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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKA Année 2022-2024

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES


Département de Physique
TRAVAUX DIRIGES Série N° 1 : Mesures et grandeurs physiques
Exercice 1 :
Soit A, une grandeur physique de dimension : [A] = M−1L1T−3.
Cette grandeur physique est calculée à partir de l'équation suivante : A = α v2.F2 + β P−1 m2.g, où F est une
force, v une vitesse, m une masse, P une pression et g l'accélération de la pesanteur.
1) Etablir la dimension de α et de β pour que l'équation soit homogène.
2) Donner l’unité de A en SI et en CGS.
3) Calculer le facteur de conversion pour passer des unités SI aux unités CGS.

Exercice 2 :
L’impédance d’une portion de circuit est donnée par l’expression suivante :
Z = R2 + L 22
1) Chaque grandeur étant entachée d’incertitude, donner l’expression de l’incertitude relative Z en fonction
de R, L, , R, L et .
2) Calculer Z et Z pour R = 30  5 , L = 0,40  0,01 H,  = 100  1 rd.s1.

Exercice 3 :
La pression P d’une mole d’un gaz réel en fonction de la constante des gaz parfait R, de son volume V et de
RT a
sa température T est donnée par l’expression P(R, V, T) =  ; avec a une constante positive connue
V V2
avec une précision absolue (a = 0).
P P P
1) Déterminer les expressions des trois dérivées partielles + + de P
R V T

Exercice 4 :
Le système d'unités Stoney utilise les constantes c, G, k, e, où c est la vitesse de la lumière, G est la constante
gravitationnelle, k est la constante de Coulomb et e est la charge élémentaire.
1) Donner directement les dimensions de c et e.
2) Partant de l’expression de la force de Coulomb F entre deux charges q1 et q2 distants de r, donner la
dimension de la constante de Coulomb.
4) La longueur de Stoney s est une fonction monôme des constantes c, G, k, e, donner son expression en
utilisant l’analyse dimensionnelle et la dimension de G = M1 L3 T2.

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FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
Département de Physique
TRAVAUX DIRIGES Série N° 2 : Cinématique et dynamique du point matériel
Exercice 1 :
Le mouvement d’une particule M se déplaçant dans le plan (xOy) est décrit par les équations suivantes :
x(t) = t cost et y(t) = t sint où t varie entre 0 et 2 secondes.
1) Déterminer les composantes du vecteur vitesse.
2) Déterminer les composantes du vecteur accélération.
3) Donner les modules des vecteurs vitesse et accélération en fonction de t.
4) Déterminer les expressions des composantes intrinsèques at et an de l’accélération en fonction du temps.
5) Déduire le rayon de courbure  de la trajectoire en fonction du temps.

Exercice 2 :
 
Dans le plan vertical (x𝑂y) muni d’un repère (O, i , j ), un anneau 𝑀 de
masse 𝑚 glisse sans frottement sur une tige circulaire fixe (traits
 
hachurés) de centre 𝐶 et de rayon 𝑎. On désigne par (e r , e) la base polaire
 
et par (et , en) celle de Frénet. L’ensemble est situé dans le champ de
pesanteur terrestre 𝑔 considéré uniforme. Les coordonnées polaires r et 
de M, sont telles que : r = 2r0 sin. r0 est une constante positive.
 
1) a) Donner, en fonction de r0, de  et de ses dérivées successives  et 
par rapport au temps t, les composantes polaires des vecteurs vitesse
 
v et accélération a de M.

b) Sachant que  = 0t avec 0 une constante positive, donner v et

a en fonction de r0 et de 0 et de t.
 
2) Calculer || v || et || a || en fonction de r0 et de 0.
  
3) Calculer, en fonction r0 et de 0, les composantes de a dans la base intrinsèque (et , en ).
   
4) Exprimons le poids P et la réaction R appliquées à l’anneau dans la base intrinsèque (et , en ) sachant que
 
l’angle entre P et en est ( –2.

Exercice 3 :
Un corps ponctuelle M de masse m est lâché sans vitesse initiale d’un point A
( = 0) et se déplace sur une piste AB parfaitement lisse qui est un quart de
cercle de rayon R. Son mouvement a lieu dans le plan vertical (𝑥𝑂𝑦) du
référentiel fixe ℜ(𝑂, 𝑥, 𝑦). On désignera par g l’accélération de la pesanteur.
 
1) Exprimer les forces appliquées au point 𝑀 dans la base (e r , e ).
 
2) Calculer le vecteur vitesse v et accélération a de 𝑀 dans ℜ.
3) Etablir l’équation différentielle du mouvement en coordonnées polaires
4) Retrouver l’équation différentielle du mouvement en appliquant le théorème
du moment cinétique.
5) Quelle est le module vB de la vitesse du corps en B.
6) Donner la réaction R du support en fonction de , m et g

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Département de Physique
TRAVAUX DIRIGES Série N° 3 : Thermodynamique
Exercice 1
On dispose dans un cylindre fermé par un piston une certaine masse d’un gaz parfait diatomique. Les parois
du cylindre et du piston sont isolées et supposées imperméables à la chaleur. Dans les conditions initiales, le
volume occupé par le gaz est V1 = 10 litres, la pression est P1 = 105 Pa et la température T1 = 300 K.
On désigne par cp, et cv respectivement la capacité thermique molaire à pression constante et à volume
constant.
1) a) Donner la relation liant , cp et cv puis celle liant cp, cv et R pour cette transformation adiabatique
b) En déduire les expressions de cp, et cv en fonction de  et de R
c) Donner alors l’expression de la capacité thermique Cv de ce gaz en fonction de P1, V1, T1 et  puis
calculer sa valeur
2) On comprime ce gaz de manière réversible jusqu’à P2 = 106 Pa.
a) Calculer V2 et T2.
b) Calculer le travail W12 au cours de cette transformation.
3) On comprime maintenant le gaz en partant du même état initial (P1, V1, T1) mais en appliquant
brutalement P2 = 106 Pa.
a) Exprimer le travail W13 échangé par le système de deux manières différentes.
b) En déduire la valeur de V3, T3 en fin d’évolution ainsi que le travail W13.
4) On suppose que l’on retire l’isolant thermique qui entourait le cylindre, les parois deviennent perméables
à la chaleur. On réalise un refroidissement de l’état (P2, V3, T3) à l’état (P2, V2, T2) Calculer la quantité de
chaleur échangée au cours de cette transformation.

Exercice 2 :
Une mole de gaz parfait subit les transformations réversibles suivantes : état (1) à
état (2) compression adiabatique ; état (2) à état (3) dilatation à pression constante ;
état (3) à état (4) détente adiabatique ; état (4) à état (1) refroidissement à volume
constant. Chaque état est défini par la pression Pi, la température Ti et le volume Vi
(i variant de 1 à 4). On appelle  le rapport des chaleurs molaires Cp/Cv. On définit
α = V1/V2 et  = V4/V3. On donne :  = 1,4 ; P1 = 1,0.105 Pa ; α = 9 ;  = 3; T1 = 300
K ; V1 = 0,025 m3 ; cv = 20,8 J.K1.mol1 ; R = 8,31 J.K1.mol1.
1) Donner les expressions de la pression, du volume et de la température pour les états (2), (3) et (4), en
fonction de P1,V1,T1, α et  puis calculer numériquement leur valeur.
2) Calculer les travaux W12, W23, W34, W41 ainsi que chaleurs Q12, Q23, Q34, Q41 échangés pour toutes les
transformations subies. Préciser notamment le sens des échanges (reçu ou cédé à côté de la valeur).
3) a) Donner l’expression du rendement  d'un moteur fonctionnant suivant ce cycle, en fonction des travaux
et chaleurs échangés.
b) Donner l'expression du rendement  en fonction de , α et  puis calculer numériquement sa valeur.

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Exercice 3 :
Une mole de gaz réel diatomique contenue dans un cylindre d’équation d’état
 n2 a
P + V2  V = n R T décrit de manière réversible le cycle ABCA (figure ci-
 
contre).
L’évolution AB est isotherme à la température TA = 300 K. L’évolution BC est
isobare à la pression et l’évolution CA est isochore. On donne : VA = 102 m3 ;
VB = 103 m3 et a = 0, 135 m6.Pa.mol2 ; R = 8,32 J K1mol1. L’énergie interne
5 n RT n a
de ce gaz réel est U = 2  V .
1) Calculer les pressions PA, PB et PC et la température TC
2) Calculer les quantités de chaleur et travaux QAB, WAB, QBC, WBC, QCA et WCA échangés entre le gaz et le
milieu extérieur pour chaque transformation.

Exercice 4 :
Un calorimètre de capacité thermique C = 150J.K1 contient une masse m1 = 200g d'eau à la température
initiale 1 = 50°C. On y introduit un glaçon de masse m2 = 160g sortant du congélateur à la température de 2
= 23°C. La température de l'état final du système étant F = 0°C, déterminer la masse des différents corps
présents dans le calorimètre. On donne : Chaleur massique de l'eau : cE = 4185 J.kg1.K1 ; Chaleur massique
de la glace: cG = 2090 J.kg1.K1 ; Chaleur latente de fusion de la glace: LF = 3,34.105 J.kg1.
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Département de Physique
TRAVAUX DIRIGES Série N° 4 : Mécanique des fluides

Exercice 1 :
On considère un densimètre (qui sert à mesurer la densité d’un liquide)
constitué d’un cylindrique creux de masse m1, de longueur L = 150 mm et
de diamètre d, dans lequel est placée une masse m2 d’un matériau solide
au niveau de sa partie inférieure sur une hauteur h = 60 mm.
1) Lorsque le densimètre est plongé dans l’eau la partie contenant le
matériau solide affleure la surface de l’eau. Donner l’intensité de la
poussée d’Archimède F qui s’exerce sur l’appareil en fonction de m1, m2
et de l’accélération de la pesanteur g puis en fonction de d, h, ρe et g.
2) Plongé est dans un liquide inconnu de masse volumique ρ, le densimètre
Figure 1
y reste en suspension et immergé jusqu'à une hauteur h. Donner l’intensité de la poussée d’Archimède F’ qui
s’exerce sur l’appareil en fonction de m1, m2 et g puis de d, x, ρ et g.
3) Montrer que la lecture de la hauteur d’affleurement x dans un liquide inconnu permet de déterminer la
masse volumique (x), on donne ρe = 103 kg/m3.
4) Quelle est la masse volumique minimale ρmin qu’on peut mesurer avec ce densimètre ?

Exercice 2 :
Une jauge de Venturi est constituée d’un tube de section circulaire, de surface SA
qui présente un rétrécissement de section SB. Il permet de déterminer la vitesse
d’écoulement v1 d’un liquide de masse volumique . Pour cela, lui raccorde un
tube en U contenant un liquide de masse volumique ’ > .
1) a) Ecrire le théorème de Bernoulli, pour ce fluide considéré comme parfait, entre
les points (A) et (B). Au point (A) il règne une pression PA et le fluide y est animé
d’une vitesse vA ; par contre au point (B) la pression est PB et la vitesse du fluide
vB.
b) Ecrire l’équation de continuité entre les points (A) et (B).
2) En considérant la partie statique du fluide dans la branche en U, donner la différence de pression P A  PB
en fonction de , ', g, hA et hB.
3) Quelle est l’expression de la vitesse v1 en fonction de SA, SB, , ', g, hA et hB.

4) a) Le fluide n’est plus considéré comme parfait. On désigne par P =  k v'B2 la perte de charge
2
accidentelle au niveau du rétrécissement et on néglige les pertes de charge régulières dans la conduite. Réécrire
le théorème de Bernoulli entre les points (A) et (B) en fonction de vA' , k, SA, SB, , ', g et hA et hB.
b) Quelle est l’expression de la nouvelle vitesse vA' du fluide en fonction de k, SA, SB, , ', g et hA et hB.

Exercice 3 :
Une conduite de section principale SA et de diamètre d
subit un étranglement en B où sa section est SB. Un
liquide de masse volumique ρ s’y écoule. Deux tubes
d’extrémités A et B plongent dans la conduite. On
désignera par x = SA/SB le rapport des sections, par h la
dénivellation du niveau du liquide dans les deux tubes et
par QV le débit volumique la conduite.

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1) Ecrire l’équation de continuité et en déduire l’expression de la vitesse vB en fonction de vA et x.
2) Ecrire la relation de Bernoulli entre les points A et B puis en déduire l’expression de la différence de
pression (PA ̶ PB) en fonction de ρ, vA et x.
3) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points A et A’.
4) Ecrire la relation fondamentale de l’hydrostatique entre les points B et B’.
5) Donner l’expression de la vitesse d’écoulement vA en fonction de g, h, et x.
6) a) Donner l’expression du débit volumique QV en fonction de d, g, h, et x.
b) Calculer QV pour d = 50 mm, x = 2, g = 9,81 m/s2 et h =10 mm.

Exercice 4 :
Un pipe-line de diamètre d = 25 cm est de
longueur L est destiné à acheminer du pétrole
brut d'une station A vers une station B avec un
débit massique Qm = 18 kg/s.
Les caractéristiques physiques du pétrole sont les suivantes : masse volumique ρ = 900 kg/m3 ; viscosité
dynamique η = 0,261 Pa.s. On suppose que le pipe-line est horizontal.
1) Donner l’expression puis calculer, en m3/s, le débit volumique Qv du pétrole.
2) Donner l’expression puis calculer, en m/s, sa vitesse d'écoulement v dans le pipe-line.
3) Calculer le nombre de Reynolds Re et donner la nature de l’écoulement
4) En désignant ΔP la perte de charge entre A et B, exprimer et simplifier la relation de Bernoulli entre les
deux extrémités du pipe-line.
5) Donner, en fonction de P, d, Qv et η, l’expression de la longueur L puis calculer sa valeur maximale
pour laquelle la chute de pression (PA  PB) entre deux stations A et B ne dépasse pas 3.105 Pa.

Exercice 5 :
Une turbine, alimentée par réservoir de section SA, est rempli
d’un liquide de masse volumique ρ. Il est prolongé à sa base
d’une canalisation cylindrique de section SB. La surface libre
du liquide dans le réservoir est au contact de l’air libre. Le
liquide qui s’écoule dans la canalisation cylindrique alimente
une turbine (T), dont l’entrée est en B et la sortie en C. A la
sortie de (T), le liquide circule dans un tube horizontal de
section SC et de longueur L. On donne : SA >> SB ; H = 3m ;
ρ = 103 kg.m1 ; L = 10m ; g = 10 m.s2 ; SB = 3,14.102 m2;
SC = 0,2 102 m2 ; P0 = 105 Pa (pression atmosphérique).
Le débit du liquide est QV = 1,57.104 m3 s1, sa viscosité du liquide η = 3.103 kg .m1.s1.
1) Calculer la vitesse VB en B et VC en C.
2) Le fluide étant supposé parfait entre A et C, calculer la pression PB en B.
3) Le diamètre du tube horizontal (CD) étant plus faible, les frottements ne sont plus négligeables sur cette
partie. Donner l’expression littérale de la pression PC en C puis donner sa valeur numérique.
4) Calculer la puissance Pui développée par la turbine et justifier son signe.

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TRAVAUX DIRIGES Série N° 5 : Optique géométrique

Exercice 1 :
Une cuve est remplie d’un liquide dont on veut mesurer l’indice
n. Cette cuve est accolée à un prisme de saphir d’indice ns =1,75
et d’angle au sommet . Ce dispositif est traversé par un
rayon confondu à l’axe optique (figure ci-contre). Le rayon subit
alors des réfractions successives, jusqu’à la sortie du prisme.
1) Montrer qu’à l’entrée de la cuve le rayon n’est pas dévié.
2) Donner une relation entre l’angle etl’angle d’incidence i1 à l’entrée du prisme de saphir
3) Donner une relation entre l’angle de réfraction i2, n, ns et .
4) Donner une expression liant l’angle d’incidence sur la face verticale du prisme i3, l’angle de réfraction dans
l’air i4, et ns puis une autre liant i2, i4, ns et .
5) Calculer i2 puis l’indice n du liquide sachant que la mesure donne i4 = 17,67°.

Exercice 2 :
Soit un système optique comportant un dioptre plan (Σ) séparant deux milieux
(1) et (2), d’indice de réfraction n1 et n2 respectivement, et un miroir plan (M).
Un objet lumineux est placé en A dans le milieu (1), Les rayons émis par l’objet
traversent (Σ), se réfléchissent sur (M). et traversent à nouveau (Σ).

On donne : O 
1A =  d et O1O2 = e.

1) Donner O . à travers () en fonction de d, n1 et n2.


1A1, conjugué de O1A

2) Donner O 
2A2 conjugué de O2A1 à travers (M) en fonction de e, d, n1 et n2.

3) Donner O 
1A' conjugué de O1A2 à travers (M) en fonction de e, d, n1 et n2.

Exercice 3 :
Une demi boule sphérique transparente d'indice n2 = 2 et de rayon R = 2cm
reçoit sur sa face sphérique un rayon lumineux BI provenant du milieu
d’indice n1 = 1 et parallèle à son axe de symétrie HO sous un angle d'incidence
i = 45°. On place dans le milieu d’indice n1 un objet de 1,2 cm placé à 1,6 cm
de H. On désignera par i1 l’angle du rayon réfracté en I, par i2 l’angle
d’incidence sur la face plane de la boule et par i3 l’angle d’émergence dans le
milieu d’indice n3 = n1.
1) Déterminer les angles i1, i2 et i3 puis les angles correspondants i', i'1, i'2 et i'3 du rayon BJ dirigé vers O.
2) Reprendre le schéma à l’échelle 1 et construire l’image de l’objet.
3) Donner les caractéristiques de l’image (agrandie ou non, virtuelle ou réelle, renversée ou non, à droite ou à
gauche de O).
Exercice 4 :
Une boule sphérique transparente d’indice n2 de rayon R, de centre C,
placée dans l'air d’indice n1 (n2 > n1) et est argentée sur un hémisphère
qui se comporte comme un miroir sphérique. Un rayon lumineux pénètre
dans la boule, se réfléchit sur la partie métallisée puis émerge dans l'air.
Soit un point lumineux A1 sur l’axe optique O1CO2 placé à une distance
d à gauche de O1 (voir figure ci-contre). L’axe optique sera toujours
orienté vers la droite dans toutes les étapes de l’exercice.
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On suppose les conditions de Gauss réalisées et on donne : R = 50 cm, d = R/2, n1 = 1, n2 = 3/2.
1) Déterminer les positions :
a) A’1 qui est l’image de A1 donnée par le dioptre sphérique de sommet O1.
b) A’2 image de A’1 à travers la face argentée réfléchissante de sommet O2.
c) A2 image de A’2 à travers le dioptre sphérique de sommet O1.
2) En tenant compte de la marche du rayon lumineux A1O1 donner la nature des images A’1, A’2 et A2.

Exercice 5 :
L’œil humain peut être représenté par une lentille mince convergente
(pour le cristallin) de distance focale variable situé à une distance d
= 2cm de la rétine qui joue le rôle d’écran. Un sujet ayant une vision
normale, perçoit nettement les objets par accommodation, c'est-à-
dire par déformation du cristallin et donc de sa distance focale, pour
que l’image se forme sur la rétine.
1) Un sujet ayant une vision normale voit nettement un objet AB
situé à 25 cm du cristallin (voir figure ci-contre). Qui est le foyer
objet entre F1 et F2 et quelle est la distance focale du cristallin?
2) Avec l’âge, le un sujet est devenu myope : l’image d’un objet
placé à l’infini se forme (sans accommodation) en un point A' situé
à distance e = 0,5 cm de la rétine. Quelle est alors la distance focale
de la lentille convergente (cristallin) ?
3) On veut corriger sa myopie en montant une lentille divergente sur
son œil (lunettes) supposée placée en O. Quelle doit être la distance
focale de la lentille divergente pour que l’image A" du point A'
obtenue avec le cristallin) se forme sur la rétine ?

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FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
Département de Physique
TRAVAUX DIRIGES Série N° 6 : Electricité
Exercice 1 :
Trois charges ponctuelles +q, -q et -q sont placées aux sommets d’un
triangle équilatéral de côté́ a et de centre C situé à la distance r = a/ 3
des sommets. On donne : q = 0,1 109 C, a = 0,1 m et la constante de la
loi de Coulomb k = 9.109 N.m2/C2.
1) Donner l’expression du potentiel électrique V en C et O en fonction
de a, k et q puis calculer leur valeur.

2) Donner l’expression du champ électrique E résultant aux points C et
 
O, en fonction a, k, q, i et j puis calculer leurs composantes

Exercice 3 (7 points)
Un circuit électrique est constitué comme l’indique la figure ci-
contre.
1) Ecrire la 1ère loi de Kirchhoff relative aux intensités des courants
au nœud A, B et C.
2) Ecrire la 2ème loi de Kirchhoff relative aux tensions dans les trois
mailles I, II et III. On circulera dans le sens indiqué sur le schéma.
3) En déduire un système de 3 équations à 3 inconnues en i1, i2, et i3
pour R = 2  et E = 10,5 V.
4) Donner les valeurs numériques des intensités des courants
électriques i, i1, i2, i3 et i4 dans les différentes branches.

Exercice 3 :

Soit n = 1026 porteurs de charge q = 3,2 .1019 C par mètre cube se déplaçant dans un milieu conducteur sous
l'action d'un champ uniforme de longueur L = 0,10 m, de section S = 15 cm2 et sous une tension U = 10V avec
un coefficient de frottement  = 4.1012 SI. On désigne respectivement par E, k, ,  et R le champ éléctrique,
la mobilité, la conductivité, la vitesse des charges du conducteur
1) Calculer l’intensité du champ éléctrique E
2) Caluler la mobilité des charges q
3) Calculer la vitesse v des charges
4) calculer conductivité, la résistivité et la résistance de ce conducteur.

Exercice 4 :
Une cuve parallélépipédique de section S = 5 cm2 et de longueur L = 10 cm
contient du chlorure de sodium (NaCℓ) totalement dissocié. Le nombre
d’anions ou de cations par unité de volume est n = 1,2.1026 ions/m3. Les deux
extrémités de cette cuve sont deux électrodes identiques de section S entre
lesquelles on établit une différence de potentielle VA  VB = 5 V. La mobilité
des ions Na+ est k+ = 5.108 m2.s1.V1 ; celle des ions Cℓ est k = 7.108
m2.s1.V1. La charge de l’électron e = 1,6.1019 C.
1) Quelle sont les modules des vitesses de déplacement v+ de l’anion et v des cations ?

2) Calculer le vecteur densité de courant en fonction du vecteur unitaire i (horizontale de la gauche vers la
droite) et son module. En déduire l’intensité du courant I qui la traverse l’électrolyte.

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3) Déterminer la résistivité et la résistance de l’électrolyte.

Exercice 5 :
Un circuit électrique (ci-contre) contenant une résistance R1 = 4, une
résistance R2 = 12  ; une bobine d’inductance L = 0,04 H et un
condensateur de capacité C = 0,5.102 F est alimenté par un générateur
de tension alternative u(t) = 30Vsin(100t) et de pulsation  = 100 rd/s.
1) Donner l’impédance complexe z du circuit et son module Z.
2) Calculer l’intensité efficace I du courant :
3) Donner, en degré, le déphasage  entre la tension u(t) et le courant i(t) et préciser qui, entre les deux est en
en retard de phase sur l’autre.
4) Ecrire l’expression du courant i(t) sous forme d’une fonction sinusoïdale du temps.

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