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FORMATION :
HABILITATION ELECTRIQUE
RAPPELS SUR LES GRANDEURS ELECTRIQUES ET MESURES
1. Le courant electrique
1.1 Définition
Le courant électrique est un mouvement d’ensemble de
charges électriques :
➢ les électrons dans les métaux, les alliages métalliques et le
graphite.
➢ les ions (positifs ou négatifs) dans les électrolytes
(liquides contenant des ions).
Par convention, le sens du courant électrique est orienté du + vers le – du générateur en passant par
l’extérieur.
1.2. Intensité du courant électrique.
L’intensité du courant électrique est définie par la quantité d’électricité transportée par unité de temps :
▪ Générateur :
On appelle générateur tout dispositif qui transforme l’énergie non électrique en une énergie électrique.
On distingue deux types de générateurs :
Type continu : Le sens de déplacement des électrons va toujours dans la même direction.
Une source de courant continue est représentée par un cercle dans lequel figure la lettre G et le symbole
du courant continu.
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Une source de courant continu possède une polarité fixe : borne positive (+) et borne négative (-)
Le courant continu ou tension continue est aussi mentionné sur les instruments de mesure par ‘‘D.C.’’
(Direct current)
Type alternatif : le sens du courant est orienté dans une direction et l’instant d’après dans la direction
opposée.
Une source de courant alternatif est représentée par un cercle dans lequel figure la lettre G et le symbole
du courant alternatif.
Il est évident qu’une source de courant alternatif ne possède pas une polarité fixe vu que cette dernière
varie toujours selon un rythme déterminé.
Le courant alternatif ou tension alternative est aussi mentionné sur les instruments de mesure par ‘‘A.C.’’
(alternative current) ou ‘‘C.A.’’ (courant alternatif).
▪ Le récepteur :
C’est un dispositif qui transforme l’énergie électrique, en une énergie non électrique : thermique (lampe
à incandescence), mécanique (moteur), chimique (électrolyseur).
▪ Les fils de liaisons ou la ligne :
Ils transportent l’énergie électrique du générateur au récepteur.
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• Magnétique : utilisé pour la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique et vice-
versa.
• Chimique : utilisé pour le stockage ou la production d’énergie électrique continue (accumulateurs,
piles).
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2. La tension électrique entre deux points d’un circuit.
2.1. Définition.
Le passage du courant électrique entre deux points A et B
d’un circuit est lié à l’existence d’une différence de potentiel
électrique entre ces deux points.
𝑈𝐴𝐵 représente la tension entre les points A et B, on la
schématise par une flèche dont la pointe est tournée vers A.
On la note 𝑈𝐴𝐵 , où 𝑽𝑨 et 𝑽𝑩 représentent respectivement les potentiels des points A et B, mesurés par
rapport à un potentiel de référence : 𝑽𝑴 = 𝟎 𝑽, M représentant la masse.
2.2 La tension alternative
Fournie par la SENELEC, la tension d`alimentation nous permet de faire fonctionner nos différents
appareils se trouvant dans nos locaux. Dans les immeubles neufs, les locaux d`habitation sont alimentés
en courant alternatif triphasé (220 V/ 380 V) en général pour en déduire partiellement une alimentation
monophasé sous une tension de 220 V (volts) entre phase et neutre.
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➢ Mesure de tension en triphasé :
3. La puissance électrique
Le travail ou énergie, fournit par un courant I, est égal au produit de la tension U par l’intensité du
courant I qui passe en un point donné pendant un temps (t) donné.
W=U.I.t
La puissance d’un courant électrique est le travail fourni par unité de temps.
W
P= =U.I L’unité du travail est le Watt (W).
t
3.1 Mesure de puissance en monophasé
Désignation : P
Unité : Le Watt (W)
Appareil : Wattmètre (sous tension)
Pince watt métrique (sous tension)
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3.2 Mesure de puissance en triphasé
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4. LA RESISTANCE
La résistance d’un conducteur dépend de trois facteurs qui sont :
• la nature (cuivre, fer aluminium,…) ;
• la section ;
• la longueur.
avec : U en V ; I en A ; R en Ω (ohms).
5. La mesure de résistance
Désignation : R
Appareil : Ohmmètre (hors tension)
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6. La mesure de résistance de terre
Désignation : Ra
Unité : L’Ohm (Ω)
Appareil : Mesureur de terre (hors tension)
Une bonne mise à la terre est une condition impérative pour que l’interrupteur différentiel puisse assurer
sa fonction de sécurité. En cas de défaut accidentel d’isolement dans votre installation ou dans l’un
de vos équipements, le courant s’écoulera par cette mise à la terre et pourra ainsi être détecté par
le différentiel qui lui est associé.
Pour éviter tout risque d’électrocution, les circuits électriques et structures métalliques de la maison
doivent être relié à la borne principale de terre (liaison équipotentielle principale).
Une bonne prise de terre doit avoir une résistance électrique déterminée en fonction de la sensibilité
du dispositif différentiel de l'installation de la maison.
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Ces appareils permettent de mesurer la rotation de phase dans tous les environnements où les
moteurs, les variateurs et les systèmes électriques sont alimentés par des systèmes triphasés.
Un ordre des phases aléatoire peut avoir de graves conséquences sur un système.
8. La mesure de continuité
Désignation : R
Unité : L’Ohm (Ω)
Appareil : Contrôleur de continuité (hors tension) (position : )
➢ Valeur
La continuité est bonne dès que la résistance de continuité de l’installation est inférieure à 2 Ω.
9. La mesure d’solement
Désignation : R
Unité :ohm (Ω)
Appareil : Mégohmmètre (hors tension et récepteurs déconnectés)
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Dans les installations ou les appareils électriques, les conducteurs sont normalement isolés entre eux.
Lorsque la qualité des isolants s’altère, des courants de fuite peuvent apparaitre entre les
conducteurs. Ces défauts peuvent avoir des conséquences graves d’une part pour les personnes avec les
risques de contact indirect, et d’autres part pour les bens avec le risque de court-circuit pouvant induire
un incendie.
La vérification d'absence de tension (VAT), aussi près que possible du lieu de travail, doit être effectuée
sur chacun des conducteurs actifs, y compris le neutre (Ph1-Ph2, Ph1-Ph3, Ph2-Ph3, Ph1-N, Ph2-N,
Ph3-N), à l'aide d'un dispositif spécialement conçu à cet effet.
Immédiatement avant chaque opération effectuée avec ce matériel de détection et
immédiatement après cette opération, le bon fonctionnement de ce matériel doit être vérifié.
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SECURITE DES PERSONNES DANS LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES
L’utilisation du courant électrique est souvent accompagnée de risques d’accidents graves et parfois
mortels. L’électricien doit bien connaître ces risques, il est de son devoir d’informer les utilisateurs des
dangers liés à l’utilisation du courant électrique.
1. Principaux facteurs
Les principaux facteurs ayant entraîné l’accident sont :
- un mode opératoire inapproprié ou dangereux (31 %),
- la méconnaissance des risques (30 %),
- l’application incomplète des procédures (15 %),
- une formation insuffisante (12 %),
- l’état du matériel (12 %),
- l’état du sol (11 %).
EXEMPLES DE RECITS D’ACCIDENTS
a) Canalisation mal identifiée
Un plombier intervenait pour réparer une fuite sur le tuyau enterré d’alimentation d’eau d’une maison
individuelle. En voulant le sectionner, il a coupé le câble d’alimentation électrique, celui-ci
ayant le même aspect extérieur que le tuyau d’eau enterré 10 cm en-dessous dans le même
alignement. La victime est décédée.
Aucun fourreau ni grillage n’était en place.
b) Non-respect des procédures
Ayant constaté un défaut sur la colonne montante d’alimentation électrique d’un immeuble, un
électricien est intervenu sur les câbles électriques en présence d’un représentant du distributeur.
Après avoir déconnecté les câbles électriques, l’électricien les a touché à mains nues. Il a été
foudroyé.
La consignation des câbles n’avait pas été réalisée, de même que la VAT.
2. Electrocution et Electrisation
Il y’a choc électrique lorsque le passage du courant s’effectue à travers le corps humain. Une
personne est électrisée lorsqu’un courant électrique lui traverse le corps et provoque des blessures
plus ou moins graves. On parle d’électrocution lorsque ce courant électrique provoque la mort de la
personne.
Les circonstances dans lesquelles peuvent se produire cet accident sont très nombreuses. Elles peuvent
être classées en deux catégories : les contacts directs et les contacts indirects.
3. Le contact direct
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C’est le contact d’une personne avec les parties actives des matériels
normalement sous tension
Ces parties peuvent être :
- des conducteurs actifs;
- des pièces conductrices des matériels susceptibles d’être mises
normalement sous tension.
4. Le contact indirect
C’est le contact d’une personne avec une masse mise
accidentellement sous tension suite à un défaut d’isolement.
Une masse est une partie conductrice susceptible d’être touchée sans
risque et normalement isolée des parties sous tension Le courant traverse
la personne et rejoint la terre.
Exemple :
Toucher la partie métallique de la portière d’un réfrigérateur avec un
défaut d’isolement (phase d’alimentation en contact avec la partie
métallique).
5. Facteurs de gravité
La gravité des dommages corporels provoqués par le courant électrique résulte de la conjugaison de
plusieurs facteurs concomitants :
- l’intensité du courant circulant à travers le corps humain, valeur qui dépend elle même de la source
d’énergie électrique (tension, puissance) et du milieu d’activité (isolant ou très conducteur),
- la durée de passage du courant à travers le corps humain,
- la surface et la zone de contact,
- la susceptibilité particulière de la personne soumise à l’action du courant électrique.
6. Résistance du corps humain
La peau constitue la barrière la plus efficace à la pénétration du courant à l’intérieur du corps et sa
résistance électrique varie en fonction de son état de surface (peau sèche, humide, mouillée) et de son
épaisseur (peau fine ou calleuse). On estime la résistance du corps égale à 1000 ohms.
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La résistance du corps humain :
Diminue en présence d ’humidité
Diminue quand la tension augmente
Diminue si la fréquence du courant alternatif est
élevée.
Effets respiratoires et circulatoires : si l’intensité du courant qui traverse le corps atteint 20 mA, 60
secondes suffisent pour bloquer la respiration par contraction du diaphragme et des muscles respiratoires.
C’est l’asphyxie ou syncope bleue.
Une fibrillation ventriculaire apparaît pour des intensités du même ordre de grandeur. elle résulte de la
contraction anarchique des fibrilles du muscle cardiaque. Les battement du cœur, rapides et désordonnés,
ne permettent plus d’assurer la circulation sanguine. C’est la syncope cardiaque ou syncope blanche.
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Plus la durée de passage du courant est longue, plus les conséquences sont néfastes pour l’accidenté.
Si l’intervention d’un sauveteur secouriste ou d’un témoin de l’accident n’est pas suffisamment rapide,
l’issue est souvent fatale.
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b) L’interposition d’obstacles
L’interposition d’obstacles consiste à disposer des obstacles entre les personnes et les parties sous
tension. L’obstacle est utilisé lorsque l’éloignement ne peut être assuré.
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9. Protection contre les contacts indirects
a) Par coupure automatique de l’alimentation
Le principe repose sur l’association de la mise à la terre des masses et d’un dispositif
différentiel. Ce dernier coupe automatiquement l’alimentation lorsqu’une masse métallique est
mise accidentellement sous tension.
Le principe d’un dispositif à courant résiduel est de comparer l’intensité circulant dans le conducteur
de phase (l’aller) et celle du conducteur de neutre (le retour).
b) Sans coupure automatique de l’alimentation
Ce type d’alimentation est utilisé localement au niveau de certains récepteurs ou de certaines parties
limitées de l’installation. On emploie :
- le matériel de classe II,
- la séparation des circuits,
- la très basse tension.
b.1) Protection par matériel de classe II
En plus de l’isolation principale, ce matériel comporte une double isolation.
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Le transformateur de séparation interrompt la liaison entre le conducteur neutre et la terre. Suite
à cette séparation, le conducteur de phase et le conducteur neutre ne présentent plus de différence
de potentiel par rapport à la terre; aucun courant ne circule si l’on entre en contact avec un
conducteur (les charges portées par A ne peuvent rejoindre celles portées par D que par le conducteur
CD.
b.3) Protection par l’utilisation de la très basse tension (TBT)
La très basse tension (TBT) est la classe des tensions électriques qui ne peuvent produire dans
le corps humain des courants électriques dangereux pour l’homme.
10. Les consignes de sécurité
Les consignes de sécurité électrique ont pour but de prévenir ou d’éviter les risques accidents d’origines
électrique
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Exemples :
- travaux lors d’opérations électriques aériennes,
- les conditions de travail (locaux exigus, tranchées) entraînent des risques de heurts
b) Les gants isolants
Les gants isolants ont pour but de protéger les mains contre les risques de contact direct avec des pièces
nues sous tension
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e) Le vêtement de protection isolant
Ce vêtement a pour but d’isoler l’opérateur en cas de contact direct ou indirect.
- des tabourets isolants : Un tabouret isolant a pour but d’isoler l’opérateur du sol afin qu’il ne soit pas
traversé par un courant électrique venant d’un retour à la terre par les pieds, en cas de contact direct ou
indirect.
- des outils isolés : Un outil isolant à main est conçu pour ne pas mettre son utilisateur en contact avec
une partie conductrice.
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- de cadenas et d’étiquettes de consignation,
- d’un vérificateur d’absence de tension (VAT) : C’est un détecteur de tension conçu spécifiquement
pour vérifier l’absence de tension.
Il faut vérifier son bon fonctionnement immédiatement avant et après chaque opération.
Il est interdit d’utiliser un appareil de mesurage pour réaliser une vérification d’absence de tension.
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SECURITE DES INSTALLATIONS
Toute installation électrique est prévue pour une tension et une intensité déterminée. Elles peuvent être le siège
de perturbations accidentelles dues à des causes non prévisibles. Ces perturbations peuvent être dangereuses
pour le matériel ainsi que pour le personnel.
La protection des installations consiste donc à déterminer la nature des défauts, puis à les détecter et enfin à
interrompre absolument le circuit en défaut.
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contact entre HTA et BTA.
Conséquences : Claquage des isolants avec pour conséquence des courts-circuits éventuels.
Moyens de protection : limiteur de surtension, relais de surtension, parafoudre.
1.3 Baisse ou manque de tension : chute de tension, trop importante dans un réseau, déséquilibre d’un réseau
triphasé de distribution.
Conséquences : Mauvais fonctionnement des récepteurs
Moyens de protection : Relais à minimum de tension, alimentation autonome.
2- Disjoncteur
2.1 Rôle : Un disjoncteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le courant
électrique en cas de surcharge ou de court-circuit. Il peut être magnétique, magnéto-thermique, ou
magnéto-thermique et différentiel. Selon la place qu'il occupe, il est appelé disjoncteur de branchement ou
disjoncteur divisionnaire.
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a. Protection thermique :
Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de surintensité
prolongée chauffe par effet Joule, se déforme, et déclenche un mécanisme qui ouvre les contacts (mise hors
tension du circuit aval).
b. Protection magnétique:
Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit coupe le courant
électrique. Ce déclencheur est basé sur la création d'un champ magnétique instantané qui actionne une partie
mobile et commande l'ouverture des contacts. Autrement dit, en cas de court–circuit, l'élévation très
brutale du courant (ICC > 3 à 10 x IN) traversant la bobine électromagnétique va provoquer l'attraction
du levier (palette) et entraîner l'ouverture très rapide du disjoncteur (20 ms).
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2.3 Symbole
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2.6 Le disjoncteur différentiel
Tout comme le disjoncteur magnétothermique, le disjoncteur différentiel protège les circuits contre les
surintensités dues aux surcharges ou aux courts-circuits. Ce qui le différentie, c’est son dispositif différentiel
qui assure en plus la protection des personnes contre les contacts indirects (fuites de courant à la terre).
a) Constitution
Le disjoncteur différentiel peut être constitué de façons différentes ; soit d'un seul bloc soit d'un disjoncteur
bipolaire (C60N) associé à un bloc différentiel (bloc VIGI) comme ci-dessus.
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b) Fonctionnement
Le dispositif différentiel comporte un circuit magnétique en forme de tore 3 sur lequel sont bobinés le
ou les circuits des phases 4 et celui du neutre 5. En l'absence de courant de fuite, les flux produits par les
bobines 4 et 5 s'annulent et la bobine de détection 6 n'est pas sollicitée. Il ne se passe rien.
Dès qu'un défaut survient, le déséquilibre des courants traversant les bobines 4 et 5 entraîne la circulation
d'un flux magnétique dans le tore. La bobine de détection 6 est alors le siège d'une force électromotrice
(f.e.m.) qui alimente un petit électro-aimant 7 qui provoque le déverrouillage du disjoncteur.
c) Application
Aujourd’hui les disjoncteurs différentiels jouent un rôle de plus en plus important dans la sécurité
électrique et la sécurité des biens et des personnes. Tous les pays industrialisés les utilisent dans le logement, le
tertiaire ou l'industrie.
3- LE FUSIBLE
3.1 Rôle
La fonction du fusible est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les
surcharges par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre.
3.2 Désignation : Diamètre (mm), longueur(mm), Calibre (A) et type (gG ou aM)
Exemple : 10,3 X 38 20 A aM
3.3 Constitution
Pour les installations industrielles, deux types de cartouches-fusibles sont normalisées :
- Les cartouches cylindriques.
- Les cartouches à couteaux
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3.4 Symbole
3.6 Classes
Selon l'utilisation, on distingue deux classes de fusibles :
Classe aM : accompagnement Moteur.
Ces fusibles sont prévus uniquement pour la protection contre les courts-circuits.
Ils sont utilisés pour la protection des moteurs à courant alternatif. La protection contre les surcharges doit être
assurée par un autre dispositif tel que le relais thermique. Les fusibles de type aM sont marqués en vert
(écriture vert).
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Classe gI (anciennement gF) actuellement classe gG : Fusible d'usage général. Il protège contre les surcharges et
les courts-circuits. Ils ne supportent pas les surcharges passagères comme les démarrages des moteurs de ce fait
ils ne sont pas utilisés dans ces applications.
Remarque : - On distingue aussi des fusibles très rapide appelé prosistor : protection des semi-conducteurs
(protection contre les courts-circuits).
3.7 Courbes de fusion
Elles permettent de déterminer la durée de fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le traverse
avant sa fusion.
Exemple de courbe de fusion d’un fusible de type gG.
4. Coupe-circuit ou sectionneur
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5. INDICE DE PROTECTION : étanchéité
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SCHEMAS DE LIAISON A LA TERRE
L'énergie électrique demeure dangereuse et la majorité des accidents est due aux défauts d'isolement
des récepteurs.
La masse des récepteurs doit donc être reliée à la terre pour assurer une tension de contact la plus faible
possible. Quelle que soit la cause de ces défauts, ils présentent des risques pour :
• la vie des personnes,
• la conservation des biens,
• la disponibilité de l’énergie électrique.
Pour la liaison à la terre, plusieurs solutions existent qui se trouvent dans la famille des Schémas de
Liaison à la Terre (SLT) appelés "régimes de neutre"
Tous assurent la sécurité des personnes contre les contacts indirects avec chacun des avantages et des
inconvénients en fonction des besoins de l'utilisateur
1. Les trois régimes de neutre.
2. Régime TT
2.1. Caractéristiques
• Déclenchement des protections au 1er défaut.
• Le neutre du transformateur d’alimentation est relié à la terre.
• Les masses sont interconnectées et reliées à la terre.
2.2 Schéma
2.3 Protection
• Toutes les masses des matériels protégés par un même dispositif de protection doivent être
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interconnectées et reliées par un conducteur de protection (PE) à une même prise de terre.
• La condition de protection doit satisfaire à la relation suivante : Ru . I∆n < U L
I∆n : Courant de fonctionnement du dispositif de protection ;
Ru : résistance de la prise de terre des masses ;
UL : tension de contact limite : UL = 50V, 25V selon les locaux.
• Dans les schémas TT, on assurera la protection par un dispositif différentiel à courant résiduel. Dans ce cas,
le courant I∆n est égal au courant différentiel résiduel du disjoncteur.
Toute installation TT doit être protégée par un dispositif différentiel résiduel placé à l’origine de l’installation.
3 Régime TN
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre.
Tout défaut d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre. Ce qui se traduit par un court-circuit
phase neutre.
3.1. Régime TNC
3.4. Caractéristiques
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• déclenchement au premier défaut.
• répartition des prises de terre dans toute l’installation.
• défaut d’isolement phase/masse est transformé en défaut phase/neutre.
3.5 Protection
Un défaut d’isolement se traduit par un court-circuit
Le courant de défaut n’est limité que par la résistance des conducteurs :
4 Régime IT
Deuxième défaut :
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4.2. Caractéristiques
• le premier défaut doit être signalé par un contrôleur permanent d’isolement (CPI), par un signal
sonore ou visuel.
• la coupure est obligatoire au deuxième défaut.
• un personnel de surveillance doit être capable de réparer au 1er défaut.
4.3. Fonctionnement du CPI
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