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Électrotechnique Industrielle
Volume I
Transformateurs & Machine à courant continu
Cours & exercices corrigés
v2 D
B 𝜑2
v20 jXs.i2
ΔV2
0 i2
Rs.i2 A
sa première partie pour les étudiants du régime LMD spécialité génie électrique, gé-
nie mécanique et génie industriel aux seins des instituts supérieurs des études tech-
nologiques et des instituts supérieurs des sciences appliqués aussi bien que pour les
étudiants des écoles des ingénieurs. Il représente, aussi une référence pour ceux qui
comme étant des machines électriques statiques et aux machines électrique tour-
nantes à courant continu fonctionnant dans les deux modes relative, moteur et géné-
Cet ouvrage est organisé en quatre chapitres distincts. Afin, de présenté les cons-
présente une généralité sur les bobines à noyau de fer et les relations électromagné-
ses applications. Le quatrième chapitre est focalisé à l’étude des machines à courant
Ce document, nous amène sur un champ très vaste qui cible le domaine de dia-
Auteurs
Rmili L. & Rahmani S.
Table des matières
Bibliographie
Bobine à noyau de fer
Bobine à noyau de fer
I. Introduction :
Une bobine qui entoure un circuit ferromagnétique comme il est illustré à la fig.1.1, constitue
une bobine à noyau de fer (BNF). Ce composant est alimenté en régime sinusoïdal et les grandeurs
électromagnétiques sont liées au comportement saturé ou non du matériau [1]-[2].
Circuit magnétique
i
v .
. .. N
Enroulement
Fig.1.1 : Bobine à noyau de fer
plus uniforme. Afin de générer un champ magnétique uniforme, on utilise une bobine pour concen-
trer les lignes de champs en un même endroit, comme le présente la fig.1.4 suivant.
𝐹 = 𝑁. 𝐼
𝑁. 𝐼 = ∫ 𝐻𝑑𝐴 = 𝐻. 𝐴
𝐴 : longueur du conducteur
𝐹 : en Ampère -Tours (A.t).
• Le flux magnétique est défini par :
Ф = ∫ 𝐵. 𝑑𝑎
1 2 3
H(A.tr/m)
0
𝑁𝐼 𝑁𝐼 𝐹
Ф = 𝐵. 𝑎 = 𝜇. 𝐻. 𝑎 = 𝜇. (
).𝑎 = =
𝐴 𝐴
𝜇. 𝑎
La réluctance du circuit magnétique de longueur moyenne 𝐴, de section 𝑎 et de perméabilité 𝜇
exprimé (𝐴𝑡/𝑊𝑏) est donné par l’expression suivante :
𝐴 𝐴
= =
𝜇. 𝑎 𝜇0 . 𝜇𝑟 . 𝑎
La relation d’Hopkinson reliant le flux dans le circuit magnétique et le courant 𝑖 circulant dans les
spires est :
𝑁. 𝑖 = . Ф
Le flux total traversant les N spires Ф𝑡 est :
𝑁2
Ф𝑡 = 𝑁. Ф = . 𝑖 = 𝐿. 𝑖
Donc l’inductance totale du circuit magnétique quand il n’y a de flux fuite est définie par :
𝑁2
𝐿=
𝑑Ф𝑡 (𝑡) 𝑑𝑖(𝑡) 𝑑Ф(𝑡)
= 𝐿. = 𝑁. = 𝑣(𝑡)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
3. Inductance de fuite :
A cause de la fabrication, certaines lignes du champ se reboucle dans l’air proche des spires.
L’inductance de fuite représentant les lignes du champ magnétique échappant du fer (dans l’air) est
donné par :
Ф𝑡 = Ф + Ф𝑓
𝑑Ф𝑡 (𝑡) 𝑑Ф(𝑡) 𝑑Ф𝑓
𝑣=𝑁 =𝑁 +𝑁
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
(1) (2)
𝑑𝑖(𝑡) 𝑑𝑖(𝑡)
𝑣=𝐿 + 𝑙𝑓
𝑑𝑡 𝑑𝑡
jL.Ꞷ
v(t)
v(t) Rµ jXµ
La détermination des paramètres 𝑅µ et 𝑋µ du modèle sont donnés par les deux relations ci-dessous.
𝑉2 𝑉2
𝑅µ = 𝑋µ =
𝑃0 𝑄0
Avec :
• 𝑃0 : est la puissance active mesurée à vide
• 𝑄0 : est la puissance réactive mesurée à vide
• 𝑅µ : résistance des pertes fer
• 𝑋µ : réactance magnétique
V. Formule de Boucherot :
La formule de Boucherot donne la relation entre la tension efficace d’alimentation, la fréquence
du réseau, le nombre des spires de l’inductance, la section du circuit magnétique et l’induction
magnétique maximale [3].
𝑑Ф(𝑡)
𝑣(𝑡) = 𝑁.
𝑑𝑡
𝑁. 𝜔. Ф𝑚𝑎𝑥 2𝜋
𝑉= → 𝑉= . 𝑁. 𝑓. 𝑠. 𝐵𝑚𝑎𝑥
√2 √2
→ 𝑉 = 4.44. 𝑁. 𝑓. 𝑠. 𝐵𝑚𝑎𝑥
▪ 𝑓: fréquence du reseau.
▪ 𝑉: Tension efficace.
▪ 𝑁: nombre des spires.
▪ 𝑠: section du circuit magnétique.
▪ 𝐵𝑚𝑎𝑥 : induction magnétique maximale
EXERCICES
Exercice n°1 :
Soit le circuit magnétique de la fig.1.7 ci-dessous qui présente les caractéristiques suivantes :
• La bobine est soumis sou une tension sinusoïdale 𝑢.
• Le courant absorbé par l’inductance est : 𝐼 = 1.2𝐴,
• La perméabilité relative du matériau magnétique est : 𝜇𝑟 = 3000,
• Le nombre des spires de l’enroulement est : 𝑁 = 100
• La profondeur du circuit magnétique est de l’ordre de 4𝑐𝑚.
u(t) N spires e
Pour un courant variable de 0 à 10𝐴, il n’apparait pas le phénomène de saturation pour le circuit
magnétique. L’induction dans l’entrefer est considérée égale à celle du fer et la courbe d’aimantation
a pour expression 𝐻 = 500𝐵 si on a 𝐵 ≤ 1𝑇.
On demande de calculer :
1. a) la force magnétomotrice nécessaire pour produire une induction 𝐵 = 1𝑇.
b) Le nombre de spires à placer sur le circuit magnétique pour avoir 𝐵 = 1𝑇 avec un courant
magnétisant de 10𝐴.
2. Donner la valeur 𝑈 de la tension efficace que l’on doit appliquer aux bornes du bobinage pour
avoir une induction maximale de 1𝑇, sachant que la fréquence 𝑓 = 50𝐻𝑧.
3. On considère que la puissance absorbée est de 5W, la résistance interne de la bobine est négli-
geable et que le courant est parfaitement sinusoïdal.
Calculer :
a) Le courant 𝐼𝑓 due aux pertes fer.
b) Le courant magnétisant 𝐼𝑚 .
c) Le courant traversant la bobine.
Exercice n°4 :
Une bobine à noyau de fer soumis sous une tension sinusoïdale 120𝑉 / 50𝐻𝑧, absorbe un courant
𝐼 = 1.5𝐴. la bobine absorbée une puissance active de l’ordre de 𝑃𝑎 = 20𝑊. La résistance de la
bobine est 𝑅 = 1.4Ω.
On vous demande de représenter le modèle et de déterminer les valeurs des éléments du circuit
équivalent de la BNF.
SOLUTIONS
Exercice n°1 :
1. La réluctance du circuit magnétique :
𝑙
=
𝜇∗𝐴
𝑙 = 2 ∗ (9 + 12) = 42𝑐𝑚 = 0.42𝑚
𝐴 = 3 ∗ 4 = 12𝑐𝑚2 = 0.0012𝑚2
0.42
= = 92840𝐴𝑡/𝑊𝑏
3000 ∗ (4𝜋 ∗ 10−7 ) ∗ 0.0012
Ф
𝐵=
𝐴
𝑁∗𝐼 100 ∗ 1.2
Ф= = = 1.29 ∗ 10−3 𝑊𝑏
92840
1.29 ∗ 10−3
𝐵= = 1.075𝑇
0.0012
Exercice n°2 :
1. Nombre de spires : 𝑁
𝑈
▪ 𝑁 = 4.44∗𝑓∗Ф
𝑚𝑎𝑥
230
A.N : 𝑁 = 4.44∗50∗1∗10−3 = 1036𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
2. Courant magnétisant : 𝐼𝑚
C’est un courant purement réactif :
𝐻𝑚 ∗𝐿
▪ 𝐼𝑟𝑚 = 𝑁
D’où :
499∗0.5
A.N : 𝐼𝑟𝑚 = = 0.24𝐴
1036
𝐼𝑚
𝐼𝑟𝑒𝑓𝑓. = = 0.17𝐴
√2
3. Résistance fictive : 𝑅µ
𝑈2
▪ 𝑅µ = 𝑃𝑓
2302
A.N : 𝑅µ = = 1322.5Ω
40
▪ Courant actif : 𝐼𝑎
𝑈
𝐼𝑎 =
𝑅µ
230
A.N : 𝐼𝑎 = 1322.5 = 0.11𝐴
▪ Courant total : 𝐼
𝐼 = √𝐼𝑎 2 + 𝐼𝑟 2 = 0.202
Exercice n°3 :
1. a) Force magnétomotrice :𝐹𝑚
▪ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑚.𝑓 + 𝐹𝑚.𝑒
- On a: 𝐹𝑚.𝑓 = 𝑁 ∗ 𝐼 = 𝐻 ∗ 𝐿
𝑁∗𝐼
Puisque : 𝐻 = 𝐿
1
A.N : 𝐹𝑚.𝑒 = 4𝜋∗10−7 ∗ 0.001 = 796𝐴𝑡
2. Tension efficace : 𝑈
▪ 𝑈 = 4.44 ∗ 𝑁 ∗ 𝑓 ∗ 𝑆 ∗ 𝐵𝑚𝑎𝑥
A.N : 𝑈 = 4.44 ∗ 100 ∗ 50 ∗ 20 ∗ 10−4 = 44.4𝑉
3. a) Courant due aux pertes fer : 𝐼𝑓
▪ 𝑃𝑎 = 𝐼𝑓 ∗ 𝑈
4.44
A.N : 𝐼𝑓 = 44.4 = 0.1𝐴
b) Courant magnétisant : 𝐼𝑚
𝐼𝑚 10
▪ 𝐼𝑚.𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 = = = 7.07𝐴
√2 √2
Exercice n°4 :
Le modèle électrique de la bobine à noyau de fer est donné par la fig.1.9 ci-dessous.
I R Im
Ia jXf
V Rµ
jXm
Avec
▪ 𝑅𝜇 : représente les pertes dans le noyau
▪ 𝐿 : représente l’inductance propre de la bobine
𝐿 = 𝐿𝜇 + 𝐿𝑓
𝐿𝜇 : inductance magnétisante, qui représente le flux magnétique dans le noyau.
𝐿𝑓 : représente l’inductance de fuite.
Le courant est : 𝐼 = 𝐼𝑚 + 𝐼𝑎
(𝑉 − 𝑉𝑅 )2
𝑅𝜇 =
𝑃𝑐𝑢
𝑃𝑐𝑢 = 𝑅 ∗ 𝐼 2 = 1.25 ∗ 1.22 = 1.8𝑤 (Perte cuivre)
A.N :
(120 − 1.2 ∗ 1.25)2
𝑅𝜇 = = 771.5Ω
18.2
▪ Le courant magnétisant est :
𝐼𝑚 = √𝐼 2 + 𝐼𝑎 2
I. Introduction :
Un transformateur monophasé est une machine électrique statique qui permet la modification de
l’amplitude d’une tension alternative en gardant la même fréquence. Cette machine peut être utiliser
comme abaisseur ou élévateur de tension et dans certains circuits pour l’isolement.
II. Constitution :
Un transformateur monophasé est constitué de deux circuits comme le montre la fig.2.1 :
▪ Circuit magnétique : feuilleté qui comporte deux culasses et deux noyaux (colonnes).
▪ Un circuit électrique : qui comporte deux enroulements électriques primaire et secondaire
(B1, B2) enlaçant le circuit magnétique. Les deux bobines ne sont pas liées électriquement, mais sont
couplées magnétiquement.
Circuit magnétique
culasse
noyau
noyau
N1 N2
i2
i1
. v2
v1 . .. N1 N2
.
Enroulement Enroulement
primaire secondaire
Fig.2.3 : Transformateur monophasé parfait
• L’enroulement primaire alimenté par la tension 𝑣1 (𝑡) génère un flux magnétique variable Ф(t).
• Le circuit magnétique fermé canalise les lignes du champ magnétique sinusoïdales, ce qui
entraine des pertes ferromagnétiques 𝑃𝑓𝑒𝑟 (perte par hystérésis et pertes par courant de Foucault).
• Les inductances soumises à un flux magnétique variable seront le siège d’une f.é.m. induite
chacune.
Pour minimiser les pertes dues au courant de foucault, on feuillit le circuit magnétique et on isole
les tôles par un isolant (verni). Pour réduire les pertes par hystérésis on additionne du silicium au
fer pour augmenter la résistance du matériau [1]-[4].
IV. Transformateur monophasé parfait :
1. Description :
Un transformateur monophasé est dit parfait si l’on néglige les résistances et les inductances des
enroulements, les pertes ferromagnétiques et que l’on considère que le flux magnétique est parfait
(pas de fuite de flux), c.à.d. flux conservatif toute au long du circuit.
2. Mise en équations :
a. Modèle électrique équivalent :
Le transformateur monophasé est modélisé par deux enroulements parfaits comme le montre la
fig.2.4 ci-dessous.
i1(t) i2(t)
m
Les tensions e1(t) et e2(t) représentent les deux f.é.m. induites respectivement aux bornes des
enroulements primaire et secondaire. A la présence d’une charge au secondaire du transformateur
un courant i2(t) circule.
b. Equations des tensions :
𝑑Ф(𝑡) 𝑑Ф(𝑡)
Loi de faraday : 𝑒1 (𝑡) = −𝑁1 et 𝑒2 (𝑡) = −𝑁2
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑁1 . 𝑖1 + 𝑁2 . 𝑖2 = Ф(𝑡) ̅
𝑁1 . 𝑖̅1 + 𝑁2 . 𝑖̅2 = Ф
▪ La réluctance du circuit magnétique pour un transformateur monophasé parfait est nulle : =
𝑁1 . 𝑖̅1 + 𝑁2 . 𝑖̅2 = 0
i2
v2 α v1
α
i1
Fig.2.5 : Diagramme de Fresnel
e. Rapport de transformation : m
𝑉̅2 −𝑗𝑁2 . 𝜔. Ф ̅ 𝑁2
= =− = −𝑚
𝑉̅1 ̅
𝑗𝑁1 . 𝜔. Ф 𝑁1
𝑉2
=𝑚
𝑉1
𝑖̅1 𝑁2
=− = −𝑚
𝑖̅2 𝑁1
𝐼1
=𝑚
𝐼2
𝑉2 𝐼1 𝑁2
𝑚= = =
𝑉1 𝐼2 𝑁1
f. Etude énergétique :
On considère 𝑆1 la puissance apparente absorbé au primaire du transformateur et 𝑆2 la puissance
délivrée par son secondaire a la charge :
𝑉2
𝑆1 = 𝑉1 . 𝐼1 = . 𝑚. 𝐼2 = 𝑉2 . 𝐼2 = 𝑆2
𝑚
Pour un transformateur monophasé parfait on a : 𝑆1 = 𝑆2
Si on considère les expressions en complexe des deux puissances apparentes on aura :
𝑆1 = 𝑝1 + 𝑗𝑞1
𝑆2 = 𝑝2 + 𝑗𝑞2
𝑆1 = 𝑆2 → 𝑝1 = 𝑝2 et 𝑞1 = 𝑞2
Remarque : Un transformateur monophasé parfait conserve la puissance c.à.d. transmet la
puissance absorbée au primaire intégralement à la charge.
3. Impédance ramenée :
a. Du primaire au secondaire :
Une impédance 𝑍1 est placée au primaire du transformateur comme le présent la fig.2.6. Nous
voulons la ramenée au secondaire sous le nom 𝒁𝟐 .
V1(t) V1(t) Z2
V2(t) V2(t)
𝒁𝟐 = 𝒎𝟐 . 𝒁𝟏
b. Du secondaire au primaire :
Une impédance 𝑍2 est placée au secondaire du transformateur comme le présent la fig.2.7. Nous
voulons la ramenée au primaire sous le nom 𝒁𝟏 .
i2(t) Z1 i1(t)
i1(t)
Ф
i1(t)
i1 R1 jX1 i i2 R2 jX2
i10
v1(t) Rµ jXµ E1 E2 v2(t)
i1 i i2 Rs jXs
i10
v1(t) Rµ jXµ E1 E2 v2(t)
i1 i2 Rs jXs
v1(t) E1 E2 v2(t)
𝑖2 est nul tend qu’il n y a pas une charge donc : 𝑖1′ = 0 et 𝑖1 = 𝑖10
Un vu éclaté de cet essai est donné à la fig.2. 3, dont l’objectif est de faciliter la détermination de
𝑅𝜇 et 𝑋𝜇 .
P10 jXs
i1 Rs
A w i10
V1n V Rµ jXµ E1 V20=V1 v20 V
2 2
𝑉1𝑛 𝑉1𝑛
X𝜇 = =
𝑄10 √(𝑉1𝑛 . 𝐼10 )2 − 𝑃10
2
b. Essai en court-circuit :
Il suffit de remplacer le voltmètre du secondaire du montage précédent par un ampèremètre et
sous une tension d’alimentation réduite 𝑉1𝑐𝑐 pour avoir l’essai en court-circuit. Cet essai nous
permet de déterminer les paramètres 𝑅𝑠 et 𝑋𝑠 du transformateur
P1cc
i1cc i2cc
A w
V1cc V V20 = -m.V1cc A
V20 =-mV1cc A
𝑚2
𝑅𝑠 = 2 . 𝑃1𝑐𝑐
𝐼1𝑐𝑐
2
𝑉20 2 𝑚𝑉1𝑐𝑐 2 𝑚2 𝑉1𝑐𝑐
𝑋𝑠 = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2 √
= ( 2 √
) − 𝑅𝑠 = ( ) − 𝑅𝑠2 = √( ) − 𝑅𝑠2
𝐼2𝑐𝑐 𝐼2𝑐𝑐 𝐼1𝑐𝑐
P1 P2
i1 i2
A1 w A2 w
V1 V V20 = -m.V1cc V2 V Z
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣20 = ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 + 𝑅𝑠 . ⃗𝑖⃗2 + 𝑗𝑋𝑠 . ⃗𝑖⃗2
▪ La chute de tension est :
⃗⃗⃗2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∆𝑉 𝑣20 − ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 = 𝑅𝑠 . ⃗𝑖⃗2 + 𝑗𝑋𝑠 . ⃗𝑖⃗2
Cette chute de tension représente la tension aux bornes de 𝑅𝑠 et 𝑋𝑠 du transformateur.
▪ Détermination de la chute de tension en utilisant le diagramme de Kapp :
Il suffit de représenter les vecteurs de l’équation suivante.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣20 = ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 + 𝑅𝑠 . ⃗𝑖⃗2 + 𝑗𝑋𝑠 . ⃗𝑖⃗2
v2 D
B 𝜑2
v20 jXs.i2
ΔV2
0 i2
Rs.i2 A
On trace par la suite le cercle de centre (O) et de rayon (OB). Si on considère que (BD) // (OD),
alors on a :
𝑉2 . 𝐼2 . cos(𝜑2 )
ɳ=
𝑉2 . 𝐼2 . cos(𝜑2 ) + 𝑅𝑠 . 𝐼22 + 𝑃𝑓𝑒𝑟
❖ Remarque :
𝑃𝑓𝑒𝑟
ɳ = ɳ𝑚𝑎𝑥. lorsque 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 𝑃𝑐 donc 𝐼2 = √ 𝑅𝑠
VI. Mise en parallèles de deux transformateurs :
Deux transformateurs T1 et T2 sont branchés en parallèle, lorsqu’ils sont raccordés sur le même
réseau et leurs secondaires débitent dans la même charge, afin de satisfaire le besoin demandé en
puissance.
Ph
N
T1 T2
Charge
1. Présenter les différents essais nécessaires à la détermination des éléments du modèle (Rf, L f, m,
rs et Xs).
2. Représenter le schéma de câblage avec les appareils de mesure et citer le mode opératoire pour
chaque essai
Exercice 6
La plaque signalétique d'un transformateur monophasé indique : 𝑈1𝑁 = 220𝑉, 𝑓 = 50 𝐻𝑧,
𝑆 = 63 𝑉𝐴. Les essais pratiques effectués sur ce transformateur donnent :
▪ Un essai à vide, sous la tension primaire nominale :
𝐼 10 = 30 𝑚𝐴 ; 𝑃10 = 0,4 𝑊 ; 𝑈20 = 10 𝑉.
▪ Un essai en court-circuit effectué sous tension réduite :
𝐼2𝑐𝑐 = 2,0 𝐴 ; 𝑃1𝑐𝑐 = 0,8 𝑊.
▪ Un essai en charge purement résistive :
𝑈1 = 220 𝑉 ; 𝐼2 = 1,0 𝐴 ; 𝑃2 = 9,7 𝑊.
I.
1. Déterminer le rapport de transformation 𝑚 du transformateur.
2. L'enroulement primaire possède 1000 spires, déduire le nombre de spires du secondaire,
3. Que représente la puissance mesurée à vide ?
4. Calculer le facteur de puissance au primaire à vide 𝑐𝑜𝑠(𝜑10 ).
II.
1. Représenté le modèle électrique du transformateur ramené au secondaire dans l’hypothèse
de Kapp.
2. Que représente la puissance mesurée en court-circuit ?
3. Déduire la résistance 𝑅𝑆 et la réactance 𝑋𝑆 du transformateur ramené au secondaire.
III.
1. Donner la tension secondaire 𝑈2 et le rapport de transformation en charge.
2. Donner la puissance 𝑃1 consommée par le transformateur, en déduire son rendement 𝜂.
Exercice 7
Une étude pratique faite sur un transformateur monophasé réel 1500 𝑉 / 225 𝑉 ; 50 𝐻𝑧 ; 44 𝑘𝑉𝐴
donne les mesures suivantes pour chaque essai :
• Essai à vide : 𝑈10 = 1500 𝑉 ; 𝑈20 = 225 𝑉 ; 𝑃10 = 300 𝑊
• Essai en court-circuit : 𝑃1𝐶𝐶 = 225 𝑊; 𝑈1𝐶𝐶 = 22,5 𝑉 ; 𝐼 1𝐶𝐶 = 30 𝐴
• Essai en charge : 𝑈2 = 221 𝑉 ; 𝐼 2 = 200 𝐴 ; 𝐶𝑜𝑠 (𝜑2 ) = 0,8.
1. Représenter les montages des essais ; à vide, en court-circuit, en charge.
2. Déterminer le rapport de transformation m et l’intensité du courant 𝐼2𝑁 .
3. Donner la valeur des pertes fer 𝑃𝑓 .
4. Calculer la valeur du courant de court-circuit 𝐼2𝐶𝐶 .
5. Donner la valeur des pertes cuivre.
6. Calculer la puissance 𝑃2 délivrée à la charge.
7. Calculer la puissance 𝑃1 absorbée par le transformateur.
8. En déduire le rendement ɳ du transformateur.
Exercice 8
Un transformateur monophasé 5 𝑘𝑉 / 230 𝑉 ; 50 𝐻𝑧 possède une puissance apparente 𝑆 = 21 𝑘𝑉𝐴.
La section de son circuit magnétique est 𝑠 = 60 𝑐𝑚2, la valeur maximale de l’induction
magnétique crée est 𝐵𝑚𝑎𝑥 = 1,1𝑇. Les essais pratiques effectués sur ce transformateur donnent
les résultats suivants :
▪ Essai à vide :
𝑈1 = 5000 𝑉 ; 𝑈20 = 230 𝑉 ;𝐼10 = 0,50 𝐴 et 𝑃10 = 250 𝑊
▪ Essai en court-circuit à 𝐼 2𝐶𝐶 = 𝐼2𝑁 :
𝑃1𝐶𝐶 = 300 𝑊 et 𝑈1𝐶𝐶 = 200 𝑉
1. Que représente les puissances 𝑃 10 et 𝑃1𝐶𝐶 .
2. Déterminer le nombre de spires au primaire : N1
3. Déterminer le rapport de transformation m et le nombre N2 de spires au secondaire.
4. Quel est le facteur de puissance à vide de ce transformateur ?
5. Quelle est l’intensité efficace du courant secondaire 𝐼2𝑁 ?
6. Modèle du transformateur.
a. Donner le schéma équivalent ramené au secondaire du transformateur dans l'hypothèse de
Kapp.
b. Déduire la résistance 𝑅 𝑠 et la réactance 𝑋𝑠 .
7. Ce transformateur débite un courant nominal dans une charge inductive de facteur de puissance
0,8.
a. Déterminer la chute de tension.
b. Déterminer la tension secondaire.
c. Calculer le rendement η de ce transformateur.
SOLUTIONS
Exercice n°1
1. 𝐼1𝑛 =?
𝑆𝑛
𝑆𝑛 = 𝑉1 . 𝐼1𝑛 → 𝐼1𝑛 =
𝑉1
2000
A.N: 𝐼1𝑛 = = 9.09𝐴
220
❖ 𝐼2𝑛 =?
𝑆𝑛
𝑆𝑛 = 𝑉2 . 𝐼2𝑛 → 𝐼2𝑛 =
𝑉2
2000
A.N: 𝐼2𝑛 = = 18.181𝐴
110
𝑉 110
❖ 𝑚 = 𝑉2 = 220 = 0.5
1
2. Impedance Z:
1⁄
❖ 𝑍 = (𝑅2 + (𝐿𝜔)2 ) 2
1⁄
A.N: 𝑍 = (102 + (0.030.314)2 ) 2
❖ Facteur de puissance :
𝛷 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 (𝐿𝜔/𝑅) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 (0.942).
❖ Les courants du transformateur et la puissance active :
𝑉2
𝐼2 =
𝑍
𝐼1 = 𝑚. 𝐼2
𝑃 = 𝑉2 . 𝐼2 . 𝐶𝑜𝑠 (𝛷)
Exercice n°2
V2 n 𝑉
1. = n2 → 𝑛2 = 𝑛1 . 𝑉2
V1 1 1
24
𝐴. 𝑁: 𝑛2 = 100. = 11𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
230
𝑆
2. 𝑆1 = 𝑉1 . 𝐼1 → 𝐼1 = 𝑉1 = 3.26𝐴
1
𝑆2
𝑆2 = 𝑉2 . 𝐼2 → 𝐼2 = 𝑉 = 15.6𝐴
2
Exercice n°3
On a la formule de Boucherot :
𝑉1 = 4.44 ∗ 𝑓 ∗ 𝑁1 ∗ 𝑠 ∗ 𝐵𝑚𝑎𝑥
𝑁1
𝑁1 =
4.44 ∗ 𝑓 ∗ 𝑠 ∗ 𝐵𝑚𝑎𝑥
A.N :
230
𝑁1 = = 648𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
4.44 ∗ 50 ∗ 10 ∗ 10−4 ∗ 1.6
𝑉2
𝑁2 = ∗ 𝑁1
𝑉1
12
𝑁2 = ∗ 648 = 38𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
230
Exercice n°4
1. 𝑣2 (𝑡) = 𝑅. 𝑖2 (𝑡)
2.
a. 𝑣2 (𝑡) = −𝑚. 𝑣1 (𝑡)
1
b. 𝑖2 (𝑡) = − 𝑚 . 𝑖1 (𝑡)
1 𝑅
3. −𝑚𝑣1 (𝑡) = −𝑅. 𝑚 𝑖1 (𝑡) → 𝑅𝑒𝑞 = 𝑚2
1
𝑣1 (𝑡) − 𝑅𝑠 . 𝑖1 (𝑡) + . 𝑣 (𝑡) = 0
𝑚 2
1
𝑖1 (𝑡) = −𝑚𝑖2 (𝑡) D’ou 𝑣1 (𝑡) + 𝑅𝑠 . m. 𝑖2 (𝑡) + 𝑚 . 𝑣2 (𝑡) = 0
𝑉2 2
𝑉1𝑛
• X𝜇 = 𝑄1𝑛 =
10 2
√(𝑉1𝑛 .𝐼10 )2 −𝑃10
❖ Essai en court-circuit :
P1cc
i1cc i2cc
A w
V1cc V V20 = -m.V1cc A
𝑚2 𝑉1𝑐𝑐 2
• 𝑋𝑠 = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2 = √( 𝐼1𝑐𝑐
) − 𝑅𝑠2
Exercice n°6
I.
𝑈 10
1- 𝑚 = 𝑈 20 𝑚 = 220 = 0.045
1𝑁
i1 i2 Rs jXs
v1(t) E1 E2 v2(t)
III.
1. 𝑉2 = 𝑉20 − ∆𝑉2 = 10 − 0.2 ∗ 1 = 9.8𝑣
𝑉2 9.6
𝑚𝑐 = = = 0.044
𝑉1𝑁 220
𝑃 9.7
2. 𝑃1 = 𝑃2 + 𝑃10 + 𝑃1𝑐𝑐 = 9.7 + 0.4 + 0.8 = 10.9𝑤 ɳ = 𝑃2 = 10.9 = 0.89 = 89%
1
Exercice n°7
1.
i1 i2=0
A w
V1n V v20 V
P1cc
i1cc i2cc
A w
V1cc V V20 = -m.V1cc A
P1 P2
i1 i2
A w A w
V1 V V20 = -m.V1cc V2 V Z
𝑈 225
2. 𝑚 = 𝑈20 = 1500 = 0.15
10
3. 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 300𝑤
𝐼1𝐶𝐶 30
4. 𝐼2𝐶𝐶 = = 0.15 = 200𝐴
𝑚
5. 𝑃𝑐 = 225𝑊
6. 𝑃2 = 𝑈2 . 𝐼2 . cos(𝜑2 ) = 221.200.0.8 = 35360𝑤
7. 𝑃1 = 𝑃2 + 𝑃1𝐶𝐶 + 𝑃10 = 35360 + 225 + 300 = 35885𝑊
𝑃 35360
8. ɳ = 𝑃2 = 35885 = 0.98 = 98%
1
Exercice n°8
1. 𝑃10 : perte fer, 𝑃1𝑐𝑐 : perte cuivre
1 𝑈 5000
2. 𝑁1 = 4.44∗𝑓.𝑠.𝐵 = 4.44∗50∗60∗1.1∗10−4 = 3412𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑈20 230
3. 𝑚 = = 5000 = 0.046 𝑁2 = 𝑚. 𝑁1 = 0.046.3412 = 170𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠.
𝑈1
𝑃 250
4. cos(𝜑10 ) = 𝑈 10 = 5000∗0.5 = 0.1
.𝐼 1 10
𝑃1𝑐𝑐 300
5. 𝐼1𝑐𝑐 = 𝑈 )
= 200∗0.1 = 15𝐴
1𝑐𝑐 .cos(𝜑10
𝐼1𝑐𝑐 15
𝐼2𝑐𝑐 = = = 150𝐴
𝑚 0.1
6.
a-
i1cc i2cc Rs jXs
v1cc(t) E1 E2 A
𝑃1𝑐𝑐 300
b- 𝑅𝑠 = 2 = = 0.0133 𝑋𝑠 = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2 = √(0.133)2 − (0.013)2
𝐼2𝑐𝑐 1502
7.
a- ∆𝑈2 = 𝑅𝑠 . 𝐼2 . cos(𝜑2 ) + 𝑋𝑠 . 𝐼2 . sin(𝜑2 )
b- 𝑈2 = 𝑈20 − ∆𝑈2
𝑈2 .𝐼2 .cos(𝜑2 )
c- ɳ = 𝑈
2 .𝐼2 .cos(𝜑2 )+𝑃𝑓𝑒𝑟 +𝑃𝑐