé pour modéliser les
transformateurs réels. Ces derniers sont
considérés comme une association d'un
transformateur parfait et de diverses
impédances.

Dans le cas où toutes les pertes et les fuites


de flux sont négligées, le rapport du nombre de
spires primaires, secondaires détermine
totalement le rapport de transformation du
transformateur.

Exemple: Un transformateur dont le primaire comporte 230 spires alimenté par une tension
sinusoïdale de 230 V de tension efficace, le secondaire qui comporte 12 spires présentera à
ses bornes une tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera égale à 12 V. (Attention 1
spire n'est pas égale à 1 V)

Comme on néglige les pertes, la puissance est transmise intégralement, c'est pourquoi
l'intensité du courant dans le secondaire sera dans le rapport inverse soit près de 19 fois plus
importante que celle circulant dans le primaire.

de l'égalité des puissances apparentes : , soit : on tire

Au risque de surchauffer très rapidement, le conducteur du secondaire devra avoir une


section adaptée à l'intensité de ce courant.

 Les pertes de puissance d'un transformateur


Les pertes par effet Joule

Les pertes par effet Joule dans les enroulements sont appelées également " pertes cuivre ",
elles dépendent de la résistance de ces enroulements et de l'intensité du courant qui les
traverse : avec une bonne approximation elles sont proportionnelles au carré de

l'intensité. avec résistance de l'enroulement i et intensité du courant qui le traverse.


Les pertes magnétiques

Ces pertes dans le circuit magnétique, également appelées " pertes fer ", dépendent de la
fréquence et de la tension d'alimentation. À fréquence constante on peut les considérer
comme proportionnelles au carré de la tension d'alimentation. ces pertes ont deux origines
physiques :

 Les pertes par courants de Foucault. Elle sont minimisées par l'utilisation de tôles
magnétiques vernies, donc isolées électriquement les unes des autres pour constituer le
circuit magnétique, ce en opposition à un circuit massif.
 Les pertes par hystérésis
Mesure des pertes

La méthode des pertes séparées consiste à placer le transformateur dans deux états :

 Un état pour lequel les pertes Joules sont élevées (fort courant) et les pertes
magnétiques très faibles (faible tension). La mise en court-circuit du transformateur
(essai en court-circuit) avec une alimentation en tension réduite permet de réaliser ces
deux conditions. Les pertes du transformateur sont alors quasiment égales aux pertes
Joules.
 Un état pour lequel les pertes magnétiques sont élevées (forte tension) et ou les pertes
joules sont très faibles (faible courant). Le fonctionnement à vide (essai à vide), c’est-
à-dire sans récepteur relié au secondaire, correspond à ce cas. Les pertes sont alors
quasiment égales aux pertes magnétiques.

On dit que l'on a deux états qui permettent " une séparation " des pertes d'ou l'expression
" méthode des pertes séparées ". Elles ont également l'avantage de permettre la mesure du
rendement avec une consommation de puissance réduite, sans faire l'essai en fonctionnement
réel. Ceci est intéressant lorsqu'on réalise les tests d'un transformateur de forte puissance et
que l'on ne dispose pas dans l'atelier de la puissance nécessaire pour l'alimenter à son régime
nominal. Mis à part pour les plates-formes d'essai chez les constructeurs, cette méthode n'a
donc pas grand intérêt pour uniquement connaître le rendement car, dans ce contexte, une
mesure directe à puissance nominale (normale) est bien souvent suffisante.

En revanche, dans le cadre de l'électrotechnique théorique, elle est importante car elle permet
de déterminer les éléments permettant de modéliser le transformateur.
U1N = 380V I1N= 0,2A U2N= 215V I2N= 0,36A

R1 = 1,5 OHM R2=0,6 OHM

 TRANSFORMATEUR À VIDE:« PERTES FER »


1) Montage :
Faire le montage ci-contre.

2) Mesures

Faire varier la tension délivrée par le G.B.F. . Pour chaque réglage, on mesurera :

- la tension efficace U1 aux bornes du primaire,

- l’intensité efficace I1 dans le primaire,

- la tension efficace U2 aux bornes du secondaire,

- la puissance moyenne P1 reçue par le primaire.


1-

U10 (v) I10 (A) P10 (w) U20 (v)


380 0 ,2 25 215

2-Rapport de transformation m
m=U20/U10
=215/380
=0.56
3-les perte joules à vide sont généralement négligées .
4-pj /p10=0.00003 (négligeable )
Essai à vide sous U10 = U1N : m = U20/U1N et P10 = Pf (pertes fer)
5- évolue le cycle d’hystérésis quand vous changez la tension aux bornes de la bobine. Et
souvenez vous que les pertes correspondent à la surface interne de la courbe. Comme ça
chauffe, on peut le voir comme une résistance. Le seul problème est que ce n’est pas une
résistance constante. Sa valeur dépend de la tension, car la forme (et non seulement les
dimensions) du cycle d’hystérésis dépendent de la tension. La phrase devrait être :

« …les pertes fer sont analogues à la présence d'une résistance chauffante non linéaire
placée en parallèle avec la bobine. »

 TRANSFORMATEUR EN COURT-CIRCUIT : « PERTES CUIVRE » :


1) Montage
Faire le montage ci-contre.

- Comme l’impédance de l’ampèremètre A2 est très petite, le transformateur est bien en


court-circuit en sortie.
- Comme on utilise un wattmètre électronique, on fait le montage courte dérivation ; en effet,
le courant qui passe dans le circuit tension est infime (impédance très élevée du circuit
tension), alors que la chute de tension aux bornes du circuit intensité n’est pas
négligeable. Le wattmètre utilisé indique à la fois la puissanceP1reçue par le primaire, le
courantI1dans le primaire et la tensionU1aux bornes du primaire. Ce n’est donc pas la peine
de mettre l’ampèremètreA1et le voltmètreV1.

2) Mesures :
Faire varier la tension délivrée par le G.B.F. . Pour chaque réglage, on mesurera :
- la tension efficaceU1aux bornes du primaire,
- l’intensité efficaceI1dans le primaire,
- l’intensité efficaceI2dans le secondaire,
- la puissance moyenneP1reçue par le primaire. On pourra utiliser le logiciel Regressi.

I1cc 0,75 2.8 4,7

P1cc 0 20 70

U1cc 3 10 16.5

I2cc 1.1 4.7 8.1

1- P1cc correspond Pj :
Pj=P1cc
2- P1cc = Pj+Pf
- Parce que U1 très faible donc les pertes fer sont négligeables.
P1cc  Pj

 TRANSFORMATEUR EN CHARGE :
1) Montage :
On utilise un rhéostat pour représenter la charge. Faire le montage ci-dessous.

La charge du transformateur est constituée d’un rhéostat de 11,5 On alimente le


transformateur sous U1N = 230 V.
ChR(%) 5 15 30 35

I1(A) 0.5 2.15 4.05 4.7

U1(V) 380 380 380 380

P1(W) 300 800 1500 1720

I2(A) 1 3.4 6.8 8

U2(V) 210 200 190 184

1- Dans le partie pratique.


2- La mesure :

3- Nous remarqueront pour la valeur de U2 par rapport à U20 :

U2<U20
4- Appelle cette différence est : la chute de tension
U2=RsI2cos 2+XsI2sin 2
5- la puissance absorbée au secondaire P2 par la résistance.

ChR(%) 5 15 30 35

I2(A) 1 3.4 6.8 8

U2(V) 210 200 190 184

P2(W) 210 680 1292 1472

6- le rendement :
Méthode 1 :
=P2/P1
  85%
Méthode 2 :
= P2 /(P2+Pfer+Pj )

=85%

 conclusion :
Les transformateurs sont des appareils très fiables et dureront de nombreuses années s’ils
sont entretenus régulièrement. Les défaillances de transformateurs, lorsqu’elles se
produisent, sont généralement de nature grave et peuvent nécessiter des réparations
coûteuses et une longue période d’inactivité. La meilleure assurance contre les pannes de
transformateur est de s’assurer que le transformateur est correctement installé et bien
entretenu. Assurez-vous que la mesure de la résistance d’enroulement est incluse lorsque
vous testez un transformateur. Les instruments autonomes modernes rendent les tests faciles
et précis. Conservez un bon registre des valeurs de résistance trouvées et comparez-les aux
relevés précédents pour voir s’il y a des déviations.

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