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• L’influence du nombre de Rayleigh sur la distribution de température est représentée dans les figures 4a-b. On observe
une augmentation de la température dans le sens vertical (Fig. 4a). La température de chaque composant devient
constante après le quatrième bloc, confirmant ces résultats par rapport aux travaux expérimentaux d’Ortega et Moffat
(1985).
• De plus, les résultats présentés sur la figure 4a concernent la température sans dimensionθ=(T*−T0*)/qL²/kc, qui est
adimensionné en utilisant la densité thermiqueq. C’est pourquoi le résultats pour q=4,87×10⁵W/m³semblent inférieurs à
ceux deq = 3,90×10⁵W/m³. Par un simple calcul, à l’aide de la figure 4a, nous montrons que l’inverse est vrai pour la
température dimensionnelle. Par exemple:Pour Q =1W, q=4.87×10⁵W/m³, Θmax=2.2 ;Tmax−T0= Θmax.q.Ly²/kc,Ly=10cm et
kc =204 W/m.˚C, Tmax−T0=2.2×4.87×10⁵×10²/204=52.5 ˚CFor Q =0.8 W, q=3.90×10⁵W/m³, Θmax =2.35;Tmax −T0 =
Θmax.q.Ly²/kc, Ly =10 cm et kc =204 W/m.˚C,Tmax −T0 =2.35×3.90×10⁵×10²/204= 44.92 ˚C. Il ressort clairement des figures
4a et 4b que pour les deux entrées de puissance considérées ici (Q=0,8 W et 1 W), l’échauffement entre le cinquième et le
quatrième bloc est inférieur à celui entre le quatrième et le troisième bloc ; et entre le troisième et le deuxième bloc est
plus petit que celui entre le deuxième et le premier bloc. Cela est dû à l’augmentation progressive de la vitesse verticale,
qui améliore le coefficient de transfert de chaleur par convection, entraînant une plus grande évacuation de la chaleur et
donc un bon refroidissement des blocs.
Effet du rapport de conductivité thermique
substrat/fluide (k/kair):
• L’effet du rapport de conductivité thermique substrat/fluide (k/kair)La
répartition de la température est représentée sur les figures 5a et 5b, pour
deux valeurs de rapport de conductivité thermique k/kair (0,1 et 10)
etRâ=1,82×10⁶, respectivement. D’après les figures 5a et 5b, on constate
que les températures dimensionnelles et adimensionnelles augmentent
par rapport à la conductivité thermique. Ainsi, le meilleur refroidissement
est obtenu lorsque la conductivité thermique diminue. Ce résultat est très
important dans le refroidissement de composants électroniques chauffés.
Effets de la largeur (H/B) du canal
• Les figures 6a-b illustrent la distribution des températures Θ (valeurs sans
dimension) etT - T0(valeurs dimensionnelles), et la figure 7 montre les
coefficients de transfert thermique pour chaque face des composants
électroniques (hi=Qi/B²(T − T0), avec i =e, n, s, f) pour H/B=2 et 4. Pour
chaque bloc, on constate que les valeurs des températures augmentent
avec l'augmentation de H/B canal, à l'exception des blocs 4 et 5. Cela est dû
au fait que les blocs 4 et 5 sont situés à proximité de la sortie du canal, ce
qui favorise davantage de transfert de chaleur.des deux blocs. L'analyse des
figures et des résultats comme ci-dessus et l'interprétation de lly montre
que les genres de poussée d'Archimède changentaugmente avec la
diminution du transfert de je largeur H/B, ce qui provoque chaleur à
l'extérieur du canal, les l'augmentation et donc l'amélioration du c
électronique composants refroidissant.
Comparaison entre nos simulations et
données expérimentales
• Le modèle de convection naturelle turbulente utilisé dans ce travail a été
validé avec les données expérimentales d’Ortega et Moffat (1985) :
l’ensemble des données expérimentales et les valeurs des blocs chauffés
par ce modèle sont rapportés et comparés dans la figure 8. Il est clair que
le modèle de convection naturelle turbulente est en bon accord avec les
résultats expérimentaux des composants 7 à 10. Cependant, une différence
entre les composants électroniques 1 et 6 est montrée. Cela est
probablement dû à la grille grossière utilisée pour le refroidissement par
convection naturelle turbulente de l’air de 10 composants électroniques
cubiques.
Conclusion
• Le refroidissement (induit par convection naturelle turbulente
tridimensionnelle ) de cinq composants électroniques chauffés montés
dans un canal vertical a été étudié numériquement dans le cadre d’une
méthode de volumes finis (utilisée pour résoudre les équations
mathématiques régissantes).Le champ de température dans chaque
composant s’est avéré presque uniforme. Les résultats ont été comparés
aux données expérimentales obtenues pour des plages de paramètres
similaires.Un meilleur refroidissement est obtenu lorsque le nombre de
Rayleigh augmente, et lorsque la conductivité thermique et l’espacement
entre les parois verticales du canal diminuent.