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A LE COURANT ELECTRIQUE
B LES DIFFERENTES SOURCES D’ENERGIE
C LES RECEPTEURS
D L’INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE
E LA TENSION
F LA PUISSANCE ELECTRIQUE
G LES DIFFERENTS APPAREILS DE MESURE
A LE FUSIBLE
B LE DISJONCTEUR DIFFERENTIEL
C LE REGIME DE NEUTRE TT
D LES DIFFERENTES CLASSES DES RECPTEURS
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CHAPITRE 4 TRAVAUX PRATIQUES
Voir les textes complets diffusés par l’INRS, Institut National de Recherche et de
Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
www.inrs.fr/
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CHAPITRE 1
- A – LE COURANT ELECTRIQUE
Les porteurs n (négatifs) sont attirés vers le corps chargé (+), ils sont également
repoussés par celui qui porte les charges négatives. La charge positive va être
progressivement compensée jusqu'à l'équilibre électrique entre les trois corps. Le
mouvement d'électrons qui vient d'être décrit constitue un courant électrique, celui ci
sera de très courte durée. Pour que le courant électrique soit permanent il faut que l'un
des corps soit en permanence en manque et l'autre en excès d'électrons. L'appareil
capable de maintenir un tel déséquilibre s'appelle un générateur.
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Un circuit électrique comporte un générateur de courant dont les bornes sont reliées à
un récepteur par l'intermédiaire de conducteurs. Si le circuit est fermé, par convention
on attribue au courant électrique un sens de parcours opposé à celui du déplacement des
électrons, il circule donc du plus vers le moins.
Le courant électrique est porteur de l'énergie électrique qui sera utilisée par un
récepteur.
Un circuit électrique comprend nécessairement un générateur, des conducteurs
métalliques et un récepteur transformant l'énergie reçue en une ou plusieurs autres
formes d'énergie, le courant électrique est transformé en lumière par une lampe, en
chaleur par une résistance ou en énergie mécanique par un moteur. Très souvent un
circuit comportera un interrupteur dont la fonction est d'interrompre à la demande la
circulation des électrons donc du courant électrique dans le circuit.
Un interrupteur fermé laisse passer les électrons, un interrupteur ouvert glisse un
isolant (air) entre deux bornes du circuit. La vitesse de déplacement des électrons est
faible 0.3 mm / s.
Le courant continu est un courant électrique qui circule toujours dans le même sens. Il
est produit soit chimiquement pour les piles ou les accumulateurs, soit mécaniquement
par une dynamo. Ce type de courant est rarement distribué.
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Le courant alternatif, distribué pratiquement partout, est un courant électrique qui
circule dans un sens puis dans l'autre. Il est produit par un générateur
électromagnétique et tournant délivrant un courant monophasé ou polyphasé.
Il faut ajouter à ces types de courant créés, les courants accidentels, l'électricité
statique due à l'accumulation de charges de surface. Les seuls dangers relatifs à cette
énergie sont les gestes incontrôlés ou la présence d'éléments inflammables. La foudre
responsable de la mort de plusieurs dizaines de personnes, est un courant électrique
naturel de courte durée.
- C - LES RECEPTEURS
Les matériaux n'offrent pas la même opposition aux déplacements des charges
électriques. Entre le meilleur des isolants ou la circulation des charges est impossible et
le meilleur des conducteurs où celle ci est sans opposition, il est nécessaire d'introduire
une grandeur qui permet d'évaluer la facilité de circulation des charges électriques.
L'unité de cette grandeur qui permet d'étalonner la résistance électrique d'un corps est
l'ohm. La résistance varie en fonction de la résistivité, de la longueur, de la section et
de la température du conducteur. La notion de résistance sera remplacée par celle
d'impédance avec le courant alternatif.
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- E - LA TENSION
Dans un circuit en dérivation, les récepteurs sont soumis à la même tension. En série, la
somme des tensions secondaires est égale à la tension délivrée par la source.
- F - LA PUISSANCE ELECTRIQUE
La puissance mise en jeu entre deux bornes d'un circuit est égale au produit de la
différence de potentiel qui existe entre ces deux bornes par l'intensité du courant qui
traverse cette portion du circuit. Elle se mesure avec un wattmètre, qui se décompose
en deux parties, une partie mesure la tension l'autre l'intensité.
Suivant les positions des appareils numériques nous pourrons mesurer des grandeurs
différentes.
Une grandeur continue se mesure à l'aide d'un appareil numérique en position continue.
L'oscilloscope permet de visualiser les tensions de toutes sortes, d'en évaluer la valeur
maximale et la période.
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Lecture de quelques grandeurs caractéristiques d’une tension sinusoïdale :
Période
Fréquence
Valeur maximale
Valeur efficace
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CHAPITRE 2
- A- LE FUSIBLE
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Le DDR est lui capable de détecter les défauts à la terre, il est donc toujours associé à
une prise de terre, il est soit de moyenne sensibilité si la valeur de courant de fuite, ou
courant résiduel, qui le déclenche est compris entre 1 A et 100 mA, il est d’une haute
sensibilité si l’intensité du courant résiduel n’est que de 10 ou 30 mA.
- C – LE REGIME DE NEUTRE TT
C’est le régime de neutre qui est principalement employé par l’EDF pour la distribution
en BT. La masse des récepteurs est reliée à la terre et le neutre est lui aussi relié à une
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prise de terre distincte, cette liaison est réalisée par l’EDF avant la distribution privée.
Ce type de protection implique la coupure du courant par un disjoncteur différentiel dès
l’apparition du premier défaut, le DDR sera placé en tête d’installation.
Les appareils de classe 0 n’ont pas de liaison à la terre des parties métalliques
accessibles, Les appareils de classe 0 comporte deux broches pour les conducteurs. Ces
appareils sont à proscrire.
Les appareils de classe 1 ont une isolation principale et leurs parties conductrices sont
reliées à la terre. Les appareils de classe 1 comporte trois broches, deux pour les
conducteurs, une pour la terre.
Les appareils de classe 2 possèdent une double isolation. Ils ne comportent aucune
partie métallique apparente. Ils sont sans liaison avec la terre.
Les appareils de classe 3 ne peuvent être utilisés que sous très basse tension, s’il y a
abaissement de tension par un transformateur il devra être de sécurité.
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4 > 1 mm 4 Eau dans toutes les directions 9 Choc de 20 KJ
5 Poussière 5 Jets d’eau
6 Complète 6 Paquets de mer
CHAPITRE 3
Les principaux risques électriques relatifs aux biens sont les incendies et les explosions,
pour les personnes, nous dirons que les personnes électrisées subissent un choc
électrique, elles sont électrocutées si elles décèdent. L’électrisation peut arriver soit
par un contact direct entre deux conducteurs actifs ou entre un conducteur actif et la
terre. Le choc électrique peut se produire également par contact indirect accidentel
entre une masse et un conducteur actif dans ce cas la personne fera le lien entre la
masse et la terre.
- C – LE CORPS HUMAIN
La résistance du corps humain est de l’ordre de 2 k, une personne mise en contact avec
une tension de 240 V serait donc traversée par un courant d’une intensité de 120 mA
La résistance du corps humain varie selon plusieurs facteurs : la tenue vestimentaire, le
type de peau, la sudation, la présence d’humidité, l’état général de la personne, la durée
du contact et enfin de la valeur de la tension au contact de la peau.
Le tableau ci-après représente les effets physiologiques d’un courant alternatif de
fréquence 50 Hz sur le corps humain.
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nt
ura
co
1 2 3 4
du
e
ag
ss
pa
du
rée
Du
Intensité du courant
C’est la quantité d’électricité Q =I.t qui représente le réel danger pour le corps humain,
en effet cette grandeur prend en compte deux paramètres essentiels, l’intensité du
courant et le temps.
Basse tension Domaine BTA 50 < Un < 500 120 < Un < 750
Domaine BT Domaine BTB 500 < Un < 1000 750 < Un < 1500
Haute tension Domaine HTA 1000 < Un < 50000 1500 < Un < 75000
Domaine HT Domaine HTB Un > 50000 Un > 75000
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Le premier cas est la TBTS, très basse tension de sécurité, il repose principalement
dans la structure des alimentations parfaitement isolées dont les tensions maximales ne
devront pas dépasser 50 V en alternatif et 120 V en continu, ces tensions seront à
diviser par deux si le milieu est mouillé. Les matériels branchés sur ces sources ne
seront pas reliés à la terre et isolés de toute masse.
Le second cas est la TBTP, très basse tension de protection, il est identique au
précédent avec une liaison entre la terre et les récepteurs. Les tensions des sources
sont à diviser par deux par rapport à la TBTS.
Les effets du courant électrique ont des natures différentes, tout d’abord les effets
thermiques entraînant des brûlures. Elles sont dues à l’énergie dissipée lors du passage
du courant dans une partie du corps, elles se situent surtout sur les surfaces de contact
pour les basses tensions, elles s’étendent sur tout le corps pour les hautes tensions.
Les autres effets du courant électrique sont dus à l’électrisation et sont d’autant plus
graves que l’intensité du courant est élevée. Pour une intensité inférieure à 10 mA seule
une secousse électrique sera ressentie, à partir de cette valeur une contraction
musculaire peut provoquer soit une projection de la partie du corps en contact loin du
conducteur, soit une tétanisation du muscle qui empêchera le lâcher du conducteur, la
personne sera collée au conducteur.
Lorsque l’intensité du courant est supérieure à 25 mA il y a inhibition du système
nerveux, l’arrêt respiratoire ou cardiaque ne peut se produire que si le courant passe par
le bulbe rachidien. La tétanisation est un phénomène incontrôlable et réversible. Un
muscle se tétanise s’il subit plus de 40 excitations par seconde, or, le courant alternatif
de fréquence 50 Hz le stimule toutes les 10 ms donc plus du double du seuil de
tétanisation parfaite.
Dans le cas du trajet main pied les muscles respiratoires se tétanisent, ils provoquent
une asphyxie. La durée de cette dernière est capitale, si le courant est interrompu la
respiration reprend normalement.
Si le courant passe dans la région cardiaque avec une intensité et une durée faisant que
nous nous trouvons dans la zone 4 du schéma page 16, une fibrillation ventriculaire se
produit, elle est irréversible et provoque la mort dans la plupart des cas.
Nous avons vu que le trajet du courant est essentiel pour pouvoir en évaluer les risques,
à savoir si celui ci traverse des éléments vitaux.
Nous savons que le courant électrique circule toujours en passant par le chemin qui
présente la résistance la plus faible.
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Un milieu gazeux sépare des charges électriques ou des conducteurs sous tension.
Quelques électrons peuvent se diriger vers un potentiel opposé, cette réaction peut
entraîner une même réaction sur les molécules d’air qui se trouve sur le passage des
électrons arrachés et ainsi un grand nombre de charges peuvent circuler dans un milieu
gazeux créant un arc électrique. Une personne peut se trouver dans la situation du
potentiel opposé suivant sa distance des conducteurs sous tension.
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- e – Les contacts directs
Contacts possibles entre un conducteur actif et une partie du corps humain comme la
tête, le coude, le genou ou le pied. L’accident possible est, dans ce cas, lié à la
maladresse ou à l’imprudence de l’utilisateur. Pour prévenir ce genre de risques, les
conducteurs actifs doivent être isolés par des gaines, l’utilisation de très basses
tensions est souhaitable toutes les fois où elle est possible.
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Par construction un oscilloscope de catégorie I a sa masse reliée à la terre ainsi que sa
carcasse si cette dernière est métallique. La mesure à masse flottante est donc
normalement impossible à réaliser avec ce type d’appareil sans faire disjoncter la table
de manipulation. Pour éviter l’accident décrit ci-dessus, il est interdit d’utiliser un
transformateur d’isolement ou de couper la liaison masse - terre sur un oscilloscope.
Pour réaliser une telle mesure une sonde différentielle est indispensable.
En sortie d’un transformateur isolé il n’y a aucun risque si l’utilisateur n’entre en contact
qu’avec un fil, mais il y a un réel danger s’il se positionne à la place de la charge. Dans ce
cas aucune protection n’est réalisée, l’accident est inévitable.
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- e – Travaux pratiques :
Nous allons maintenant étudier quelques situations concrètes sous forme de travaux
pratiques permettant de donner certains conseils relatifs à la sécurité électrique. Lors
de ces quelques manipulations l’essentiel du matériel employé dans les laboratoires est
utilisé au moins une fois.
MANIPULATION N° 0
LES CHARGES ELECTRIQUES - ISOLANTS ET CONDUCTEURS
L'électricité est un phénomène physique lié à la structure de la matière, nous allons donc
brièvement étudier la composition atomique des différents corps qui nous entourent y
compris le corps humain.
Tous les atomes d'un même élément sont identiques entre eux, mais différents des
atomes d'un autre élément. Tous les atomes, qu'ils soient issus d'un corps chimique,
solide ou gazeux sont constitués par des particules électrisées ou charges électriques
élémentaires. Ces particules ont une réalité physique : une dimension et une masse.
Approchons d’une règle en plastique ou d’un bâton de verre de petits bouts de papier.
Recommençons après avoir frotté la règle sur du tissu (drap ou laine).
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Recommençons la même expérience avec un bâton d'ébonite.
Nous dirons que la règle et le bâton en résine sont électrisés. La matière, au départ, est
neutre : pas d'électrisation sans frottements.
Remplaçons le bâton de verre par un bâton en ébonite, la boule de coton est à nouveau
attirée puis repoussée.
Le pendule repoussé par l'ébonite serait alors attiré par le verre.
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Nous constatons également les deux tiges de verre et de résine s'attirent alors que
deux tiges de même nature se repoussent.
Les corps électrisés se comportent comme le verre ou comme la résine, il y a donc deux
espèces d'électricité. L'électricité relative à la matière vitreuse est arbitrairement
appelée positive, celle issue de la résine, est dotée d'un signe moins. Les charges
électriques de même signe se repoussent alors que les charges de signes contraires
s'attirent.
ISOLANTS ET CONDUCTEURS
E L E CT RO N S
++ ++ -
+
++ -- - ---
Au cours du frottement d'un corps A (verre) sur un corps B (drap), des électrons sont
arrachés de A et se retrouvent sur B qui possède ainsi des électrons excédentaires, il
porte donc une charge négative.
A l'inverse, le corps A perd des électrons ce déficit entraîne une charge positive. Le
nombre d'électrons gagné est exactement égal au nombre d'électrons perdus. Un isolant
est un corps qui ne possède que des électrons liés, ils ne peuvent donc pas passer d'un
atome à un autre. Si un isolant se voit affublé d'électrons supplémentaires ces derniers
ne peuvent se déplacer, les charges restent où elles sont apparues. Dans un conducteur
métallique, certains électrons sont liés mais il existe toujours des électrons libres qui
eux sont mobiles et peuvent circuler facilement à l'intérieur du conducteur.
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Il n'y a pas création de charge mais transfert de charges. Dans les isolants comme dans
les conducteurs, les charges positives sont toujours liées au noyau et ne peuvent se
déplacer. Seuls les électrons libres des conducteurs sont à l'origine des modifications
de charges.
Les meilleurs conducteurs sont les métaux, le corps humain et la terre renferment de
nombreux composants conducteurs. Les isolants ou diélectriques les plus connus sont la
porcelaine, le verre le caoutchouc synthétique, le bois très sec, les plastiques et l'air.
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MANIPULATION N° 1
INTENSITE D’UN COURANT CONTINU – SUR INTENSITE FUSIBLE
Nous allons réaliser quelques mesures d’intensité d’un courant en régime continu, étudier
un montage série puis dérivation, voir le risque d’une surintensité, comprendre l’intérêt
du fusible.
- 1 – MONTAGE SERIE :
Dans un circuit en série, l'intensité du courant est la même en tout point du circuit.
- 2 – MONTAGE EN DERIVATION :
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Réalisons la même expérience que précédemment, les lampes branchées en parallèle, et
complétons à nouveau le tableau proposé.
Dans un circuit en dérivation l'intensité du courant principal est égale à la somme des
intensités des courants dérivés.
Limiter l’intensité du courant débité par l’alimentation à son minimum, relever cette
valeur, fermer l’interrupteur K, conclusions
- 3 – LE FUSIBLE :
MANIPULATION N° 2
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INTENSITE D’UN COURANT SINUSOIDAL – COURT-CIRCUIT
SONDE DIFFERENTIELLE
Nous allons réaliser quelques mesures d’intensité efficace d’un courant en alternatif,
voir le risque d’un court-circuit, regarder une solution de protection, et enfin, étudier
les effets de l’ouverture d’un circuit capacitif.
- 1 – MONTAGE :
Régler la tension de sortie d’un Générateur Basse Fréquence pour obtenir une tension
sinusoïdale de valeur efficace 5 V et à la fréquence de 1 kHz. Brancher en série sur un
GBF, un condensateur de capacité 100 nF avec une résistance de 1 k. Placer également
à l’intérieur du circuit un ampèremètre. Soient, u la tension aux bornes du gbf, et, u r la
tension aux bornes de la résistance.
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I Résistance de 100
B
u Condensateur
A
- 4 – LA SONDE DIFFERENTIELLE :
stcd1
B
u Condensateur
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MANIPULATION N° 3
SURTENSION –CIRCUITS INDUCTIFS – ARCS ELECTRIQUES
Les cas que nous allons développer ont pour but d’étudier les conséquences de
l’ouverture d’un circuit inductif et d’essayer de se protéger des effets dus à la
surtension.
- 1 - MONTAGE :
Brancher en série une alimentation continue que voue réglerez à 5 V avec une bobine
d'inductance 1 H et de résistance interne de 12 , le circuit pourra être ouvert ou
fermé suivant les positions d'un interrupteur à couteaux. L'intensité du courant sera
évaluée par un ampèremètre.
- 3 – DANGER DE LA SURTENSION :
- 4 – PROTECTION :
Placer une diode aux bornes de la bobine, attention au sens du branchement de la diode,
renouveler l'expérience et analyser la circulation électrique avec et sans la diode,
conclure.
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MANIPULATION N° 4
LES DIFFERENTS APPAREILS DE MESURE
Nous allons mesurer plusieurs tensions à l’aide de différents appareils de mesure afin de
bien comprendre quel type d’appareil permet de mesurer quel type de grandeur, nous
réaliserons ainsi, le danger de se tromper de catégorie d’appareil et croire en une
absence de tension alors que cette dernière est bien réelle.
- 1 – Régler les cinq signaux proposés, relever leurs oscillogrammes si l'oscilloscope est :
- Position continue.
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APPAREILS
OSCILLOSCOPE VOLTMETRE NUMERIQUE
ET
POSITIONS
SIGNAUX
RMS
ETUDIES
C–C C-A = AC AC+DC
TENSION
CONTINUE
5V
TENSION
SINUSOIDALE
4 sin (1000t)
TENSION
COMPOSEE
4 + 2 sin
(1000t)
TENSION
SYMETRIQUE
EN
CRENEAUX
Vmax = 4 V
f = 1 kHz
TENSION
POSITIVE
EN
CRENAUX
Vmax = 4 V
Vmin = 0 V
f = 1 kHz
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MANIPULATION N° 5
TENSION ET PUISSANCE ELECTRIQUE - DISJONCTEUR THERMIQUE
- 1 - MONTAGE :
Rhéostat de 410
A W
V Bobine
(0.1H ; 12 )
Alternostat
Disjoncteur thermique 1A
- 2 – UTILISATION DU DISJONCTEUR :
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Augmenter très progressivement la valeur de U jusqu’à ce que le disjoncteur thermique
se déclenche, laisser un laps de temps de quelques secondes entre deux valeurs de la
tension, donner les maximums de U, I et P.
MANIPULATION N° 6
UTILISATION DU CONTROLEUR DE TERRE
- 1 – UTILISATION DU CONTROLEUR :
Cette vérification doit être effectuée régulièrement, elle peut révéler de graves
défauts.
- 2 – LOCALISATION DE LA PHASE :
Une prise de courant est généralement câblée avec la phase à droite, le neutre à gauche
et la borne de terre en haut. Cette disposition n’est absolument pas obligatoire. Placer
l’inverseur « 4 » à droite, la diode rouge « 6 » s’allume. En plaçant le curseur sur la
gauche, la diode doit rester éteinte. Cet essai permet de savoir exactement où se
trouvent la phase et le neutre.
Ceci fait, un tournevis « testeur de phase » permettra de vérifier l’ordre précédent.
- 3 – VERIFICATION DE LA TERRE :
Placer le contrôleur directement sur la prise électrique, la diode verte allumée indique la
continuité du circuit de protection. La place de la diode rouge donne également l’état de
la liaison avec la terre.
- 3 – CONTROLE DE CONTINUITE :
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oscilloscopes, les alimentations stabilisées, + 15 / - 15 V, les rhéostats et le secondaire
d’un transformateur.
MANIPULATION N° 7
QUELQUES CAUSES D’ACCIDENTS ELECTRIQUES
- 4 – PROBLEME DE CONNEXION :
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Dévisser un fil sur la prise électrique, brancher la lampe de chevet.
Que risque t on ?
- 5 – LAMPE DE CHEVET :
- 6 – LE DISJONCTEUR DIFFERENTIEL 30 mA :
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Que se passe t-il ? Analyser les phénomènes
Dans quels cas le bonhomme « test » est-il protégé ?
Regrouper tous vos résultats dans un tableau page suivante.
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MAQUETTE PERMETTANT DE REPONDRE AUX QUESTIONS PRECEDENTES
Le bonhomme test est-il protégé ?
LIAISON
PHASE NEUTRE
LIAISON
PHASE TERRE
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CHAPITRE 4
Nous constatons que le bonhomme est parfaitement protégé, si les appareils sont en
bon état et s’ils sont bien reliés à la terre. En cas de problème, le disjoncteur
différentiel coupera le circuit électrique lors de l’apparition du premier défaut.
L’utilisateur ne peut donc absolument pas être en contact avec un composant soumis à
un potentiel dangereux. Donc,
REGLE N° 1
Pour être certain que le matériel est utilisé dans les conditions les meilleures, il doit
être conforme aux normes NFC 42020-1993 ou CEI1010 ou EN61010, ce sont les
normes de sécurité à respecter impérativement dans tous les laboratoires. Depuis le 1 er
janvier 1997 le marquage CE sur les appareils électriques implique sa conformité aux
directives CEM et Basse Tension.
REGLE N° 2
Si un appareil est douteux, s’il ne possède pas de norme car acheté avant 1997, ou s’il a
subi une quelconque modification, il doit être écarté et présenté à un organisme agréé
qui lui délivrera un certificat apposé directement sur l’appareil en question. Sans ce
certificat, l’appareil doit impérativement être interdit aux élèves. Pour tout appareil
non-conforme, une fiche est complétée par le professeur responsable du laboratoire,
elle sera présentée à la commission Hygiène et Sécurité de l’établissement pour lui
donner la suite appropriée.
Cette fiche Diagnostic simplifiée de conformité électrique est donnée en fin de
document.
REGLE N° 3
REGLE N° 4
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Seuls les cordons de sécurité IP2X, à double puits, peuvent être utilisés dans les salles
de travaux pratiques. Tous les autres cordons sont à proscrire, en effet, ils n’isolent
pas assurément l’utilisateur avec une partie active conductrice.
De manière générale tout élément conducteur, utile aux mesures, et pouvant être
introduit dans une borne de prise électrique, doit être banni.
Après avoir remplacé tous vos cordons par des cordons de sécurité, les douilles de
certains appareils doivent être remplacées par des adaptateurs de sécurité, attention
ces appareils sont impérativement contrôlés par un organisme agréé.
Quelques mesures de sécurité sont à respecter dans une salle de travaux pratiques.
Suivant le type et l’utilisation du laboratoire, ces règles varient, elles doivent être
consignées sur un panneau visible à tout moment par chaque utilisateur. Cette liste est
établie chaque année par l’ensemble des responsables des salles de manipulations.
Donc,
REGLE N° 5
Quelques appareils sont à proscrire des laboratoires, ils doivent être mis au rebus
obligatoirement et sans délai. Donc,
REGLE N° 6
Les fiches males dont l’entre axe, est exactement celui d’une prise électrique
soit 22 millimètres, sont interdites pour des raisons évidentes.
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Une seule masse doit être branchée avec un oscilloscope classique, sinon une
sonde différentielle sera ajoutée ou bien utiliser directement un oscilloscope
différentiel.
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Exemple d’ IPS :
Avant la séance : veiller à retirer tout bijou (ex : gourmette ou bracelet) ou objet
métallique.
Câblage : toujours câbler d’abord côté récepteur en commençant par connecter les
cordons de mise à la terre de la totalité du matériel mobile. S’assurer qu’aucun
matériel utilisé n’est défectueux (borne cassées, connexions suspectes, etc…)
En cours d’expérimentation :
Toute ouverture d’un circuit de puissance se fait hors tension, toute modification sera
effectuée par un élève, elle doit être vérifiée par son binôme avant toute remise sous
tension.
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Exemple d’une Fiche Diagnostic Simplifiée de Conformité Electrique :
Date : Heure :
Qualité ou fonction :
Proposition de solution :
Informations ou commentaires :
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