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Entretien des VAH

Réaliser l’entretien des systèmes


électriques et de confort des VAH

CQP MRVAH Session 2021-2022 V2


Entretien des systèmes électriques et de confort

• Rappel sur les grandeurs électriques.

• La tension :

La tension est la différence de la densité d’électrons entre deux points d’un circuit électrique.
La grandeur qui représente la concentration des charges électriques est appelée "potentiel
électrique".
La tension étant une comparaison entre deux potentiels électriques est donc également
appelée différence de potentiel.
C’est à cause de cette différence de potentiel que le déplacement des électrons est possible.

Symbole : U

Unité : Le volt (V)

Contrôle : Voltmètre
positionné en dérivation
connecteur du consommateur
branché.
• L’intensité :

L’intensité du courant dans un conducteur est la division de la quantité d’électricité qui traverse
une section du conducteur par le temps de passage : C’est le débit du courant.

Symbole : I

Unité : L’ampère (A)

Contrôle : Ampèremètre
positionné en série ou pince ampèremétrique
si l’intensité à mesurer est trop importante.
• La résistance :

Le mouvement des électrons libres à l'intérieur d'un conducteur a pour conséquence que
ces électrons heurtent les atomes et soient ainsi gênés dans leurs mouvements. Cet effet
est appelé résistance électrique.
De ce fait, la résistance électrique a la caractéristique de limiter le courant dans un
circuit. Chaque élément (fils, consommateurs …) a sa propre résistance.

Symbole : R

Unité : L’ohm ()

Contrôle : Ohmmètre
positionné en dérivation élément
débranché du circuit.
• La puissance:

La puissance électrique est le produit entre la tension alimentant un consommateur et l’intensité


qui le traverse.

P = U x I
P : Puissance en Watt (W)
U : Tension en Volt (V)
I : Intensité en Ampère (A)

Sur certains consommateurs comme les ampoules, on retrouve l’information de la puissance de


l’élément: ex 21W pour les ampoules de feux stop.

Marquage P21W
• La loi d’Ohm :

La loi d’Ohm exprime la relation qui lie l’intensité, la tension et la résistance.


En connaissant deux grandeurs électriques, il est possible de calculer la troisième par la relation
suivante:

U = R x I

U : Tension en Volt (V)


R : Résistance en Ohm ()
I : Intensité en Ampère (A)
• Rappel sur la batterie d’accumulateurs au plomb-calcium.

Composition :

1 : Bouchon

2 : Hydromètre (magic eye)

3 : Poignée de transport

4 : Borne positive

5 : Corps

6 : Barrette de fixation

7 : Bloc de plaques alternant une


positive et une négative et séparateur

8 : Borne négative
Marquages principaux de sécurité

- Laisser hors de portée des enfants


- Porter des lunettes de protection
- Ne pas exposer au feu
- Risque d’explosion
- Lire impérativement la notice d’emploi
- Risque de brûlures par projection d’acide

Marquages principaux caractéristiques :

12V : Tension nominale.

420A : Intensité maximum au démarrage (délivré pendant 30s à -18°C).

44Ah : Capacité nominale (peut fournir 44 ampères pendant 1heure).


• Les caractéristiques des ampoules.

• Le marquage des ampoules :

Le marquage sur le culot des ampoules est obligatoire depuis le 23 mai 1949. Dans un premier temps, la
puissance consommée devait y être inscrite puis le 13 juillet 1949, c’est l’année et le mois de
fabrication qui devait apparaître.

L’évolution du marquage fait apparaître l’origine de l’ampoule (pays d’homologation) et la catégorie de


feux :

C : Code Européen
R : Route Européen
A : Feu de position
B : Feu antibrouillard
HC : Code Halogène
HR : Route Halogène
• Les catégories d’ampoules sur véhicule :
• Les ampoules à incandescence :

Autrefois utilisées pour tous les feux, on les retrouve aujourd’hui uniquement pour les feux de
signalisation et arrière.

Son fonctionnement est simple. Un filament de tungstène est enfermé dans une ampoule étanche
remplie d’un gaz neutre (argon, pour éviter l’oxydation du filament), qui se brille lorsqu’il est parcouru
par un courant.
• Les lampes halogènes:

Ce sont toujours des ampoules à incandescence mais leurs formes sont différentes. De plus, elles sont
remplies de gaz halogène (iode et brome) et le verre est en quartz.

Lorsque le filament commence à briller, le tungstène s’évapore de celui-ci. Le gaz halogène de l’ampoule
augmente considérablement la température du filament, presque jusqu’à environ 3400°C. Du fait de
cette température, le tungstène évaporé ne se dépose plus sur le verre mais réagit avec le gaz et se
redépose sur le filament. Ainsi se répète le phénomène permettant une durée de vie beaucoup plus
longue à la lampe.
Attention, il est impératif de ne pas toucher le verre avec les doigts afin de ne pas déposer une
couche graisseuse sur celui-ci, ce qui altèrerait les caractéristiques de la lampe.
• Les opérations d’entretien.

• La batterie

 Vérification du niveau de l’électrolyte


(1 cm au dessus des plaques) et de la
charge batterie au pèse-acide.

 Vérification de la tension au repos


au voltmètre (environ 12,7 V).

 Nettoyage et graissage des bornes


de connexion positive et négative.

 Vérification de l’état général .

 Vérification de la chute de tension


au démarrage ( U doit être supérieur
à 9,5 V).
• Le circuit de charge

 Vérification de la tension batterie moteur tournant (se référer aux données précises du
constructeur mais environ 13V pour une charge avec dynamo et 14V pour un alternateur).

 Vérification de l’augmentation de l’intensité en fonction du nombre de consommateurs.

 Vérification de la tension de la courroie accessoires.


• L’éclairage et signalisation :

 Vérification de l’état des feux et optiques (absence de bris de glace, opacité des cabochons, feux
et optiques …), et des fixations.

 Vérification du bon fonctionnement de l’ensemble des ampoules (externes et internes).

 Vérification du réglage des feux (au régloscope de préférence) :

- Conformité des ampoules.


- Fixation des optiques.
- Nettoyage des optiques.
- Pression des pneus.
- Véhicule sur sol plat.
- Positionnement du régloscope.
- Réglage si nécessaire de feux.

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