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Chaque exercice sera noté avec un même coefficient. Remettre une copie séparée pour chaque exercice,
en pensant à reporter le numéro d’identification sur chaque copie.
Figure 1: (a-b) cellule de Couette cylindrique et champ de vitesse dans l’entrefer ; (c-d) schéma du dispositif de mesures
acoustiques.
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entre l’eau (densité ρe , vitesse d’onde de compression ce ), la paroi (ρp , vitesse d’onde de compression cp )
et le fluide de l’entrefer (ρ0 , c0 ).
1. Pourquoi la cellule de couette et le transducteur sont-ils immergés dans de l’eau (cf Fig. 1c)? Quel
est, selon vous, le but de la recirculation d’eau mentionnée sur la Fig. 1c ?
2. Quelle relation relie θe et θ0 ? Calculer θ0 .
Figure 2: (a) Exemple de signal, mesuré sur l’oscilloscope, déclenché par le ke signal émis. (b) Zoom du ke signal (·) et
du k + 1e signal (◦ ) mesurés.
Figure 3: k (k = 1 − 20) signaux reçus, codés en niveaux de gris, et placés les uns au-dessous des autres.
6. La Figure 3 représente les k (k = 1 à 20) signaux recus, codés en niveaux de gris, et placés les uns au-
dessous des autres. Comment transformer les variables de chaque axe pour obtenir un “diagramme
spatio-temporel” en (t, y)? Donnez l’allure (qualitative) du champ de vitesse dans l’entrefer, en
vous appuyant sur les observations faites sur la Figure 3 (justifiez votre réponse).
7. Aucune onde de cisaillement n’a été considérée ici. En existe-t-il ? Si oui, où se propage/propagent-
elle(s) ? Où est /sont-elle(s) générée(s)? Que devient/deviennent-elle(s)? Pourquoi peut-on la/les
ignorer ?
Données numériques :
ρe = ρ0 = 103 kg/m3 ρp = 1500 kg/m3 .
ce = c0 = 1500 m/s cp = 2000 m/s
θe = 48◦
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2 Etude par PIV 2C3D du sillage d’un cylindre
Figure 4: Ecoulement en aval d’un cylindre, et champ de vision souhaité pour les mesures de PIV.
3. Quelles précautions prendre concernant les réglages de l’objectif de la caméra afin que les images
soient nettes quelque soit la position z de la nappe laser ?
4. Afin d’obtenir des champs 3D instantanés de cet écoulement instationnaire, il est nécessaire que le
temps de balayage Tb du volume par la nappe laser soit très court devant la période T = 1/f de
détachement tourbillonnaire : on choisit Tb /T = 0.01. Combien d’images maximum pourront être
réalisées au cours d’un balayage ? Quelle sera la résolution spatiale selon z ?
5. Dans chaque plan (x, y), on effectue des calculs de PIV 2D2C. Pour cela, on calcule la corrélation
entre 2 images I(x, y) obtenues à une même hauteur z lors de 2 balayages successifs séparés d’un
temps ∆t. Des quantités suivantes,
1 2
ux , uz , ωy , ωz , k= (u + u2y + u2z ), ∂ux /∂z, ωz ∂uz /∂z, ∇2 ωz ,
2 x
lesquelles seront calculables ? (~
ω désigne la vorticité).
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6. Les calculs de PIV sont effectués avec des fenêtres d’interrogation de 16 pixels, avec un taux
de recouvrement des fenêtres de 50% (i.e., une fenêtre tous √les 8 pixels). Les couches limites au
voisinage du cylindre sont d’épaisseur caractéristique δ ' d/ Re. Sera-t-il possible d’obtenir des
mesures dans ces couches limites ?
7. Si l’on suppose que l’on a ∆t = Tb (les balayages se suivent sans interruption), quel sera le
déplacement moyen des particules (exprimé en pixels) entre 2 images successives à z donné ? Est-
ce qu’un calcul de PIV simple sur fenêtres de 16 pixels conviendra ? Proposez une (ou plusieurs)
méthode(s) de calcul de PIV permettant de mesurer de tels déplacements.
8. En utilisant le dispositif expérimental, il est possible de traiter les images de façon à réaliser des
mesures de PIV 3C3D (3 composantes à 3 dimensions). Décrire [10 lignes maximum] cette technique,
et discuter ses avantages et inconvénients par rapport à la méthode de PIV 2C3D précédente. Des
quantités listées en question 5, lesquelles seraient alors calculables ?
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3 Anémométrie laser par effet Doppler
On s’intéresse à l’écoulement de marche descendante schématisé sur la Figure 5. L’écoulement en amont
de la cavité, supposé uniforme, est caractérisé par une vitesse de l’ordre de 1 m/s. La dynamique de la
couche cisaillée, au décrochage de la marche, est instationnaire: elle est caractérisée par le lâcher régulier
de tourbillons de Kelvin-Helmholtz, ainsi que par la variation, au cours du temps, de son “point de
recollement” sur le fond de la marche. Le champ moyen de l’écoulement, obtenu en moyennant plusieurs
centaines de champs instantanés de vitesse, fait apparaı̂tre une bulle de recirculation, dans laquelle les
lignes de courant forment des boucles. Les vitesses, dans cette zone de recirculation, sont inférieures à
celle de l’écoulement externe d’un ordre de grandeur environ. La vitesse change de signe dans cette région
de l’écoulement.
Figure 5: Écoulement de marche descendante. En haut: écoulement instantané révélé par l’injection de traceurs colorés.
En bas: lignes de courant du champ moyen obtenu en moyennant plusieurs centaines de champs de vitesse instantanés.
L’axe horizontal est l’axe x du repère cartésien attaché au référentiel de laboratoire, suivant lequel est aligné l’écoulement
amont incident; l’axe vertical sera référencé z. Les unités sont arbitraires.
On cherche à déterminer les caractéristiques temporelles, en différents points, de cet écoulement, par
des mesures ponctuelles de vitesse. On utilise pour cela un système de vélocimétrie laser Doppler (LDV)
en rétro-diffusion, compact, pour mesurer la composante longitudinale vx = v · ex de la vitesse. Les
caractéristiques optiques du système LDV, données par le constructeur, sont les suivantes:
1. Rappeler, en quelques mots, en quoi consiste le montage à franges, sur lequel est basé le système
de LDV utilisé dans cette étude.
2. Faire un dessin représentant clairement le positionnement des faisceaux laser dans l’écoulement
pour réaliser la mesure de la compositante longitudinale vx . Dessiner le réseau de franges tel qu’on
le verrait en zoomant sur le volume de mesure, en y précisant les axes du repère.
3. Indiquez un avantage et une difficulté associés au choix de travailler en rétro-diffusion, c’est-à-dire
de détecter la lumière diffusée par les particules vers l’arrière (du côté de la source lumineuse).
4. Rappeler de quoi dépend le temps d’échantillonnage de la mesure. Dans quelle région de l’écoulement
s’attend-on à avoir un taux d’échantillonnage important?
5. Dans quelle partie de l’écoulement sera-t-il nécessaire d’intercaler une cellule de Bragg (modulateur
acousto-optique) sur l’un des deux faisceaux laser? Rappeler l’effet de la cellule de Bragg sur la
fréquence des photons issus de ce faisceau laser.
6. On détecte, à l’écran d’un oscilloscope, le signal de la Figure 6. À partir de la forme de ce signal,
et en justifiant votre réponse, que peut-on dire de la taille des particules relativement à la distance
interfrange du réseau d’interférence?
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Figure 6: Signal transmis par le photo-détecteur et visualisé à l’écran d’un oscilloscope. L’axe horizontal est l’axe des
temps, l’axe vertical la tension détectée à l’entrée de l’oscilloscope.
8. Quel est alors le temps de passage moyen d’une particule dans l’écoulement amont incident? En
déduire l’unité de temps de l’oscilloscope (durée associée à un créneau horizontal), ainsi que l’ordre
de grandeur de la fréquence d’échantillonnage maximale attendue, c’est-à-dire du nombre de par-
ticules maximum détectées par seconde.