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0,020
Concentration (M)
NO2
0,015
0,010
N2O5 O2
0,005
0,000
0 20 40 60 80 100 2
Temps (min)
Chapitre 1 : Cinétique chimique
4
Chapitre 1 : Cinétique chimique
d [N2O5 ]
Vitesse = -
dt
d [N2O5 ] d [ O2 ] 1 d [NO2 ]
Vitesse = - =2 =
dt dt 2 dt
6
Chapitre 1 : Cinétique chimique
1 0,010 3.10-4
2 0,020 6.10-4
3 0,040 12.10-4
! De manière générale :
aA + bB + cC → produits
10
Chapitre 1 : Cinétique chimique
1 0,15 0,011
2 0,30 0,045
3 0,60 0,18
11
! De manière générale :
aA + bB + cC → produits
! Lorsqu’un réactif est présent en large excès par rapport aux autres,
l’équation de vitesse doit être réarrangée :
aA + bB + cC → produits
15
[A] d[A] t
∫[A]0 [A]
= -k ∫ dt
0
ln[A] = ln[A]0 - kt
16
Chapitre 1 : Cinétique chimique
0,014
[N2O5]0
0,012
0,010
[N2O5] (M)
0,008
0,006
[N2O5]0.e-kt
0,004
0,002
0,000
0 20 40 60 80 100
Temps (min) 17
-4,00
0 20 40 60 80 100
-4,50
-5,00
y = -k.x + ln[N2O5]0
-5,50
ln [N2O5]
y = -0,03x - 4,39
-6,00
-6,50
-7,00
-7,50
-8,00
Temps (min) 18
Chapitre 1 : Cinétique chimique
[A] d[A] t
∫ [A]0 [A] 2
= -k ∫ dt
0
1 1
= + kt
[A] [A]0
19
0,120
0,100
0,080
[NO2] (M)
0,060
0,040
0,020
0,000
0 10 20 30 40 50 60
Temps (s) 20
Chapitre 1 : Cinétique chimique
45,0
40,0
y = k.x + 1/[NO2]0
35,0
y = 0,5x + 10,0
30,0
1/[NO2] (1/M)
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
0 10 20 30 40 50 60
Temps (s) 21
[A]0
-k
22
temps
Chapitre 1 : Cinétique chimique
[A]
ln = -kt
[A]0
ln2
t1/2 =
k
23
0,014
[N2O5]0
0,012
0,010
[N2O5] (M)
0,008
[N2O5]0 /2
0,006 t1/2
0,004
[N2O5]0 /4
t1/2
0,002
0,000
0 20 40 60 80 100
Temps (min) 24
Chapitre 1 : Cinétique chimique
0,014
[N2O5]0
0,012
0,010
[N2O5] (M)
0,008
[N2O5]0 /2
0,006 t1/2
0,004
[N2O5]0 /4
t1/2
0,002 [N2O5]0 /8
t1/2
0,000
0 20 40 60 80 100
Temps (min) 25
26
Chapitre 1 : Cinétique chimique
" Le carbone 14 est un isotope instable (stabilité d’un isotope liée au rapport Z/N),
formé de manière constante dans la haute atmosphère,
qui se désintègre en émettant une particule β (un électron)
" En 1988, des mesures sur des prélèvements effectués sur le saint suaire de Turin
ont indiqué que le contenu en carbone 14 de celui-ci
est 0,928 fois celui d’un échantillon contemporain de carbone d’origine biologique ;
estimer l’âge du saint suaire de Turin
sachant que la demi-vie du carbone 14 est de 5730 ans ?
27
" Cette réaction se déroule en fait en deux étapes appelées processus élémentaires:
28
Chapitre 1 : Cinétique chimique
! L’entité NO3 est une espèce intermédiaire qui est produite au cours d’une étape
et consommée au cours d’une autre
29
" La vitesse de réaction ne peut être plus rapide que celle de l’étape la plus lente
et la vitesse de réaction globale sera déterminée uniquement par la vitesse
de la première étape : c’est l’étape déterminante de vitesse
30
Chapitre 1 : Cinétique chimique
6. Énergie d’activation
! Théorie des collisions : deux espèces doivent s’entrechoquer pour pouvoir réagir
! Mais une forte proportion des collisions ne donne pas lieu à la réaction
31
6. Énergie d’activation
O O O
F F N F FN F F N
O O O
Energie insuffisante
O F O F O F
N N N
F F F
O O O
Mauvaise orientation
O O O
F F N F FN F FN
O O O
6. Énergie d’activation
A+B → C + D
33
6. Énergie d’activation
T1
Fraction des
collisions
entre les
molécules
A et B T2
T2 > T1
Ea
Energie cinétique des molécules qui se heurtent 34
Chapitre 1 : Cinétique chimique
6. Énergie d’activation
" La fraction des collisions caractérisée par une énergie cinétique > Ea
augmente avec la température
3°/ La fraction des collisions pour lesquelles les molécules sont orientées
de manière adéquate dépend des configurations des molécules
qui s’entrechoquent
35
6. Énergie d’activation
36
Chapitre 1 : Cinétique chimique
6. Énergie d’activation
37
6. Énergie d’activation
lnk
Ea > Ea
lnA
∆lnK ∆lnK
-Ea/R
1/T
∆T
38
Chapitre 1 : Cinétique chimique
6. Énergie d’activation
39
! Ceci est cependant loin d’être une généralité et bon nombre de réactions
sont dites équilibrées
kd
N2O 4 ⇌ 2NO2
kin
40
Chapitre 1 : Cinétique chimique
[N2O4]
kd
N2O 4 ⇌ 2NO2
kin
[N2O4]éq
Temps 41
! L’équation de vitesse globale qui tient compte des deux étapes élémentaires
directe et inverse s’écrit :
d [N2O 4 ] 2
- = k d [N2O4 ] - k in [NO2 ]
dt
Complexe activé
E A+ B ⇌C + D
Ea
A+B
Réactifs
∆H0réaction
C+D
Produits
Progression de la réaction 43
" kin croîtra plus vite avec la température que kd et Kéq diminuera
(déplacement de l’équilibre vers la gauche lorsque la température augmente
dans le cas d’une réaction exothermique = conforme au principe de Le Chatelier)
8. Catalyse
45
8. Catalyse
A+ B ⇌C + D
Ea Réaction catalysée
Ea (cat)
A+B
Réactifs
∆H0réaction
C+D
Produits
Progression de la réaction 46
Chapitre 1 : Cinétique chimique
8. Catalyse
47
8. Catalyse
" Réaction lente car transfert simultané de 2 e- à partir d’un ion Tl+(aq)
vers deux ions Ce4+(aq ) différents (la probabilité de rencontre de trois particules
est 105 fois moins grande que celle de deux particules)
48
Chapitre 1 : Cinétique chimique
8. Catalyse
" Cette réaction est catalysée par Mn2+(aq), dont l’action est due
à différents étages d’oxydation du manganèse,
lesquels permettent de transiter par d’autres voies réactionnelles :
" Loi de vitesse différente de celle qui caractérise la réaction non catalysée
(cas général)
49
8. Catalyse
! Lorsque le catalyseur se trouve dans une autre phase que le mélange réactionnel,
on parle de catalyse hétérogène
" Exemple : oxydation du SO2 en SO3 sur une surface métallique en platine
(cf. production d’acide sulfurique)
50
Chapitre 1 : Cinétique chimique
8. Catalyse
51
8. Catalyse
52
Chapitre 1 : Cinétique chimique
8. Catalyse
E
I II
Ea comb.
Ea caram.
Ea comb. (cat)
Saccharose
Caramel
CO2 + H2O
8. Catalyse
! Les enzymes sont des protéines qui catalysent les réactions chimiques
propres au systèmes vivants (cf. chapitre VI)
54
Chapitre 1 : Cinétique chimique
8. Catalyse
(-)
O
(+)
CH3-C-O-C2H5
Substrat Enzyme
Complexe
enzyme-
O
substrat
CH3-C-O-C2H5
O
H H O
+ CH3-C + C2H5OH
OH
55
8. Catalyse
56
Chapitre 2 : Thermodynamique
# Illustrations : - quelle est la hauteur maximale atteinte par une balle de fusil
tirée droit en l’air avec une vitesse initiale de 400 m/s ?
- dans une centrale hydroélectrique, si l’eau dévale 200 m,
quelle sera l’énergie cinétique disponible par kg d’eau ?
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
2
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
a. Travail
F = cste
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
b. Chaleur
4
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
c. Energie interne
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
c. Energie interne
6
Chapitre 2 : Thermodynamique
2. Travail et chaleur
d. Enthalpie
Chapitre 2 : Thermodynamique
H Réactifs
Produits
∆Hréaction < 0
exothermique ∆Hréaction > 0
endothermique
Produits Réactifs
8
Chapitre 2 : Thermodynamique
Chapitre 2 : Thermodynamique
" La valeur du ∆H°réaction dépend de la température, mais cette dépendance est faible
et nous n’en tiendrons pas compte
10
Chapitre 2 : Thermodynamique
4. Variations d’enthalpie
11
Chapitre 2 : Thermodynamique
4. Variations d’enthalpie
" On peut concevoir que les équations (1) et (2) représentent un processus
en 2 étapes dont les points de départ et d’arrivée sont les mêmes
que ceux de l’équation (3)
H
CO(g) + 1/2O2(g)
C(s) + O2(g)
∆H°r (1) ∆H°r (2) ∆H°r(1) = -110,5kJ
CO(g) + 1/2O2(g)
∆H°r(3) = -393,5kJ
C(s) + O2(g) CO2(g) ∆H°r(2) = -283,0kJ
∆H°r (3)
CO2(g)
État initial État final
12
Chapitre 2 : Thermodynamique
4. Variations d’enthalpie
13
Chapitre 2 : Thermodynamique
4. Variations d’enthalpie
14
Chapitre 2 : Thermodynamique
4. Variations d’enthalpie
15
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
16
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
17
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
18
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
! On peut élaborer une table où sont répertoriées les valeurs des ∆H°f
des composés, étant entendu que les valeurs des ∆H°f des éléments se trouvant
dans leur état physique normal sous 1 atm et à 25°C ont été posées égales à zéro
∆H°f (kJ/mol)
C2H2(g)
+226,7
H2O(l)
-285,8
CO2(g)
-393,5
19
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
" Le brome est liquide sous 1 atm et à 25°C et l’iode est solide
∆H°f [Br2(l)] = 0 ; ∆H°f [I2(s)] = 0
∆H°f [Br2(g)] = 30,91 kJ/mol = enthalpie standard molaire de vaporisation du brome
∆H°f [I2(g)] = 62,4 kJ/mol = enthalpie standard molaire de sublimation de l’iode
" Le carbone solide existe sous deux formes cristallines : le graphite et le diamant
De ces deux formes, le graphite est le plus stable sous 1 atm et à 25°C
∆H°f [C(graphite)] = 0 ; ∆H°f [C(diamant)] = 1,897 kJ/mol
20
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
" ∆H°réaction = {∆H°f [Sn(s)] + ∆H°f [CO2(g)]} - {∆H°f [SnO2(s)] + ∆H°f [C(s)]}
∆H°réaction = ∆H°f [produits] - ∆H°f [réactifs]
21
Chapitre 2 : Thermodynamique
5. Chaleurs de formation
Chapitre 2 : Thermodynamique
24
Chapitre 2 : Thermodynamique
! Tous les gaz monoatomiques ont une valeur de Cp = 20,8 J/K.mol à 25°C
# Énergie cinétique moyenne d’une mole de gaz : <Ec> = 3/2 RT (Rappel Chimie I)
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Les gaz polyatomiques ont des valeurs de Cp supérieures à 20,8 J/K.mol
! L’eau liquide est caractérisée par une Cp relativement grande (75,2 J/K.mol),
ce qui en fait un excellent agent de refroidissement
27
Chapitre 2 : Thermodynamique
7. Calorimétrie
Résistance électrique
Couvercle
Vase de Dewar
Thermomètre
Agitateur
∞
7. Calorimétrie
29
Chapitre 2 : Thermodynamique
7. Calorimétrie
Thermomètre
Eau
∞ O2 (excès)
Échantillon
7. Calorimétrie
31
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Le fer, lorsqu’il est soumis à l’action de l’air humide, rouille spontanément :
4Fe(s) + 3O2(g) → 2Fe2O3(s) ∆H°réaction = -1648 kJ
32
Chapitre 2 : Thermodynamique
Chapitre 2 : Thermodynamique
! La variation d’entropie totale produite au cours d’un processus réversible est nulle
et positive pour un processus spontané = second principe de la thermodynamique
∆Stot = ∆Ssys + ∆Senv = 0 Processus réversible ou à l’équilibre
∆Stot = ∆Ssys + ∆Senv > 0 Processus irréversible ou spontané
Chapitre 2 : Thermodynamique
Environnement
+q -q -q +q
Tb < Th Tb < Th
Système
! Étant donné que tous les processus qui se déroulent dans la nature
sont spontanés, l’entropie de l’univers (= système + environnement)
augmente toujours lorsqu’un processus naturel a lieu
37
Chapitre 2 : Thermodynamique
10.Entropie et désordre
38
Chapitre 2 : Thermodynamique
10.Entropie et désordre
S (J/mol.K)
Gaz
v
v : accroissement du désordre thermique
x ∆Svap x : accroissement du désordre de position
Liquide
v
x ∆Sfus # Lorsqu’un système reçoit un apport d’énergie
Solide
v sous forme la chaleur, son entropie croît
0
0 Tfus Tébul T (K)
39
Chapitre 2 : Thermodynamique
10.Entropie et désordre
40
Chapitre 2 : Thermodynamique
10.Entropie et désordre
41
Chapitre 2 : Thermodynamique
! Étant donné que l’entropie est nulle à 0K, il est possible d’établir une échelle
de valeurs d’entropies molaires absolues
" L’état standard d’une substance est la forme pure de cette substance à la pression
de 1 atm et à une température spécifiée (25°C dans les tables thermodynamiques)
" L’état standard d’un soluté est la solution 1 M de ce soluté
42
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Les entropies molaires standard des substances gazeuses sont les plus élevées,
tandis que celles des substances solides sont les plus faibles
S°[Ag(s)] = 42,6 J/mol.K et S°[He(g)] = 126,0 J/mol .K
43
Chapitre 2 : Thermodynamique
44
Chapitre 2 : Thermodynamique
S°[CO(g)] = 198 J/mol.K ; S°[H 2(g)] = 131 J/mol.K ; S°[H 2O(g)] = 189 J/mol.K ;
S°[CH 4(g)] = 186 J/mol.K ; S°[H 2O(l)] = 70 J/mol.K ; S°[O 2(g)] = 205 J/mol.K
45
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Étant donné que les entropies molaires des gaz sont en général plus élevées
que celles des solides ou des liquides, la valeur des ∆S°réaction de réactions
où des gaz interviennent est toujours influencée de manière dominante
par ces espèces gazeuses
" ∆S°réaction est de même signe que ∆n (variation du nombre de moles de gaz
dans la réaction)
46
Chapitre 2 : Thermodynamique
13.Entropie et équilibre
47
Chapitre 2 : Thermodynamique
13.Entropie et équilibre
" Tous les processus qui sont favorisés à la fois du point de vue énergétique
et du point de vue entropique sont spontanés
48
Chapitre 2 : Thermodynamique
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Un système évoluera spontanément dans un sens tel que son énergie libre
de Gibbs devienne minimale (∆Gréaction = Gf - Gi < 0)
50
Chapitre 2 : Thermodynamique
! Soit la réaction : aA + bB → cC + dD
K = ∏ aiυi
i
où υi = coefficients stoechiométriques
(+ pour les produits et - pour les réactifs)
ai = activités
pi
= pour les gaz (p0 = pressionstandard = 1atm)
p0
[ ]i pour les solutés ( 0 =concentrationstandard = 1M)
= 0 []
[]
51
Chapitre 2 : Thermodynamique
c d
[C]éq ⋅ [D]éq c
Péq d
⋅ Péq
KC = a b
KP = a b
[ A ]éq ⋅ [B]éq Péq ⋅ Péq
" Il faut alors garder à l’esprit le fait qu’elle ne présente pas d’unités
" Le quotient réactionnel est un rapport qui a exactement la même forme algébrique
que l’expression de la constante d’équilibre, mais où interviennent
des concentrations qui ne sont pas les concentrations à l’équilibre :
c d
[C] ⋅ [D] Pc ⋅ P d
QC = a b
QP =
[ A ] ⋅ [B] P a ⋅ Pb
52
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Étant donné que ∆Gréaction détermine si une réaction est spontanée ou non,
il existe une relation entre ∆Gréaction et Q/K :
∆Gréaction = RT ln (Q/K)
53
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Graphique de l’évolution de l’énergie libre de Gibbs lors d’une réaction chimique :
54
Chapitre 2 : Thermodynamique
G G
55
Chapitre 2 : Thermodynamique
" Lorsque tous les réactifs et produits sont dans les conditions standard
(sous la pression de 1 atm et à la concentration de 1 M pour les solutés), Q = 1
" Dans ces conditions, ∆Gréaction = ∆G°réaction = variation d’énergie libre de Gibbs
standard
∆G°r
-
" ∆G°réaction = - RT ln K soit K=e RT
56
Chapitre 2 : Thermodynamique
57
Chapitre 2 : Thermodynamique
∆G°f [CO(g)] = -137 kJ/mol ; ∆G°f [H2(g)] = 0 kJ/mol ; ∆G°f [CH3OH(l)] = -166 kJ/mol
58
Chapitre 2 : Thermodynamique
∆Hréaction
o
1 ∆Sréaction
o
" lnK = - ⋅ + (équation de van’t Hoff)
R T R
lnK
HT BT
-∆H°/R
∆S°/R
59
1/T
Chapitre 2 : Thermodynamique
60
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
" Pourquoi H2 est-elle plus stable que deux atomes d’hydrogène séparés ?
2
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
" En réalité, quand deux orbitales 1s se recouvrent, les fonctions d’onde interfèrent
et elles forment deux orbitales moléculaires
ψ MO −
ψ 1s A
− ψ 1s B
→ ψ MO −
Orbitale
antiliante Interférence destructive
1sA 1sB
ψ MO +
Orbitale
liante
ψ 1s A
+ ψ 1s B
→ ψ MO +
Interférence constructive
4
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
ψ MO +
Axe internucléaire
ψ 1s + ψ 1s
A B
→ ψ MO +
5
Courbes d’isodensité
ψ MO −
Axe internucléaire
ψ 1s − ψ 1s
A B
→ ψ MO −
Courbes d’isodensité
Orbitale moléculaire antiliante 6
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
2
2
ψ MO = (ψ 1s + ψ 1s
+
A B
) = ψ 12s A + ψ 12sB + 2 × ψ 1s A ⋅ψ 1sB
2
2
ψ MO = (ψ 1s − ψ 1s
−
A B
) = ψ 12sA + ψ 12sB − 2 × ψ 1s A ⋅ψ 1sB
8
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
= ion H2+
" Plus les atomes sont proches, plus le recouvrement des orbitales atomiques
est important et plus grands sont l’abaissement énergétique de l’orbitale liante
et l’élévation énergétique de l’orbitale antiliante
Faible recouvrement
E Orbitale antiliante
1sa 1sb 1sa 1sb
Orbitale liante
Recouvrement important
E Orbitale antiliante
1sa 1sb 1sa 1sb
10
Orbitale liante
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
= Eelec (R ) +
( )
2,31× 10 −16 J .pm ⋅ ( +1) ⋅ ( +1)
R
Emol (R)
0
R
Orbitale liante : Eélec (< 0) + Einternucléaire (> 0)
" Seule l’occupation de l’orbitale liante conduit à la formation d’une liaison chimique
12
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
E Électron libre
" σ (orbitale liante) et
I1(H2) I (H) σ* (orbitale antiliante)
présentent une symétrie
σ*
cylindrique suivant l’axe
1s internucléaire
σ
13
H H2 H
H H+ H H
He He+ He He
14
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
" L’énergie de dissociation est d’autant plus élevée que OL est grand ;
si OL est nul, D = 0 et la molécule n’existe pas
" Un ordre de liaison égal 1 indique une liaison simple (une paire d’électrons),
un ordre de liaison égal 2 indique une liaison double (deux paires d’électrons),…
" Plus l’ordre de liaison est élevé, plus la distance d’équilibre Re (longueur de liaison)
est courte
15
E σ* (2p)
π* (2p)
2p
σ (2p)
π (2p)
σ* (2s) OL = ½ (10 - 4) = 3
2s
σ (2s)
σ* (1s)
1s
σ (1s)
N N2 N 16
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
a) Recouvrement axial entre deux orbitales 2pZ (en appelant Z l’axe internucléaire) :
ce recouvrement donne naissance à deux orbitales de type σ
(symétrie cylindrique suivant l’axe internucléaire)
z z
17
x x
18
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
E σ* (2p)
π* (2p)
2p
σ (2p)
π (2p)
σ* (2s) OL = ½ (10 - 6) = 2
2s
σ (2s)
σ* (1s)
1s
σ (1s)
O O2 O
19
" Dans le cas contraire (spin total = 0), elle est diamagnétique
20
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
21
E Électron libre
I (H)
I1(F)
σ*
1s
2p
Électrons
2s
non liants
1s
22
H HF F
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
23
3. Hybridation
24
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
" Pour expliquer l’existence de deux liens, on fait l’hypothèse d’une promotion
d’un électron 2s vers une orbitale 2p (orbitale la plus proche en énergie)
E
2p
Promotion
2s
3. Hybridation
E
2p 2p
Hybridation sp
2s
26
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
3. Hybridation
28
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
E
Be (1s22s12p1) + 2 H Be (hybridé) + 2 H
Promotion Hybridation
Formation des
Be (1s22s2) + 2 H deux liens équivalents
BeH2
29
3. Hybridation
E
2p
sp2
Promotion Hybridation
2s
30
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
31
3. Hybridation
32
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
! Pour interpréter les quatre liens équivalents C-H dans le méthane CH4,
il faut considérer la promotion d’un électron 2s du carbone vers une orbitale 2p,
suivie de la formation de quatre orbitales hybrides sp3
obtenue par "mixage" de l’orbitale 2s et des 3 orbitales 2p ;
ces quatre orbitales sp3 sont dirigées vers les quatre sommets d’un tétraèdre
E
2p
Promotion Hybridation
sp3
2s
33
3. Hybridation
34
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
3. Hybridation
σ
σ
35
3. Hybridation
2 Linéaire sp BeH2
Bipyramide
5 sp3d PF5
trigonal
H H
C C
H H
E
2p
sp2
Promotion Hybridation
2s
37
" Deux atomes de carbone réunis par recouvrement d’une orbitale sp2
en provenance de chacun d’eux forment un lien σ
38
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
σ σ
σ σ
39
" La quatrième orbitale, qui est non hybridée et donc 2p, va former un lien π
par recouvrement latéral avec l’orbitale 2p correspondante
de l’autre atome de carbone
" Une double liaison est donc constituée d’une liaison σ et d’une liaison π
40
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
41
Téb = 60°C 42
Téb = 48°C
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
= 1 seule molécule!
43
! Considérons à présent une molécule qui contient une liaison triple : l’acétylène
H C C H
E
2p
sp
2s
Promotion Hybridation
44
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
" Les deux orbitales hybrides sp de chaque atome de carbone réalisent deux liens σ
par recouvrement avec d’une part l’orbitale 1s d’un atome d’hydrogène
et d’autre part une orbitale sp de l’autre atome de carbone
σ σ σ
45
" Les deux autres orbitales non hybridées 2p, l’une dirigée selon x et l’autre selon y,
vont réaliser deux liens π par recouvrement latéral
avec les orbitales correspondantes de l’autre atome de carbone
46
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
47
" Tous les atomes du benzène sont situés dans un même plan
49
σ σ σ σ
σ σ
σ σ σ σ
50
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
" Il demeure sur chaque atome de carbone une orbitale 2p non hybridée
dirigée dans la direction perpendiculaire au plan du benzène
51
52
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
53
π
Reconnaissance éternelle
54
à Jean-Pierre Puttemans
Chapitre 3. La liaison chimique : aspects complémentaires
Reconnaissance éternelle
55
à Jean-Pierre Puttemans
Chapitre 4 : la chimie organique
4.1 Préambule
4.2 Alcanes ou hydrocarbures saturés
4.3 Groupes fonctionnels
4.4 Réactions des alcools
4.5 Réactions des alcènes
4.6 Composés carbonylés
4.7 Synthèse organique
4.8 Composés aromatiques
4.9 Isomérie
4.10 Quelques molécules 1
4.1 Préambule
! Les composés organiques ainsi formés sont très nombreux (plusieurs millions) :
les combinaisons sont multiples et incluent d’autres atomes
2
4.2 Alcanes
1. Présentation
4.2 Alcanes
1. Présentation
4
4.2 Alcanes
1. Présentation
" À partir d’autres alcanes, on peur former d’autres groupes, les groupes alkyles
4.2 Alcanes
1. Présentation
6
4.2 Alcanes
1. Présentation
" Parmi les huit atomes d’hydrogènes du propane, six sont liés à un carbone terminal
et deux au carbone central
4.2 Alcanes
1. Présentation
" Ces deux butanes, de même formule, C4H10, sont des isomères de position
(aussi appelés isomères structuraux), aux propriétés physiques et chimiques
légèrement différentes
8
4.2 Alcanes
1. Présentation
" L’isobutane est un hydrocarbure dit ramifié car un de ses atomes de carbone
est relié à trois atomes de carbone
4.2 Alcanes
1. Présentation
10
4.2 Alcanes
1. Présentation
" Pour les plus petits, l’angle de liaison s’éloigne de celui de la structure tétraédrique
cyclopropane
cyclobutane 11
4.2 Alcanes
1. Présentation
" A partir de cinq atomes de carbone, on retrouve des angles de l’ordre de 109°
cyclopentane cyclohexane
12
4.2 Alcanes
2. Nomenclature
! Alcanes ramifiés : ils sont considérés comme des dérivés alkylés de la plus longue
chaîne normale, c’est-à-dire de la substitution d’atomes d’hydrogène de celle-ci
par des groupes alkyles
" L’isobutane est un dérivé méthylé du propane : son nom systématique est
méthylpropane
13
4.2 Alcanes
2. Nomenclature
" Règles :
" Exemples :
1. 2-méthyl-butane
2. 3,3-diméthyl-hexane
14
4.3 Groupes fonctionnels
1. Principe
15
2. Les alcools
méthanol propanol
CH3OH éthanol CH3CH2CH2OH
CH3CH2OH
16
4.3 Groupes fonctionnels
2. Les alcools
" Exemples :
1. 2-butanol
2. 4-méthyl-2-pentanol
17
3. Les acides
acide méthanoïque
acide oxalique
ou acide formique
HCOOH
acide éthanoïque
ou acide acétique 18
CH3COOH
4.3 Groupes fonctionnels
" Dans les cétones, les deux liaisons se font avec des atomes de carbone
5. Les alcènes
éthène propène
ou éthylène ou propylène
CH2=CH2 CH2=CHCH3
cyclohexène
20
4.3 Groupes fonctionnels
6. Les alcynes
éthyne
ou acétylène
CH≡CH propyne
CH≡CCH3
21
7. Les éthers
" On les appelle oxydes ou plutôt éthers en spécifiant le nom des groupes alkyles
qu’ils unissent
22
éther diéthylique
4.3 Groupes fonctionnels
8. Les esters
+
!!⇀
H
↽!!
" Ils se nomment comme s’ils étaient des sels des acides organiques
et des groupes alkyles
23
acétate de méthyle formiate d’éthyle
9. Les amines
CH3NH2 méthylamine
CH3CH2NH2 éthylamine
(CH3)2NH diméthylamine
(CH3)3N triméthylamine
24
4.3 Groupes fonctionnels
1. Généralités
! Les alcools à chaîne courte sont miscibles à l’eau, mais plus la chaîne s’allonge
plus le caractère hydrocarboné et hydrophobe se marque
! Les points d’ébullition des alcools sont plus élevés que ceux des hydrocarbures
correspondants (ex : méthanol vs méthane) à cause des liaisons hydrogène
qu’ils forment entre eux 26
4.4 Réactions des alcools
1. Généralités
R - OH +2
!!⇀ R - OH
R - OH + H ↽!! + +
Kc = << 1
2
[ R - OH ] ⋅ H +
R - OH + NaOH ⎯⎯
→ R - ONa + H 2 O
" Les composés R-ONa sont des alkoxydes ou alcoolates qui forment les ions
R-O- et Na+
27
2. Réactions de substitution
! Exemple :
HBr + CH3CH 2 OH ⎯⎯
→ CH 3CH 2 Br + H 2 O
bromure
d’éthyle
d [ CH 3CH 2 Br ]
= kexp H + ⋅ Br - ⋅ [ CH 3CH 2 OH ]
dt
28
4.4 Réactions des alcools
2. Réactions de substitution
!!!!
CH 3CH 2 - OH + H + ↽!!!1
⇀ K +
! CH 3CH 2 - OH 2
rapide
k2
CH 3CH 2 - OH +2 + Br - ⎯⎯⎯
lente
→ CH 3CH 2 - Br + H 2O
d [ CH 3CH 2 Br ]
= k2 Br - ⋅ CH 3CH 2 OH 2+
dt
= k2 ⋅ Br - ⋅ K1 ⋅ H + ⋅ [ CH 3CH 2 OH ] kexp = k2 ⋅ K1
29
2. Réactions de substitution
HBr + ( CH3 )3 C − OH ⎯⎯
→ ( CH 3 )3 C − Br + H 2O
d[(CH 3 )3 C − Br]
= kexp [H + ][(CH 3 )3 C − OH]
dt kexp = k2 ⋅ K1
" Le mécanisme comporte une étape supplémentaire due à la formation
d’un carbocation (ou ion carbénium) tertiaire stable mais réactif (mécanisme SN1)
!!!!
(CH 3 )3 C - OH + H + ↽!!!1
⇀ K +
! (CH3 )3 C - OH 2
rapide
k2
(CH 3 )3 C - OH 2+ ⎯⎯⎯
lente
→ (CH 3 )3 C + + H 2 O
+
(CH 3 )3 C +++ Br -⎯⎯⎯
⎯⎯ k
→→
rapide (CH 3 )3 C - −Br
3 30
4.4 Réactions des alcools
3. Réactions d’élimination
! Exemple :
H 2SO 4
CH 3CH 2 OH ⎯⎯⎯ → CH 2 = CH 2 + H 2 O
H 2SO 4
(CH 3 )3 COH ⎯⎯⎯ → CH 2 = C(CH 3 ) 2 + H 2 O
" La déshydratation de l’alcool tertiaire est plus facile
car elle passe par l’ion carbénium tertiaire que nous venons de voir,
et qui, en l’absence d’un anion avec qui réagir, perd un proton et engendre l’alcène
!!!!
(CH 3 )3 C - OH + H 2SO 4 ↽!!!1
⇀ K + −
! (CH 3 )3 C - OH 2 + HSO 4
rapide
k2
(CH 3 )3 C - OH +2 ⎯⎯⎯
lente
→ (CH 3 )3 C+ + H 2 O
k3
(CH 3 )3 C+ ⎯⎯⎯
rapide
→(CH 3 ) 2 C = CH 2 31
4. Réactions d’oxydation
! L’oxydation des alcools par divers oxydants est une réaction importante,
tant au laboratoire que dans l’industrie
" Exemple 1 : l’oxydation d’un alcool secondaire par l’ion bichromate en milieu
aqueux et en présence d’acide acétique donne naissance à une cétone
=
Cr2 O7
(CH 3 ) 2 CHOH ⎯⎯⎯
H+
→(CH 3 ) 2 C = O
" Exemple 2 : l’oxydation d’un alcool primaire par l’ion bichromate en milieu aqueux
et en présence d’acide acétique donne naissance à un aldéhyde
= =
Cr2 O7 Cr2 O7
CH 3CH 2 OH ⎯⎯⎯
H+
→ CH 3CH = O ⎯⎯⎯
H+
→ CH 3COOH
Cet aldéhyde peut encore s’oxyder et former un acide carboxylique
" L’oxydation des alcools tertiaires ne peut se faire qu’aux dépens du squelette
32
carboné
4.5 Réactions des alcènes
1. Généralités
! Les alcènes sont des composés insaturés en ce que leurs principales réactions
sont des additions de réactifs sur la liaison double
" Les alcanes sont des composés saturés car ils ne subissent pas de réaction
d’addition
" Les alcènes ont toutefois des propriétés physiques (Fus, Eb, solubilité)
similaires à celles des alcanes
33
1. Généralités
trans-2-butène
cis-2-butène
34
4.5 Réactions des alcènes
CH 2 = CH 2 + Br2 ⎯⎯
→ CH 2 Br − CH 2 Br
! Les composés insaturés peuvent être hydrogénés facilement
en présence de catalyseurs métalliques,
c’est ainsi que l’on transforme les huiles végétales en margarines
Pt
CH 3 − CH = CH 2 + H 2 ⎯⎯
H 2 → CH 3 − CH 2 − CH 3
36
4.5 Réactions des alcènes
−
MnO4
(CH 3 ) 2 C = C(CH 3 ) 2 ⎯⎯⎯
H+
2(CH
→ 2( CH33))22 =
C CO
=O
Rupture du lien C=C
−
MnO4
CH 3 - CH = CH - CH 3 ⎯⎯⎯
H+
2CH33-CH
→ 2CH =O
COOH
Rupture du lien C=C
−
MnO4
CH3 - CH = CH - CH3 ⎯⎯⎯
H+
→ 2CH - COOH
2CH33COOH
" Un atome de carbone lié à deux alkyles se transforme en cétone,
un atome de carbone lié à un hydrogène se transforme en acide
37
1. Généralités
! L’acétone est un solvant important, car elle est soluble dans l’eau mais dissout
aussi un grand nombre de composés organiques
δ+ δ-
" La représentation des charges dans le carbonyle est donc :
38
4.6 Composés carbonylés
2. Réactions d’addition
39
2. Réactions d’addition
" Dans un organométallique, le carbone est porteur d’une charge partielle négative :
δ− δ+
R − Mg − X
" Les réactifs de Grignard se préparent par la réaction d’un halogénure d’alkyle
avec le magnésium métallique dans un solvant éthéré :
éther
R − X + Mg ⎯⎯⎯
anhydre
→ R − Mg − X
40
4.6 Composés carbonylés
2. Réactions d’addition
" Sur les cétones, cette réaction conduit à la création d'un alcool tertiaire :
41
42
4.7 Synthèse organique
! Après avoir passé en revue quelques réactions, nous sommes en mesure de voir
comment procéder pour synthétiser de nouvelles molécules
43
Quelques transformations
de groupes fonctionnels
44
4.8 Composés aromatiques
1. Généralités
1. Généralités
46
4.8 Composés aromatiques
1. Généralités
47
1. Généralités
H
Une des deux formules de Lewis
Benzène
∆H°r = -357 kJ/mol
Cyclohexane
48
4.8 Composés aromatiques
2. Réactions de substitution
Étape 1
Étape 2
49
2. Réactions de substitution
50
4.8 Composés aromatiques
2. Réactions de substitution
H H H
H
H H H
CH3Cl
⎯⎯⎯→
AlCl3
H + HCl
H H H H
H H
toluène
51
2. Réactions de substitution
nitrobenzène
52
4.8 Composés aromatiques
2. Réactions de substitution
chlorobenzène
H H H H
H OH H
H
H H H H
H H H Naphtalène
et d’autres hydrocarbures
phénol aniline les xylènes H
aromatiques polycondensés
53
2. Réactions de substitution
1
1 2 1
3 4
54
4.8 Composés aromatiques
2. Réactions de substitution
Cl2
⎯⎯⎯
AlCl3
→
Cl
(98%)
Cl Cl Cl
NO2
HNO3
⎯⎯⎯
H 2SO 4
→ +
NO2
(30%) (70%) 55
2. Réactions de substitution
56
4.9 Isomérie
normal butane
ou n-butane isobutane
57
4.9 Isomérie
1-propanol 2-propanol
2-hexanone 3-hexanone
58
4.9 Isomérie
59
4.9 Isomérie
" On vérifiera aisément que les éthers sont les isomères des alcools
60
4.9 Isomérie
" Elle se produit quand une molécule n’a ni plan ni centre de symétrie
61
4.9 Isomérie
62
4.9 Isomérie
63
4.9 Isomérie
* *
64
4.9 Isomérie
" Les enzymes, catalyseurs des réactions métaboliques, renferment des carbones
asymétriques et ne peuvent s’associer qu’à des molécules qui leurs correspondent,
comme un gant ne peut s’enfiler que sur une des deux mains seulement
65
4.9 Isomérie
Br Br OH2 Br * H2O
66
4.9 Isomérie
" Tandis que la même réaction au départ d’un alcool tertiaire optiquement actif
aboutira à un mélange racémique (mécanisme SN1)
Br
*
Br-
-H2O
Br-
*
Br 67
Carbocation IIIaire
68
4.10 Quelques molécules…pour le fun
69
70
4.10 Quelques molécules…pour le fun
71
72
4.10 Quelques molécules…pour le fun
73
" Question odeur, les thiols ne se défendent pas mal non plus…
74
4.10 Quelques molécules…pour le fun
75
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
1. Les lipides
1. Les lipides
2
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
1. Les lipides
! Les acides gras sont des acides carboxyliques, RCOOH, de poids moléculaire
élevé, où le groupement alkyle R est généralement une chaîne ouverte
et non ramifiée, présentant ou non une ou plusieurs insaturations
" Presque tous les acides naturels ont un nombre pair d’atomes de carbone
1. Les lipides
" L’acide palmitique (C16) et l’acide stéarique (C18) sont respectivement le premier
et le deuxième en abondance dans les graisses animales
" L’acide oléique (C18) et l’acide palmitoléique (C16) sont les deux acides insaturés
les plus répandus
" Les acides gras insaturés les plus abondants ont la formule :
RCH=CH(CH2)7COOH
où sept atomes de carbone saturés séparent la fonction acide carboxylique
du groupement éthylénique (le groupement R pouvant lui-même être insaturé)
1. Les lipides
! Dans les graisses (esters triglycéryliques des acides gras), les groupes alkyles R,
R’ et R’’ des acides gras peuvent être identiques ou différents
" Les triglycérides des acides gras saturés fondent à température plus élevée
que ceux des acides gras insaturés de poids moléculaires équivalents
" Les huiles végétales ont un plus fort pourcentage de triglycérides insaturés
et sont liquides à température ambiante
" On hydrogène les huiles végétales pour en faire une graisse solide (ex : margarine)
5
1. Les lipides
6
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
1. Les lipides
1. Les lipides
8
Trioléine = glycérol + 3 molécules d’acide oléique
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
" Les glucides les plus simples sont appelés monosaccharides (ou oses)
et ceux qui ont de 5 à 8 atomes de carbone ont un goût sucré
" Les monosaccharides les plus importants sont les sucres à cinq ou six atomes
de carbone, appelés respectivement pentoses (ribose, 2-désoxyribose,…)
et hexoses (glucose, fructose, galactose,…)
2. Les glucides
10
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
" Un sucre non combiné à cinq ou six atomes de carbone existe toujours à l’état
de mélange en équilibre de deux formes : cycle et chaîne ouverte
11
2. Les glucides
12
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
13
2. Les glucides
" Les deux formes peuvent se transformer l’une en l’autre grâce à l’ouverture
du cycle en la structure aldéhydique suivie de la fermeture du cycle
" L’amidon, facilement digestible par les humains, est un polymère de l’α-glucose,
tandis que la cellulose, indigeste pour les humains, est un polymère du β-glucose
14
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
Glucose Fructose
Saccharose 15
2. Les glucides
16
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
H
O O O
H H
2. Les glucides
18
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
" L’amylopectine qui constitue les 80% restant est un polymère très ramifié
dont la plupart des monomères sont unis par des liaisons 1,4
et dans lequel il se trouve des ramifications unies par l’intermédiaire de liaisons 1,6
19
2. Les glucides
20
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
2. Les glucides
Liaison 1,4
Liaison 1,6
Structure de l’amylopectine
21
2. Les glucides
" Avec les acides gras obtenus par hydrolyse enzymatique des triglycérides
(dans l’intestin), il constitue la plus grosse réserve d’énergie chez l’homme
et les animaux
22
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
23
3. Les protéines
3. Les protéines
25
3. Les protéines
26
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
27
3. Les protéines
H O
NH2
28
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
! La liaison reliant les acides aminés dans les protéines est dite liaison peptidique :
elle est le résultat de la condensation du carboxyle d’un acide aminé
avec le groupement amine d’un autre acide aminé,
accompagnée de l’élimination d’eau
R R’ R R’
29
3. Les protéines
NH2 COOH
30
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
31
3. Les protéines
32
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
33
3. Les protéines
34
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
iii. La troisième caractéristique se rapporte à la façon selon laquelle l’hélice est pliée
et enlacée (structure tertiaire de la protéine)
Noyau porphyrine
35
3. Les protéines
36
Chapitre 5 : Lipides, glucides et protéines
3. Les protéines
37
3. Les protéines
38