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Le principe de fonctionnement d’un appareil magnéto-électrique est basé sur les forces
agissant sur un conducteur porteur de courant et placé dans un champ magnétique B
uniforme.
Rappel
1-Un conducteur parcouru par un courant I, crée autour de lui un champ magnétique
dont les lignes sont circulaires et concentriques.
Figure4. 1 : lignes de champ crées par un conducteur parcouru par un courant rentrant
2- Champ magnétique uniforme créé par un aimant en U. Les lignes de champ sont
rectilignes et dirigés du pôle nord vers le pôle sud.
Figure 4.3 : Force agissant sur un conducteur porteur de courant dans un champ
magnétique uniforme B.
Le fil conducteur, porteur de courant I, qui est placé dans un champ magnétique
uniforme est soumis à une force F=B . I .l
Lorsqu’on place deux conducteurs (deux cotés d’une boucle) porteurs d’un même
courant, dans un champ magnétique B uniforme, il ya apparition de deux forces F
directement opposées et distante d’une distance d dont le couple mécanique est :
C=F . d=B . I . l. d
Si on note
Ig : Le courant maximal qui fait dévier l’aiguille de l’ECM à sa pleine échelle.
Rg : résistance totale de la bobine à N spire .
a-Utilisation en ampèremètres
L’ECM est un ampèremètre qui mesure des courants inférieurs à Ig. Ce courant Ig est
limité par les dimensions de la bobine et du ressort de rappel. Pour obtenir un
ampèremètre qui mesure des courants supérieurs à Ig, on lui adjoint des résistances
additionnelles (appelées shunts) en parallèle avec l’ECM, qui doivent être précises et
assez faibles. Deux cas de figures sont possibles :
En écrivant la loi d’ohm entre les deux bornes de l’appareil pour chaque calibre , on peut
calculer les valeurs de R1 et R2. En effet :
Les résistances R1 et R2 sont déterminées en écrivant la loi d’ohm entre les bornes
d’utilisation de l’appareil. En effet :
Ce qui donne :
b-Utilisation en voltmètres :
Un ECM seul est un voltmètre qui mesure des tensions inferieurs à Rg.Ig. Pour obtenir
un voltmètre qui mesure des tensions supérieures à Rg.Ig, on doit ajouter des
résistances additionnelles en série qui doivent être assez grandes, insensibles aux
avriations de la température ambiante. Ces résistances sont généralement fabriquées en
manganite ou en constantan Deux cas de figures sont possibles :
Les résistances R1 et R2 sont déterminées en écrivant la loi d’ohm entre les bornes
d’utilisation de l’appareil. En effet :
Les résistances R1 et R2 sont déterminées en écrivant la loi d’ohm entre les bornes
d’utilisation de l’appareil. En effet :
La caractéristique principale d’un voltmètre est la chute de courant que peut introduire
dans un circuit. Un voltmètre est aussi caractérisé par sa résistance interne notée Rv.
C-Utilisation en ohm-mètre :
Rx : Résistance à mesurer.
d- Utilisation en multimètre :
Les appareils ferromagnétiques utilisent deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une
bobine
L'une des palettes est fixe, l'autre solidaire de l'aiguille est montée sur pivot.
Quand le courant passe dans la bobine, les deux palettes s'aimantent et se
repoussent, quel que soit le sens du courant.
On distingue deux types d’appareils : à attraction ou à répulsion.
Cet instrument de mesure permet de mesurer des courants continus ou des courants alternatifs.
Le champ d'induction B de la bobine est parcouru par un courant I dépendant du courant I
mesuré. Ce qui n'était pas le cas de l'aimant permanent.
b-Wattmètre électrodynamique :
Principe de fonctionnement :
Le courant à mesurer passe par les enroulements de la bobine fixe provoquant un
champ d'induction
Cet instrument est surtout utilisé comme wattmètre. Une bobine est utilisée pour la
mesure du courant et l'autre pour la mesure de la tension. La déviation de l'aiguille
dépend non seulement du flux magnétique des deux bobines mais également du
déphasage entre U et I.
4.1.1.4-appareil électrostatique
Ce type d’appareils est caractérisé par une force exercée par l’armature fixe d’un
condensateur sur son armature mobile. Ce type d’appareils est toujours utilisé en
voltmètre. Lorsqu’on applique une tension entre les deux plaques de cet appareil, l’une
se charge positivement et l’autre négativement, ce qui produit une force d’attraction qui
tend à faire tourner la plaque mobile qui est solidaire d’une aiguille. Ils sont utilisables
en courant continu et en courant alternatif et possèdent une échelle non linéaire.
4.1.1.5-appareil thermique
Ce montage est le plus robuste des trois, mais c'est aussi le moins précis et il souffre
aussi de réactions très lentes.
appareil Symbole
Appareil magnéto électrique
Appareil ferromagnétique
Appareils électrodynamiques
Appareils électrostatiques
Appareils thermiques
Rappel
Un signal alternatif est caractérisé par sa forme (sinus, carré, dent de scie,…), sa période
(fréquence ou pulsation ) et son amplitude. On peut aussi attribuer à un signal alternatif,
deux autres paramètres, qui sont : valeur moyenne et valeur efficace.
Valeur moyenne :
Exemple
Valeur efficace :
La valeur efficace Seff d’un signal périodique s(t) est définie de la façon suivante :
Il s’agit de la racine carré de la valeur moyenne du carré du signal (RMS : Root Mean
Square) La valeur efficace étant liée aux effets énergétiques, en effet, elle représente la
valeur de la même grandeur en courant continu qui à les mêmes effets énergétiques que
le signal alternatif pendant la même durée.
Les appareils qui donnent la valeur efficace pour des signaux de forme
particulière sinusoïdale
figure
4.15: Schéma synoptique d’un appareil numérique
4.2.1-Mesures de courant
Le principe consiste à mesurer la tension aux bornes d’une résistance connue, traversée par
le courant à muré. Cete résistance doit être le plus faible possible pour ne pas perturber le
circuit étudié. Le circuit électronique qui permet de faire cete conversion est donné par la
fgure suivante :
4.2.2-mesure de résistance
Dans ce type d’appareils on réalise chacune des étapes permettant de calculer la valeur
efficace d’après sa définition c’est à dire
Un appareil numérique ne peut afficher qu'un nombre limité de valeurs (exemple: 2000
points pour les Prenons une grandeur analogique qui peut prendre une infinité de
valeurs entre 0 et 20:
La conversion en numérique sur 1 bit donnera la valeur 0 si la grandeur est inférieure à
10 et 1 si elle est supérieure à 10.
Le bit est l'unité d'information: il ne peut prendre que deux valeurs 0 et 1.
On améliore la résolution de l'appareil en augmentant le nombre de bits servant au
codage (échantillonnage)
Nbre de bits 8 10 16 20 24
Les appareils de mesure numériques sont de plus en plus utilisés du fait de leur fiabilité,
leur précision, leur robustesse et leur facilité de lecture. Ils sont aussi de moins en moins
chers et deviennent même compétitifs avec les appareils analogiques de bas de gamme.
Les principales définitions utilisées par les constructeurs des appareils numériques
sont :
Information : Ce terme désigne la donnée physique à l’entrée de l’appareil
Information : Ce terme désigne la donnée physique à l’entrée de l’appareil
Signal : C’est la grandeur électrique (courant ou tension) image de l’information.
Capteur : C’est le dispositif qui saisit l’information et la transforme en un signal
exploitable par l’appareil de mesure. (exemple : le microphone est un capteur qui
transforme le son en un signal électrique)
Nombre de points : (N) Il correspond au nombre de valeurs différentes que peut
afficher l’appareil dans une gamme de mesure (exemple : pour un appareil à 4
afficheurs, le nombre de points de mesure est N = 10 4).
Digit : Désigne le dispositif qui affiche tous les chiffres de 0 à 9 de même poids
dans un nombre.
Avantages
Les principaux avantages des appareils à affichage numérique sont:
La facilité d'utilisation
La grande précision
La résistance d'entrée supérieure à 1M/v
Leur facilité de lecture
Inconvénients
Le prix qui reste assez élevé
Leur fragilité (n'accepte pas les chocs électriques et mécaniques)
Les difficultés à repérer le maximum ou le minimum d'un signal.
4.3L’oscilloscope analogique
La base de temps produit une tension périodique en dent de scie. Pendant la montée de
tension, celle-ci imprime au spot un mouvement uniforme de gauche à droite.
Si l'on applique une tension alternative sinusoïdale entre les plaques de déviation
verticale, le spot monte et descend alternativement.
La composition des deux déviations, horizontale (tension en dent de scie) et verticale
(tension à étudier) donne sur l'écran une courbe qui représente, la variation de la
tension que l'on souhaite visualiser.
Quelques-unes des parties constituant l’oscilloscope numérique sont les mêmes que
celles des oscilloscopes analogiques, cependant, les oscilloscopes numériques
contiennent des systèmes de traitement de données additionnels (figure 4.20). Avec les
systèmes additionnels, l’oscilloscope numérique rassemble les données numériques
pour représenter la courbe entière sur l’écran.
Quand un oscilloscope numérique est connecté à un circuit, le système vertical ajuste
l’amplitude du signal de la même façon que dans un oscilloscope analogique.
Ensuite, le convertisseur analogique-numérique (CAN) du système d’acquisition
échantillonne le signal à des intervalles de temps discrets et convertit la tension du
signal à ces instants en valeurs numériques appelées échantillons. L’horloge du système
horizontal détermine l’instant pendant lequel l’échantillonneur du CAN prélevé un
échantillon. Le rythme auquel l’horloge ≪ déclenche ≫ la numérisation est appelé
fréquence d’échantillonnage et est exprimé en échantillons par seconde.
Les échantillons du CAN sont stockés dans la mémoire comme points de la courbe.
Le nombre de points nécessaires pour représenter une courbe complète est appelé la
longueur d’enregistrement. Le système de déclenchement détermine le début et l’arrêt
de l’enregistrement.
L’écran permet la visualisation des points de la courbe représentant le signal entrepose
dans la mémoire.
En fonction des capacités de l’oscilloscope, des traitements additionnels sur les
échantillons permettent d’accroitre la résolution de la visualisation a l’écran. Le pré
déclenchement peut être disponible, permettant de voir des événements précédant le
point de déclenchement. [MEMOIRE]