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Circuits magnétiques
Le circuit magnétique permet de canaliser les lignes de champ magnétique B. L’orientation des
lignes de champ est donnée par le bonhomme d’Ampère (le courant passe des pieds vers la tête et
la direction de Best donnée par le bras gauche).
Le théorème d’Ampère appliqué au contour (C) donne :
Le flux est une grandeur conservative. Son unité est le wéber (Wb).
En considérant que la section S du tore est constante, on en déduit que le module du champ
magnétique B est constant et on a :
D’où
Soit :
Remarque : L’analogie n’est pas parfaite en tout point, notamment avec la conductivité qui ne
dépend que de la température. La perméabilité par contre varie beaucoup avec le champ
magnétique, surtout quand le milieu sature (µr diminue).
L’intérêt de l’analogie réside dans l’utilisation de la loi de Kirchoff magnétique :
Et
φT est le flux total embrassé par une spire du bobinage. Le bobinage comportant N spires
embrasse donc un flux :
On en déduit :
1.5. Hystérésis
Si on alimente le bobinage avec une tension sinusoïdale, l’intensité du courant oscille avec des
valeurs négatives et positives, l’excitation magnétique suit exactement la forme du courant
(théorème d’Ampère). Comme le système est non-linéaire, le courant n’est pas sinusoïdal :
Au cours d’une période de la tension, on parcourt le cycle d’hystérésis. L’aire de ce cycle est
proportionnelle à l’énergie dissipée dans le circuit magnétique sous forme de chaleur (l’aimantation
du matériau ferromagnétique absorbe de l’énergie qui n’est pas restituée complètement lors de la
désaimantation).
Il existe une formule empirique exprimant les pertes par hystérésis, elle exprime la proportionnalité
au volume du circuit magnétique, à la surface du cycle d’hystérésis et bien sûr à la fréquence avec
laquelle on décrit le cycle :
Remarque : Une des caractéristiques des tôles magnétiques est leurs pertes exprimées en watts par
kg (W/kg). Le champ magnétique maximal BM peut atteindre 1,8 Teslas maximum (1,2 T en
moyenne).
Le circuit magnétique étant résistif, un échauffement par effet joule apparaît. Pour limiter ce
phénomène, on utilise un feuilletage (tôles) disposé de façon à éviter la circulation des courants
de Foucault. Ces tôles sont vernies pour éviter la conduction des courants de Foucault. Une
formule empirique permet de calculer les pertes par courants de Foucault :
Comme de plus φ(t)= B(t). S, le champ magnétique varie donc comme le flux. La
valeur efficace de la tension sinusoïdale e (t) vaut :
Pour pouvoir modéliser un dipôle non-linéaire, il faut admettre que la tension et le courant sont
sinusoïdaux pour pouvoir définir un déphasage.
L’excitation magnétique H est donc supposée sinusoïdale.
2.4.2. Modélisation tenant compte des pertes ferromagnétiques et des pertes joules : Il
faut rajouter la résistance R du bobinage.
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2.4.3. Modélisation tenant compte des pertes ferromagnétiques, des pertes joules et des fuites
magnétiques
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