COURS ENERGIE WASH-2iE V1

MODULE ENERGIE
FORMATION WASH – 2iE
Présentation: Justin BASSOLE

Master spécialisé en GEER
OBJECTIFS
1. Déterminer et dimensionner l’apport électrique

nécessaire au fonctionnement des équipements (type
pompe immergée, éclairage, équipement électrique de
bureau etc...).
2. Dimensionner et réaliser l’installation électrique de

bâtiment et de pompe solaire.
COURS ENERGIE WASH - 2iE 2

SOMMAIRE
1. BASES DE LA PHYSIQUE
Notion sur les atomes et le mouvement des électrons
2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ
Courant continu et courant alternatif
Notion de circuit électrique
Unités de grandeur et de mesure
Instruments de mesure
Courant alternatif monophasé et triphasé
3. LES PERTURBATIONS ET PROTECTION DES CIRCUITS ELECTRIQUES
Les surcharges
Les court-circuit
Les défauts d’isolement
Les surtensions
Les baisses de tension
Les déséquilibres (intensité ou de tension…)
Les surtensions d’origine atmosphérique
4. REGIME DU NEUTRE TT
5. DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE
Bilan de puissance en monophasé et triphasé
Détermination des sections de câble
Calcul de chute de tension en BT
Exemples et exercices de calcul en courant alternatif monophasé puis triphasé
5. GROUPES ÉLECTROGÈNES
Critères de choix
Calculs de puissances
Paramètres d’installation
Maintenance
6. ENERGIE PHOTOVOLTAÏQUE
Principe de fonctionnement
Branchements
Dimensionnement

Structure de l’atome
● Le noyau de l’atome est composé

de NEUTRONS et de PROTONS.
● Le noyau est chargé
positivement (+).
● Autour du noyau, gravitent les
électrons chargés négativement (-).
● Lorsque le nombre d’électrons
est égal au nombre de protons: l’atome est
électriquement NEUTRE.

Structure de l’atome
Les électrons s’organisent en

couches successives, en
recherchant la stabilité
électrique. +29e
Le cuivre possède un électron
libre.
Un matériau conducteur
possède des électrons libres.
« Discipliner » ces électrons
Électron libre
libres c’est créer un courant
électrique.

2. BASES DE L’ELECTRICITE - DEFINITION
• Un courant électrique est un déplacement d’ électrons,

au sein d'un matériau conducteur.

2. BASES DE L’ELECTRICITE – TYPE DE COURANT
• Courant Continu
Circulation du courant dans un sens unique:
Polarités + et –
Inversion de câblage dangereuse
Les fils reliés à la borne positive sont
généralement de couleur rouge
Et ceux reliés à la borne Négative
sont de couleur noire

• Courant Continu
Le courant continu est stockable (les accumulateurs)
Pertes dans le transport:

Produire là où l’on consomme

• Courant Continu
Application
Dans les véhicules
Dans le solaire photovoltaïque
Dans la télécommunication

• Courant Alternatif
Circulation alternée du
courant au rythme de la
fréquence:
● Pas de polarité
● Inversion de câblage sans
conséquences (en
monophasé et sauf cas
particuliers)

Pas de stockage
Produire au prorata de la consommation
Transportable sans pertes

Production collective et réseau de distribution

Application
Alimentation électrique industriel et domestique

• conversion
Alternatif Continu = REDRESSEUR (CHARGER)

= ONDULEUR (INVERTER)

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ - NOTION DE CIRCUIT
Un circuit électrique est un ensemble simple ou complexe
de conducteurs et de composants électriques ou
électroniques parcouru par un courant électrique

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ - NOTION DE CIRCUIT
Il existe deux types de montage:
Montage série
Montage parallèle

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – LA TENSION ou DDP
En continu, les valeurs des tensions sont généralement

faibles: 1.5V, 3V, 12V, 24V, 48V etc….
C’est cette faiblesse de la tension qui engendre
d’énormes pertes dans le transport (grandes
longueurs de câble)

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – LA TENSION ou DDP
En Alternatif, les valeurs des tensions sont beaucoup

plus élevées:
225.000 ou 400.000 V (T.H.T) à la production en
centrale électrique, ou pour le transport sur de longue
distance (ce qui réduit les pertes en ligne).
110, 230, 400 volts à la fourniture chez le client ou en

production autonome (groupes électrogènes,
microcentrales)

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – L’INTENSITE
l’intensité électrique représente la quantité

d’électrons qui circule dans le circuit.
L’Intensité est variable dans un circuit en fonction

de la puissance du récepteur
Le symbole de l’Intensité est I et est exprimée en

Ampère (A)

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – LA RESISTANCE
C’est la capacité d’un matériau à s’opposer au

passage du courant.
Le symbole de la résistance est R et est exprimé en
Ohm (Ω).
R est calculée par la formule suivante:
R = ρxL/S
ρ: résistivité du matériau exprimée en Ω.mm²/m
• pour le cuivre (Cu) = 0.0225
• pour l’aluminiun (Al) = 0.036
L: longueur exprimée en m
S: section du conducteur exprimée en mm²

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – LA PUISSANCE
La Puissance est la grandeur qui permet de mesurer

la quantité de travail. Le symbole de la puissance
est P et l’unité est exprimée en Watt(W)
U la tension en Volts(V)
I l’intensité du courant en Ampères(A)

2. BASES DE L’ÉLECTRICITÉ – LA PUISSANCE
En fonction de la nature des récepteurs ou

consommateurs, on distingue trois types de puissances
électriques.
la puissance active exprimée en Watts(W)
La puissance réactive exprimée en Volt Ampère
réactif (VAr)
Et la puissance apparente exprimée en Volt Ampère
(VA)

Rappels des relations de puissance.
Continu Monophasé Triphasé
P=UI P = U I cos ϕ P = √3 U I cos ϕ
Q = U I sin ϕ Q = √3 U I sin ϕ
S=P=UI S = U I = √(P² + Q²) S =√3 U I = √(P² + Q²)
La puissance apparente S par un récepteur doit

absolument tenir compte des deux composantes actives
et réactives.
PERTURBATION ET PROTECTION DES
CIRCUITS ELECTRIQUES

• Les surcharges
• Les court-circuit
• Les défauts d’isolement
• Les surtensions
• Les baisses de tension
• Les déséquilibres (intensité ou de tension…)
• Les surtensions d’origine atmosphérique
LES SURCHARGES 1/3
Ce défaut provient d'une charge qui appelle une
Définition
puissance trop importante pour la ligne
d'alimentation. Ceci se traduit par un appel de courant
tel que l'installation voit sa température augmenter au
delà ses limites normales de fonctionnement.
Deux types de surcharges:
Permanente : Apport successif de puissance de

récepteurs et dépassant la puissance prévue
initialement dans le circuit.
Exemple : Puissance électrique installe supérieur a la
source disponible
Temporaire :
Appel momentané de puissance du circuit.
Exemple : Blocage d’un moteur électrique au cour de
son fonctionnement (création couple résistant)
LES SURCHARGES
LES SURCHARGES
Conséquences des surcharges :
On observe alors une usure des isolants pouvant conduire a la longue a d'autres
défauts (court-circuit…). Ce type de défaut est bien entendu d'autant plus grave que le
courant appelé dépasse fortement les limites définies pour l'installation.
En effet, les échauffements provoques seront alors de plus en plus importants et
entraineront une usure de plus en plus rapide des isolants.
Comment éviter ce défaut ???
il va falloir couper le courant des que celui-ci va dépasser les limites autorisées. Pour
cela, on peut utiliser des fusibles (gG ou gI), des contacteurs avec relais thermique
ou encore des disjoncteurs (a coupure d'autant plus rapide que l'intensite est
importante).
Fusion des fils Fusible gG Relais thermique
LES COURT-CIRCUITS
Définition:
Il s'agit de la mise en contact de deux conducteurs portes a des potentiels différents.
Ceci provoque alors une brutale augmentation du courant et donc des échauffements
importants conduisant a la dégradation des isolants (ce qui risque de provoquer d'autres
courts circuits…).
LES COURT-CIRCUITS
Conséquences:
On peut observer des arcs électriques, si les conducteurs n‘étaient pas strictement en
contact
Risques d’incendie
Effet thermique : Une surintensité provoque, si elle n’est pas rapidement éliminée
l’échauffement des conducteurs, la destruction des isolants, un incendie ou une explosion.
Effet électrodynamique : L’effort mécanique d’attraction ou de répulsion sur les
conducteurs entrainant la déformation des conducteurs, la destruction des bobinages
(moteur électrique)
LES COURT-CIRCUITS - PROTECTION
Disjoncteur Magnéto thermique

Généralités
Un disjoncteur est un appareil de connexion capable d’établir,

de supporter et d’interrompre des courants dans des
conditions normales et anormales.
Il assure la protection du matériel et des personnes :
Déclencheur
thermique
Protection contre les surcharges
Déclencheur
magnétique Protection contre les court-circuit
Protection contre les défauts d’isolement

Déclencheur
différentiel
Exemple de déclassement du calibre en fonction
de la température
Exemple de déclassement du calibre en fonction
de la température
Exemple de choix de calibre
La puissance issue d’un bilan de puissance d’un
atelier alimenté par un réseau triphasé 230V/400V
est de 27 kVA.
• Déterminer le courant de service IB
• En déduire le calibre In du disjoncteur du type C60

sachant qu’il est installé dans une ambiance de
45°C
Exemple de choix de calibre
• Courant de service IB = 39 A
• Si nous prenons un disjoncteur C60 de 40A: à 45°C,

le disjoncteur déclenchera à 36,8A<< 39A
• En prenant un C60 de 50A à 45°C, le disjoncteur

déclenchera à 45,5A > 39A
• Le calibre retenu est 50A

Généralités
Les disjoncteurs assurant la Les disjoncteurs différentiels
protection du matériel sont assurant la protection des
caractérisés par leur courbe de personnes sont caractérisés par
déclenchement : leur seuil de déclenchement du
différentiel (sensibilité) :
t
zone de non déclenchement
Protection contre les
zone de déclenchement
surcharges
Déclencheur thermique
I∆n/2 I∆ n Id
Protection contre les

court-circuit
Déclencheur magnétique
I
Ir Im
Disjoncteur Magnéto thermique différentiel

Technologie Disjoncteur magnéto
thermique
borne à cage
tresse
bilame
contact mobile
système mécanique contact fixe
corne d’arc
chambre de coupure d‘arc
ressort
circuit magnétique
noyau plongeur
borne à cage
Technologie
Puis il traverse la bobine
Passage du courant dans le disjoncteur quand il est fermé
et sort par la borne
Le
Puiscourant entre
passe par la par la et
tresse
borne à cage borne et passe
le contact par la
mobile
bilame
Puis passe par le contact
tresse fixe et entre dans la
bilame
bobine
contact mobile
contact fixe
bobine du circuit
magnétique
borne à cage
Technologie
La protection contre les surcharges est assurée par un élément
thermo-sensible, la bilame.
En cas de surcharge, la
déformation de la bilame
provoque le déclenchement
du disjoncteur :
Technologie
La protection contre les court-circuit est assurée par un circuit
magnétique.
En cas de court-circuit, le
courant traversant la bobine
fourni un champ magnétique
qui expulse le noyau plongeur
contre le contact mobile :
LES COURT-CIRCUITS
Fusible
Définition:
Le coupe-circuit à fusible, en abrégé fusible, est,
en électricité et électronique, un organe de sécurité dont le rôle est d'ouvrir
un circuit électrique lorsque le courant électrique dans celui-ci atteint une
valeur d'intensité dangereuse (ou plus généralement une valeur d'intensité
donnée) pendant un temps déterminé, ramenant ainsi l'intensité de ce
courant à zéro.
Son nom vient de ce qu'il fonctionne par fusion d'un filament conducteur,
sous l'effet de l'élévation de température provoquée par la surintensité.
Fusible
Fusible Repérage des caractéristiques
Fusible Le matériau utilise pour le
conducteur est en zinc qui fond
Constitution a
420C, en cuivre (1083°C) ,
argent (960°C) pour les fusibles
de
grande capacités ;on utilise
aussi l’aluminium
(660°C),nickel
(1455°C) et anciennement le
plomb (327°C)
Le corps est céramique de
grande résistance aux arcs ayant
une dureté mécanique pour
résister aux pressions internes
lors des court- circuits .Il est
rempli de matière inerte pour
l’extinction de l’arc (silice,
magnésie, amiante) ;la silice
augmente le Pouvoir
de Coupure (PdC)
La longueur du fusible dépend
Fusible
Fusible
Classification des fusibles
Fusible
Fusible Caractéristiques techniques des fusibles
- sa tension nominale Un : 250, 400, 500 V, etc…c’est la tension maximale

d’utilisation du fusible (marquée sur le fusible)
- son courant nominal In : C’est le courant qui traverse le fusible sans provoquer
un échauffement excessif. On l’appelle également le « calibre » du fusible.
-son courant de non fusion Inf : C’est la valeur du courant qui peut être supportée
par le fusible pendant un temps conventionnel, sans fondre.
- son courant de fusion If : C’est la valeur du courant qui provoque la fusion avant
la fin du temps conventionnel.
- son pouvoir de coupure P.d.C : C’est le courant maximal qu’un fusible peut
couper en évitant la formation d’un arc électrique qui pourrait retarder la coupure
du courant (les fusibles possèdent des pouvoirs de coupure élevés : > 10 kA)
Courbe de fonctionnement d’un fusible :
C’est une représentation graphique des courants If et Inf en fonction du temps qui
permet de retrouver pour un temps donné, appelé temps conventionnel, les courants
If et Inf du fusible.
Le tableau suivant donne quelques exemples de temps conventionnels et de
coefficients à appliquer à In pour déterminer If et Inf.
Courbe de fonctionnement d’un fusible :

Fusible Exemple d’utilisation de courbe de fusion d’un fusible
Exemple : Il se produit un défaut dans un circuit d'éclairage protégé par un fusible

10A. La surcharge étant de 2x l'intensité nominale, le fusible fond de façon certaine
au maximum en 70 s soit 1min et 10 s.
LES SURTENSIONS
Définition : Toute perturbation provoquant une augmentation dangereuse
de la d.d.p. dans un circuit électrique, autrement dit tout dépassement de
tension nominale ( Un) pour laquelle le circuit est établi
Origine:
La surtension est souvent d'origine inductive. Elle peut être provoquée par
des phénomènes de résonance sur le réseau électrique, par la foudre … Une
surtension importante peut provoquer un claquage des isolants de
l'installation (diélectriques), ce qui risque de provoquer des court-circuits.
La
Combustion des isolants
foudre
LES SURTENSIONS
Moyen de protection
Limiteur de surtension
Relais de surtension,
Parafoudre
Le limiteur de surtension est un appareil qui permet d’établir une liaison directe
entre les conducteurs et la terre avant l’apparition d’une tension dangereuse dite
« tension d'amorçage ».
LES BAISSES DE TENSIONS
Définition : Toute perturbation provoquant une baisse anormale de la tension aux bornes
d’un circuit ou d’un appareil.
Origines :
· Mauvais fonctionnement d’un générateur (groupe électrogène) ou transformateur,
· Masse partielle dans un circuit (mise a la terre d’une phase),
· Augmentation de la chute de tension provoque par :
- Une trop grande puissance demandée en bout de ligne,
-Un ou plusieurs mauvais contacts.
· Puissance demandée dépassant le régime normal de fonctionnement du générateur
ou du transformateur.
LES BAISSES DE TENSIONS
Effets : Cette perturbation n’est pas dangereuse en elle même, toutefois

un manque de tension peut provoquer :
· Baisse du couple moteur(Cm) pour les moteurs électriques
· Mauvais fonctionnement des récepteurs,
· Baisse de puissance des appareils,
· Baisse du rendement et efficacité lumineuse des lampes
Moyen de protection
Relais a minimum de tension

Les déséquilibres
Définition : Il y a déséquilibre, quand les charges sont mal reparties sur les
différentes phases d’un circuit polyphasé (circuit triphasé +neutre en général).
Origines :
· Rupture d’une phase dans un circuit polyphasé,
· Mauvaise répartition des charges (récepteurs) dans un circuit polyphasé,
· Masse partielle ou franche sur une phase,
Les déséquilibres
Effets :
· Intensités inégales dans les différentes phases,
· Apparition et circulation d’un courant dans le conducteur de neutre,
· Surdimensionnement des canalisations (câbles et fils) électriques et
appareillage,
· Puissance souscrite élevée (perte d’argent).
Moyens de protection :
Relais de contrôle permanent de phase
PROTECTIONS DES CIRCUITS ÉLECTRIQUES
QUELQUES DEFINITIONS A RETENIR

Courant de service: Ib
Au niveau des circuits terminaux c'est le courant nominal des récepteurs.
Au niveau des circuits de distribution, c'est le courant correspondant a la
puissance d'utilisation, laquelle tient compte des coefficients de
simultanéité et d'utilisation
Courant admissible dans un conducteur: Iz
C'est le courant maximal que peut véhiculer en permanence une ligne
électrique sans préjudice pour sa durée de vie. Ce courant dépend pour
une section donnée de plusieurs paramètres: constitution du câble (Cu ou
Al, isolation PVC ou PR, nombre de conducteurs actifs),température
ambiante, mode de pose, influence des circuits voisins.
Pouvoir de coupure et de fermeture
Le pouvoir de coupure d'un disjoncteur est la plus grande intensité du
courant de court-circuit (présume) que celui-ci peut interrompre sous une
tension et un cos f donne.
PRINCIPE DES PROTECTIONS
La détection des défauts peut être liée a un:
- effet thermique : la fusion d'un fusible ou la rupture d'un contact

d'une bilame
- effet magnétique: une surintensité provoquant la fermeture d'un

circuit magnétique ce qui entraine l'ouverture d'un contact.
Très important !!!!!!!
La détection permet, par la même occasion, l‘élimination des défauts.
Le principe consiste a disposer a l'origine d'un circuit un appareil de

protection :
- agissant en cas de surintensité en un temps inferieur a la
caractéristique du câble (on parle également de contrainte thermique
du câble).
- pouvant laisser passer en permanence le courant de service Ib.
GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES APPAREILS ELECTRIQUES
Permettant de choisir l’appareil de protection

- courant nominal (courant assigne): valeur de l‘ intensité que peut
supporter l'appareil de protection en fonctionnement normal.
- tension nominale : tension maximale de fonctionnement normal du
dispositif.
- pouvoir de coupure : courant maximal pouvant être coupe sous tension
nominale.
- tension d'isolement : tension qui peut être supportée sans détérioration
des isolants.
- tension assignée de tenue aux chocs électriques : tension supportable
par un appareil lors d'une surtension (foudre, mise sous tension…).
- Durée de vie : nombre de cycles de fonctionnement que peut réaliser le
dispositif de protection.
RÉGIME DU NEUTRE TT
62
Domaines de tensions
La très grande majorité des accidents ont lieu en basse tension

Le contexte réglementaire
la CEI ( Commission Electrotechnique International)

publications et recommandations
le CENELEC ( Comité Européen de Normalisation en ELECtronique

et ELECtrotechnique)
documents d’harmonisation ( HD) ou normes européennes (
EN)
l’UTE ( Union Technique de l’Electricité)

normes homologuées, guides et publications.
DÉFINITION D’UNE MASSE
Partie conductrice d’un matériel

susceptible d’être touché et qui n’est
pas normalement sous tension mais
peut le devenir en cas de défaut
d’isolement des parties actives de ce
matériel
cours d'installation Electrique_L2 -

65
L3D Fondation 2iE
SYMBOLISATION
LA TERRE LA MASSE

66
L3D Fondation 2iE
Prise de terre
Toutes pièces ou ensemble de pièces conductrices
enfoncés dans le sol et assurant une liaison électrique
efficace avec la terre constituent une prise de terre.
• Protection des biens et des personnes
• Bonne prise de terre <= 10 ohms
- Nature du sol (résistivité du sol)
- Technologie de réalisation

67
L3D Fondation 2iE
Technologies de réalisation
A plaques verticales
- Piquet de terre
- Boucle à fond de fouille

68
L3D Fondation 2iE
Tensions limites
La tension limite UL est la valeur maximale de la
tension de contact pouvant être maintenue
indéfiniment sans risque pour les personnes
Tableau des tensions limites supérieures (UL )

69
L3D Fondation 2iE
AC DC
1A 1A
Arrêt cardiaque
75 mA 300 mA évanouissement et fibrillation

cardiaque
30 mA 90 mA contraction musculaire et
difficultés respiratoires
10 mA 40 mA
contraction des muscles
0,5 mA 2 mA
seuil de sensibilité
Contact indirect
Le contact indirect est le contact d'une personne
avec des masses métalliques mises accidentellement
sous tension. Une masse est une partie métallique
normalement isolée des parties actives et mise à la
terre.
71
Protection contre les contacts indirects
- Protection sans coupure automatique de
l’alimentation (isolation des parties métalliques _
utilisation de TBTS < 50 V_ Très Basse Tension de
Sécurité.
- Protection par coupure automatique de
l’alimentation
72
REGIME DU NEUTRE
ou
SCHEMA DE LIAISON A LA TERRE (SLT)
73
Régime du neutre ou SLT
Régime du neutre
Il existe trois types de régime de neutre normalisés (schémas TT,
TN et IT) caractérisés chacun par 2 lettres.
74
Régime du neutre TT
le courant de défaut phase-masse a une intensité
inférieure au courant de court-circuit, mais peut -
entraîner l’apparition de tensions dangereuses
Règles:
• Le point neutre de l’alimentation est relié
directement à la terre.
• · Les masses des matériels électriques, protégées
par un même dispositif de protection
interconnectées et reliées par un conducteur de
protection à une même prise de terre,
généralement distincte de celle du neutre.
75
Schéma de liaison
76
V1
L1
V2 L2
V3 L3
N
Réseau
15kV / 400 V U=230 V DDR
DISJONCTEUR
DIFFERENTIEL
DE
BRANCHEMENT
SONABEL
500 mA
En touchant la carcasse
de la machine,
je ne cours aucun risque !
DISJONCTEUR
DIVISIONNAIRE
Piquet de
terre RH = 2000 Ω
SONABEL
MACHINE
RN = 22 Ω
SOL
V1 L1
V2 L2
L3
V3
N
20kV / 400 V
DDR
DISJONCTEUR
DIFFERENTIEL
DE
BRANCHEMENT
SONABEL
500 mA
DISJONCTEUR
DIVISIONNAIRE
Piquet de
terre RH
SONABEL MACHINE
Uc
RN = 22 Ω
SOL
I défaut
RH
U = 230 V
RN
I défaut = U / ( RH + RN )
=230 / ( 2000 + 22 )
= 0.113 A
RN : Résistance de la prise de terre du neutre = 22 Ω

RH : Résistance de l ’Homme = 2000 Ω
V1
L1
V2 L2
V3 L3
N
20kV / 400 V
DDR
DISJONCTEUR
DIFFERENTIEL
DE
BRANCHEMENT
SONABEL
500 mA
DISJONCTEUR
DIVISIONNAIRE
RH
MACHINE
Uc
RN = 22 Ω
SOL RU = 20 Ω
Réqu.= (Ru.RH ) / (Ru+RH)
I défaut ≈ Ru ≈ 20Ω
Ω
IH
I défaut
Ru= 20 Ω Uc RH= 2000 Ω

U = 230 V Uc Réqu.
U = 230 V
RN= 22 Ω
RN
I défaut = U / ( Réqu + RN )
=230 / ( 20 + 22 )
= 5.47 A
donc Uc(défaut)= Ru . Id = 109.4 V
Mais le courant maxi. est celui du DDR, soit I = 0.5 A,

on a alors la tension de défaut limité à :
Uc = Réqu x Id = 20 x 0,5 =10 V d ’où IH = Uc / RH = 0.005 A
Régime TT – Calcul (suite)
déclenchement du DDR
• Pour que le défaut soit détecté, il faut que le DDR

soit suffisamment sensible :
I∆N : sensibilité DDR

(déclenche à partir de I∆N
UL /2)
ΙΔN < UL : tension limite de sécurité

du local (généralt 50V~);
Rm Rm : Résistance de la prise de
terre des masses.

83
L3D Fondation 2iE
Régime TT DDR
B
B B

84
L3D Fondation 2iE
Régime TT conclusion
• La tension de contact peut être dangereuse, le

défaut doit être supprimé très rapidement
• Le courant de défaut étant faible, un DDR est
obligatoire (30mA sur les risques de contacts
direct)
• La qualité des mises à la terre est essentielle.
Rm ≤ UL / I∆n

85
L3D Fondation 2iE
DIMENSIONNEMENT D’UNE
INSTALLATION ELECTRIQUE
SYSTÈME MONOPHASE

DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE
Objectifs et méthodes
Dimensionner une installation électrique, c’est d’abord définir ses
besoins en :
1.Dressant un plan qui répartit les points d’alimentation dans les
différents lieux
2.listant les appareillages nécessaires et leurs consommations
respectives
Le but étant de :
3.Créer les différents circuits et déterminer les protections de
chacun d’entre eux, choisir les sections de fils
4.Dessiner l’ébauche du tableau électrique
5.Connaître enfin la puissance totale requise et donc l’intensité
que devra délivrer la source (ampérage du compteur pour un
abonnement au réseau, puissance nécessaire d’un groupe
électrogène à acheter, …)

• Dresser le plan

Tableau de coefficients multiplicateur de la puissance
au démarrage

Tenir compte de la nature du consommateur;

Résistif ou inductif. A l’absence de toute indication
prendre un cosinus phi de 0,8 pour les appareil
inductifs.
Tenir aussi compte des appareils qui sont alimentés à

partir de sources électriques secondaire ( ordinateurs,
imprimantes etc…)

• Lister les appareils

Lister les appareils
n° Cat Consommateurs P1 P2 P3 In P4 S Type
(W) (VA) (W) (A) (W) (mm²)
1 ECL 8 ampoules de 100W 800 800 800 10 2300 1,5
2 ECL 7 ampoules de 100W 700 700 700 10 2300 1,5
3 ECL 5 réglettes fluorescent 100 100 200 10 2300 1,5

de 20W
4 PC 1 micro ordi de 350W 1350 1700 2700 16 3680 2,5 Diff
+ 1000W de réserve
5 PC 2 ventilateurs 50 16 3680 2,5 diff


Exemple de facteur d’utilisation
Récepteur Facteur d’utilisation
Éclairage 1
Climatisation 1
Chauffage par résistance 1
Moteurs 0,8 environ
Prises de courant
• Bureaux et habitation 0,2 à 0,5
• Industrie 1
Exemple de facteur de simultanéité
La détermination du facteur de simultanéité implique

la connaissance détaillée de l’installation et des
conditions d’exploitation. Il n’est pas possible de
donner des valeurs précises applicables à tous les
cas.
Les normes UTE 63-410 et NFC 15-100 donnent

cependant à titre indicatif quelque détail sur ce
facteur
Exemple de facteur de simultanéité
a) Facteur de simultanéité (selon norme NFC 15-100)

applicable au groupement de récepteurs
Récepteur Facteur de
simultanéité
Éclairage, conditionnement d’air 1
Chauffage électrique, chauffe eau 1
Prises de courant (N étant le nombre 0,1 + 0,9/N
de prises de courant alimentées par
le même circuit)
Appareil de cuisson 0,7
La puissance d ’utilisation - coefficient de réserve
Le coefficient d’extension Kr peut parfois être utilisé

lors de l’évaluation du bilan des puissances.
Ce facteur peut s’appliquer :

à tout ou partie de l’installation
et représente les extensions futures qui pourront
être faites sans modification de l’installation.
EXEMPLE

EXEMPLE
Dans le bureau :
• 5 points d’éclairage (réglettes duo 2x36W)
• 8 prises de courant 2P+T, 230V, 10A/16A
• 2 climatiseurs de 3Cv
Sur le site de pompage :
• 1 pompe immergée (Pu=1,5kW, 230V, cosφ=0,85, η =
0,8)

SOLUTION

consommateurs P1(W) P2(VA) P2(W) In(A) P4(W) S(mm²) Type
protection
ECL1
PC1
CLIM1
CLIM2
SS total
bureau
ECL2
PC2
POMPE
SS total
station
total

DIMENSIONNEMENT D’UNE
INSTALLATION ELECTRIQUE
SYSTÈME TRIPHASE

Triphasé


EXEMPLE

EXEMPLE
Dans le bureau :
• 2 climatiseurs de 3Cv
Sur le site de pompage :
• 1 pompe immergée triphasé (Pu=1,5kW, 3x400V,
cosφ=0,85, η = 0,8)

SOLUTION

Consom- P1 P2 P3 In P4 S Ph1 Ph2 ph3 Type
mateurs (W) (VA) (W) (A) (W) (mm²) protection
ECL1
PC1
CLIM1
CLIM2
SS total
bureau
ECL2
PC2
POMPE
SS total
station
total

ENERGIE SOLAIRE
PHOTOVOLTAÏQUE

• L’éclairement ou Irradiance ou radiation solaire correspond à
l’intensité du rayonnement solaire reçue sur un plan à un moment
donné. Il s’exprime habituellement en W/m2. la mesure se fait avec un
solarimètre
•L’ensoleillement ou irradiation solaire ou irradiation exprime la

quantité d’énergie solaire captée sur un plan pendant un intervalle de
temps déterminé. Il s’exprime habituellement en kilowattheure par mètre
carré (kWh/m2).
•Une cellule photovoltaïque ou photopile est un dispositif qui transforme

l'énergie lumineuse du soleil en courant électrique.
•Un module ou panneau solaire photovoltaïque est un assemblage de

plusieurs cellules photovoltaïques reliées entre elles électriquement (par
des connecteurs métalliques).
111
05/04/2017
(source : Gregor Czisch, ISET)
112
• Un dopage N
(ajout de bore)
libère des électrons
en excès.
• Un dopage P
(ajout de
phosphore) crée
des trous ou
lacunes avides
d’électrons.
113
• Cellules monocristallines en silicium
élaborées à partir d’un même bloc de cristal :
long et coûteux (exigeant en énergie !)
apparence : couleur « bleu uniforme »
durée de vie : environ 40 ans
rendement : 12 à 18% (meilleur que les cellules
polycristallines)
114
Cellules polycristallines en silicium
à partir d’un bloc sous forme de cristaux
multiples (visibles à l’œil nu)
coût de production plus faible que les cellules
monocristallines
peu de déchets et moins d’énergie
(2 à 3 fois moins)
durée de vie : environ 30 ans
rendement : 11 à 15%
meilleur rapport performances/prix
115
Cellules amorphes en silicium
o coût de production le plus faible
o « feuilles » souples de cellules
o grandes surfaces à faible coût
o rendement : 6 à 8%
Autres cellules amorphes :
o CIS (cuivre-indium-sélenium) ou CdTe (tellure
de cadmium)
o meilleures à faible lumière et en temp.
o rendement : 12%
116
o en série : ajout d’une diode « by-pass »
Dp en parallèle des groupements de
cellules (30 à 40 max)
o en parallèle : ajout d’une diode de non-
retour Dr en série avec les branches en
parallèle
117
118
119
Une installation photovoltaïque est dite
Site isolé autonome ou isolée lorsqu’elle n’est pas
reliée à un réseau public de distribution
d’électricité.
Le système PV autonome permet ainsi de
fournir du courant électrique à des endroits
où il n’y a pas de réseau.
Régulateur
Energie Onduleur
solaire
Panneau solaire
photovoltaïque
Électro
ménager
Batterie
• Le « régulateur » Coupe la charge de la batterie une fois celle-ci chargée
Il existe des régulateurs
Panneau solaire Diode de Délestage
blocage
performants :
régulateur MLI
+ (PWM)
tension
constante aux
bornes de la
batterie
régulateur MPPT
-
régulation de la
Interrupteur Batterie Récepteurs
tension (ou du
courant) pour
Régulateur être au
maximum de
puissance
121
régulateur MLI
(PWM)
tension
constante aux
bornes de la
batterie
régulateur MPPT
régulation de la
tension (ou du
courant) pour
être au
maximum de
puissance
122
La batterie ou accumulateur
caractéristiques:
V = 12V , 120Ah, C10
123
L’onduleur
Caractéristiques:
Tension entrée: 12V
Tension sortie: 230V
Puissance: 650VA
124
Les critères de dimensionnement à respecter sont
sensiblement identiques. Seule la réflexion diffère :
– pour une installation autonome, il faut trouver le
meilleur compromis entre les besoins en électricité et le
coût d’investissement
Plusieurs méthodes existent.

Elles utilisent pratiquement toutes les mêmes paramètres listés ci-dessous pour
calculer la puissance crête (Pc) du générateur :
- Ej est l’énergie journalière consommée (Wh/jours)
- E est l’irradiation du lieu en (kWh/m²/jour)
- η Les rendements respectifs des équipements utilisés
125
Méthode des rendements:
La puissance crête en watt est évaluée par :
E j (wh)
Pc =
E ηond η bat η reg k p
Ej est l’énergie journalière consommée
E est l’irradiation du lieu en kWh/m²/jour
Kp est appelé coefficient panneau et vaut 0,8
Les η sont les rendements respectifs de l’onduleur, de la batterie et du régulateur et
valent 0,8 en moyenne
126
Méthode des rendements.
La capacité des batteries d’accumulateurs est évaluée par :
E j . Autonomie (jours)
C =
D η bat Vbat
Ej: l’énergie consommable par jour

C: la capacité des batteries en Ah
D: la profondeur de décharge
Vbat: la tension du système de stockage (banc de batterie)
ηbat: le rendement de la batterie
127
:
Choisir un calibre I > Isc du champ PV
:
Choisir une puissance S > S installation
128
Exercice 1 : Générateur Photovoltaïque pour un centre de loisir
Calculer la puissance d’un générateur photovoltaïque d’un centre de loisir pour

jeunes situé au Burkina Faso. Le centre comprend :
- 5 lampes fluorescentes dont deux de 13 watts allumées toute le nuit (10 h) et
trois de 18 Watts allumée 3 heures chaque nuit.
- Un téléviseur et un magnétoscope de 150 W qui marchent au total 2 heures par
nuit.
- Un brasseur d’air plafonnier de 36 watts qui fonctionne 6 heures par jour.
1. Calculer le nombre de modules de 75 Wc nécessaires pour l’équipement du
centre ainsi que la capacité des batteries d’accumulateurs appropriée pour une
autonomie de 36 heures.
2. Evaluer le coût moyen de l’installation à partir des coûts unitaires ci-après :
- Modules : 5 000 F/Wc
- Accumulateurs : 950 F/Ah
- Accessoires et main d’œuvre : 1 500 F/Wc installé
129
Le dimensionnement d’un générateur PV de pompage de l’eau consiste à
rechercher la puissance crête Pc nécessaire pour la satisfaction les besoins
en eau identifiés.
130
05/04/2017
La puissance crête est donnée par :
2,725 Qj x HMT
Pc = en Wc
Rg x E
- Qj: le débit journalier en m3/jour

- HMT: la hauteur manométrique totale en m
- E: l’irradiation du site en kWh/m²/jour (5 à 6 pour le BF)
- Rg: rendement global journalier. Rg = kp*ηond* ηpompe ≅ 0,27
131
• Orienter le champ PV vers l’hémisphère opposée du lieu
d’installation
• Et l’angle d’inclinaison doit correspondre à la latitude du lieux
d’installation
• L’entretien se résume principalement au nettoyage périodique des

modules
• Et a la vérification du bon fonctionnement des équipements de
conversion (onduleurs) et de régulation (régulateur de charge et de
décharge)
132
Exercice 2 : Pompage solaire
Un village dispose d’un forage et d’un château d’eau qu’il désire équiper
d’une pompe solaire pour résoudre une partie seulement des besoins en
eau du village. Il comprend un château d’eau de 60 m3 et de 3,15 m de
haut et un forage dans lequel le niveau moyen de la nappe phréatique
est de 20 m.
• Déterminer le nombre de modules en série et en parallèle si le
convertisseur CC/AC requiert 48 Volts à l’entrée et si l’on désire installer
des modules de 75 Wc.
• Le coût moyen de l’installation est de 6000 FCFA le Wc installé. Quel
est le coût du système ?
133

COURS ENERGIE WASH-2iE V1

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MODULE ENERGIE

FORMATION WASH – 2iE

Présentation: Justin BASSOLE

1. Déterminer et dimensionner l’apport électrique

2. Dimensionner et réaliser l’installation électrique de

COURS ENERGIE WASH - 2iE 2

COURS ENERGIE WASH - 2iE 3

● Le noyau de l’atome est composé

COURS ENERGIE WASH - 2iE 4

Les électrons s’organisent en

COURS ENERGIE WASH - 2iE 5

• Un courant électrique est un déplacement d’ électrons,

COURS ENERGIE WASH - 2iE 6

COURS ENERGIE WASH - 2iE 7

Pertes dans le transport:

COURS ENERGIE WASH - 2iE 8

Dans le solaire photovoltaïque

COURS ENERGIE WASH - 2iE 9

COURS ENERGIE WASH - 2iE 10

Transportable sans pertes

COURS ENERGIE WASH - 2iE 11

COURS ENERGIE WASH - 2iE 12

Alternatif Continu = REDRESSEUR (CHARGER)

COURS ENERGIE WASH - 2iE 13

COURS ENERGIE WASH - 2iE 14

COURS ENERGIE WASH - 2iE 15

En continu, les valeurs des tensions sont généralement

COURS ENERGIE WASH - 2iE 16

En Alternatif, les valeurs des tensions sont beaucoup

110, 230, 400 volts à la fourniture chez le client ou en

COURS ENERGIE WASH - 2iE 17

l’intensité électrique représente la quantité

L’Intensité est variable dans un circuit en fonction

Le symbole de l’Intensité est I et est exprimée en

COURS ENERGIE WASH - 2iE 18

C’est la capacité d’un matériau à s’opposer au

COURS ENERGIE WASH - 2iE 19

La Puissance est la grandeur qui permet de mesurer

COURS ENERGIE WASH - 2iE 20

En fonction de la nature des récepteurs ou

COURS ENERGIE WASH - 2iE 21

Continu Monophasé Triphasé

P=UI P = U I cos ϕ P = √3 U I cos ϕ

S=P=UI S = U I = √(P² + Q²) S =√3 U I = √(P² + Q²)

La puissance apparente S par un récepteur doit

COURS ENERGIE WASH - 2iE 23

Deux types de surcharges:

Permanente : Apport successif de puissance de

Disjoncteur Magnéto thermique

Un disjoncteur est un appareil de connexion capable d’établir,

Il assure la protection du matériel et des personnes :

Protection contre les défauts d’isolement

• Déterminer le courant de service IB

• En déduire le calibre In du disjoncteur du type C60

• Si nous prenons un disjoncteur C60 de 40A: à 45°C,

• En prenant un C60 de 50A à 45°C, le disjoncteur

• Le calibre retenu est 50A

Protection contre les

COURS ENERGIE WASH - 2iE 37

chambre de coupure d‘arc

- sa tension nominale Un : 250, 400, 500 V, etc…c’est la tension maximale

Courbe de fonctionnement d’un fusible :

Courbe de fonctionnement d’un fusible :

Exemple : Il se produit un défaut dans un circuit d'éclairage protégé par un fusible