Réduction de La Pression

Direction Centrale des Economies de l’Eau
COURS DE FORMATION
Régulation de la pression
dans les réseaux d’eau potable
Etabli par : L. GUERMAZI

Module Economie d’Eau Thème : Régulation de la pression
SOMMAIRE
1. Origine des pertes dans les réseaux de distribution………………………………………… 1
1.1. Pertes commerciales…………………………………………………………………………………… 1
1.2. Pertes techniques………………………………………………………………………………………… 1
2. Composantes principales d’économie d’eau à la SONEDE…………………………………… 2
3. Régulation de la pression dans les réseaux d’eau potable……………………………… 3
3.1. Etude théorique de la relation débit pression……………………………………… 3
3.1.1. Définition de la charge hydraulique…………………………………………… 3
3.1.2 Théorème de Bernoulli………………………………………………………………… 4
3.1.3. Relation débit pression……………………………………………………………… 5
3.1.4. Relation débit pression pour un orifice……………………………………… 6
3.2. Impact de la réduction de la pression sur le débit de fuites……………… 8
3.3. Procédés de régulation de la pression…………………………………………………… 9
3.3.1. Balancement sur un étage de pression inférieur…………………… 10
3.3.2. Brise charge…………………………………………………………………………………… 11
3.3.3. La régulation de la pression……………………………………………………… 11
4. Les régulateurs de pression……………………………………………………………………………………… 12
4.1. Définition………………………………………………………………………………………………………… 12
4.2. Composantes d’un régulateur de pression……………………………………………… 12
4.3. Dimensionnement d’un régulateur de pression……………………………………… 17
4.4. Installation d’un régulateur de pression………………………………………………… 18
4.5. Fonctionnement d’un régulateur de pression………………………………………… 19
4.6. Mise en route d’un régulateur de pression……………………………………………… 21
4.7. Maintenance légère d’un régulateur de pression sans coupure d’eau 22
4.8. Maintenance complète d’un régulateur de pression……………………………… 24
Lassaad GUERMAZI 2009/2010

Régulation de la pression dans les réseaux de distribution
1. Origine des pertes dans les réseaux de distribution

1.1. Pertes commerciales
a) Volume consommé sans comptage : C'est le volume utilisé sans comptage par des
usagers connus, avec autorisation. Il s'agit surtout de besoins publics (défense
incendie...). Ce volume est évalué. Il peut varier de façon importante d'un réseau à un
autre en fonction du nombre de points de puisage.
b) Volume de service du réseau : C'est le volume utilisé par l'exploitant du réseau de

distribution. Il s'agit du volume utilisé pour les besoins du service (nettoyage des
réservoirs, purges du réseau...) Ce volume est évalué.
c) Volume détourné : C'est le volume utilisé frauduleusement. Il s'agit du volume utilisé

par les branchements clandestins et les usagers qui falsifient les compteurs. L'évaluation
de ce volume est plus malaisée que les précédentes et ne doit être retenue qu'en cas de
volumes significatifs dont la preuve du détournement a été faite.
d) Volume défaut de comptage : II s'agit de la différence entre le volume comptabilisé et

le volume réellement utilisé par les usagers. Cette différence résulte de l'inexactitude des
compteurs (par conception ou par vieillissement) ou simplement des erreurs de lecture
des index. Une valeur approchée de ce volume peut être obtenue par l'analyse du parc
compteur et l'étalonnage d'un échantillon représentatif.
1.2. Pertes techniques

II s'agit du volume résultant de la somme des volumes des fuites et des volumes
non utilisés.
a) Volume gaspillé : C'est le volume perdu en raison des incidents d'exploitation. Il s'agit
des débordements de réservoir, de vidanges mal fermés, des bouches d'incendie
partiellement ouvertes. Il résulte d'une mauvaise rationalisation de l'utilisation de l'eau,
ce sont tous les écoulements d'eau inutiles. Ce volume est évalué.
b) Volume des fuites : C'est le volume résultant des défauts d'étanchéité du réseau.
Cette notion concerne tous les ouvrages du réseau et des installations : réservoirs,
conduites de transfert (feeder), de distribution et de branchements, vannes. Il peut s'agir
de ruptures, de joints détériorés, de colliers de prise en charge, de presse-étoupe, etc...
Lassaad GUERMAZI Page 1 2009/2010

2. Composantes principales d’économie d’eau à la SONEDE

Le programme d’économie de l’eau à la SONEDE comprend plusieurs composantes dont
nous citons :
- La rénovation des conduites : la vétusté des conduites entraîne l’augmentation des
casses et fuites et par conséquent l’accroissement des volumes d’eau perdus. Les
programmes de changement des conduites tiennent compte de l’état des réseaux, de la
nature des terrains, du nombre des casses.
Le linéaire de réseau rénové est en moyenne de 200 Kilomètres/an.
- Le changement des branchements vétustes : Suite au constat de la multiplication du

nombre de fuites observées sur les branchements en plomb, la SONEDE a mis en place
un programme pour les remplacer. Annuellement les services de la SONEDE changent
en moyenne 30.000 branchements.
- Le changement des compteurs : Concernant le comptage des volumes d’eau au niveau

des abonnés, la SONEDE procède au changement des compteurs vétustes (45000/an)
et à l’amélioration de la précision du comptage par le changement des compteurs
vitesse par des compteurs volumétriques en moyenne (70000/an).
- La détection et réparation des fuites : Les opérations de détection de fuites sont

effectuées en régie et/ou en sous-traitance. Les méthodes de détection utilisées sont
les méthodes acoustiques et/ou par corrélation. Le linéaire de réseau inspecté est de
5000 Km par an.
- La régulation : Il s’agit d’équiper les systèmes d’alimentation en eau potable

(gravitaires et par refoulement) par des moyens de régulation appropriés (obturateurs,
robinets à flotteur, vannes hydro-altimètriques, lignes pilotes, radios,…) afin d’éliminer
les pertes d’eau par trop-plein. La régulation des ouvrages est assurée à 94 % à fin
2008.
En outre l’acquisition des équipements de télémesure et télégestion assureront la
connaissance parfaite des données de production et de distribution, en temps réel, ce
qui constitue le pilier d’une optimisation de la gestion des systèmes d’alimentation en
eau potable.
De plus, la généralisation de la radiophonie au niveau des équipes de réclamation et
d’intervention rapide permet une réaction très rapide en cas de fuites ou rupture de
conduite diminuant ainsi le temps d’intervention des équipes.

- La régulation de la pression : Les actions de réduction de la pression portent sur

l’installation des réducteurs de pression classiques, des réducteurs automatiques et le
balancement des étages de distribution. On dénombre en moyenne 20 actions par an.
La régulation de la pression constitue une composante importante du programme

d’économie d’eau de la SONEDE partant du fait que les fuites se développent en casses
surtout par la non maitrise de la régulation de pression.
3. Régulation de la pression dans les réseaux d’eau potable

3.1. Etude théorique de la relation débit pression
3.1.1. Définition de la charge hydraulique
La charge hydraulique représente l’énergie par unité de poids de liquide, elle peut
être définie en un point donné A d’une ligne de courant par la formule suivante:
V2 P
HA = ZA + +
δ 2g
Avec :
Z : La côte topographique du point [m].
P : La pression en ce point [Pa].
V : La vitesse [m/s].
δ = ρ .g : Le poids volumique de l’eau qui vaut 9,81 KN/m3 pour l’eau sans
matière en suspension.
La charge hydraulique est ainsi considérée comme étant la somme des
paramètres décrivant l’énergie potentielle (Z) et celle de pression en plus de l’énergie
cinétique par le terme V2/2g.
Ligne de charge
AA
V2/2g
Ligne piezométrique
Conduite
BB
Z Z

3.1.2 Théorème de Bernoulli

Un fluide est un milieu naturel continu déformable sans rigidité qui peut couler le
long d’un cheminement. La notion des fluides s’oppose à celle des solides. Tous les deux
sont formés de particules matérielles infiniment petites. Ces particules sont bien liées
entre elles dans le cas des solides mais elles sont libres de se déplacer dans le cas des
fluides. Ces fluides comprennent les gaz qui sont très compressibles et les liquides
incompressibles ou très faiblement compressibles.
Ainsi le théorème de Bernoulli vient pour expliquer que la variation de l’énergie
totale d’une unité de poids d’un fluide est égale à la somme des pertes de charge durant
son écoulement.
• Perte de charge linéaire

Le calcul de la perte de charge linéaire, celle qui correspond à l’écoulement
général dans un conduit rectiligne, est donné par la formule générale suivante :
λ
V 2
J = . .L
D 2g
Avec :
λ : Coefficient de perte de charge.
V : Vitesse du fluide [m/s].
D : diamètre de la conduite [m].
L : longueur de la conduite [m].
La perte de charge linéaire dépend des éléments suivants :

La perte de charge est directement proportionnelle à la longueur de la
canalisation : elle augmente quand la longueur de canalisation augmente (la
conduite est identique à elle-même tout le long).
Quand le diamètre diminue, la perte de charge augmente considérablement pour
le même débit. Le liquide a plus de difficultés à s’écouler donc les frottements
augmentent pour un débit identique.
Plus le débit augmente (vitesse plus élevée), plus les forces de frottements
augmentent pour le même diamètre.
• Perte de charge singulière

Les pertes de charges singulières correspondent aux accidents de parcours dans
les réseaux hydrauliques, elles sont exprimées par la relation suivante :

V 2
J S = K .
2g
- J S = perte de charge singulière.
- V = vitesse d’écoulement [m/s].
- K = coefficient dépendant de la nature de la discontinuité locale (module de perte
de charge).
Les pertes de charge modulaires sont classées en 2 catégories :
- Celles qui sont à valeur constante quel que soit le diamètre du réseau utilisé, tel
que les changements de sections (réductions, entrées et sorties de gaines).
- Celles qui varient en fonction du diamètre de réseaux, dont la perte de charge est
due essentiellement aux frottements et turbulences se produisant comme par
exemple dans une vanne.
3.1.3. Relation débit pression

Considérons le tronçon de conduite caractérisé par un diamètre bien défini D et
fonctionnant sous un régime permanant :
PA , QA PB , QB
*A *B
Le théorème de Bernoulli appliqué entre les deux points A et B donne :
P Q A2 P Q B2 B
zA + A
ρg
+
2 gs
= zB + B
ρg
+
2 gs
+ ∑
A
j
Avec :
ZA, ZB : Les altitudes au point respectivement A et B [m].
QA, QB : les débits aux points A et B [m3/s].
PA, PB : les pressions respectivement aux points A et B [Pa].
B
La somme de perte des charges peut être écrite sous la forme : ∑ j = αQ
A
2
PB
La pression au point B est égale à la pression atmosphérique ce qui va donner =0
ρg
Si l’on considère ainsi que le débit est le même au niveau de deux points : Q A = Q B = Q

Alors : PA = ((Z B )
− Z A ) + αQ 2 .ρg
Ainsi la pression au point A s’écrit : PA = b + cQ 2
Avec : b = ρg (Z B − Z A )
c = αρ g
Si ZA = ZB PA = k * Q 2 Q = k' * P
Avec K et K’ sont deux constantes.
Sous une pression P1 la relation débit pression est donnée par cette équation :
Q1 = k ' * P1
Sous une pression P2 :
Q2 = k ' * P2
Q2 P2 P2
= Q2 = Q1 *
Q1 P1 P1
Si par exemple P1=8 bars et P2= 2 bars alors Q2= 0,5 Q1.
3.1.4. Relation débit pression pour un orifice

Si l’on considère un réservoir R rempli d’eau jusqu’à une hauteur constante H,
l’écoulement à partir de ce réservoir est assuré par un orifice caractérisé par une section
S0 bien déterminée.
Au voisinage de l’orifice, la vitesse d’écoulement est plus élevée à cause de la

convergence des lignes de courant vers ce point où la pression est légèrement inférieure
à la pression atmosphérique. A la sortie, la pression extérieure va déformer la section du
jet jusqu’à la section contractée Se où la pression est égale à la pression atmosphérique.

Le rapport des sections Ce = Se/SO est ainsi appelé coefficient de contraction qui dépend
essentiellement de la forme de l’orifice.
SO H
Se
L’application du théorème de Bernoulli entre deux points respectivement sur la

surface libre du réservoir et la section contractée permet de donner l’expression
suivante :
PA V A2 P V O2
zA + + = zO + O + + J O
ρg 2g ρg 2g
A
La perte de charge J est négligeable en raison de la singularité et du linéaire de la zone

d’écoulement.
PO = pression atmosphérique et VA = 0 m/s.
V2
Z A − ZO = H =
2g
V = 2 gH
• Théorème de Torichelli
La vitesse trouvée est celle de la chute libre des particules fluides de la hauteur H.
la vitesse réelle est légèrement inférieure à cette valeur à cause des frottements entre le
fluide et la paroi et de la dissipation d’énergie :
V r = C V .V Avec Cv coefficient de vitesse ~ 0,98.
Le débit de l’écoulement est : QV = V r . S e = C V .C e . S O . 2 gH
Q = A. 2 gH
La perte de l’eau par écoulement à partir de l’orifice peut être assimilée à celle causée
par une fuite ou bien d’un robinet en cas de gaspillage.

45 20 mm
40
35
30
16 mm
25
20
12 mm
15
10
5
4 mm
0
2 3 4 5 6 7 8
Pression (bar)
Variation du volume perdu en fonction

de la variation de diamètre de fuite et de la pression
La réduction de la pression permet ainsi de réduire le débit de fuite, ce dernier

peut être non apparent et nécessite un temps important pour être détecté, le volume
d’eau perdu ne sera pas négligeable et il est d’autant plus important que la pression est
élevée.
3.2. Impact de la réduction de la pression sur le débit de fuite

Le débit de fuite à travers un orifice de diamètre D augmente proportionnellement
comme la racine carrée de la pression de service selon la formule du type :
Q =α H
H : Pression de service [mce]

α : un coefficient qui dépend du diamètre D de l’orifice
Q
Orifice
Orifice
H
Conduite Conduite
D

Le tableau suivant indique quelques valeurs de débit de fuites (en m3/h) à travers un
orifice en fonction de son diamètre et de la pression de service.
Pression de Diamètre de l’orifice (mm)

service (Bar) 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
2 0,21 0,84 1,85 3,35 5,30 7,70 10,50 14,00 18,00 21,50
3 0,26 1,00 2,30 4,20 6,50 9,50 12,80 17,00 22,00 26,50
4 0,30 1,20 2,65 4,80 7,50 11,00 15,00 19,50 25,40 30,50
5 0,33 1,30 3,00 5,35 8,30 12,30 16,50 22,00 28,40 34,40
6 0,36 1,45 3,30 5,90 9,10 13,40 18,00 24,00 31,00 37,50
7 0,39 1,55 3,55 6,35 9,80 14,50 19,50 26,00 33,00 40,50
8 0,42 1,65 3,80 6,80 10,50 15,50 20,80 27,80 36,00 43,40
Exemples :
Exemple 1 : Un orifice de diamètre 20mm et sous une pression de service de 4 bars,
génère un débit de fuite de 30,5 m3/h soit 732 m3/jour, 21960 m3/mois
et 263520 m3/an, correspondant aux besoins moyens d’une localité de 6000 habitants
environ.
Exemple 2 : Un orifice de diamètre 4mm donne une fuite de 0,36 m3/h sous une
pression de 6 bars. Au fil du temps, cet orifice peut passer à un diamètre de 10mm
générateur de fuite de 9,10 m3/h sous la même pression d’où l’importance de détection
et réparation à temps des fuites.
Exemple 3 : Un orifice de diamètre 20mm et sous une pression de service de 4 bars
génère un débit de fuite de 30,5 m3/h le jour. La nuit la pression du réseau peut
augmenter, en supposant qu’elle n’augmente que de 1 bar le débit de fuite va passer à
34,4 m3/h. Si cette fuite est constatée et non réparée, ceci représente 13% de débit de
fuite supplémentaire d’où la nécessité de l’étude de la régulation de la pression.
3.3. Procédés de régulation de la pression

La régulation de la pression permet de maintenir en tout point donné du réseau
une pression dynamique acceptable comprise entre 1 et 5 bars qui peut influencer l’état
de fonctionnement du réseau par la réduction des pertes et la fréquence des casses et
des fuites.
En effet, le débit est directement proportionnel à la racine carrée de la pression,

une augmentation de la pression provoque ainsi l’augmentation du débit et bien
évidemment les volumes consommés en eau. Les valeurs élevées du paramètre pression

provoquent l’augmentation de la vitesse de l’eau ce qui peut contribuer à des

phénomènes reliés à la variation du régime hydraulique tel que le coup de bélier.
La régulation de pression dans les réseaux de l’eau potable est réalisée selon trois
procédés qui sont respectivement :
- Le balancement sur un étage inférieur de pression
- La brise charge
- L’installation des réducteurs de pression
3.3.1. Balancement sur un étage de pression inférieur

Le procédé de balancement permet de résoudre les problèmes des fortes
pressions dans les réseaux d’eau potable et plus précisément dans les zones
caractérisées par une topographie accidentée par rapport à l’ensemble du réseau.
Le recours à cette solution permet de sécuriser le fonctionnement du système

d’alimentation en réduisant les risques des casses et des fuites et permet de ce fait de
mieux économiser l’eau et l’énergie en cas du pompage en plus de l’amélioration du
rendement du réseau. Le principe est en fait simple, il est réalisé par un démaillage de la
partie du réseau qui présente un problème de fortes pressions et la faire balancer sur un
autre étage de pression inférieure tout en garantissant une pression acceptable.
Étage 1
Étage 2
Balancement
Schéma simple de balancement

3.3.2. Brise charge

C’est une technique simple qui permet de diminuer et briser la charge hydraulique
provenant du réservoir vers le réseau de distribution. Le bassin sera équipé de deux
départs placés au même niveau ou l’un plus bas que l’autre si une préférence doit être
respectée.
La répartition du débit est proportionnelle au débit entrant dans le bassin. Si le

débit de la source diminue, les deux débits en aval diminueront mais dans les mêmes
proportions.
La pente doit être suffisante sur les deux tronçons en aval pour pouvoir briser la
charge hydraulique. On placera le bassin brise charge au mieux sur le parcours de
l’adduction, quitte à investir un peu plus en tuyauterie si nécessaire.
Robinet à flotteur
Figure 6 : Schéma de brise charge
3.3.3. La régulation de la pression

La régulation de la pression dans un réseau s’effectue par l’installation d’un
régulateur de pression qui permet de maintenir la pression, à son aval, à une valeur
constante de consigne quel que soit la pression amont et quel que soit le débit aval.

4. Les régulateurs de pression

4.1. Définition
Les régulateurs de pression à pilote hydraulique, sont des équipements
permettant de diminuer et de stabiliser la pression avale - à une valeur de pression
souhaitée - dans une conduite à pression élevée quelles que soient les variations de la
pression amont et quelques soit la demande en aval.
Régulateur et stabilisateur de pression aval
4.2. Composantes d’un régulateur de pression

Un régulateur de pression est composé essentiellement d’une vanne de base, d’un
mécanisme d’ouverture et de fermeture à membrane et d’un dispositif de pilotage.
La vanne de base : c’est le corps du régulateur de pression. Elle se compose de trois

compartiments séparés par un mécanisme étanche.

Le premier compartiment est celui qui est en contact avec l’amont du réseau, il est en
contact direct avec la pression amont.
Le deuxième compartiment est celui qui est raccordé à l’aval du réseau, il est en contact
direct avec la pression avale.
Ces deux compartiments sont séparés par le siège et le contre siège du régulateur de
pression.
Le troisième compartiment est la chambre supérieure du régulateur. Elle est séparée des
deux autres compartiments par une membrane imperméable. Cette chambre commande
l’ouverture et la fermeture de la vanne de base.
La chambre
Compartiment 2
Compartiment 1
A vide, lorsque le régulateur est posé horizontalement, la vanne de base est fermée sous
l’effet du poids du mécanisme à l’intérieur de la chambre.
Le mécanisme d’ouverture et de fermeture : c’est le mécanisme qui permet

l’ouverture et la fermeture de la vanne de base. Sous l’action de la pression de l’eau
exercée sur la membrane, la vanne de base s’ouvre (lorsque la pression est exercée au
dessous de la membrane) et se ferme (lorsque la pression est exercée au dessus de la
membrane).

Le mécanisme est composé d’une membrane imperméable, d’un guide siège en Inox et
d’un siège qui assure l’étanchéité entre les deux compartiments inférieurs de la vanne de
base.
La membrane
Contre siège
Le dispositif de pilotage (Pilote CRD + tubulures) : Ce dispositif représente le

cerveau du régulateur de pression. En effet le pilote est l’équipement qui permet de
réguler la pression dans un réseau.
Ce pilote n’est autre qu’un mini réducteur de pression qui se compose essentiellement
d’un ressort, d’une membrane imperméable, d’un siège, d’un contre siège et d’une vis de
réglage.
Vis de réglage
Ressort
Membrane
Siège
Contre siège

Les tubulures du dispositif de pilotage assurent d’une part la circulation de l’eau entre les
deux compartiments inférieurs de la vanne de base et la chambre supérieure et
permettent d’autre part de contrôler les pressions dans les trois compartiments.
Le filtre : Cet accessoire est indispensable pour le bon fonctionnement du régulateur de

pression. Il permet essentiellement de filtrer les impuretés qui peuvent circuler dans les
tubulures et le mécanisme du régulateur de pression ce qui empêchera son bon
fonctionnement.
Le filtre a aussi une deuxième fonction : Il comporte une buse calibrée qui assure le
passage d’un débit d’eau contrôlé dans les tubulures du régulateur de pression. Ce débit
imposera le passage de l’eau soit dans la chambre (lorsque la section de passage du
pilote est plus étroite que la section de la buse) soit vers le pilote (lorsque la section de
passage du pilote est plus grande que la section de la buse).
Buse calibrée
Tamis
Le robinet à pointeau : C’est un équipement qui permet la protection du réseau aval.

Le robinet à pointeau est composé d’un pointeau, d’un ressort, d’un obturateur et d’une
vis de réglage.

Ressort
Obturateur
Vis de réglage
Pointeau
Lors du passage de l’eau vers la chambre, la pression exercée par l’eau est supérieure à
celle exercée par le ressort du robinet à pointeau ce qui entrainera le déplacement de
l’obturateur, l’ouverture totale du robinet à pointeau et le remplissage rapide de la
chambre.
Obturateur
Sens de l’écoulement
Lors du passage de l’eau de la chambre vers le compartiment aval, c'est-à-dire que le

régulateur de pression est en phase d’ouverture, la pression de l’eau associée à celle du
ressort du robinet à pointeau déplacera l’obturateur de manière à ce que l’eau ne puisse
passer que par la section entre le pointeau et l’obturateur. Ceci permet une vidange lente
de la chambre et une ouverture lente du régulateur de pression atténuant ainsi tout
phénomène transitoire.

Ecoulement contrôlé par

le pointeau
Obturateur
4.3. Dimensionnement d’un régulateur de pression

Le diamètre des appareils de régulation doit être déterminé en fonction des
conditions de débit, de pression amont, de la pression avale souhaitée et des pertes de
charge aux bornes de l’appareil. De manière générale, deux cas sont envisagés :
Cas 1 : aux heures de pointe de consommation, la pression amont tend à se rapprocher
de la pression aval. La perte de charge disponible est donc faible. Il est alors conseillé de
dimensionner largement les appareils (à chaque vitesse correspond une perte de charge
pour un diamètre D, on adopte une vitesse équivalente (vitesse moyenne dans la section
d’entrée de 2 m/s).
Cas 2 : la perte de charge disponible est forte (supérieure à 1 bar). On peut alors
admettre couramment des vitesses équivalentes de 4 m/s pour le débit maximal
permanent et de 6 m/s pour le débit maximal exceptionnel.
A chaque vitesse équivalente et pour une plage de perte de charge (supposée faible en
dessous de 1 bar et forte si elle dépasse 1 bar), on dimensionne les appareils suivant les
débits d’écoulement.
Les plages de réglage aval des appareils sont déterminées en fonction du diamètre et du
type du pilote.

4.4. Installation d’un régulateur de pression

Les conditions d’installation d’un régulateur de pression sont primordiales pour
son bon fonctionnement et pour la facilité des opérations de maintenance.
Un régulateur de pression à pilote hydraulique doit être installé en position
strictement horizontale afin de permettre au poids du mécanisme de fermeture de jouer
un rôle dans le bon fonctionnement du régulateur. Toutefois, si les conditions ne le
permettent pas, le régulateur de pression peut être monté verticalement mais son
fonctionnement peut être rapidement altéré.
Afin de protéger le mécanisme du régulateur de pression, un filtre doit
impérativement être installé en amont du régulateur de pression. En effet le mécanisme
du régulateur de pression est composé de tubulures très fines et de pièces très sensibles
aux particules en suspension (pilote, siège et contre siège, membrane).
Pour assurer une maintenance rapide et efficace d’un régulateur de pression,
celui-ci doit être encadré en amont et en aval par des vannes de sectionnement. Ces
vannes assureront l’arrêt de la circulation de l’eau dans le régulateur pour le démonter et
effectuer sa maintenance.

4.5. Fonctionnement d’un régulateur de pression

Le régulateur de pression agit comme une vanne motorisée qui assure, selon un
certain degré d’ouverture, une pression avale donnée. L’ouverture et la fermeture du
régulateur de pression est en fonction du taux de remplissage de la chambre supérieure.
En examinant de plus près le régulateur de pression, nous pouvons constater qu’il
existe des tubulures raccordés du coté amont (prise de pression amont), du coté aval
(prise de pression avale) et sur la chambre. Ces tubulures sont communicantes et
permettent d’avoir un écoulement d’eau soit de la prise amont vers la chambre, soit de la
chambre vers la prise avale.
Lorsque l’eau circule de la tubulure amont vers la chambre, celle-ci sera remplie
d’eau. La pression amont sera égale à la pression de l’eau dans la chambre, le
mécanisme de fermeture s’abaissera sous l’action de cette pression et la vanne de base
se fermera ce qui induira à la fermeture du régulateur de pression.
Pilote fermé
Ecoulement de l’eau vers la
chambre
Pression amont = Pression

dans la chambre
Dispositif se ferme sous l’action

de la pression amont -Æ le
régulateur est fermé

Par contre, lorsque l’eau circule de la chambre vers la tubulure avale, l’eau
s’échappera de la chambre allégeant ainsi le poids exercé sur la membrane ce qui
permettra l’ouverture de la vanne de base sous l’action de la pression exercée sous la
membrane.
Ecoulement de l’eau de la
chambre vers l’aval Pilote ouvert
Pression amont >> Pression

dans la chambre
Dispositif s’ouvre sous l’action

de la pression amont -Æ le
régulateur s’ouvre
La circulation de l’eau dans un sens ou dans l’autre est commandée par le pilote
(le CRD). Prenons le cas où la pression avale n’a pas encore atteint la valeur souhaitée
contrôlée par la force de la tension du ressort. La pression amont étant supérieure à la
force de la tension du ressort du pilote, l’eau exercera une pression considérable sur le
siège du pilote, celui-ci se déplacera vers le bas et permettra l’écoulement de l’eau dans
la tubulure avale. Cette action entrainera l’ouverture du pilote, la vidange de la chambre
et l’ouverture du régulateur de pression.
Le ressort se dilate sous

l’action de la pression de l’eau
Sens de l’écoulement de l’eau

Une fois la pression avale souhaitée est atteinte, la pression de l’eau exercée sur
la membrane du pilote additionnée à la tension exercée par le ressort, il en résultera une
force supérieure à la force exercée par la pression amont sur le siège du pilote. Ceci
entrainera le déplacement du siège du pilote vers le haut et la fermeture du pilote. L’eau
ne pouvant pas circuler vers la tubulure avale, elle s’écoule vers la chambre fermant ainsi
le régulateur de pression.
Le ressort se contracte sous

l’action de la pression avale
Pression avale
souhaitée atteinte
4.6. Mise en route d’un régulateur de pression

Afin de mettre en eau un régulateur de pression à pilote hydraulique, il faut suivre
les étapes suivantes :
- Vérifier que les vannes de sectionnement amont et aval du régulateur de pression
sont fermées.
- Fermer le robinet aval (R2) du régulateur de pression afin d’empêcher le passage
de l’eau vers l’aval du régulateur.
Robinet R2

- Ouvrir complètement le robinet à pointeau.

- Dévisser au maximum la vis de réglage du pilote.
- Ouvrir doucement la vanne de sectionnement à l’amont du régulateur jusqu’à
l’ouverture totale. On constate que le régulateur de pression se ferme.
- Purger la vanne de base ainsi que le dispositif de pilotage.
- Ouvrir légèrement et doucement le robinet aval du régulateur.
- Ouvrir légèrement la vanne de sectionnement à l’aval du régulateur simulant ainsi
une petite consommation, on constate que le régulateur commence à s’ouvrir.
- Visser la vis de réglage du pilote pour atteindre la pression avale souhaitée : à
chaque ½ tour attendre que la pression avale se stabilise.
- Dès la fin du remplissage du système aval ouvrir complètement la vanne de
sectionnement avale.
- Régler le robinet à pointeau à ½ tour d’ouverture.
4.7. Maintenance légère d’un régulateur de pression sans coupure d’eau

La maintenance légère doit se faire tous les deux ans en alternance avec une
révision totale tous les deux ans du régulateur. Elle consiste dans le nettoyage du filtre et
le changement de ses joints. Dans le cas d’une eau légèrement chargée, cette
maintenance doit se faire tous les ans. Au cas où l’eau est une eau claire et normale,
cette maintenance se fera tous les deux (02) ans.
Pour effectuer la maintenance légère du régulateur de pression il faut suivre les
étapes suivantes :
- Fermer le robinet du chapeau (R3) du régulateur, la vanne est de ce fait
verrouillée dans sa position de travail.
- Fermer les robinets amont (R1) et aval (R2) du régulateur.
Robinet chambre R3
Robinet R1 Robinet R2

- Ouvrir le filtre, le nettoyer et changer ses joints.

- Vérifier que la buse calibrée n’est pas bouchée.
Joint
Buse calibrée
Joint
- Remettre le filtre en place.

- Ouvrir dans l’ordre les robinets amont (R1) et aval (R2) du régulateur.
- Ouvrir doucement le robinet de la chambre (R3).
- Purger la vanne de base.

4.8. Maintenance complète d’un régulateur de pression

Le régulateur de pression ne requiert aucun graissage interne. Cependant il est
recommandé de vérifier périodiquement l'état général du mécanisme interne (environ
tous les ans en service continu, tous les 2 ans en service intermittent).
Le démontage de la vanne de base peut s'effectuer sans déposer l'appareil de la
conduite. S'assurer que l'appareil n'est plus sous pression avant tout démontage.
1- Déposer le circuit-pilote en repérant sa position originale et en utilisant la fiche
technique spécifique de l'appareil.
2- Dévisser les vis ou écrous de fixation du chapeau. Décoller le chapeau de la
membrane à l'aide d'un burin et d'un marteau. Déposer le chapeau en prenant soin de
ne pas entraîner l'axe du mécanisme interne avec le chapeau. Un crochet de levage
peut être utilisé sur les vannes supérieures à DN 200.
3- Enlever le ressort, puis le mécanisme interne en le tirant par l'axe, dans son
alignement. Il est recommandé d'utiliser un crochet de levage fixé au centre de l'axe
sur les vannes supérieures à DN 200.
4- Nettoyer le filetage de l'axe du mécanisme interne à l'aide d'une brosse métallique
avant de démonter le mécanisme interne afin d'éviter tout risque de grippage
ultérieur. Dévisser l'écrou d'axe sans jamais tenir les parties guidées de l'axe. Deux
plats situés sur la partie inférieure de l'axe permettent de bloquer sa rotation lors du
dévissage de l'écrou.
5- Enlever ensuite la rondelle de membrane (décoller la membrane à l'aide d'un bloc de
bois et d'un marteau si nécessaire), la membrane, le porte-joint avec ses cales de
montage et finalement le contre-siège. Si la vanne est en service depuis quelques
années : le joint de siège peut être collé dans le logement du porte-joint, extraire le
joint à l'aide de 2 tournevis fins sans abîmer ce dernier s'il ne doit pas être remplacé.
6- Si le démontage du siège est nécessaire utiliser une clé à tube pour vannes 1/2" à
3/4", une clé à siège type X109 (fourniture CLA-VAL) pour vannes 1" à 3" ou vannes
DN 32 à DN 150, au-delà de DN 200 le siège est fixé à l'aide de vis à tête fendu. Si le
siège reste bloqué dans le corps de vanne (DN 200 et plus), il est recommandé
d'utiliser un extracteur mécanique, par exemple un fer cornier percé d'un trou
permettant le montage d'une tige filetée munies de 2 écrous et rondelles afin
d'extraire le siège depuis son guide central.
Toutes les pièces démontées doivent être inspectées soigneusement et éventuellement

remplacées, notamment les pièces en caoutchouc, membrane et joint de siège, qui sont
les éléments essentiels du fonctionnement de la vanne.
Remarque: Comme dépannage, un joint de siège défectueux peut être réutilisé en
montant la face non endommagé face au siège.

Le remontage de la vanne de base s'effectue, en principe, d'une manière inverse à celle

employé au démontage.
Chapeau
Ressort
Membrane
Joint de siège
Contre siège
Axe
Siège
Joint torique
Corps

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Direction Centrale des Economies de l’Eau

dans les réseaux d’eau potable

Etabli par : L. GUERMAZI

1. Origine des pertes dans les réseaux de distribution………………………………………… 1

1.1. Pertes commerciales…………………………………………………………………………………… 1

1.2. Pertes techniques………………………………………………………………………………………… 1

2. Composantes principales d’économie d’eau à la SONEDE…………………………………… 2

3. Régulation de la pression dans les réseaux d’eau potable……………………………… 3

3.1. Etude théorique de la relation débit pression……………………………………… 3

3.1.1. Définition de la charge hydraulique…………………………………………… 3

3.1.2 Théorème de Bernoulli………………………………………………………………… 4

3.1.3. Relation débit pression……………………………………………………………… 5

3.1.4. Relation débit pression pour un orifice……………………………………… 6

3.2. Impact de la réduction de la pression sur le débit de fuites……………… 8

3.3. Procédés de régulation de la pression…………………………………………………… 9

3.3.1. Balancement sur un étage de pression inférieur…………………… 10

3.3.2. Brise charge…………………………………………………………………………………… 11

3.3.3. La régulation de la pression……………………………………………………… 11

4. Les régulateurs de pression……………………………………………………………………………………… 12

4.2. Composantes d’un régulateur de pression……………………………………………… 12

4.3. Dimensionnement d’un régulateur de pression……………………………………… 17

4.4. Installation d’un régulateur de pression………………………………………………… 18

4.5. Fonctionnement d’un régulateur de pression………………………………………… 19

4.6. Mise en route d’un régulateur de pression……………………………………………… 21

4.7. Maintenance légère d’un régulateur de pression sans coupure d’eau 22

4.8. Maintenance complète d’un régulateur de pression……………………………… 24

Lassaad GUERMAZI 2009/2010

Régulation de la pression dans les réseaux de distribution

1. Origine des pertes dans les réseaux de distribution

b) Volume de service du réseau : C'est le volume utilisé par l'exploitant du réseau de

c) Volume détourné : C'est le volume utilisé frauduleusement. Il s'agit du volume utilisé

d) Volume défaut de comptage : II s'agit de la différence entre le volume comptabilisé et

1.2. Pertes techniques

Lassaad GUERMAZI Page 1 2009/2010

2. Composantes principales d’économie d’eau à la SONEDE

- Le changement des branchements vétustes : Suite au constat de la multiplication du

- Le changement des compteurs : Concernant le comptage des volumes d’eau au niveau

- La détection et réparation des fuites : Les opérations de détection de fuites sont

- La régulation : Il s’agit d’équiper les systèmes d’alimentation en eau potable

Lassaad GUERMAZI Page 2 2009/2010

- La régulation de la pression : Les actions de réduction de la pression portent sur

La régulation de la pression constitue une composante importante du programme

3. Régulation de la pression dans les réseaux d’eau potable

Lassaad GUERMAZI Page 3 2009/2010

3.1.2 Théorème de Bernoulli

• Perte de charge linéaire

La perte de charge linéaire dépend des éléments suivants :

• Perte de charge singulière

Lassaad GUERMAZI Page 4 2009/2010

3.1.3. Relation débit pression

Le théorème de Bernoulli appliqué entre les deux points A et B donne :

Lassaad GUERMAZI Page 5 2009/2010

Ainsi la pression au point A s’écrit : PA = b + cQ 2

3.1.4. Relation débit pression pour un orifice

Au voisinage de l’orifice, la vitesse d’écoulement est plus élevée à cause de la

Lassaad GUERMAZI Page 6 2009/2010

L’application du théorème de Bernoulli entre deux points respectivement sur la

La perte de charge J est négligeable en raison de la singularité et du linéaire de la zone

V r = C V .V Avec Cv coefficient de vitesse ~ 0,98.

Le débit de l’écoulement est : QV = V r . S e = C V .C e . S O . 2 gH

Lassaad GUERMAZI Page 7 2009/2010

Variation du volume perdu en fonction

La réduction de la pression permet ainsi de réduire le débit de fuite, ce dernier