Vous êtes sur la page 1sur 73

ROYAUME DU MAROC

OFPPT

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

MODULE N°12 : ELECTRICITE GENERALE

SECTEUR :FROID ET GENIE THERMIQUE

SPECIALITE : TECHNICIEN /TECHNICIEN SPECIALISE


EN FROID COMMERCIALE
ET CLIMATISATION

NIVEAU :TECHNICIEN /TECHNICIEN SPECIALISE:TFCC/TSGC

JUILLET 2003

0
Module : 05
Courant electrique continu
ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

II. Caractéristiques des composants de circuit à courant continu :


Les appareils électriques, électronique ou électromécaniques sont tous des consommateurs
d’énergie électrique qui leur fournie dans le cadre d’un circuit électrique.

Un circuit électrique est composé :


▪ D’un générateur de force électromotrice

Exemple :pile, batterie…

▪ D’un ou plusieurs récepteurs d’énergie électrique

Exemple :Résistance, moteur, lampe, four

▪ D’un système de transmission de l’énergie électrique


Exemple : Conducteurs et câbles
▪ D’accessoires pour la commande ou la protection du circuit

Exemple :Interrupteur, Fusible et disjoncteur

1) Intensité du courant électrique :


a) Définition du courant électrique :
Le courant électrique est un déplacement d’électronsdans un conducteur. Il correspond au nombre
d’électrons qui circulent pendant chaque seconde (débit d’électrons). L’intensité du courant électrique
est symbolisée par la lettre I et s’exprime en ampères (A).

L’intensité est égale à la quantité d’électricité qui circule pendant l’unité de temps . I=Q/t
I : intensité du courant en ampères (A)

Q : quantité d’électricité en coulombs (C)

t : temps en secondes (s)


Remarque :

• Une quantité d’électricité de 1 Coulomb correspond au passage de 1A pendant 1s.


• Un courant électrique de 1A pendant 1 heure donne : 1Ah=3600 C.

Exercices

• Un électrolyseur est traversé par 72000 coulombs pendant 2 heures.


Quelle est l’intensité du courant dans les conducteurs d’alimentations ?
• On recharge durant 12 heures une batterie d’accumulateurs avec un courant constant d’intensité 5 A.
Quelle quantité d’électricité correspond à cette charge ?
• Un courant de 8 Afourni une quantité d'électricité de 5000C. Pendant combien de temps a t'il circulé ?
• Un circuit est traversé par 480000 C en 2 heures 12mn 30s. Quelle est l'intensité du courant ?

4 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

b) Sens du courant électrique :

Par convention, à l’extérieur d’un générateur, le courant circule de sa borne positive vers
sa borne négative.
Le courant électrique est représenté par une flèche(de préférence rouges) indiquant le sens
conventionnel du + vers le –.

c) Mesure du courant électrique :

L’intensité se mesure à l’aide d’un ampèremètreanalogique ou numérique branché en série dans le


circuit
Pour mesurer l'intensité du courant en un point d'un circuit, on coupe le circuit en ce point et on y
place l'ampèremètre.
Le courant doit rentrer par la borne A et ressortir par la borne COM

Ampèremètre analogique Pince ampèremétrique Symbole

d) Types de courant électrique :


Les principaux types de courant sont : le courant continu,le courant alternatif etle courant pulsatif.
Courant continu :C’est un courant de valeur et de sens demeurant constants. (Les piles et les
accumulateurs …).

Courant alternatif :C’est un courant dont la valeur et le sens changent périodiquement.

Courant pulsatif :C’est un courant dont la valeur change périodiquement, mais le sens reste toujours le
même.

5 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

2) La tension électrique ou Différence de Potentiel (DDP) :


a) Définition:

Si un courant électrique circule entre deux points d’un circuit, il existeentre ces deux points une
différence de potentiel électrique. Cette différence de potentiel est appelée tension électrique.La tension
électrique se note U et s’exprime en volt (V).
Sans différence de potentiel, le courant électrique ne peut pas circuler.

b) Représentation de la tension :
La tension entre les points A et B d’un circuit c’est la différence de potentiel entre le pointA et
lepoint B. Elle est représentée sur un circuit par une flèche qui indique le potentiel le plus élevé :

UAB = VA – VB V en volt (V)

c) Mesure de la tension électrique :


On mesure la tension électrique entre deux points d’un circuit avec un voltmètre analogique ou
numérique branché aux bornes des deux points. On dit aussi branché en parallèle ou en dérivation.

Exercice :
Soit le montage suivant :

1- Dessinez le sens des courants qui traverse chaque composant.


2- Indiquez les flèches de tension
3- Placez 2 ampèremètres avec leurs bornes permettant de mesurer
Les courants qui traverse la lampe et le moteur électrique.
4- Placez 3 voltmètres permettant de mesurer les tensions aux
Bornes de la pile la résistance et l’interrupteur K.
5- Qu'indique le voltmètre aux bornes de l’interrupteur ? Pourquoi ?

6 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

III. La résistance électrique :


Les principaux multiples et sous-multiples des unités de mesure :

Exemples :

3 MW = 3 × 106 W = 3 × 1 000 000 W = 3 000 000 W


750mA = 750 × 10-3 A = 750 × 0,001 A = 0,75 A
4000 pF= 4000 × 10-9 mF = 4000 × 0,000000001 mF = 0,00004 mF
0,000015 GV = 0,000015 × 109 V = 0.000015 × 100000000 V = 15000 V

Exercice :
Transformez les valeurs suivantes :
4700 Ω =…………….KΩ 1200 KΩ =…………….MΩ
0,0255A = ……………mA 5,305 µA =…………….mA
70000000W=….……MW 6000 pF =…………….nF

1) Résistance électrique :
a) Définition :
La résistance est un dipôle passifqui transforme toute l’énergie électrique en chaleur. Cette
transformation s’appelle l’effet JOULE. (l’inverse de la résistance est appelée la conductance 1/R )
• Rôle de la résistance :
✓ Effet joule ; Elle limite le courant ; Elle diminue la tension

b) Types de résistances :
D’après leur construction on distingue :

• Les résistances à bobinées :sont fabriquées en enroulant un fil métallique autour d’un noyau isolant.
• Les résistances au carbone :sont réalisées de particules de carbone mélangé à un matériel isolant en
poudre.
• Les résistances variables : Ce sont des résistances que l’on peut faire varier manuellement ou en
fonction de la température, de la lumière, de la Tension ou d’autres facteurs. Il existe plusieurs
catégories :les rhéostats ;Les potentiomètre ; les thermistances …

c) Symbole électrique :

• Résistance fixe :

• Résistance variable :

7 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

d) Mesure de la résistance :

La résistance se mesure avec un ohmmètre. La mesure s’effectue hors tension(sans aucune


alimentation). L’ohmmètre se branche en dérivationaux bornes de l’élément à mesurer, il faut parfois
déconnecter l’élément du circuit pour éviter l’influence des autres éléments du circuit.

2) Code couleurs des résistances :


a) Code couleurs :

Il faut tout d'abord placer la résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un anneau doré
ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le plus large qu'il faut placer à droite.
Il existe quatre types de résistances : les résistances à 3,4, 5 et 6 anneaux.

8 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

✓ Résistances à 3 anneaux :

Les deux premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.

Le troisième donne le multiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut multiplier avec les chiffres significatifs).

La tolérance des résistances marquées avec trois bandes est 20%.


✓ Résistances à 4 anneaux :

Les deux premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.

Le troisième donne le multiplicateur.


Le quatrième la tolérance.

✓ Résistances à 5 anneaux :
Les trois premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.

Le quatrième donne le multiplicateur.


Le cinquième la tolérance.

✓ Résistances à 6 anneaux :
Les quatre premiers anneaux ont la même signification que les résistances à 5 anneaux.
Le sixième est un coefficient de température (variation de la conductivité électrique avec la température).

Astuce :Un moyen mnémotechnique pour se rappeler du code des couleurs est de retenir l'une des deux phrases
suivantes : Ne Manger Rien Ou Je Vous Brûle Votre Grande Barbe

b) Tolérance des résistances :


La tolérance de la valeur de la résistance indique le pourcentage de variation possible entre la valeur réelle
et sa valeur indiquée.Les producteurs fournissent sur le marché des résistances dont la tolérance se situe
entre 1 et 20%.
c) Séries de valeurs normalisées :

Exercices :

1- Déterminez la valeur complète des résistance suivantes puis indiquez la valeur maximale et la valeur
minimale : JAUNE-ROUGE-NOIRE-OR VIOLET-NOIRE-BLEU-ARGENT

VERT-JAUNE-ROUGE-ARGENT MARRON-NOIR-MARRON-OR

2- Trouvez la couleur de la résistance qu’auraient les résistances suivantes :


R1= 20 Ω ±10% R2=370 Ω±5% R3=1 kΩ ±2%

R4=22 kΩ±5% R5=150 kΩ±10% R6=68MΩ ±5%

9 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

3) Association des résistances :


a) Association des résistances en série :

Lorsque des résistances sont branchées en série, elles sont traversées par le même courant
d’intensité I.et la tension totale est égale à la somme des tensions partielles.

Donc : I1=I2=I3 et U=U1+U2+U3


En appliquant la loi d’Ohm
on a : U = U1 + U2 + U3 = R1.I + R2.I + R3.I
U= (R1 + R2 +R3) .I
U= Réq . I
Avec Réq = R1 + R2 +R3
Réq = R1 + R2 + R3 + ... + RN
Dans un branchement en série, la résistance équivalente Réq est la somme des résistances

Exemple :

b) Association des résistances en parallèle ou en dérivation :


Lorsque des résistances sont branchées en parallèle, elles sont alimentées par la même tension. L’intensité
totale est égale à la somme des intensités partielles.
Donc : I=I1+I2+I3 U=U1=U2=U3
En appliquant la loi d’Ohm,

on a I = I1 + I2 + I3 = U / R1 + U / R2 + U / R3
= (1/R1 + 1/R2 +1/R3) .U
= 1/Réq . U
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Avec = + +
𝑹é𝒒 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + + ⋯.+
𝑹é𝒒 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝑵
𝑹𝟏𝑹𝟐
• Cas de 2 résistances :𝑹é𝒒 =
𝑹𝟏+𝑹𝟐
Dans un branchement en parallèle, l’inversede la résistance équivalente Réq est la sommedes inverses
de chacune des résistances.
Exemple :

10 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

c) Association des résistances en mixte :

Un montage est dit mixte s’il comporte un ensemble de résistances montées en série et en parallèle

Exemple :

d) Puissance dissiper :
Suivant le boîtier, la résistance possède une puissance maximale de dissipation sans refroidissement forcé.
La puissance est donnée par : P = U I ou P = RI²ou P = U²/R
Avec U tension aux bornes de la résistance et I courant la traversant
Exercice 1:Calculez la résistance équivalente des circuits suivants :

Exercice 2 :Calculez la résistance équivalente entre les points A et B des circuits suivants :

R1 R2 R3

I R4
A B

R5 R6 R8

R7

Données :

R1 = R2 = R3 = R5 = 250
R4 = R6 = R7 = R8 = 500

11 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

Devoir à la maison :

Trouvez les résistances équivalentes des circuits suivants :

IV. Les condensateurs électriques :


Uncondensateur est un dipôle électrique polarisé capables d’accumuler l’énergie électrique
lorsqu’il est chargé.
Rôle du condensateur :

• Il stock de l’énergie pour la restituer en cas de microcoupures


• Il permet de filtrer des courants haute fréquence.
• Un condensateur correspond à un réservoir dans un circuit hydraulique.

a) Types et symboles des condensateurs :


• Il existe ainsi des condensateurs à l’air, au papier, à la céramique etc.
• Il existe des différentes formes : tubulaire, plate, disque etc.
• Il existe deux catégories : fixes et variables.
• Il existe deux groupes : polarisé et non polarisé.

b) Association des condensateurs :


- Association en série :

12 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

- Association en parallèle :

- Exercice :
Calculez le condensateur équivalent des circuits suivants :
-

V. Les inductances électriques :


La bobine est constituée d'un enroulement, d'un fil conducteur, formant plusieurs spires.

Rôle de la bobine :

• Le filtrage pour la réalisation de convertisseurs


• Le relais et le contacteur
• Le transformateur d'alimentation
• Le filtrage par exemple pour les haut-parleurs
• Les circuits oscillants
• Emetteur récepteur radio
a) Types et symboles des inductances :

b) Association des inductances :


- Association série :

Leq = L1 + L2 + L3+...+Ln

13 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

- Association parallèle :

1/Leq = 1/L1 + 1/L2 + 1/L3+...+1/Ln

- Exercice :

Calculez l’inductance équivalente entre les points A et B du montage suivant :


Avec : L1=L3=200mH ; L2=L5=450H; L4=50mH

VI. Diviseur de tension Diviseur de courant :


1) Diviseur de tension :

La tension U appliquée sur un diviseur de tension constitué de deux résistances en série se divise dans un
rapport proportionnel aux valeurs des résistances.

U=U1+U2 U1=R1I
U=R1I+R2I

U= I(R1+R2) 𝐼=
𝑈 𝑈1
(𝑅1+𝑅2)
𝐼=
𝑅1
𝑈1 𝑈 𝑹𝟏
Donc : = Alors : 𝑼𝟏 = 𝑼
𝑅1 (𝑅1+𝑅2) (𝑹𝟏+𝑹𝟐)

Dans une branche alimentée par la tension U et comportant n dipôles en série, la tension aux bornes d'un
dipôle Ri est :

𝑹𝒊
𝑼𝒊 = 𝑼
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹𝟑 + ⋯ + 𝑹𝒊

Le diviseur de tension permet de trouver rapidement les différentes tensions dans un montage série.

14 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

- Exercice 01 :
Soit le circuit suivant :

On donne : E = 15 V, R1 = 22 Ω, R2 = 15kΩ et R3 = 180Ω


1) Calculer la tension U1 aux bornes de R1
2) Calculer la tension U2 aux bornes de R2
3) Calculer la tension U3 aux bornes de R3

- Exercice 02 :
Soit le circuit suivant :

On donne : E = 12 V, R1 = 2,2 kΩ, R2 = 1kΩ et R3 = 1,8kΩ

1) Exprimer U1, U2 et U3 en fonction de E, R1, R2 et R3.


2) Combien vaut la somme des 3 tensions U1+U2+U3 ?
3) Calculer la valeur la tension U3.
4) On désire obtenir une tension U3 = 2 V, sans modifier les valeurs de R1 et R3. Quelle doit être la valeur de R2 ?

- Exercice 03 :
Soit le circuit suivant :

On donne : E = 10V et R1 = R2 = 1,5 kΩ

1) Exprimer U en fonction de E, R1, R2 et R.


2) Calculer U pour : R = , R = 3,3 kΩ, R = 2,2 kΩ et R = 1 kΩ.
3) En déduire comment évolue U lorsque R diminue.

- Exercice 04 :
Soit le circuit suivant :

On donne : E = 10V, R1 = 1kΩ, R2 = R3 = 3kΩ, R4 = 1,2kΩ et R5 = 1,8kΩ

1) Calculer la tension UR1.


2) Calculer la tension UAM.
3) Calculer la tension UAB.
4) Calculer la tension UBM.

2) Diviseur de courant :
Un ensemble de dipôles montés en parallèle constitue un diviseur de courant. L'intensité du
courant circulant dans chaque branche est proportionnelle à la conductance de cette branche.
𝑮𝟏 𝑮𝟐 𝑮𝟑
𝑰𝟏 = 𝑰 ; 𝑰𝟐 = 𝑰 ; 𝑰𝟑 = 𝑰
𝑮𝟏 + 𝑮𝟐 + 𝑮𝟑 𝑮𝟏 + 𝑮𝟐 + 𝑮𝟑 𝑮𝟏 + 𝑮𝟐 + 𝑮𝟑

𝑮𝒊
𝑰𝒊 = 𝑰
𝑮𝟏 + 𝑮𝟐 + ⋯ + 𝑮𝒊

𝑮𝟏 𝑹𝟐 𝑮𝟐 𝑹𝟏
- Cas particulier de deux résistances :𝑰𝟏 = 𝑰= 𝑰 ; 𝑰𝟐 = 𝑰= 𝑰
𝑮𝟏+𝑮𝟐 𝑹𝟏+𝑹𝟐 𝑮𝟏+𝑮𝟐 𝑹𝟏+𝑹𝟐

15 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

Exercice01:

Soit le montage suivant :

On donne : E = 10 V, R1 = 20 Ω, R2 = 1kΩ et R3 = 150Ω

1) Calculer les courants I1, I2 et I3


2) Calculer la puissance dissipée par chaque résistance
Exercice02:

Soit le montage suivant :

1) Calculer les courants I1, I2, I3,I4 et I5


2) Calculer la puissance dissipée par chaque résistance
3) Déduire la tension aux bornes chaque résistance
Exercice 03 :

Soit le montage suivant :

On donne : E = 50 V, R1 = 200 Ω, R2 = 1kΩ , R3 = 10Ω , R4=10Ω et R5=60Ω

1) Calculer la résistance totale Req vue par la source E.


2) Calculer l'intensité du courant I fourni par la source E.
3) Calculer la tension U3 aux bornes de R3.
4) Calculer la tension U4 aux bornes de R4.
5) Calculer la tension U5 aux bornes de R5.
6) Calculer les courants qui circulent dans chaque branche.
7) Calculer la puissance dissipée par chaque résistance.
8) Calculer la puissance totale PT dissipée par toutes les résistances et calculer la puissance P fournie par la
source E.

Exercice 04 :

Soit le circuit suivant :

1) Calculer la résistance équivalente Réq de ce circuit entre A et B.


2) Calculer l’intensité du courant I fourni par la source E.
3) Calculer la tension U2 aux bornes de R2.
4) Calculer la tension U3 aux bornes de R3.
5) Calculer la tension U5 aux bornes de R5.
6) Calculer les courants qui circulent dans chaque branche.
7) Calculer la puissance totale Pt dissipée par toutes les résistances
8) calculer la puissance électrique P fournie par la source E.

16 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

3) La Puissance électrique :
a) Définition :

En courant continu La puissance électrique est le produit de la tension par le courant.

La puissance nominale d’un appareil électrique est celle qu’il peut absorber et débiter sans se détériorer.
On rencontre encore en mécanique comme unité de puissance, le cheval-vapeur (ch ou CV).1 ch = 736 W

P=U × I
b) Mesure de la puissance :

L’appareil qui mesure directement la puissance s’appelle un wattmètre. Il mesure U et I et


effectue le calcul, Il est constitué d’un circuit intensité que l’on branche en série et d’un circuit tension que
l’on branche en parallèle.

4) L’énergie électrique :
Un corps possède de l'énergie lorsqu'il peut fournir du travail ou de la chaleur.
L'énergie peut se présenter sous des formes très diverses : l’énergie mécanique, l'énergie thermique ou
calorifique, l'énergie chimique, l'énergie rayonnante ou lumineuse, l'énergie nucléaire, l'énergie électrique

L’énergie électrique est la puissance fournie pendant un certain temps.

W=P × t
L’énergie électrique se désigne par la lettre W
L’unité est le joule : J quand le temps est en secondes

L’unité est le wattheure : quand le temps est en heures


La mesure s’effectue avec un compteur énergie
le wattheure : 1 Wh = 3 600 J le Kilowattheure : 1 KWh = 1000 Wh = 3 600 000 J
la calorie : 1 cal = 4,18 J. la thermie : 1 Th = 1000000 cal

17 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

Exercice 01 :

Sur le culot d’une lampe on peut lire 100W – 230V


Quelle est l’intensité du courant qui traverse la lampe ? Déduire la résistance de la lampe ?
Exercice 02 :

Un moteur électrique à courant continu absorbe un courant de 5A sous une tension de 230V
Déterminer la puissance du moteur ?

Exercice 03 :
Le chauffage d’un bureau est assuré par deux radiateurs d’une puissance de 1000W chacun, sous une
tension de 230V, de 8H00 à 18H00. Quelle est l’intensité consommée par les radiateurs ?
Déterminez l’énergie consommée lors d’une journée de fonctionnement à plein régime ?

Exercice 04 :

L’éclairage d’une salle de classe est assuré à 8 lampes qui consomme chacune une puissance électrique de
200W les lampes reste allumer 4H/jour

Quel est le prix journalier de l’éclairage sa champ que 1KW= 0,5DH ?

Exercice 05 :
Un fer à repasser de puissance de 800W absorbe un courant de 3,5A. Calculez sa résistance interne. Il
fonctionne pendant 1h 30 quelle énergie thermique aura-t-il dissipée ?

Exercice 06 :
Un moteur à courant continu est alimenté sous une tension de 200V et absorbe un courant de 10A. la
résistance du moteur est de 1,5Ω. Calculez dans l’ordre la puissance absorbée, la puissance dissipée par
effet joules (noté Pj).
Exercice 07 :

Pour mesure la puissance d’un fer à repasser on le branche pendant 3 min et compte 17 tours de disque
d’un compteur d’énergie dont la constante est 0,8W/tour. Calculer la puissance du fer à repasser ?

Exercice 08 :

Dans le montage ci-dessous déterminer dans l’ordre, La tension U1 puis la tension U2, la puissance du
récepteur R3, l’intensité I2 puis l’intensité totale.

18 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

A- Théorème de KIRCHOFF :
GENERALITES :
- Un dipôle électrique est une portion de circuit limitée par deux points.
- Un nœud est le point de connexion de trois dipôles au moins.
- Une branche est constituée d’un ou plusieurs dipôles en série ; elle est limitée, à chaque extrémité, par
un nœud.
- Une maille est un ensemble de branche formant un circuit fermé, qui ne passe qu’une fois par un nœud
donné.
Exemple :

Le circuit comporte :
Nœuds : A-B-C-D-E-F
Branches : AB-BC-CD-DE-BE-EF-FA

Mailles : ABEFA-ABCDEFA-BCDEB

1) Loi des nœuds :

En tout nœud d'un circuit, et à tout instant, la somme des courants qui arrivent est égale à la somme des
courants qui sortent. La somme des intensités des courants arrivant et partant d’un nœud est nulle.

I1+I4+I5 = I2+I3

Exercice :

- Calculer le courant I5

2) Loi des mailles :

Soit la maille suivante :

19 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

On choisit un sens arbitraire de parcours sur la maille : par exemple le sens des aiguilles d’une
montre.
Les différences de potentiel sont des grandeurs algébriques et ont des orientations arbitraires.
Par convention, les différences de potentiel v orientée dans le même sens que le parcours seront comptées
positivement.

On a ici :
– V1 + V2 – V3 – V4 +V5 – V6 =
0
Définition :

La somme des différences de potentiel le long d’une maille est nulle.

Mathématiquement on a : ∑𝒊 𝑽𝒊 = 𝟎

Exercice 01 :

On considère la branche suivante :

On donne : UAB=15 V U2= - 4 V U4= 3 V UAE=25 V VA=30 V

1) Déterminer les potentiels des points B, C, E


et les valeurs algébriques de U1et U
2) Par application de la loi des branches,
Déterminer la valeur algébrique de U3
3) Déduire VD

Exercice 02 :
Soit le montage suivant :

On donne UAB= 40 V UBC=20 V UBE=10 V UED = 6 V

1) Calculer les tensions aux bornes de chaque dipôle

Exercice 03 :

Soit le montage suivant :

On donne : E = 10 V ; U1= 6 V ; I1 = 0,1 A ; I2 = 30 mA


1) Établir l'équation du nœud C.
2) En déduire l'expression de I3 en fonction de I1 et I2.
3) Calculer I3. 4- Établir l'équation de la maille (ABCFA).
4) En déduire l'expression de la tension U2.
5) Calculer U2.
6) Établir l'équation de la maille (CDEFC).
7) En déduire l'expression de U3.

20 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

Exercice 04 :

Soit le montage suivant :

On donne : UAC = 20 V ; I1 = 3 A ; I2 = 4 A ; I5 = 1 A ; UDC = 5 V ; UBC = 12V


1) Calculer I, I3 et I4.
2) Calculer UAD, UAB et UDB.

Exercice 05 :

Soit le montage suivant :

On donne : UAM = 12V, UBM = 8V, UCM = 6V et UDM = 4V

1) Calculer VA, VB, VC et VD.


2) En déduire les tensions UAB, UBC et UCD.

Exercice 06 :
Soit le montage suivant :

On donne UAB = 8V, UBD = 10V, UED = -6V, UBC = 6V et UDF = 2V

1) Calculer les valeurs de toutes les autres tensions représentées.


2) Si UE = 0, calculer les potentiels de tous les autres points.

Exercice 06 :
Soit le montage suivant :
On donne : E1 = 12 V, E2 = 5 V, R1 = R2 = 1 Ω, R3 = 4 Ω et I1 = 2 A.

1) Calculer la tension aux bornes de R3


2) Calculer R4 3. Calculer les puissances dissipées dans R3 et R4.

Exercice 07 :

Soit le montage suivant :


On donne E1 = 12V, E2 = 8V, E3 = 6V, R1 = R2 = 2Ω et R3 = 3Ω.

1) Calculer la différence de potentiel dans chaque résistance

21 .SALHI
Module : 05 ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

Exercice 08 :

Soit le montage suivant :


On donne : I3 = 2mA ; R1 = 1k; R3 = 1,5k; E = 18V ; UCD = 7V

1) Calculer la valeur de la résistance R2.

Exercice 09 :

Soit le montage suivant :


On donne : I = 8mA ; I1 = 2mA ; I3 = 4mA

1) Calculer la valeur des intensités des courants I2 et I4


2) Donner la valeur des courants I5 et I6.

Exercice 10 :
Soit le montage suivant :
1) Calculer les courants I1, I2 et I3 qui circulent respectivement
dans les résistances R1, R2 et R3.

Exercice 11

Exercice 12

22 .SALHI
L'énergie Electrique CHAPITRE 1

L’ENERGIE ELECTRIQUE
INTRODUCTION :

L'énergie électrique provient d’une transformation d'énergie mécanique, magnétique, chimique ou


lumineuse. Cette source d’énergie peut se présenter sous forme d’une source de tension continue ou
alternative. L’unité d’une tension électrique est le Volt (V).

1. TOPOLOGIE DU RESEAU ELECTRIQUE :

Le système électrique comprend des sites de production (centrales nucléaires, thermiques,


hydrauliques, ou production décentralisée : éoliennes, petite hydraulique, cogénération, etc.), et des
lieux de consommation (communes, entreprises, etc.), reliés par le réseau électrique (transport et
distribution). Ce dernier a pour rôle d’acheminer l’énergie vers les lieux de consommation, avec des
étapes d’élévation et de baisse du niveau de tension dans des postes de transformation. La tension à la
sortie des grandes centrales est portée à 400 000 volts pour limiter les pertes d’énergie sous forme de
chaleur dans les câbles ; ce sont les pertes par « effet Joule ».

Ensuite, la tension est progressivement réduite au plus près de la consommation, pour arriver aux
différents niveaux de tension auxquels sont raccordés les consommateurs (400 000 volts, 225 000 volts, 90
000 volts, 63 000 volts, 20 000 volts, 400 volts ou 230 volts suivant leurs besoins en puissance).

L'ONE (Office National d’Electricité) assure cette fourniture par l'exploitation directe d'unités de
production ainsi que par les ouvrages qu'il a confiés à des opérateurs privés dans le cadre de contrats de
production concessionnel.

En terme de production le réseau national a pour mission de :


 assurer une gestion optimale du parc de production ;
 veiller à la satisfaction de la demande en énergie électrique exprimée par le Dispatching National,
et ceci dans les meilleures conditions de sécurité, de rendement, de disponibilité et de coût.

Le parc national de production est composé de moyens de production thermique, hydraulique et


éolienne.

C ha p i t r e 1 L’ é n e r g i e é l e c t r i q u e 11
A la fin 2005, ce parc se compose comme suit :

Puissance installée en MW
26 usines hydrauliques 1 265
Station Pompage et turbinage d’Afourer* 464
5 centrales thermiques vapeur 2 385
charbon 1785
Fioul 600
6 centrales turbines à gaz 615
Cycle combiné de TAHADDART 400
Thermique diesel 69
Total Thermique 3 469
Eolien (dont 50 MW de la CED*) 53,9
Total ONE 5 252
* région d’errachidia.
** Comité européenne de distribution.

NOTA : Le Watt (W) est l’unité de la puissance. Une source de puissance 1kW peut alimenter, en même
temps, dix ampoules de 100W chacune.

Le graphique suivant représente la


satisfaction en énergie électrique du
client marocain. Une part de cette
consommation est assurée par les
centrales de production hydraulique, une
autre par les centrales de production
thermique, une autre par les techniques
nouvelles (éoliens, solaires, etc.) ; le
reste de la demande est importé de
l’Union Européen.

2. TYPES DE CENTRALE :

2.1. Définitions générales :

2.1.1. Turbine :

C'est un moteur rotatif qui convertit l’énergie d’un courant d’eau, de vapeur ou de gaz en énergie
mécanique. Dans le domaine de la production on peut donner à titre d’exemple :
Turbine pelton Turbine à vapeur

12 F O N C T I O N A l i m e n t e r
2.1.2. alternateur :

C’est l’organe qui transforme l’énergie de la rotation en une énergie électrique :


L'alternateur fournit une ligne trifilaire
(signal triphasé) dont les tensions sont des
sinusoïdes déphasées de 120° et dont la
valeur efficace est de 20kV.
La fréquence des tensions est de 50Hz ;
cette fréquence (f) est fixée par la vitesse
de rotation de la turbine (n) et le nombre
des pôles (P) de l’alternateur selon la
relation :
f = p x n.
Avec :
 f en Hz (Hertz)
 n en trs/s (tours/seconde)
Exemple : n=1500tr/min et p= 2 donc f = 50Hz.

V1(t) = V.√2.sin(2ft)
V2(t) = V.√2.sin(2f t - 2/3)
V3(t) = V.√2.sin(2f t - 4/3)
Avec V = 20kV

2.2. Energie d’origine hydraulique :


Dans ce type de centrale la puissance de l’eau (énergie potentielle) est exploitée pour entraîner des
turbines couplées à des alternateurs. On distingue :
 Les centrales de haute chute : La hauteur de chute est supérieure à 200m.
 Les centrales de moyenne chute : La hauteur de chute est comprise entre 30m et 200m.
 Les centrales de basse chute : La hauteur de chute est inférieure à 30m.

C ha p i t r e 1 L’ é n e r g i e é l e c t r i q u e 13
 Les usines de pompage/turbinage : Les stations de transfert d'énergie par pompage
fonctionnent sur le principe du recyclage de l'eau par pompage :
 Turbinage : l'alternateur produit de l'énergie électrique.
 Pompage : la pompe consomme de l'énergie pour remonter l'eau d'un bassin inférieur
à un bassin supérieur.
 Les stations marémotrices : qui exploitent la force de la marré pour entraîner les turbines.

Mer Exemple de la marré haute

Turbine

2.3. Energie d’origine thermique :


Dans ce type de centrale, la chaleur produite par la combustion d’un combustible (charbon, fuel ,
etc.), produit l’évaporation de l’eau. Cette vapeur sous pression permet d’entraîner une turbine à
vapeur en rotation :

2.4. Energie d’origine nucléaire :


Une centrale nucléaire est une centrale thermique qui utilise l'énergie fournie par un réacteur
nucléaire. Ce réacteur produit une grande quantité de chaleur qui est captée par de l'eau sous pression
circulant dans le circuit primaire (circuit fermé).

14 F O N C T I O N A l i m e n t e r
Par l'intermédiaire du générateur de vapeur, l'eau sous pression du circuit primaire communique sa
chaleur à l'eau d'un deuxième circuit fermé, le circuit secondaire. Il est ainsi possible d'obtenir de la
vapeur à haute pression dans ce circuit secondaire.
La pression de cette vapeur fait tourner à grande vitesse une turbine qui entraîne elle-même un
alternateur qui produit une tension alternative sinusoïdale. A la sortie de la turbine la vapeur est
refroidie pour se transformer en eau, puis renvoyée dans le générateur de vapeur.

Le refroidissement de la vapeur issue de la turbine est confié à une tour de refroidissement ou un


cours d'eau important.

3. LES SOURCES AUTONOMES :

3.1. Energie solaire :


On distingue deux types de centrale exploitant l’énergie du soleil :

Centrale thermosolaire de Ain Bni Mathar

Centrales thermodynamiques : La
concentration du rayonnement solaire par des
miroirs permet d’obtenir des températures de
l’ordre de 450°C. Cette température permet
d’évaporer l’eau qui fait tourner des turbines.

Centrales photovoltaïques ou photopiles :


Dans ces centrales des cellules photovoltaïques
utilisées à cet effet sont des composants
électroniques à semi conducteur capable de
débiter un courant électrique dans un circuit
extérieur, lorsqu’ils sont éclairés par le
rayonnement solaire.

C ha p i t r e 1 L’ é n e r g i e é l e c t r i q u e 15
3.2. Energie du vent :

L’énergie cinétique du vent produit la rotation des pâles d’une


éolienne, qui est une sorte de grand moulin, qui actionne
l'alternateur. Les ressources du vent sont considérables mais
irrégulières entre le jour et la nuit, entre l’hiver et l’été ; c’est
pourquoi, cette solution reste onéreuse.

3.3. Groupes électrogènes :

Les groupes électrogènes sont des petits alternateurs dont


l’entraînement en rotation se fait en général, par un moteur
thermique (moteur Diesel par exemple). La puissance est
généralement limitée à quelques dizaines de kilowatts.
Ces groupes sont généralement utilisés comme
alimentation de secours, alimentation électrique
ininterruptible dans les locaux exigeant une continuité de
service tel que les hôpitaux.

3.4. Piles et accumulateurs :


Parmi les générateurs de tension continue les plus rencontrés dans la pratique quotidienne, on
trouve les piles et les batteries d’accumulateurs. Cette source représente une transformation de
l’énergie chimique en énergie électrique.
Accumulateur
Piles

V V

E X E R C I C E R E S O L U
Une station d’irrigation est alimentée par cellules solaires. Sachant que la station est constituée par deux
pompes dont la puissance de chacune est 3kW et de rendement 93 %. La tension d’alimentation nominale
est de 100 V (c’est la tension à fournir au groupe pompe/convertisseur).
Sachant que chaque cellule élémentaire peut fournir une puissance 1W avec une tension 1.25V :
1. Quel est le nombre de cellules photovoltaïques à utiliser.
2. Donner un schéma de branchement de ces cellules.
3. Si l’aire d’une cellule est de 5cm 2. Quel est l’aire total en m 2 occupé par le panneau solaire.
CORRIGE
:
1. Le nombre de cellules à utiliser est :
N = la puissance totale demandée / la puissance d’une cellule.
N = 6000 / 1 soit 6000 cellules photovoltaïque.
2. La tension que doit fournir le panneau est U = 100V. Donc le nombre de cellule à mettre
en série est : Ns = 100/1.25 soit 80 cellules.
Or on doit utiliser au minimum 6000 cellules pour assurer la puissance demandée. Donc le
nombre de rangées (80 cellules dans chaque rangé) à mettre en parallèle : Np = 6000/80
soit 75 rangées.
3. L’aire totale occupée par le panneau est : A = 6000 x 5 cm2 = 30 000 cm2 , soit A = 3 m2.

16 F O N C T I O N A l i m e n t e r
Réseau électrique monophasé
2

3
Réseau électrique triphasé
Moteurs Asynchrones triphasé
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Le moteur asynchrone triphasé (MAS)


• Le MAS est pratiquement le moteur le plus utilisé en industrie pour sa simplicité et sa fiabilité.
Constitution
• Stator (inducteur) : Il est constitué de 3 enroulements
(bobinages) déphasés mécaniquement de 120° l’un par
rapport à l’autre.
• Rotor (induit) : Son fonctionnement est basé sur le
champ tournant. On distingue 2 types de rotor, dont le plus
connu est celui à rotor en court-circuit ou à cage
d’écureuil, destiné pour les moteurs de faible puissance.

Rotor à cage
d’écureuil

Principe de fonctionnement
• Les 3 bobines du stator réparties à 120 ° et alimentées par
un système de tensions triphasées créent un champ
magnétique tournant à la vitesse de synchronisme Ns.
• Le rotor métallique voit naitre des courants induits et
devient le siège de forces de Laplace, qui provoquent sa
rotation à une vitesse N légèrement inférieure à la vitesse
de synchronisme Ns, d’où le nom de moteur asynchrone.
• On définit la différence entre la vitesse du champ tournant
NS et la vitesse de rotation du rotor N par le terme du
glissement g :
𝑵𝑺 − 𝑵
𝒈= (𝟏)
𝑵𝑺
• La vitesse de synchronisme Ns d’un moteur
est proportionnelle à la fréquence du réseau :
𝒇
𝑵𝑺 = (𝟐)
𝒑
▪ NS : fréquence de synchronisme
▪ f : fréquence du réseau
▪ p : nombre de paires de pôles produits
par l’inducteur.
• De (1) et (2), on tire la relation suivante, qui
montre que N est proportionnelle à f :
𝒇
𝑵= (𝟏 − 𝒈)
𝒑
• En permutant 2 phases, on inverse le sens de
rotation du champ tournant, ce qui change aussi
le sens de rotation du rotor.

Module 2 : Chaîne d’énergie - Convertir Chapitre 1 : Actionneurs électriques 212


Nomenclature et plaque signalétique
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Le MAS : Une vue éclatée

Schématisation et branchement
• Sur la plaque signalétique, les constructeurs indiquent :
▪ Les 2 tensions nominales du moteur, dont la plus faible correspond à la tension d'emploi de chaque bobinage
(Ub), ce qui indique les montages possibles, Etoile () ou Triangle ().
▪ La fréquence du réseau triphasé (f).
▪ Les courants nominaux en () et en ().
▪ La puissance utile (Pu) délivrée sur l’arbre moteur.
▪ La vitesse nominale du rotor (N).
▪ Le rendement ().
▪ Le facteur de puissance (cos φ), qui permet de calculer la puissance absorbée.

Schématisation Boite à bornes


(Moteur à cage)
Plaque signalétique

Module 2 : Chaîne d’énergie - Convertir Chapitre 1 : Actionneurs électriques 213


Couplage et bilan de puissance
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

• Si le réseau d'alimentation triphasé a une tension entre phases (tension composée U) de même valeur que Ub, on peut
directement alimenter chaque bobinage sous cette tension. Le couplage qui en résulte est le couplage Triangle.
• Si le réseau d'alimentation triphasé a une tension entre le neutre et phases (tension simple V) de même valeur que Ub,
la tension composée du réseau est U = V√3 = Ub√3 > Ub ; on ne peut pas alors alimenter directement chaque bobinage
sous cette tension. Le couplage utilisé sera le couplage Etoile.

Exercice :
Compléter le tableau suivant par :
étoile - -triangle - -ou croix X

Inversion du sens de rotation


• Un MAS peut tourner dans les 2 sens de rotation (horaire et
anti-horaire) ; il suffit de permuter 2 des 3 phases pour changer
le sens de rotation.
• La figure ci-contre montre un exemple de schéma de câblage :

Bilan des puissances

𝑷𝒖 = 𝑪𝑼 . 𝛀

𝑷𝒂 = √𝟑. 𝑼. 𝑰. 𝒄𝒐𝒔𝝋

𝑷𝒖 𝑷𝒂 − 𝑷𝒋𝒔 − 𝑷𝒇𝒔 − 𝑷𝒋𝒓 − 𝑷𝒎é𝒄𝒂


𝜼= =
𝑷𝒂 𝑷𝒂

Module 2 : Chaîne d’énergie - Convertir Chapitre 1 : Actionneurs électriques 214


Moteur Asynchrone monophasé
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Le MAS monophasé
• Il existe une grande variété de moteurs monophasés adaptés à une multitude d'applications domestiques ou
industrielles. Ici, on traite particulièrement du moteur asynchrone monophasé que l'on rencontre le plus souvent ; la
structure et les montages de base sont donnés ci-dessous.
• Les 2 enroulements dits principal et auxiliaire sont disposés à 90° l’un de l’autre. Le moteur fonctionne alors en
moteur diphasé. Différentes techniques existent pour déphaser les champs crées par les bobines ; la plus utilisée
consiste en la mise en série d’un condensateur avec l’une des 2 bobines.
Schéma de principe pour 2 sens de rotation
Schéma de principe pour 1 sens de rotation

Le MAS avec freinage à manque de courant


• L'arrêt d’un moteur est obtenu simplement par décélération naturelle ; le temps de décélération dépend alors de
l'inertie de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps ; le freinage électrique apporte
dans ce cas une solution simple et efficace.
• Une des solutions courantes est le « Freinage à manque de courant ».
• Schéma de principe :

Bobine triphasée
du frein

Ressort de rappel

Disque de Friction

▪ Le moteur est muni d'un frein électromagnétique à disque monté du côté opposé à l'arbre de sortie ; ce disque
est encastré avec le bâti.
▪ La bobine de l’électroaimant du frein est raccordée en parallèle avec le moteur.
▪ Quand le moteur est en Marche (fermeture de KM1), la bobine du frein est aussi alimentée, le disque de friction
est séparé du disque du rotor ; il n’y a pas de freinage.
▪ En l'absence ou manque de courant (ouverture de KM1 ou coupure du réseau), le ressort de rappel permet
d'assurer le freinage, en mettant en contact le disque de friction fixe (bâti) avec le disque du Rotor.
• Il existe des moteurs freins avec un électroaimant à courant continu, par l'intermédiaire d'un pont de diodes.

Module 2 : Chaîne d’énergie - Convertir Chapitre 1 : Actionneurs électriques 215


Partie Commande
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Introduction
• La partie commande d’un système automatisé met en œuvre une énergie faible. Elle est
donc incapable d’envoyer directement l’énergie nécessaire à l’actionneur ; d’où
l’utilisation des pré-actionneurs qui assurent la distribution de l’énergie aux
actionneurs.
• Dans les circuits électriques, un pré-actionneur est généralement soit :
▪ Des composants électromécaniques comme : Relais
− Un relais électromagnétique, utilisé relativement pour les faibles puissances.
− Un contacteur électromagnétique, utilisé relativement pour les grandes
puissances.
▪ Des composants électroniques, qualifiés de « Convertisseurs statiques » comme :
− Un hacheur pour la commande d’une machine à courant continu (MCC).
− Un onduleur pour la commande d’un moteur asynchrone triphasé (MAS).

Contacteur

Le relais
• Le relais est un composant électrique réalisant la fonction d’interfaçage entre un circuit de commande et un circuit
de puissance ; il effectue aussi une isolation galvanique, i.e. une séparation électrique entre les 2 circuits.
Constitution et principe de fonctionnement Contacts de circuit
de puissance
• Le fonctionnement d’un relais est comme suit : C B

▪ Lorsqu'un courant circule dans la bobine, il se crée Noyau


champ magnétique, avec des pôles Nord et Sud aux magnétique
extrémités du noyau. Ressort
▪ Le noyau attire l'armature, fermant ainsi le contact A- de rappel
C et ouvrant le contact A-B.
▪ Lorsque le courant cesse dans la bobine, le champ
magnétique disparaît. Armature
▪ L'effet du ressort force l'armature à retourner à sa mobile
position initiale et les contacts retournent à leur position Bobine pour Pivot
initiale. circuit de
▪ Les relais sont habituellement munis de 2 types de commande
A
contacts :
− Les contacts à fermeture, normalement ouverts
(NO).
− Les contacts à ouverture, normalement fermés
(NF).
▪ La position normale du contact est la position qu'il
occupe à l'état de repos, i.e. lorsque la bobine du relais
n'est pas alimentée.
Caractéristiques fondamentales
• Tension d’alimentation : C’est la tension nominale qui permet d’exciter la bobine.
• La résistance de la bobine : C’est un paramètre permettant de déterminer le courant circulant dans le circuit de
commande.
• Le courant des contacts : C’est le courant maximal que peut commuter les contacts de relais.

Module 2 : Chaîne d’énergie - Distribuer Chapitre 1 : Pré-actionneurs électriques 217


Le contacteur et son application
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Le contacteur
• Un contacteur est un relais électromagnétique particulier, pouvant commuter de fortes puissances grâce à un
dispositif de coupure d’arc électrique.
• L’arc électrique se produit dans un interrupteur, quand on commute un fort courant dans une charge inductive
tel que le stator d’un MAS, par exemple. On dit qu’un contacteur a un pouvoir de coupure.
Constitution et principe de fonctionnement
• Sa constitution est comme suit :
▪ Une bobine de commande du contacteur, qui peut être en courant
continu ou en courant alternatif.
▪ Des pôles principaux de puissance.
▪ Un contact auxiliaire, avec la possibilité d'additionner au
contacteur un bloc de contacts auxiliaires instantanés ou
temporisés.

Contacteur

Contacts
auxiliaires

• L’exemple suivant montre un contact temporisé à l’enclenchement, i.e. quand la bobine est alimentée, le contact
temporisé, attend un moment d’une durée préréglée T, après laquelle il s’enclenche.

Application : Commande d’un MAS


• Dans une installation électrique typique à base d’un MAS, le contacteur est normalement accompagné par les
appareillages suivants, qui permettent à l’installation à base du moteur de fonctionner dans de bonnes conditions, i.e.
assurer la protection des biens et des personnes :
▪ Sectionneur pour l’isolement entre l’application et le réseau, donc la protection des personnes.
▪ Relais thermique contre les surcharges, pour protéger le moteur
▪ Disjoncteur contre les surcharges et les courts-circuits, pour protéger l’ensemble des biens.

Module 2 : Chaîne d’énergie - Distribuer Chapitre 1 : Pré-actionneurs électriques 219


Le sectionneur / le fusible / le relais thermique / le disjoncteur
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Le sectionneur
• Le sectionneur permet d'isoler un circuit pour effectuer des opérations de câblage et de maintenance sur les circuits
électriques.
• Généralement, un sectionneur contient aussi des fusibles (Sectionneur porte-fusible).

Le fusible
• Le fusible est un composant de protection d’un circuit électrique contre un court-circuit.
• Il permet d’ouvrir un circuit par fusion d’un élément calibré, lorsque le courant dépasse
une valeur précise.

Le relais thermique
• L’apparition d’une surcharge se traduit par l’augmentation de la chaleur (effet joule).
• Le relais thermique détecte cette augmentation de chaleur et ouvre ou ferme des contacts auxiliaires, qui déclenchent
le circuit de commande.

Le disjoncteur magnétothermique
• Un disjoncteur magnétothermique est un appareillage de protection des biens ; il est composé de 2 parties :
▪ Une partie thermique qui protège les biens contre les fortes surcharges.
▪ Une partie magnétique qui protège les biens contre les courts-circuits.
• Donc, en cas de problème (forte surcharge ou court-circuit), l’appareillage disjoncte (coupe) le circuit, ce qui peut
aussi être fait manuellement.

Manuel

Module 2 : Chaîne d’énergie - Distribuer Chapitre 1 : Pré-actionneurs électriques 220


Démarrage des moteurs asynchrones triphasés
Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

Montage avec un seul sens de rotation

• Si le bouton poussoir S1 du circuit de commande est actionné, la bobine du contacteur KM1 est alimentée ; le contact
KM1 du circuit de commande se ferme ainsi que les contacts KM1 du circuit de puissance, ce qui entraîne la rotation
du moteur M1.
• Si S1 est relâché le contact KM1 du circuit de commande maintient l’alimentation de la bobine du contacteur
(mémorisation). On parle alors d’auto-maintien ou d’auto-alimentation.
• Pour arrêter le moteur M1, on appuie sur le bouton poussoir S2, ce qui ouvre le circuit de commande ; la bobine KM1
n’est plus alimentée et les contacts KM1 (commande et puissance) sont ouverts.
• Si en fonctionnement (KM1 fermé), il y a une surcharge, le relais thermique F1 détécte cette surcharge, ouvrant de
cet fait le contact F1 qui lui est associé, ce qui ouvre le circuit de commande, désalimente M1 et le protège.
Montage avec 2 sens de rotation

Module 2 : Chaîne d’énergie - Distribuer Chapitre 1 : Pré-actionneurs électriques 221


Classe : 2e SMB Cours et Exercices : SI Pr : EL MIMOUNI EL HASSAN Année scolaire : 2020/2021

• S1 permet le fonctionnement dans le 1e sens.


• S3 permet le fonctionnement dans le 2e sens.
• Il y a verouillage électrique entre KM1 et KM2, i.e. leur fonctionnement
est axclusif :
▪ Si KM1 est actionné, son contact fermé au repos en série avec la
bobine KM2 empéche celle-ci d’être alimentée et vice versa.
▪ Cela évite leur fonctionnement simultané, ce qui provoque un court-
circuit entre 2 phases.
• On peut renforcer la sécurité de ce point de vue, en ajoutant un verouillage
mécanique symbolisé comme ci-contre par un triangle plaçé entre les 2
jeux de pôles principaux des 2 contacteurs.
Montage avec 2 appareillages
• Dans cet exemple simple, le disjoncteur magnétothermique joue le rôle du relais thermique et du sectionneur porte-
fusibles.

Module 2 : Chaîne d’énergie - Distribuer Chapitre 1 : Pré-actionneurs électriques 222


Résumé de Théorie et
ELECTRICITE GENERALE
Guide de travaux pratique

7.2.2.1.2.b Démarrage statorique à résistances.

Schéma :

Le démarrage s’effectue en 2 temps et dure entre 7 et 12s :


Dans le premier temps, on met en série avec chaque phase du stator une résistance (Fermeture
de KM11)
Dans le second temps, on court cicuite les résistances (Fermeture de KM1)
Fonctionnement de la partie commande :
1er temps - Impulsion sur S2 : le relais KM11 est activé et les contacteurs KM11 (partie
puissance) se ferment. Le relais est auto-alimenté.
2nd temps – Le contacteur temporisé KM11 se ferme , entraînant l’alimentation du relais KM1 :
Les contacteurs de puissances KM1 court-circuitent les résistances.
L’arrêt est obtenu par une impulsion sur S1

Avantages de ce type de démarrage :


Pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage. Forte réduction des pointes de courant
transitoires (à ne pas confondre avec courant de démarrage). Possibilité de réglage des valeurs
au démarrage

Inconvénient :
Perte de puissance dans les résistances. Perte de couple important . Le courant de démarrage
est encore élevé (4,5 In)

OFPPT/DRIF/CDC FROID et GENIE THERMIQUE 67


Résumé de Théorie et
ELECTRICITE GENERALE
Guide de travaux pratique

7.2.2.1.2.c Démarrage étoile/triangle

Schéma :

Le démarrage s’effectue en deux étapes et dure 3 à 7 secondes :


- Première étape : couplage Etoile (Y) du moteur
Les enroulements sont soumis à une tension U/ 3 (U / racine de 3)
Le courant de démarrage Id est réduit par rapport au démarrage direct. (Id = 1.3 à 2.6 In)
Le couple au démarrage est plus faible qu’en démarrage direct (0.2 à 0.5 Cn)

- Deuxième étape : couplage Triangle (Ω ) du moteur


Quand le moteur est lancé, on passe au couplage triangle. La surintensité qui en résulte est
moins importante qu’en démarrage direct et le moteur atteint sa vitesse nominale à pleine
tension.

Avantages de ce type de démarrage :


- Démarreur relativement peu onéreux
- Le courant de démarrage est plus faible qu’en direct et donc moins perturbant pour le
réseau.

Inconvénient :
- Couple de démarrage faible
- Coupure de l’alimentation et courants transitoires importants au passage Etoile/triangle
Utilisation :
Réservé essentiellement aux machines démarrant à vide.

OFPPT/DRIF/CDC FROID et GENIE THERMIQUE 68


Résumé de Théorie et
ELECTRICITE GENERALE
Guide de travaux pratique

Fonctionnement de la partie commande :


Une impulsion sur S2 alimente le relais KM1. Les contacteurs KM1 se ferment et le relais
KM2 est activé : il y a auto-alimentation (KM2 13-14 est fermé). Les contacteurs de puissance
KM1 et KM2 étant fermés, on a un couplage étoile.
Au bout de 2 secondes, le contacteur à ouverture temporisée (KM2 55-56) s’ouvre,
entraînant avec un léger retard la fermeture du contacteur 67-68 : Le relais KM3 est alors
alimenté. Les contacteurs KM2 et KM3 sont donc fermés : c’est le couplage Triangle.
Note : le léger retard à la fermeture du contacteur 67-68 est nécessaire afin d’éliminer tout
risque de court-circuit des phases (KM3 et KM1 ne doivent jamais être fermés en même

7.2.3. Moteurs a deux vitesse (couplage DAHLANDER)

Les deux vitesses sont obtenues par deux bobinages séparés logés dans les encoches du
stator.

petite vitesse grande vitesse

KM1 : Petite vitesse.


KM2 : Grande

OFPPT/DRIF/CDC FROID et GENIE THERMIQUE 69


Résumé de Théorie et
ELECTRICITE GENERALE
Guide de travaux pratique

Dans un bobinage de moteur asynchrone, si on connecte à l’envers une bobine sur 2 de


chaque phase d’un enroulement, la vitesse du champ est doublée.
On obtienne donc : une petite vitesse, couplage triangle série.
une grande vitesse, couplage étoile parallèle.

KM1 : Contacteur PV
KM2 : Contacteur GV
KM3 : Contacteur G’V

Pour l’un des démarrages on a choisi la variante suivante.


- Démarrage en petite ou grande vitesse à partir de l’arrêt.
- Passage possible de PV en GV.
- Pas de passage de GV en PV

OFPPT/DRIF/CDC FROID et GENIE THERMIQUE 70


Résumé de Théorie et
ELECTRICITE GENERALE
Guide de travaux pratique

7.2.4 Procède de freinage


7.2.4.1.a Freinage par contre - courant

Lors du freinage, il y a ouverture de KM1 puis fermeture de KM2 : le moteur est alimenté
par un champ statorique inverse. Les pointes de courant sont très importantes et il est conseillé
d’insérer un jeu de résistances pour limiter ce courant. KM2 doit s’ouvrir dès l’arrêt du moteur,
pour éviter un redémarrage en sens inverse : il est donc nécessaire de prévoir un capteur
détectant l’absence de rotation (capteur centrifuge).

7.2.4.1.b Freinage par injection de courant continu


Au moment du freinage, KM1 s’ouvre puis KM2 se ferme. Un courant continu est envoyé
dans le stator. Le moteur se comporte comme un alternateur dont l’inducteur est constitué par le
stator, l’induit par le rotor en court - circuit.

OFPPT/DRIF/CDC FROID et GENIE THERMIQUE 71


Exercices Moteurs Asynchrones Triphasés

Exercice 1 : Un moteur asynchrone à bagues présente les caractéristiques suivantes :


95 kW ; 230 V/400 V ; 50 Hz ; 8 pôles.
1) Sachant qu’il est alimenté par un réseau triphasé de tension U = 400 V, quel doit être le couplage ?
2) Calculer la vitesse synchronisme ns. En marche le glissement vaut g = 4 % :
3) En déduire la fréquence de rotation n.
4) Quelle est alors la valeur du couple utile Cu.
Le moteur est très puissant, on peut négliger ses pertes statoriques et mécaniques. Pour le régime
nominal :
5) Calculer la puissance électrique absorbée P.
6) Calculer l’intensité du courant absorbé I au stator si le facteur de puissance est cos φ = 0,83. On
alimente désormais le moteur avec une ligne de tension U = 230 V.
7) Quel est le couplage du stator ?
8) Calculer la valeur efficace de l’intensité du courant I dans la ligne.
9) Calculer la valeur efficace de l’intensité du courant J dans un enroulement.
Réponses : 1/ étoile 2/ 750 tr/min 3/ 720 tr/min 4/ 1260 Nm 5/ 98958 W 6/ 172 A 7/ triangle
8/ 298 A 9/ 172 A.

Exercice 2 : Un moteur asynchrone couplé en étoile porte les indications suivantes : 220 V /380 V.
A vide : Io = 5,2 A P0 = 390 W (P0 = Pfs + Pmec)
En charge : I = 7,5 A P = 4070 W
On a mesuré à chaud la résistance entre deux phases du stator R = 2,3 Ω.
En admettant que les pertes mécaniques et magnétiques sont égales, calculer le rendement du
moteur si la vitesse de rotation est n = 1425 tr/min.
Réponses : 80,65 %

Exercice 3 : Un moteur asynchrone est tel que :


A vide, sa vitesse de rotation est proche du synchronisme.
En charge sa caractéristique mécanique est pratiquement rectiligne.
En fonctionnement nominal, on a déterminé : Pa = 3,4 kW ; η = 86,5 % ; n = 1440 tr/min
1) Calculer la vitesse de synchronisme ns et le nombre de pôles.
2) Calculer le moment du couple utile Cu.
3) Donner l’équation de la caractéristique mécanique dans sa partie utile.
4) Dans un fonctionnement à charge réduite, le glissement vaut g = 2,67 %. Donner la vitesse de
rotation n.
5) Déterminer le couple utile Cu et la puissance utile Pu.
6) Le couple résistant de la machine entraînée prend la valeur Cr =22 Nm. Calculer le glissement g.
Réponses : 1/ 1500 tr/min - 4 pôles 2/ 19,5 Nm 3/ Cu = - 0,325 n+487,5 4/ 1460 tr/min
5/ 13 Nm – 1987,58 W 6/ 4,53 %.

Page 1/6
Exercice 4 : Un moteur asynchrone tétrapolaire (4 pôles) triphasé à cage absorbe à pleine charge
un courant d’intensité I = 340 A et une puissance P = 207 kW sous une tension U = 380 V, 50 Hz.
Le glissement est alors g = 1,2 %. Connaissant la résistance entre deux bornes du stator R = 0,018
Ω et les pertes collectives Pc = 5200 W. Les pertes mécaniques et magnétiques sont égales.
Calculer :
1) Le facteur de puissance cos φ.
2) La vitesse de rotation n.
3) Les différentes pertes.
4) La puissance utile Pu.
5) Le rendement η.
6) Le moment du couple Cem transmis au rotor et le moment du couple utile Cu.
Réponses : 1/ 0,92 2/ 1482 tr/min 3/ Pjs = 3121 W Pfs = Pmec = 2600 W Pjr = 2415 W
4/ 196264 W 5/ 94,81 % 6/ 1281 Nm 1265 Nm.

Exercice 5 : Un moteur asynchrone triphasé porte sur sa plaque signalétique les indications
suivantes : 230 V/400 V ; 50 Hz ; 960 tr/min ; cos φ = 0,83.
On a mesuré à chaud la résistance d’un enroulement du stator et l’on a trouvé r = 0,6 Ω.
1) On couple ce moteur sur un réseau U = 400V, 50Hz. Quel couplage doit-on adopter ?
2) On réalise un essai à vide. L’intensité du courant en ligne est I0 = 5,1 A et la puissance
reçue P0 = 470 W (P0 = Pfs + Pmec + Pjs0). Sachant que dans cet essai, le moteur tourne
quasiment au synchronisme, en déduire sa vitesse de rotation à vide ns et son nombre de
paires de pôles p.
3) Déterminer le facteur de puissance cos φ0 dans cet essai.
4) Déduire de cet essai les pertes dans le fer du stator Pfs et les pertes mécaniques Pmec. On
admettra qu’elles sont égales.
5) On réalise un essai au régime nominal et on mesure la puissance active P reçue alors par ce
moteur (méthode des deux wattmètres). On trouve P1 = 4300 W et P2 = 1900 W.
6) Calculer la puissance active P reçue.
7) Calculer l’intensité efficace du courant I en ligne.
8) Calculer les pertes statoriques par effet Joule Pjs.
9) Calculer les pertes rotoriques par effet Joule Pjr.
10) Calculer la puissance utile Pu.
11) Calculer le moment du couple utile Cu.
12) Calculer le rendement η.
13) Quelles sont les deux intensités et la puissance indiquées sur la plaque signalétique ?
Réponses : 1/ étoile 2/ 1000 tr/min 3 paires 3/ 0,13 4/ Pfs = Pmec = 211,6 W 6/ 6200 W
7/ 10,77 A 8/ 208,78 W 9/ 231,18 W 10/ 5336,84 W 11/ 53 Nm 12/ 0,86 13/ 18,65 A/10,77 A
5,5 KW

Page 2/6
Exercice 6 : Un moteur asynchrone triphasé, dont le stator est couplé en triangle, a les caractéristiques
nominales suivantes :
• Puissance utile : 40 kW ; tension aux bornes d'un enroulement : 220 V, 50 Hz.
• Intensité en ligne : 131 A.
• Vitesse de rotation : 1455 tr/min.
• La résistance mesurée à chaud entre 2 bornes du stator est de 0,038 Ω.
Dans tout le problème, le moteur est alimenté par un réseau triphasé 220 V entre phases, 50 Hz. Un
essai à vide a donné : puissance absorbée :
• Puissance absorbée à vide : P0 = 1850 W
• Intensité en ligne : I0 = 31,2 A.
• Les pertes mécaniques, supposées constantes, sont égales à Pmec = 740 W.
1)Quel est le nombre de pôles du stator ?
2) Calculer pour la charge nominale :
a) Le glissement
b) La puissance transmise au rotor.
c) Les pertes dans le fer et les pertes par effet Joule du stator
d) La puissance absorbée.
e) Le rendement et le facteur de puissance.
f) Le moment du couple utile.
3) La caractéristique mécanique Cu (n’) du moteur est assimilable, dans sa partie utile, à une
portion de droite passant par les points :(n = 1500 tr/min ; Cu = 0 Nm) et (n = 1425 tr/min ;
Cu = 430 Nm).
a) Donner son équation.
b) Le moteur fonctionne au-dessous de sa charge nominale : il entraîne une machine
présentant un couple résistant indépendant de la vitesse et de moment CR = 130 Nm. Quelle
est la vitesse de rotation du moteur ?
4) On a connecté par erreur l'enroulement du stator en étoile sur le réseau 220 V de fréquence 50 Hz
a) Quelle est la tension aux bornes d'un enroulement du stator ?
b) Calculer le moment du couple utile Cu pour n = 1425 tr/min, et donner la nouvelle
équation de la caractéristique mécanique Cu (n). (On rappelle que, pour un glissement g
fixé, le moment du couple utile est proportionnel au carré de la tension aux bornes d'un
enroulement du stator).
c) Le moteur entraînant la même machine qu'à la question 3.2., quelle est la vitesse du moteur.
Réponses : 1/ 4 pôles 2/a/ 0,03 b/ 42 KW c/ 1054,5 W 978,17 W d/ 44032,7 W e/ 0,90 0,88
f/ 262,52 Nm 3/ a/ Cu= - 5,73 n + 8600 b/ 1478 tr/min 4/ a/ 127 V b/ 87,51 Nm
Cu = - 1,166 n + 1750 c/ 1390 tr/min

Page 3/6
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

II. Symboles

a) Récepteur

b) Appareil de commande

OFPPT/DRIF/CDC_GE 13
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Remarque :

Tous les appareils de commande doivent :


- Couper la phase et non le neutre,
- Avoir leur pôle fixe relié à la phase (dans la mesure du possible)
- Travailler du bas vers le haut ou de gauche vers la droite.

c) Appareils de connexion

OFPPT/DRIF/CDC_GE 14
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

III. les différents circuits d’éclairages et de prises de courant


utilitaires

III.1 Circuits d’éclairage :

a) Circuits d’éclairage contrôlés par commutateurs

1) Montage simple allumage :

Ce montage permet de commander (mise en ou hors service) une ou plusieurs lampes


d’éclairage d’un seul endroit.

OFPPT/DRIF/CDC_GE 15
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

V. Schémas électriques

V.1 Différentes représentations

a) Représentation architecturale :

Figure 1

ROLE ET ELEMENTS CONSTITUTIFS


EMPLOI
Ils renseignent sur les emplacements approximatifs Les principaux symboles
des différents éléments de l’installation (appareils normalisés représentant les
d’utilisation et appareil qui les commandent, divers éléments d’installations
dépendance entre ces appareils). Ils représentent seront étudiés au fur et à
l’architecture d’un local ou d’un ensemble de locaux mesure.
et sont établis par l’architecte ou l’entrepreneur
Ils sont extrais de la norme.
d’après les indications fournies par le client. En
général, ils ne portent pas le tracé des
canalisations.

b) Représentation développée :

Figure 2

OFPPT/DRIF/CDC_GE 32
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

ROLE ET EMPLOI ELEMENTS CONSTITUTIFS


Ils facilitent la compréhension du fonctionnement Les symboles des différents
des installations électriques, mais ne tiennent pas éléments constitutifs des
compte de la disposition réelle des éléments. Les matériels sont séparés et étales
circuits sont figurés en ligne droite, facilitant les de façon que le tracé de chaque
conditions de dépendance électrique. circuit se rapproche le plus
possible d’une droite.
c) Représentation multifilaire :

Figure 3

ROLE ET EMPLOI ELEMENTS CONSTITUTIFS


Les appareils et canalisations occupent leur place
Les principaux symboles
respective. Cette représentation permet de voir
normalisés étudiés au fur et à
rapidement les liaisons électriques entre les
mesure, sont extraits des
différents éléments de l’installation. publications.
Les symboles occupent la
Chaque conducteur de polarité ou de phase disposition réelle de
différente est représenté par un trait. l’appareillage et des
canalisations.

d) Représentation unifilaire :

Figure 4

OFPPT/DRIF/CDC_GE 33
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

ROLE ET EMPLOI ELEMENTS CONSTITUTIFS


Elle indique la répartition des circuits, la constitution Tous les conducteurs de polarité
des canalisations et, éventuellement, leur mode de ou de phase différente, formant
pose. un circuit, sont représentés par
un seul trait barré de petits traits
Elle tient compte de la disposition réelle du matériel obliques indiquant le nombre de
(appareillage. Canalisations). conducteurs de la canalisation.

V.2 Les différents montages

V.2.1 Montage simple allumage

Schéma développé du montage :


L1 N

F1 F1
E1

Q1

E2

Figure 5
Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;

Schéma architectural

Figure 6

OFPPT/DRIF/CDC_GE 34
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Schéma multifilaire
(schéma de câblage)

Figure 7

Schéma unifilaire

Figure 8

V.2.2 Montage double allumage

Schéma développé du montage :

L1 N

F1 F1
E1

Q1

E2

E
3

Figure 9

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;
E3 : lampe d’éclairage ;

OFPPT/DRIF/CDC_GE 35
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Schéma architectural

Figure 10

Schéma multifilaire
(schéma de câblage)

Figure 11

Schéma unifilaire

Figure 12
V.2.3 Montage « va-et-vient »

Schéma développé du montage


L1
N

F1 F1

Votre texte ici 1 E1

Q1 Q2
E2

Figure 13

OFPPT/DRIF/CDC_GE 36
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
Q2 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;

Schéma architectural

Figure 14

Schéma multifilaire
(schéma de câblage)

Figure 15

Schéma unifilaire

Figure 16

V.2.4 Montage minuterie :

La minuterie permet de commander d’un ou plusieurs endroits la mise sous tension d’un
circuit d’éclairage durant un temps limité réglable.

OFPPT/DRIF/CDC_GE 37
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

a) Montage avec effet :

Figure 17

OFPPT/DRIF/CDC_GE 38
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

b) Montage sans effet

Figure 18

OFPPT/DRIF/CDC_GE 39
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

V.2.5 Montage télérupteur :

Le télérupteur permet de commander l’allumage et l’extinction d’un ou plusieurs foyers


lumineux de plus de deux endroits différents (hall,couloir,…)

Figure 19

OFPPT/DRIF/CDC_GE 40
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Exercices :
Exercices 1 :

On considère le plan électrique suivant :

Identifier les différents symboles.

Symbole Désignation Symbole Désignation

OFPPT/DRIF/CDC_GE 75
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Exercice2 :
On considère les différents circuits suivants :
a) Définir chaque circuit.
b) Quel est le principe de fonctionnement de chaque circuit ?
c) Définir le domaine d’utilisation de chaque circuit.

OFPPT/DRIF/CDC_GE 76
Résumé de Théorie et Module 11 : INSTALLATION ET ENTRETIEN DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE ET
Guide de travaux pratiques DE PRISES DE COURANT UTILITAIRES

Exercice3 :

Reconnaître les éléments ci-dessous.

Exercice4 :

Elaborer le schéma multifilaire de cette installation

OFPPT/DRIF/CDC_GE 77

Vous aimerez peut-être aussi