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Introduction à la Simulation Numérique en Mécanique &

Thermique

S8 - ENSEM : Université de Lorraine(2ème année de Cycle


Ingénieur)

Compte rendu de Tp :
LA METHODE DES ELEMENTS FINIS sous FlexPDE

Réalisé par :
-NABIL EL HARIRI
-KEVIN ZIAK
INTRODUCTION :
Le principe de la méthode des éléments finis est simple : discrétiser un problème
continu en éléments finis, calculer des matrices et résoudre un système linéaire.
Cependant, la mise en pratique de cette méthode nécessite l'utilisation de
techniques avancées pour le choix de l'interpolation polynomiale, l'intégration
numérique et la prise en compte des conditions aux limites. Le choix de la
discrétisation, qui repose sur une subdivision du domaine, est également un
aspect crucial et dépend de plusieurs facteurs tels que la géométrie et la précision
souhaitée pour la solution. En somme, bien que le principe soit simple, la
méthode des éléments finis recèle de nombreux défis pratiques qui ne peuvent
pas être présentés en une seule fois.
FlexPDE est un logiciel de simulation numérique utilisé pour résoudre des
équations aux dérivées partielles. Il permet de modéliser des systèmes physiques
complexes et de prédire leur comportement. FlexPDE est particulièrement utile
pour résoudre des problèmes de physique, de mécanique des fluides, de transfert
de chaleur, de mécanique des solides, d'électromagnétisme et de géométrie
complexe. Il permet également de visualiser les résultats de simulation en 2D ou
3D et de créer des graphiques pour représenter les résultats de manière visuelle.
Dans ce Tp On cherche à résoudre un problème de convection naturelle en cavité
dans le cas d'un écoulement plan. On se place dans les hypothèses de Bousinesq
où la densité du fluide est supposée dépendante de la température uniquement
dans l'équation de conservation de la quantité de mouvement.
Etude préliminaire :
1) Equation de continuité adimensionnelle :

Equation de conservation de la quantité de mouvement adimensionnelle :

2) La méthode de la vorticité est une méthode numérique pour résoudre les


équations de Navier-Stokes en deux dimensions en termes de la vorticité. Elle est
basée sur la conservation de la vorticité le long des lignes de courant et évite ainsi
le calcul direct de la pression.
La méthode de la vorticité utilise l'équation de vorticité suivante:

Cette équation est obtenue en prenant la rotationnel des équations de


conservation de la quantité de mouvement en deux dimensions.
La méthode de la vorticité utilise également l'équation de continuité pour calculer
la vitesse à partir de la vorticité:

Ainsi, la méthode de la vorticité résout l'équation de vorticité pour la vorticité,


puis utilise l'équation de continuité pour calculer la vitesse à partir de la vorticité.
La méthode de la vorticité a l'avantage d'être plus facile à mettre en œuvre que
les méthodes basées sur la pression, mais elle est limitée aux écoulements en
deux dimensions et ne prend pas en compte les effets de la pression.
3) Cela correspond à un solide rigide ou à une paroi imperméable qui forme la
frontière du domaine de calcul. Cette condition est couramment utilisée pour
modéliser des écoulements de fluides qui se produisent autour d'objets solides,
comme des ailes d'avion ou des carrosseries de voiture. Elle est également utilisée
pour modéliser des écoulements à travers des conduites, des tuyaux ou des
canaux où la frontière physique correspond à une paroi solide ou à un matériau
imperméable.
En imposant cette condition aux limites, la méthode de la vorticité peut calculer la
vitesse du fluide sur la frontière en fonction de la vorticité, et donc modéliser les
effets de la forme de l'objet sur l'écoulement du fluide. Cette condition est
importante pour obtenir des solutions précises et réalistes pour les écoulements
de fluides dans des situations pratiques.
Etude en régime permanent
4) Résoudre le problème en régime permanent en considérant Pr 1 = et en faisant
varier le nombre de Rayleigh.
Equations et les conditions aux limites
Pour Ra=1 :

Pour Ra=100 :

5) Expliquer comment on peut obtenir le nombre de Nusselt


Le nombre de Nusselt est un nombre sans dimension utilisé pour caractériser le
transfert de chaleur par convection. Il peut être obtenu en utilisant l'équation Nu
= hL/k, où h est le coefficient de transfert de chaleur convectif, L est la longueur
caractéristique du système et k est la conductivité thermique du fluide. Pour
obtenir le nombre de Nusselt, il faut donc mesurer ou calculer ces trois grandeurs.
Dans certains cas, des corrélations empiriques basées sur des données
expérimentales ou des simulations numériques peuvent fournir une estimation du
nombre de Nusselt. Cependant, il est important de noter que le nombre de
Nusselt dépend fortement de la configuration de l'écoulement, de la géométrie du
système et des propriétés physiques du fluide.
6) On tracera dans l’espace log le nombre de Nusselt en fonction du nombre de
Rayleigh

logRa=f(logNu)
1,4

1,2

0,8

8)En déduire les valeurs de A et n


En utilisant l'interpolation linéaire des résultats obtenus à partir du graphe
précédent et l’équation suivante : 𝒍𝒐𝒈(𝑵𝒖) = 𝒍𝒐𝒈(𝑨) + 𝒏. 𝒍𝒐𝒈(𝑹𝒂)
Les valeurs interpolées sont approximativement A ≈ 0,26 et n ≈ 0,34.
9) Montrer comment évolue Ra en fonction de l’inclinaison θ de la cellule.

Pour un angle de 45° :


Pour un angle de 0° :

Pour un angle de -45° :

Nu=f(log(Ra
14 ))

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Theta=0
10
Theta=4
2 5

0 1 2 3 4 5 6
10) Montrer comment évolue Ra en fonction de l’allongement Al de la cellule

log(Nu)=f(log(Ra))
1,2

0,8

0,6
Al=4
0,4
Al=2
1 2 3 4 5
0,2

-0,2 0 log (Ra)

Interprétation des résultats de régime permanent :


1. En modifiant le nombre de Rayleigh tout en maintenant Pr à une valeur
de 1, il a été observé que pour un Rayleigh de 1, la concentration du flux,
qui est représentative du nombre de Nusselt, reste uniforme sur toute la
surface, indiquant un processus isotherme. Cela implique que la
température demeure constante dans tout le système. Physiquement, ce
qui se produit est que le fluide tend à transporter les particules froides
vers les zones plus chaudes. Ceci est illustré par la courbe présentée dans
le graphe 1, qui montre l'évolution du nombre de Nusselt en fonction de
la variation du nombre de Rayleigh. On peut en déduire que ces deux
paramètres sont proportionnels entre eux.
2. Après avoir analysé les résultats obtenus en modifiant l'inclinaison du
système au fil du temps et en augmentant progressivement le nombre
de Rayleigh, nous avons tracé le graphe 2, qui montre que le flux
thermique, représenté par le nombre de Nusselt, atteint son maximum
lorsqu'on incline le système à un angle de 45° (pour un nombre de
Rayleigh de 100 000, le nombre de Nusselt est de 12 à un angle de 45°).
En revanche, lorsque l'angle d'inclinaison diminue, nous remarquons que
l'augmentation du nombre de Nusselt est très lente (pour un angle
d'inclinaison de -45° et un nombre de Rayleigh de 100 000, le nombre de
Nusselt est seulement de 1,8).
3. Après avoir examiné les résultats obtenus en variant la durée de temps
et en augmentant progressivement le nombre de Rayleigh, nous avons

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tracé le graphe 3 qui montre que pour une durée de temps de 2 unités,
et à partir de Ra=100, l'augmentation du flux de chaleur (nombre de
Nusselt) est plus rapide que pour une durée de temps de 4 unités. Cela
est dû au fait qu'à des valeurs de Ra de 1 et 100, il y a un transfert de
chaleur important entre les particules elles-mêmes, tandis que pour des
valeurs plus élevées de Ra, l'écoulement se rapproche de la paroi, ce qui
entraîne une augmentation du flux de chaleur par convection (nombre
de Nusselt).

Etude en régime transitoire (Ra= 10 000)

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11) Résoudre le problème en régime transitoire en supposant la température
initiale Ti =T1 . Tracer le thermogramme au centre de la cellule.

12) Résoudre ensuite le même problème dans le cas du flux nul sur OA

Interprétation des résultats de régime transitoire :


Lors du régime transitoire, la température a tendance à passer d'un régime
permanent à un autre. Après 0,5 seconde, le graphe 4 montre une
augmentation de température, tandis que le graphe 5 montre une
augmentation supplémentaire après une seconde. Le thermogramme montre
une concentration élevée de flux de chaleur le long des parois de la surface à
gauche et à droite, tandis que les particules froides ont tendance à se déplacer

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vers les zones plus chaudes. En négligeant le flux sur la partie OA, c'est-à-dire
en ne tenant pas compte des conditions initiales imposées sur la paroi OA, cela
explique la concentration du flux uniquement sur la partie gauche de la surface.
CONCLUSION
En somme, notre étude a permis d'élucider les comportements de la
convection naturelle dans une cellule de Rayleigh-Bénard, mettant en évidence
la relation entre le nombre de Nusselt et le nombre de Rayleigh dans le régime
de la convection linéaire, ainsi que l'influence de l'inclinaison et de
l'allongement de la cellule sur les écoulements de convection naturelle.
Cependant, il reste encore plusieurs pistes à explorer pour de futures
recherches. Par exemple, il serait intéressant de considérer des fluides ayant
des nombres de Prandtl différents de 1 pour mieux comprendre l'impact sur les
écoulements de convection naturelle. De plus, d'autres géométries de cellules
telles que des cellules carrées ou triangulaires pourraient être étudiées. L'ajout
d'une source de chaleur interne ou d'effets de surface rugueuse pourrait
également être envisagé.
Enfin, une analyse plus détaillée des équations différentielles régissant la
convection naturelle pourrait permettre de mieux appréhender les mécanismes
physiques sous-jacents, offrant ainsi des applications pratiques dans divers
domaines tels que le refroidissement des systèmes électroniques ou le
chauffage des bâtiments.

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