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République Algérienne Démocratique Et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherché


Scientifique

Université de Constantine 1
Faculté de sciences technologiques
Département électrotechnique
Spécialité : procèdeS et traitement de l’énergie
électrique

TP03: cycle d'hystérésis et pertes fer

Group :
-Dilmi taki eddine
-Gharsallah Ibrahim
-Boudiba Nour El Cherif
-Chakhchoukh Mohamed
- lyes idel

Prof : HACIL

Année scolaire :2021/2022


Introduction
Tous les moteurs électriques subissent des pertes de rotation lors de la conversion de la
puissance électrique en puissance mécanique. Ces pertes sont généralement classées en
pertes magnétiques, pertes mécaniques, pertes de cuivre, pertes de balais ou pertes parasites,
selon la cause et le mécanisme sous-jacents. Deux types de pertes magnétiques sont inclus
dans la catégorie des pertes par hystérésis et par courants de Foucault.

BUT de TP :
- Visualiser à l’oscilloscope et relever le cycle d’hystérésis d’un matériau ferromagnétique.
- Déduire la courbe de première aimantation et la perméabilité du matériau.
- Trouver les pertes par hystérésis en utilisant la surface du cycle.
- Mesurer les pertes fer et séparer les pertes par hystérésis et par courants de Foucault.
- Etudier l’influence d’un entrefer.

 La partie théorique :
L'hystérésis :
L'hystérésis magnétique désigne le phénomène d'hystérésis observé lors de l'aimantation d'un
matériau. Ainsi, lorsqu'un champ magnétique externe est appliqué à un matériau
ferromagnétique tel le fer, les dipôles électriques atomiques s'alignent en fonction de ce
dernier. Lorsque le champ est retiré, une partie de l'alignement demeure au sein du matériau.
Ce dernier a été aimanté.
La relation entre la force du champ (H) et l'aimantation (M) n'est pas linéaire. Ainsi, si le
matériau est démagnétisé (H = M = 0), alors la courbe d'aimantation initiale augmente
rapidement au début, puis devient asymptotique en atteignant le point de saturation
magnétique (en). Si, par la suite, le champ magnétique est réduit de manière monotone, alors
M suit une courbe différente, d'où le phénomène d'hystérésis. Lorsque le champ devient nul,
l'aimantation est décalée de l'origine d'une valeur égale à la rémanence.
Les cycles d'hystérésis ne sont pas limités aux matériaux ferromagnétiques. Ainsi, d'autres
matériaux tels les verres de spin présentent des caractéristiques similaires.

 La perte d'hystérésis :
La perte d'hystérésis est causée par la
magnétisation et la démagnétisation du
noyau lorsque le courant circule dans les
sens direct et inverse. Lorsque la force de
magnétisation (courant) augmente, le flux
magnétique augmente. Mais lorsque la
force magnétisante (courant) diminue, le
flux magnétique ne diminue pas au même
rythme, mais moins progressivement. Par
conséquent, lorsque la force magnétisante
atteint zéro, la densité de flux a toujours
une valeur positive. Pour que la densité de
flux atteigne zéro, la force de magnétisation doit être appliquée dans le sens négatif.
La relation entre la force de magnétisation, H, et la densité de flux, B, est représentée sur une
courbe d'hystérésis, ou boucle. La zone de la boucle d'hystérésis indique l'énergie nécessaire
pour compléter un cycle complet de magnétisation et de démagnétisation, et la zone de la
boucle représente l'énergie perdue au cours de ce processus.

 L'hystérésis magnétique:
L'hystérésis magnétique désigne le phénomène
d'hystérésis observé lors de l'aimantation d'un matériau.
Ainsi, lorsqu'un champ magnétique externe est
appliqué à un matériau ferromagnétique tel le fer, les
dipôles électriques atomiques s'alignent en fonction de
ce dernier. Lorsque le champ est retiré, une partie de
l'alignement demeure au sein du matériau. Ce dernier a
été aimanté.
La relation entre la force du champ (H) et l'aimantation (M) n'est pas linéaire. Ainsi, si le
matériau est démagnétisé (H = M = 0), alors la courbe d'aimantation initiale augmente
rapidement au début, puis devient asymptotique en atteignant le point de saturation
magnétique (en). Si, par la suite, le champ magnétique est réduit de manière monotone, alors
M suit une courbe différente, d'où le phénomène d'hystérésis. Lorsque le champ devient nul,
l'aimantation est décalée de l'origine d'une valeur égale à la rémanence.
Les cycles d'hystérésis ne sont pas limités aux matériaux ferromagnétiques. Ainsi, d'autres
matériaux tels les verres de spin présentent des caractéristiques similaires.

 ETUDE EXPERIMENTALE :
Principe :
Le ferromagnétisme est une propriété importante d’un nombre limite de solides ; en
particulier des trois métaux Fe, Co, Ni et de leurs alliages, de l’alliage de Heusser (Al, Cu) et
des ferrites.

Lors du passage d’un courant I dans une bobine dont la longueur L est grande par rapport
`a son diamètre, pour un nombre de spires N, il prend naissance a l’intérieur un champ
magnétique homogène d’intensité :

H =NI / L

correspondant au champ d’induction magnétique B0 = µ0 H = µ0 N I / L


Une aiguille aimantée située `a l’extérieur de la bobine peut être d´enviée par le champ
produit par cette dernière. Si un barreau de fer est introduit dans la bobine, on constate que la
d´éviration de l’aiguille est beaucoup plus prononcée, ce qui indique une forte augmentation
du champ d’induction magnétique. Au champ H de la bobine s’est ajout´e un champ
supplémentaire h qui est dˆu `a la magnétisation du barreau de fer.

 Pertes par courants de Foucault


Les pertes par courants de Foucault sont
le résultat de la loi de Farady , qui
stipule que "Tout changement dans
l'environnement d'une bobine de fil
entraînera l'induction d'une tension dans
la bobine, quelle que soit la manière
dont le changement magnétique est
produit." Ainsi, lorsqu'un noyau de
moteur tourne dans un champ
magnétique, une tension, ou EMF, est
induite dans les bobines. Cette force électromotrice induite fait circuler des courants de
circulation, appelés courants de Foucault. La perte de puissance causée par ces courants est
connue sous le nom de perte par courants de Foucault.
Les noyaux d'induit des moteurs utilisent de nombreux morceaux de fer minces (appelés «
laminations »), plutôt qu'une seule pièce, car la résistance des pièces individuelles est
supérieure à la résistance d'une seule pièce solide. Cette résistance plus élevée (due à la plus
petite surface par pièce) réduit les courants de Foucault et, par conséquent, les pertes par
courants de Foucault. Les tôles sont isolées les unes des autres avec un revêtement de laque
pour empêcher les courants de Foucault de "sauter" d'une tôle à l'autre.

 Un cycle d’hystérésis :
Un cycle d’hystérésis représente donc le champ h du noyau ferromagnétiques en fonction du
champ H applique par la bobine. On dit qu’il y a d’hystérésis parce que la courbe
h=h(H) obtenue `a la croissance de H ne se superpose pas avec la courbe
h=h(H) obtenue a la décroissance de H. Le cycle d’hystérésis est toujours
symétrique.
On passe à la position « Lissajous » pour avoir le cycle sur l’écran de l’oscilloscope.
En augmentant progressivement la tension d’alimentation, on provoque la déformation du
cycle.

a) On estime l’aire du cycle en cm 2 puis en unités B*H.


La formule donnant les pertes par hystérésis s’écrit :
Ph (W)=W H . f . S .l
où Wh est l’aire du cycle d’hystérésis (énergie associée au cycle) en (J/m 3 ) ou en (T.A/m)

b) La courbe d’aimantation moyenne B(H) est obtenue en prenant le lieu des sommets des
cycles d’hystérésis (2 à 3 points en linéaire et 2 à 3 points en saturé).
On en déduit la perméabilité relative U r = U / UO en régime linéaire.

c) On mesure les pertes fer en plaçant un wattmètre dans le circuit.


Réaliser ce montage et relever la valeur des pertes fer correspondant au cycle choisi pour le
fer par hystérésis sachant que :
Pfer = Kh (B2 . f) + Kf (B . f)2

TP: X►50V Y►5V

v 13.5 27.5 45 60 62.5


e

I 0.34 0.11 0.17 0.24 0.29

X
H
0.2 0.4 0.6 1 1.4

Y 1.4 0.7 1 1.3 1.3

R 12.5 2.5 5 7.5 10

R=8Ω , R =50K Ω E = 4,44 f.N.S.Bmax


C

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