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v.2
L’étudiant devra être capable
• De convertir le unités usuelles en hydraulique
• De déterminer les pertes de charge réparties - singulières sur un réseau sous pression
Domaines d’application
Paroi de
conduite
Section
d’écouleme
nt
D
Périmètre mouillé : 𝑃𝑃 = 2𝜋𝜋𝜋𝜋 = 𝜋𝜋𝜋𝜋
R
𝑆𝑆 𝜋𝜋𝑅𝑅 2 𝑅𝑅
Rayon hydraulique : 𝑅𝑅ℎ = = =
𝑃𝑃 2𝜋𝜋𝜋𝜋 2
D = Diamètre intérieur
R = Rayon Intérieur
𝑅𝑅
Diamètre hydraulique :𝐷𝐷ℎ = 4𝑅𝑅ℎ = 4 = 2𝑅𝑅 = 𝐷𝐷
2
RÉGIMESD'ÉCOULEMENT : EXPERIENCE DE REYNOLDS
Osborne Reynolds 1842 -1912
Pour une ouverture O1 de la vanne faible, la teinture forme un filet coloré parfaitement
délimité, rectiligne et parallèle à l’axe jusqu’à l’extrémité du tuyau. Ce régime est dit
tranquille ou laminaire ou chaque particule fluide se déplace parallèlement a l’axe du tube et
avec une vitesse constante. ; Re ≤ 2000
Pour une ouverture O2 > O1 mais pas très importante, la vitesse augmente, le filet de
colorant devient sinueux ; il oscille et s’élargit, Ce le régime de transition qui est instable.
2000 ≤ Re ≤105
Pour une ouverture O 3> O2, le filet coloré devient instable et se rompt et chaque particule
est animée d’une vitesse qui change chaque instant de grandeur et de direction.
Ce régime est dit turbulent. Re > 105
Tous ces types d'écoulement sont rattachés à un nombre sans dimension dit nombre de
Reynolds.
-U vitesse moyenne dans la section [m/s] ;
𝐔𝐔𝐃𝐃𝐡𝐡 𝟒𝟒𝟒𝟒 - DH diametre hydraulique [m] ;
𝐑𝐑𝐑𝐑 = = - 𝛎𝛎 est la viscosite cinematique [m2/s].
𝛎𝛎 𝛑𝛑𝐃𝐃𝐡𝐡 𝛎𝛎
ENERGIE DES ECOULEMENTS CHARGE HYDRAULIQUE
Dans le problème d’hydraulique, l’énergie est en général rapportée à l’unité de poids (force) écoulé, et est
désignée d’une manière simplifiée par la charge E ou H, qui a, en conséquence, les dimensions d’une
longueur. Dans le SI, elle s’exprime en mètres.
Autrement dit, une particule liquide animée d’une vitesse V sujette à une pression p et placée à une cote z
au-dessus d’un plan horizontal de référence, a, par unité de poids, les types d’énergie suivants :
Energie Nom Formulation
cote au-dessus d’un
plan horizontal de
de position référence ou 𝐄𝐄𝐳𝐳 = 𝐳𝐳
hauteur
géométrique
pression exprimée en
mètre de colonne 𝐩𝐩
de pression 𝐄𝐄𝐩𝐩 =
d’eau ou hauteur 𝛒𝛒 𝐠𝐠
piézométrique
𝐕𝐕 𝟐𝟐
cinétique hauteur cinétique 𝐄𝐄𝐜𝐜 =
𝟐𝟐 𝐠𝐠
𝒑𝒑 𝑽𝑽𝟐𝟐
Energie totale par unité de poids écoulé est 𝑯𝑯 = + 𝒛𝒛 +
𝝆𝝆𝝆𝝆 𝟐𝟐𝟐𝟐
𝒑𝒑 𝑽𝑽𝟐𝟐
Charge moyenne dans une section 𝑯𝑯 = + 𝒛𝒛 + 𝛼𝛼 .
𝝆𝝆𝝆𝝆 𝟐𝟐𝟐𝟐
1 3 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝛼𝛼 = 3 ∬ 𝑉𝑉 𝛼𝛼 est appelé coefficient de Coriolis
𝑈𝑈 𝑆𝑆
Théorème de Bernoulli : cas d’un fluide parfait
Masse de (AA’B’B) = Masse de (DD’C’C). Tout se passe si le point 1 se retrouve en position 2.
Enoncé du principe
𝑈𝑈 2
2𝑔𝑔
Ligne de charge
𝑃𝑃
𝜌𝜌𝜌𝜌 Ligne piézométrique
𝑧𝑧
Notion de pertes de charge
Par ailleurs, on comprendra donc que plus le débit de l’ecoulement est élevé, plus
les frottements génères sont forts, il s’ensuit donc que la force de frottement t 0 est
une fonction de la vitesse, ce qui lui confère l’expression :
La fonction expérimentale j (U) a été étudiée pour la première fois par Chezy qui
avait propose qu’elle soit proportionnelle au carre de la vitesse U. C’est ce qui sera
vu au prochain chapitre sur l’etude des pertes de charge.
PERTES DE CHARGE
Les pertes de charge linéaires sont dues aux frottements de l’eau contre les parois des
conduites et les turbulences provoquées par ces effets. Elles dépendent en toute
rigueur donc :
Il existe plusieurs formules qui rendent compte de la perte de charge et qui se sont
précisées avec la prise en compte progressive des paramètres ci-dessus énumérés.
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES
Formulation générale
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜏𝜏0
𝐽𝐽 = − =
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ
Bien que cette formule fut utilisée pendant longtemps, elle a été délaissée de nos jours au profit de nouvelles formules.
Formulation moderne de Darcy-Weisbach
• Analyse dimensionnelle, couplée à des travaux
expérimentaux ont permis d’identifier la fonction 𝜆𝜆
𝑘𝑘 Henry Darcy
𝜆𝜆 = 𝑓𝑓 , 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝐷𝐷 (1803 – 1858)
1 𝑘𝑘
= −2 log10
𝜆𝜆 3,71𝐷𝐷
10,675𝑄𝑄1,852
𝐽𝐽 = 1,852 4,87
𝐶𝐶𝐻𝐻𝐻𝐻 𝐷𝐷
• Traduit les influences relatives des paramètres 𝑄𝑄, 𝐿𝐿, 𝐷𝐷 sur la perte de
charge
𝑄𝑄𝑛𝑛
𝐽𝐽 = 𝑎𝑎 𝑚𝑚
𝐷𝐷
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody
Correspondances
entre 𝐾𝐾𝑠𝑠 , 𝑘𝑘, 𝐶𝐶𝐻𝐻𝐻𝐻
Correspondances
entre
𝑘𝑘 𝑒𝑒𝑒𝑒 {𝑎𝑎, 𝑛𝑛, 𝑚𝑚}
PERTES DE CHARGE: SINGULIERES
Notion de singularité
• Formation de zones de
recirculation
PERTES DE CHARGE: SINGULIERES
𝑈𝑈 2
∆𝐻𝐻𝑠𝑠 ∝
2𝑔𝑔
𝑈𝑈 2 8𝐾𝐾𝐾𝐾 2
∆𝐻𝐻𝑠𝑠 = 𝐾𝐾 =
2𝑔𝑔 𝑔𝑔𝜋𝜋 2 𝐷𝐷 4
𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃ℎ
𝑃𝑃2 − 𝑃𝑃1
𝐻𝐻𝑝𝑝 = 𝑍𝑍2 − 𝑍𝑍1 + + ∑∆𝐻𝐻𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 + ∑∆𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
𝜌𝜌𝜌𝜌
POMPES ET TURBINES
Définition d’une turbine
𝑃𝑃ℎ 𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒
T
𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒
𝑃𝑃ℎ = = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝐻𝐻𝑇𝑇
𝜂𝜂𝑝𝑝
POMPES ET TURBINES
𝑃𝑃1
𝑍𝑍𝑒𝑒 − 𝑍𝑍1 < − ∆𝐻𝐻1−𝑒𝑒 − ℎ𝑣𝑣
𝜌𝜌𝜌𝜌
Lorsque plusieurs conduites de diamètres différents sont connectées de telle façon que
le débit circulant dans l'une d'elles circule obligatoirement dans les autres, on dit
qu'elles sont branchées en série.
Conduites en parallèles
Lorsque plusieurs conduites sont connectées de telle manière que le débit total puisse
être divisé entre ces dernières, on dit que les conduites sont branchées en parallèle.
∆H AB = ∆H1 = ∆H 2 = ∆H 3 Qtot = Q1 + Q2 + Q3
La perte de charge totale du système est égale à la somme des pertes de charge sur chacun des éléments.
Longueurs équivalents des pertes de charges singulières
L V2 V2
j=λ = Ki
D 2g 2g
𝐷𝐷
ce qui nous permet d’écrire 𝐿𝐿 = 𝐾𝐾𝑖𝑖
𝜆𝜆
conduites en parallèle
Si les N conduites sont en parallèle, le débit du système Q est la somme des débits Qi
de chaque conduite et sa perte de charge est la même que la perte de charge identique
de chaque conduite i. L’ et D’ s’obtiennent respectivement par les formules ci-après :
n
1
Léq =
1
∑ 1
(li )^
N
Le diamètre D qui permettra d’avoir le nouveau débit (1+b) Q0 avec la même perte
de charge est donné par la relation suivante :
D=b2/5Do
Pression :
réseau doit satisfaire les conditions de pression suivantes: général elle est de mcE.
Fte
DN
(mm)
60
80
100
150
200
250
Equivalence en débit
Certaines conduites assurent à la fois une fonction de transport et de distribution.
C’est le cas notamment en AEP où de très nombreux branchements particuliers
sont desservis tout au long des conduites qui transitent en même temps un débit
vers l’aval. C’est aussi le cas des portes rampes et des rampes d’irrigation par
aspersion.
Pour faciliter les calculs des conduites, on recherche le débit fictif de calcul qui
entraîne la même perte de charge. C'est la formule du service en route.
Débit ou service en route:
Le réseau est représenté par un graphe dans lequel les conduites sont des arcs et les
points de consommation des noeuds. Sont connues les caractéristiques des
conduites, des réservoirs et des singularités, ainsi que les consommations des
abonnés. Les inconnues sont les débits dans les arcs et les charges hydrauliques aux
noeuds.
Les diamètres des conduites seront choisis parmi les diamètres normalisés. Il ne
faut pas descendre en-dessous de 60 [mm]. De plus, elles sont dimensionnées
notamment avec le débit de pointe.
CLASSIFICATION ET PRÉSENTATION DES RÉSEAUX
On distingue en général deux types de réseaux :
Réseau ramifié
Un réseau est dit ramifié quand les conduites qui le composent se divisent
successivement à partir d’un point commun d’alimentation sans jamais se rejoindre. Il
est donc impossible de décrire une boucle fermée. Il est qualifié de réseau simple, ou
réseau en série.
Il présente l’avantage d’être économique, mais ne possède pas de sécurité. En cas de
rupture en un point, tous les abonnés en aval de ce point sont privés d’eau.
Réseau maillé
Il est constitué de plusieurs boucles en suivant son tracé. Encore appelé réseau
complexe ou réseau parallèle, il permet une alimentation en retour ; en effet s’il y a une
panne en un point du réseau, une simple manoeuvre des robinets permet d’isoler le
tronçon accidenté et il est cependant possible d’alimenter l’aval du réseau par d’autres
boucles.
Il est bien sûr plus coûteux que le réseau ramifié. Cependant, en raison de la sécurité
qu’il procure pour l’alimentation en eau des usagers, il devra toujours être préféré au
réseau ramifié.
Calcul des réseaux ramifiés:
2- Choix du diamètre D qui permet d'écouler le débit Qc avec une vitesse voisine de
0,90 m/s (ou entre 0,60 et 1,20 m/s
CORRECTION
Dthéo(m Dint
Somme J sur P(m)
N° Désignation L(m) Q(l /s) m) nominal pdc J(m) V(m/s)
circuit Zmin (m) calculé
calculé (mm)
imposé suivant
ZTN par nœud Max des
extrémité Psmini(m) aval Zmin
1 R-1 850 19,0 155,58 180,8 2,39 2,39 110,00 10,00 122,39 15,07 0,74
2 1à2 450 16,00 142,77 144,6 2,95 5,34 110,00 10,00 125,34 12,12 0,97
3 1à3 500 3 61,82 67,5 6,71 8,94 108,00 10,00 126,94 10,52 0,84
4 2à4 600 7 94,43 99,4 5,56 10,91 106,00 10,00 126,91 10,55 0,90
5 4à5 500 3 61,82 67,8 6,55 17,46 100,00 10,00 127,46 10,00 0,83
6 2à6 700 4 71,38 81,4 6,15 11,49 104,00 10,00 125,49 11,97 0,77
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
En effet, la méthode de Hardy-Cross est l’une des premières méthodes utilisées pour le
calcul des réseaux maillés. Elle permet à la fois un calcul manuel et une programmation
simple sans utiliser des matrices. On distingue la méthode d’égalisation des charges
(approche aux boucles) et la méthode d’égalisation des débits (approche aux noeuds).
La procédure de calcul :
- choix d'une formule de calcul de perte de charge
- calcul itératif d'ajustement des débits pour respecter la loi des mailles. Le
calcul sera répété jusqu'à ce que l'ensemble du réseau respecte la loi des
mailles avec une certaine précision.
Cette méthode repose sur les deux lois suivantes ( équivalentes aux lois de Kirchhoff
en électricité):
2e loi : Le long d'un parcours orienté et fermé (une maille), la somme algébrique des
pertes de charge est nulle
Généralement, cette loi n'est pas vérifiée dès le premier coup et nous allons chercher la
correction à faire:
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS