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HYDRAULIQUE EN CHARGE

Thierno Bocar DIEYE


Ingénieur hydraulicien
Email: bocar.dieye@live.fr

v.2
L’étudiant devra être capable
• De convertir le unités usuelles en hydraulique

• De caractériser les différents régimes

• De déterminer les pertes de charge réparties - singulières sur un réseau sous pression

• Résoudre les problèmes d’écoulement

• De comprendre le fonctionnement des pompes et turbines

• De pré dimensionner et vérifier un réseau ramifié et maillé

Domaines d’application

• Réseaux de distribution d’eau potable (AEP : Adduction en Eau Potable)

• Pompes et stations de pompage

• Irrigation (sous pression)


PLAN DE COURS
I. Généralités sur les écoulements en charge

II. Etude des pertes de charge

III. Pompes et turbines

IV. Calcul de butée

V. Procédés de calcul de l’écoulement en charge

VI. Calcul et simulation des réseaux


GENERALITES
 Ecoulement en charge : un écoulement confiné à l’intérieur d’un
Contenant ou écoulement à section pleine en général une conduite. La section
intérieure droite de conduite est entièrement remplie,

Paroi de
conduite

Section
d’écouleme
nt

 L’écoulement en charge se distingue de l’écoulement à surface libre car en


aucun cas, on ne peut admettre la présence d’une surface libre dans la
conduite.
La forme circulaire est optimale et plus répandue : répartition homogène de la pression à l’intérieur du tube.
GENERALITES

 Eléments de géométrie pour la section circulaire

 Section mouillée : 𝑆𝑆 = 𝜋𝜋𝑅𝑅2 = 𝜋𝜋𝐷𝐷 2 /4

D
 Périmètre mouillé : 𝑃𝑃 = 2𝜋𝜋𝜋𝜋 = 𝜋𝜋𝜋𝜋
R

𝑆𝑆 𝜋𝜋𝑅𝑅 2 𝑅𝑅
 Rayon hydraulique : 𝑅𝑅ℎ = = =
𝑃𝑃 2𝜋𝜋𝜋𝜋 2
D = Diamètre intérieur
R = Rayon Intérieur
𝑅𝑅
 Diamètre hydraulique :𝐷𝐷ℎ = 4𝑅𝑅ℎ = 4 = 2𝑅𝑅 = 𝐷𝐷
2
RÉGIMESD'ÉCOULEMENT : EXPERIENCE DE REYNOLDS
Osborne Reynolds 1842 -1912
 Pour une ouverture O1 de la vanne faible, la teinture forme un filet coloré parfaitement
délimité, rectiligne et parallèle à l’axe jusqu’à l’extrémité du tuyau. Ce régime est dit
tranquille ou laminaire ou chaque particule fluide se déplace parallèlement a l’axe du tube et
avec une vitesse constante. ; Re ≤ 2000

 Pour une ouverture O2 > O1 mais pas très importante, la vitesse augmente, le filet de
colorant devient sinueux ; il oscille et s’élargit, Ce le régime de transition qui est instable.
2000 ≤ Re ≤105

 Pour une ouverture O 3> O2, le filet coloré devient instable et se rompt et chaque particule
est animée d’une vitesse qui change chaque instant de grandeur et de direction.
Ce régime est dit turbulent. Re > 105

Tous ces types d'écoulement sont rattachés à un nombre sans dimension dit nombre de
Reynolds.
-U vitesse moyenne dans la section [m/s] ;
𝐔𝐔𝐃𝐃𝐡𝐡 𝟒𝟒𝟒𝟒 - DH diametre hydraulique [m] ;
𝐑𝐑𝐑𝐑 = = - 𝛎𝛎 est la viscosite cinematique [m2/s].
𝛎𝛎 𝛑𝛑𝐃𝐃𝐡𝐡 𝛎𝛎
ENERGIE DES ECOULEMENTS CHARGE HYDRAULIQUE
 Dans le problème d’hydraulique, l’énergie est en général rapportée à l’unité de poids (force) écoulé, et est
désignée d’une manière simplifiée par la charge E ou H, qui a, en conséquence, les dimensions d’une
longueur. Dans le SI, elle s’exprime en mètres.

 Autrement dit, une particule liquide animée d’une vitesse V sujette à une pression p et placée à une cote z
au-dessus d’un plan horizontal de référence, a, par unité de poids, les types d’énergie suivants :
Energie Nom Formulation
cote au-dessus d’un
plan horizontal de
de position référence ou 𝐄𝐄𝐳𝐳 = 𝐳𝐳
hauteur
géométrique
pression exprimée en
mètre de colonne 𝐩𝐩
de pression 𝐄𝐄𝐩𝐩 =
d’eau ou hauteur 𝛒𝛒 𝐠𝐠
piézométrique
𝐕𝐕 𝟐𝟐
cinétique hauteur cinétique 𝐄𝐄𝐜𝐜 =
𝟐𝟐 𝐠𝐠

𝒑𝒑 𝑽𝑽𝟐𝟐
Energie totale par unité de poids écoulé est 𝑯𝑯 = + 𝒛𝒛 +
𝝆𝝆𝝆𝝆 𝟐𝟐𝟐𝟐
𝒑𝒑 𝑽𝑽𝟐𝟐
Charge moyenne dans une section 𝑯𝑯 = + 𝒛𝒛 + 𝛼𝛼 .
𝝆𝝆𝝆𝝆 𝟐𝟐𝟐𝟐
1 3 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝛼𝛼 = 3 ∬ 𝑉𝑉 𝛼𝛼 est appelé coefficient de Coriolis
𝑈𝑈 𝑆𝑆
Théorème de Bernoulli : cas d’un fluide parfait
Masse de (AA’B’B) = Masse de (DD’C’C). Tout se passe si le point 1 se retrouve en position 2.

Enoncé du principe

Pour un fluide parfait en mouvement entre


deux sections d’écoulements, l’énergie
mécanique se conserve

𝑃𝑃1 𝑈𝑈12 𝑃𝑃2 𝑈𝑈22


𝐻𝐻1 = 𝐻𝐻2 → + 𝑧𝑧1 + = + 𝑧𝑧2 +
𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔 𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔

Théorème de Bernoulli : Généralisé Daniel Bernoulli


(1700-1782)

𝑃𝑃1 𝑈𝑈12 𝑃𝑃2 𝑈𝑈22


𝐻𝐻1 − 𝐻𝐻2 = 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 → + 𝑧𝑧1 + + 𝐻𝐻𝐻𝐻 = 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 + + 𝑧𝑧2 + +HT
𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔 𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔
Lignes de charge et ligne piézométrique
𝑃𝑃
 Ligne piézométrique : 𝐻𝐻𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 = + 𝑧𝑧
𝜌𝜌𝜌𝜌
𝑃𝑃 𝑈𝑈 2
 Ligne de charge : 𝐻𝐻 = 𝐻𝐻𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 + 𝐻𝐻𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = + 𝑧𝑧 +
𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔

𝑈𝑈 2
2𝑔𝑔
Ligne de charge

𝑃𝑃
𝜌𝜌𝜌𝜌 Ligne piézométrique

𝑧𝑧
Notion de pertes de charge

 Vanne fermée (𝑄𝑄 = 0).


Pas d ’écoulement
la ligne piézométrique est
confondue a la ligne de
charge et elle est
horizontale

 Vanne ouverte (𝑄𝑄 > 0).


L’écoulement se fait
avec des frottements
induisant une perte
d’énergie ∆𝑯𝑯.

C’est cette perte


d’energie qu’on définit
comme étant la perte de
charge La ligne de charge
adopte une pente J
Equation du mouvement uniforme
 RFD sur le volume 𝑑𝑑𝑑𝑑 en
mouvement : ∑ 𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝑚𝑚a
■ Section de conduite constante : 𝐹𝐹⃗𝑃𝑃1
𝜏𝜏0
𝑎𝑎⃗ = 0 1 𝐹𝐹⃗𝑃𝑃2
En projetant les forces appliquées sur 2 𝑥𝑥⃗
l’axe de la canalisation et dans la
direction du mouvement, on obtient :
𝑑𝑑𝑑𝑑
■ Force de pression : 𝑷𝑷𝟏𝟏 − 𝑷𝑷𝟐𝟐 × 𝑺𝑺
■ Force de gravité : 𝝆𝝆 𝒈𝒈 𝑺𝑺 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒊𝒊 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝑧𝑧1 𝑧𝑧2 𝑖𝑖
𝑃𝑃 = 𝑚𝑚𝑔𝑔⃗
■ Force de frottement à la paroi Référenc
:− 𝝉𝝉𝟎𝟎 𝑷𝑷 𝒅𝒅𝒅𝒅 e
Où P désigne S la section mouillée, P le
périmètre mouillé et 𝜏𝜏0 la contrainte de
frottement à la paroi.
La sommation des trois termes divisee par r g S en tenant compte z1 – z2 = dx sin (i), donne :
𝒑𝒑𝟏𝟏 𝑼𝑼𝟐𝟐 𝒑𝒑𝟐𝟐 𝑼𝑼𝟐𝟐 𝑷𝑷 𝝉𝝉𝟎𝟎
+ 𝒛𝒛𝟏𝟏 + − + 𝒛𝒛𝟐𝟐 + − 𝒅𝒅𝒅𝒅 = 𝟎𝟎
𝝆𝝆 𝒈𝒈 𝟐𝟐 𝒈𝒈 𝝆𝝆 𝒈𝒈 𝟐𝟐 𝒈𝒈 𝑺𝑺 𝝆𝝆 𝒈𝒈

𝑃𝑃1 𝑈𝑈 2 𝑃𝑃2 𝑈𝑈 2 𝜏𝜏0


Ceux qui convient à∶ + 𝑧𝑧1 + − + 𝑧𝑧2 + = 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔 𝜌𝜌𝜌𝜌 2𝑔𝑔 𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ
Equation du mouvement uniforme

 En définissant 𝐽𝐽 la perte de charge unitaire (pente de la ligne d’énergie) on peut


𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜏𝜏0
écrire 𝐽𝐽 = − =
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ

 Par ailleurs, on comprendra donc que plus le débit de l’ecoulement est élevé, plus
les frottements génères sont forts, il s’ensuit donc que la force de frottement t 0 est
une fonction de la vitesse, ce qui lui confère l’expression :

𝜏𝜏0 = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌(𝑈𝑈)

 La fonction expérimentale j (U) a été étudiée pour la première fois par Chezy qui
avait propose qu’elle soit proportionnelle au carre de la vitesse U. C’est ce qui sera
vu au prochain chapitre sur l’etude des pertes de charge.
PERTES DE CHARGE

 Tout fluide réel qui s’écoule perd de l’énergie

■ frottement contre les parois de la section d’écoulement


■ action des forces de viscosité
■ turbulence
■ obstacles induisant une courbure prononcée des lignes de courants,…

 La perte d’énergie, ou perte de charge, peut être :

■ Linéaire (ou régulière) : frottement du fluide contre la paroi interne de la


conduite, sur une longueur L

■ Singulière (ou locale) : du fait de singularités (variation brusque du diamètre,


changement de direction, robinetterie,…)
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES

Les pertes de charge linéaires sont dues aux frottements de l’eau contre les parois des
conduites et les turbulences provoquées par ces effets. Elles dépendent en toute
rigueur donc :

- Caractéristiques de l’eau : débit d’écoulement à section pleine, Régime


d’écoulement, la température de l’eau, la fluidité ou viscosité de l’eau

- Caractéristiques de la conduite : diamètre intérieur Di, (section d’écoulement),


rugosité des parois intérieures k (mm), longueur L,

Il existe plusieurs formules qui rendent compte de la perte de charge et qui se sont
précisées avec la prise en compte progressive des paramètres ci-dessus énumérés.
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES

Formulation générale

■ La perte de charge linéaire se met sous la forme ∆𝐻𝐻 = 𝐽𝐽𝐽𝐽

■ 𝐽𝐽 est la perte de charge unitaire : pente de la ligne d’énergie.

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜏𝜏0
𝐽𝐽 = − =
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ

𝜏𝜏0 = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝑅𝑅ℎ = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌(𝑈𝑈)


PERTES DE CHARGE: LINEAIRES
Antoine de Chézy
 Formule de Chézy (1718 – 1798)
𝑈𝑈 2
• Postulat de Chézy (1775) 𝜑𝜑 𝑈𝑈 =
𝐶𝐶 2
𝑈𝑈 2
• 𝐶𝐶 est le coefficient de Chézy 𝑈𝑈 = 𝐶𝐶 𝑅𝑅ℎ 𝐽𝐽 𝐽𝐽 =
𝐶𝐶 2 𝑅𝑅ℎ

Bien que cette formule fut utilisée pendant longtemps, elle a été délaissée de nos jours au profit de nouvelles formules.
 Formulation moderne de Darcy-Weisbach
• Analyse dimensionnelle, couplée à des travaux
expérimentaux ont permis d’identifier la fonction 𝜆𝜆
𝑘𝑘 Henry Darcy
𝜆𝜆 = 𝑓𝑓 , 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝐷𝐷 (1803 – 1858)

• Cette fonction permet le calcul de la perte de charge par la


formule de Darcy et Weisbach Julius Ludwig Weisbach
𝜆𝜆 𝑈𝑈 2 8𝜆𝜆 𝑄𝑄 2 (1806 – 1871)
𝐽𝐽 = ou 𝐽𝐽 =
𝐷𝐷 2𝑔𝑔 𝑃𝑃𝑃𝑃 2 𝑔𝑔𝐷𝐷5
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES
 Calcul de 𝝀𝝀: cas du régime laminaire
• En régime laminaire, la loi de Hagen (1839) et
Poiseuille (1841) lie la chute de pression aux
paramètres de l’écoulement :
128𝜈𝜈 𝑄𝑄 64
𝐽𝐽 = 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑅𝑅𝑅𝑅 < 2000 → 𝜆𝜆 =
𝑔𝑔𝑔𝑔 𝐷𝐷4 𝑅𝑅𝑅𝑅 Jean-Louis Marie Poiseuille Gotthilf Hagen
(1797-1869) (1797-1884)
 Calcul de 𝛌𝛌: cas du régime turbulent lisse
• Le régime d’écoulement est turbulent, mais les effets de la
rugosité de la conduite sont négligeables : « tuyau lisse »
• 𝜆𝜆 est exprimé par la formule de Prandtl-Von Karman
1 2,51
= −2 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙10
𝜆𝜆 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝜆𝜆

Heinrich Blasius Ludwig Prandtl


• Formulation implicite en 𝜆𝜆 Approximation de Blasius (1911) (1883-1970) (1875-1953)

0,3164 Théodore Von


𝜆𝜆 = Pour 104 < 𝑅𝑅𝑅𝑅 < 105 Karman
𝑅𝑅𝑒𝑒 1⁄4
(1881-1963)
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody

 Calcul de 𝝀𝝀: cas du régime turbulent rugueux

• Le régime d’écoulement est turbulent, mais les effets de


la rugosité de la conduite sont prédominants
• 𝜆𝜆 est exprimé par la formule de Nikuradse Johann Nikuradse
(1894-1979)

1 𝑘𝑘
= −2 log10
𝜆𝜆 3,71𝐷𝐷

• Rugosité ∝ hauteur des aspérités de conduites


• 𝑘𝑘 est la hauteur des aspérités : rugosité absolue, en
[mm].
• 𝜖𝜖 = 𝑘𝑘/𝐷𝐷 est la rugosité relative
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody

 Calcul de 𝛌𝛌 : généralisation de Colebrook-White

• Colebrook et White proposent une généralisation des


formules de Prandtl-Von Karman et Nikuradse en 1839,
applicable aux régimes transitoires et turbulents
Cyril Frank Colebrook
1 𝑘𝑘 2,51 (1910-1997)
= −2 log10 +
𝜆𝜆 3,71𝐷𝐷 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝜆𝜆

• Implicite en 𝜆𝜆, résolution par recherche itérative


• Méthode trial & error
• Méthode de convergence (Newton-Raphson,…)
• Méthode graphique : diagramme de Moody-Stanton
Cedric Masey White
• Approximations : Moody (1947), Swamee et Jain (1898-1993)
(1976), Haaland (1983), Chen (1984)…
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody

 Formules empiriques : formule de Gauckler-Manning-Strickler

• Plus couramment appelée « formule de Manning-Strickler »


• Très employée dans l’étude des écoulements à surface libre

• Réécriture du coefficient de Chézy


• Initialement proposée par Philippe Gauckler (1867)
1 1/6
• Redécouverte par Manning (1885) : 𝐶𝐶 = 𝑅𝑅ℎ
𝑛𝑛
1/6
• Puis par Strickler : 𝐶𝐶 = 𝐾𝐾𝑠𝑠 𝑅𝑅ℎ

• On en déduit, pour une conduite en charge


10
4 3 𝑄𝑄2 10,29𝑄𝑄2
𝐽𝐽 = 16 ≈ 2 5,33
𝐾𝐾𝑠𝑠 𝐷𝐷
𝜋𝜋 2 𝐾𝐾𝑠𝑠2 𝐷𝐷 3 Robert Manning
(1816-1897)
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody
 Formules empiriques : formule de Hazen et Williams

• Très employée aux USA


• Introduction d’un coefficient de rugosité noté 𝐶𝐶𝐻𝐻𝐻𝐻

10,675𝑄𝑄1,852
𝐽𝐽 = 1,852 4,87
𝐶𝐶𝐻𝐻𝐻𝐻 𝐷𝐷

Allen Hazen Gardner Stewart


(1869-1930) Williams
(1866-1931)
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody

 Formules empiriques : formule de Calmon et Lechapt (1965)

• Formule de type monôme d’expression simplifiée

• Traduit les influences relatives des paramètres 𝑄𝑄, 𝐿𝐿, 𝐷𝐷 sur la perte de
charge

• Le triplet de coefficients {𝑎𝑎, 𝑛𝑛, 𝑚𝑚} représente la rugosité de conduite

𝑄𝑄𝑛𝑛
𝐽𝐽 = 𝑎𝑎 𝑚𝑚
𝐷𝐷
PERTES DE CHARGE: LINEAIRES Coefficient de perte de charge 𝜆𝜆 Diagramme de Moody

Correspondances entre facteurs de rugosité

Correspondances
entre 𝐾𝐾𝑠𝑠 , 𝑘𝑘, 𝐶𝐶𝐻𝐻𝐻𝐻

Correspondances
entre
𝑘𝑘 𝑒𝑒𝑒𝑒 {𝑎𝑎, 𝑛𝑛, 𝑚𝑚}
PERTES DE CHARGE: SINGULIERES

 Notion de singularité

• Courbure des lignes de


courant, qui décollent de la
paroi

• Formation de zones de
recirculation
PERTES DE CHARGE: SINGULIERES

 Expression de la perte de charge singulière

• La perte de charge singulière (ou locale) est liée à la charge cinétique de


l’écoulement, prise en une section de référence

𝑈𝑈 2
∆𝐻𝐻𝑠𝑠 ∝
2𝑔𝑔

• On définit un coefficient adimensionnel 𝐾𝐾, appelé coefficient de débit, dont


la valeur dépend de la singularité.

𝑈𝑈 2 8𝐾𝐾𝐾𝐾 2
∆𝐻𝐻𝑠𝑠 = 𝐾𝐾 =
2𝑔𝑔 𝑔𝑔𝜋𝜋 2 𝐷𝐷 4

• On peut assimiler une perte de charge singulière à une perte de charge


linéaire de longueur équivalente 𝐿𝐿𝑒𝑒 = 𝐾𝐾𝐾𝐾/𝜆𝜆
POMPES ET TURBINES
 Définition d’une pompe

• Pompe : générateur d’énergie, permet de déplacer un liquide d’un point


d’énergie faible à un point d’énergie plus élevé.

𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃ℎ

𝑃𝑃ℎ = 𝜂𝜂𝑝𝑝 . 𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝐻𝐻𝑝𝑝

𝐻𝐻𝑝𝑝 = 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻 = 𝐻𝐻𝑠𝑠 − 𝐻𝐻𝑒𝑒 = 𝐻𝐻𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 + ∑∆𝐻𝐻

𝑃𝑃2 − 𝑃𝑃1
𝐻𝐻𝑝𝑝 = 𝑍𝑍2 − 𝑍𝑍1 + + ∑∆𝐻𝐻𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 + ∑∆𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
𝜌𝜌𝜌𝜌
POMPES ET TURBINES
 Définition d’une turbine

• Turbine : consommatrice d’énergie, prélève de l’énergie à l’écoulement


pour la production d’électricité.

𝑃𝑃ℎ 𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒
T

𝐻𝐻𝑇𝑇 = 𝐻𝐻𝑒𝑒 − 𝐻𝐻𝑠𝑠

𝑃𝑃𝑒𝑒𝑒𝑒
𝑃𝑃ℎ = = 𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝐻𝐻𝑇𝑇
𝜂𝜂𝑝𝑝
POMPES ET TURBINES

 Hauteur maximale d’aspiration d’une pompe de surface

• La hauteur maximale d’aspiration pour


une pompe de surface est donnée par
la condition de non cavitation à l’entrée
de la pompe

𝑃𝑃1
𝑍𝑍𝑒𝑒 − 𝑍𝑍1 < − ∆𝐻𝐻1−𝑒𝑒 − ℎ𝑣𝑣
𝜌𝜌𝜌𝜌

• En pratique, la valeur de 7 m est


utilisée, en admettant que le plan d’eau
à l’aspiration est libre.

• Cette condition n’est pas limitante pour


les pompes aspirant en charge
PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT DE
RÉSEAUX SOUS PRESSION

 Les types de réseau de • Il est dit par refoulement


distribution quand le captage se situe à un
• Un réseau est dit gravitaire lorsque niveau inferieur à celui des
le point de captage se situe à une points (ou réservoir) de
altitude supérieure à celle des desserte.
points de desserte.
LOIS APPLICABLES

 Loi des nœuds

Cette loi exprime la conservation des débits à chaque nœud.


Les nœuds sont notés Ni.
A chaque nœud, la somme des débits est nulle.

 Loi des tronçons

Il s’agit de la loi reliant la perte de charge au débit de chaque tronçon.

- Dans les tronçons en série les pertes de charges s’additionnent.

- Dans les tronçons en parallèles les pertes de charge sont identiques


CONDUITES
 Conduites en série

Lorsque plusieurs conduites de diamètres différents sont connectées de telle façon que
le débit circulant dans l'une d'elles circule obligatoirement dans les autres, on dit
qu'elles sont branchées en série.

S1V1 = S2V2 = S3V3 Qtot = Q1 = Q2 = Q3 ∆H AD = ∆H AB + ∆H BC + ∆H CD

 Conduites en parallèles
Lorsque plusieurs conduites sont connectées de telle manière que le débit total puisse
être divisé entre ces dernières, on dit que les conduites sont branchées en parallèle.

∆H AB = ∆H1 = ∆H 2 = ∆H 3 Qtot = Q1 + Q2 + Q3

La perte de charge totale du système est égale à la somme des pertes de charge sur chacun des éléments.
Longueurs équivalents des pertes de charges singulières

On peut aussi exprimer la perte de charge singulière par une longueur


dite longueur équivalente qui est celle de la conduite de même diamètre
entraînant la même perte de charge.

L V2 V2
j=λ = Ki
D 2g 2g
𝐷𝐷
ce qui nous permet d’écrire 𝐿𝐿 = 𝐾𝐾𝑖𝑖
𝜆𝜆

Les longueurs équivalentes sont souvent données par des abaques du


type Sulzer. (Hydraulique urbaine ; Dupont).
Longueurs équivalents des pertes de charges linéaires
 conduites en série
Lorsqu'une canalisation est composée de conduites en série, il est utile de représenter
l'ensemble des conduites par une seule conduite. même débit, et la même perte de charge que l'ensemble des conduites.
m
 D'   D' 
m

Léq = L  Léq = ∑ Li  REGLE DE DUPUIT


 Di   Di 

 conduites en parallèle
Si les N conduites sont en parallèle, le débit du système Q est la somme des débits Qi
de chaque conduite et sa perte de charge est la même que la perte de charge identique
de chaque conduite i. L’ et D’ s’obtiennent respectivement par les formules ci-après :
n
 
 
 
 1 
Léq =  
 1 


∑ 1


 (li )^ 
 N 

Pour les écoulements à grand nombre de Reynolds, nous avons n = 2 et m = 5.


Renforcement d’une Conduites existante
 Une conduite de longueur L et de diamètre Do a été mise en place pour transporter
un débit Q0 avec une perte de charge D H. On veut augmenter ce débit de la
quantité b*Q0 en mettant une conduite de renforcement en parallèle de diamètre D
et de longueur L car elle suit le même tracé que la conduite existante.

 Le diamètre D qui permettra d’avoir le nouveau débit (1+b) Q0 avec la même perte
de charge est donné par la relation suivante :

D=b2/5Do

 En supprimant l’ancienne conduite, il faudrait une conduite de remplacement


dont le diamètre serait donné par la relation
D’=(1+b) 2/5 Do

Pour les écoulements à grand nombre de Reynolds, nous avons n = 2 et m = 5.


Contraintes de fonctionnement (Condition d’exploitation)
 La vitesse
sera entre 0,60 et 1,20 m/s. Les vitesses inférieures à 0,60 m.s favorisent le dépôt solide
dans les canalisations. Les vitesses supérieures à 1,20 m.s risquent de favoriser les
fuites et les coups de bélier, et de créer les cavitations et les bruits.

 Pression :
réseau doit satisfaire les conditions de pression suivantes: général elle est de mcE.

La pression de service Ps devra être comprise entre 3 et 40 [mcE]. Au-delà de 40 [m], il


y des risques de fuites et de bruits désagréables dans les installations intérieures des
abonnés. Il faut prévoir une distribution étagée ou des appareils de réducteur de
pression dans le cas des pressions élevées.

Pression min= 10 à 15m pour un étage


16 à 19m pour deux étages
Diamètre
Lors du choix d’un diamètre de canalisation, il y a lieu de se référer à des diamètres
commerciaux donnés par les catalogues des fabricants et notés généralement Dn
(Diamètre nominal).

Fte

DN
(mm)

60

80

100

150

200

250
Equivalence en débit
 Certaines conduites assurent à la fois une fonction de transport et de distribution.
C’est le cas notamment en AEP où de très nombreux branchements particuliers
sont desservis tout au long des conduites qui transitent en même temps un débit
vers l’aval. C’est aussi le cas des portes rampes et des rampes d’irrigation par
aspersion.

Débit ou service en route:


 Le débit en route est un débit qui entre à l'amont du tronçon et ne sort pas à l'aval
puisque, par définition, il est consommé par les abonnés tout le long du tronçon.

 Mais Certaines conduites assurent à la fois une fonction de distribution (débit en


route) et de transport :Débit transitant ou sortant.

 Pour faciliter les calculs des conduites, on recherche le débit fictif de calcul qui
entraîne la même perte de charge. C'est la formule du service en route.
Débit ou service en route:

Le débit fictif de calcul est Qf ou Qeq

q = Débit unitaire de service en route:

Desserte de débits unitaires égaux à égale distance


En irrigation il arrive qu’une conduite de même diamètre desserve une série d’appareils
fournissant des débits égaux et situes a des distances égales (asperseurs, ajustages, goutteurs). On
applique couramment dans ce cas la règle du débit équivalent au service en route uniformément
reparti. On peut aussi calculer plus exactement la valeur du débit équivalent par l’expression ci
dessous:
CALCUL ET SIMULATION DES RESEAUX

 Un réseau est un ensemble complexe constitué d'ouvrages de pompage, de


réservoirs, de canalisations, d'accessoires de robinetterie et des branchements qui
desservent les installations intérieures. En exemple, le réseau d'alimentation en eau
potable stocke, transporte et distribue l'eau potable depuis les lieux de production
jusqu'au robinet des consommateurs.

 Le réseau est représenté par un graphe dans lequel les conduites sont des arcs et les
points de consommation des noeuds. Sont connues les caractéristiques des
conduites, des réservoirs et des singularités, ainsi que les consommations des
abonnés. Les inconnues sont les débits dans les arcs et les charges hydrauliques aux
noeuds.

 Les diamètres des conduites seront choisis parmi les diamètres normalisés. Il ne
faut pas descendre en-dessous de 60 [mm]. De plus, elles sont dimensionnées
notamment avec le débit de pointe.
CLASSIFICATION ET PRÉSENTATION DES RÉSEAUX
On distingue en général deux types de réseaux :
 Réseau ramifié
Un réseau est dit ramifié quand les conduites qui le composent se divisent
successivement à partir d’un point commun d’alimentation sans jamais se rejoindre. Il
est donc impossible de décrire une boucle fermée. Il est qualifié de réseau simple, ou
réseau en série.
Il présente l’avantage d’être économique, mais ne possède pas de sécurité. En cas de
rupture en un point, tous les abonnés en aval de ce point sont privés d’eau.

 Réseau maillé
Il est constitué de plusieurs boucles en suivant son tracé. Encore appelé réseau
complexe ou réseau parallèle, il permet une alimentation en retour ; en effet s’il y a une
panne en un point du réseau, une simple manoeuvre des robinets permet d’isoler le
tronçon accidenté et il est cependant possible d’alimenter l’aval du réseau par d’autres
boucles.
Il est bien sûr plus coûteux que le réseau ramifié. Cependant, en raison de la sécurité
qu’il procure pour l’alimentation en eau des usagers, il devra toujours être préféré au
réseau ramifié.
 Calcul des réseaux ramifiés:

• Numérotation des noeuds et des tronçons


Selon le sens de calcul, elle peut être faite de l’amont vers l’aval ou dans le sens contraire. On
peut également procéder à une numérotation hiérarchisée des noeuds par proximité.
La dénomination d’un tronçon par le couple (orienté) des deux valeurs des noeuds extrêmes
clarifie les calculs et les présentations. Elle permet de reconstituer le sens de l’écoulement dans
chaque tronçon

• Calcul de la ligne de charge


Elle consiste à déterminer la cote piézométrique minimale nécessaire en tête du réseau pour
garantir les débits et les pressions de service aux différents noeuds. Cette cote est souvent la cote
du radier d’un réservoir de distribution.
On calculera de l’amont vers l’aval la perte de charge tronçon par tronçon par application de la loi
de perte de charge retenue et le coefficient de perte de charge singulière choisi.
 Calcul des réseaux ramifiés:
Le calcul des réseaux ramifiés se fait en partant de l'extrémité aval du réseau et en
remontant de proche en proche jusqu'au réservoir:

1-Calcul de Qr, de Qt et ensuite Qf ou Qc

2- Choix du diamètre D qui permet d'écouler le débit Qc avec une vitesse voisine de
0,90 m/s (ou entre 0,60 et 1,20 m/s

3- Calcul de la perte de charge avec Qc et de la somme des pertes de charges

4- Calcul de la charge hydraulique en chaque noeud et

5- Calcul de la pression au sol. Attention:

6- calcul de la vitesse d’écoulement On peut être dans le cas ou Qf=(0,55Qr+Qs)


Calcul des réseaux ramifiés:
Calcul des réseaux ramifiés:

CORRECTION

Dthéo(m Dint
Somme J sur P(m)
N° Désignation L(m) Q(l /s) m) nominal pdc J(m) V(m/s)
circuit Zmin (m) calculé
calculé (mm)
imposé suivant
ZTN par nœud Max des
extrémité Psmini(m) aval Zmin

1 R-1 850 19,0 155,58 180,8 2,39 2,39 110,00 10,00 122,39 15,07 0,74

2 1à2 450 16,00 142,77 144,6 2,95 5,34 110,00 10,00 125,34 12,12 0,97

3 1à3 500 3 61,82 67,5 6,71 8,94 108,00 10,00 126,94 10,52 0,84

4 2à4 600 7 94,43 99,4 5,56 10,91 106,00 10,00 126,91 10,55 0,90

5 4à5 500 3 61,82 67,8 6,55 17,46 100,00 10,00 127,46 10,00 0,83

6 2à6 700 4 71,38 81,4 6,15 11,49 104,00 10,00 125,49 11,97 0,77
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS

En effet, la méthode de Hardy-Cross est l’une des premières méthodes utilisées pour le
calcul des réseaux maillés. Elle permet à la fois un calcul manuel et une programmation
simple sans utiliser des matrices. On distingue la méthode d’égalisation des charges
(approche aux boucles) et la méthode d’égalisation des débits (approche aux noeuds).

Méthode d’égalisation des charges


C’est la méthode classique de Hardy-Cross qui s’applique au calcul des débits qui
circulent dans les tronçons définis d’un réseau maillé qui dessert une série de points de
distribution. Cette méthode s’appuie sur la loi des noeuds exprimant la conservation des
débits en chaque noeud et la loi des mailles exprimant que la perte de charge est nulle
le long d’une maille.
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS

La procédure de calcul :
- choix d'une formule de calcul de perte de charge

- choix d'un sens de circulation pour le calcul de perte de charge. En général


le sens positif est celui des aiguilles d'une montre.

- répartition provisoire des débits, respectant la loi des nœuds

- calcul itératif d'ajustement des débits pour respecter la loi des mailles. Le
calcul sera répété jusqu'à ce que l'ensemble du réseau respecte la loi des
mailles avec une certaine précision.

- Vérification des vitesses par rapport à l'optimum prédéterminé

- Calcul des pressions et calage du radier du réservoir


Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS

 Cette méthode repose sur les deux lois suivantes ( équivalentes aux lois de Kirchhoff
en électricité):

 1e loi : En un nœud quelconque du réseau, la somme des débits qui arrivent à ce


nœud est égale à la somme des débits qui en partent:

 2e loi : Le long d'un parcours orienté et fermé (une maille), la somme algébrique des
pertes de charge est nulle

On doit alors vérifier que (2e loi): J1 - J2 = 0

Généralement, cette loi n'est pas vérifiée dès le premier coup et nous allons chercher la
correction à faire:
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS
Calcul des réseaux maillés METHODE DE HARDY CROSS

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