INSTITUT DU GENIE RURAL ET DE

L’ENVIRONNEMENT
(IGRE-DAKAR)

Topographie et topométrie
générale
NIVELLEMENT INDIRECT OU
TRIGONOMÉTRIQUE
NIVELLEMENT
INDIRECT
OU
TRIGONOMÉTRIQUE
PRINCIPE DU NIVELLEMENT INDIRECT
OU TRIGONOMÉTRIQUE

Le nivellement indirect trigonométrique permet de déterminer

la dénivelée DH entre la station T d’un théodolite et un
point P visé.
Ceci est fait par la mesure de la distance inclinée
suivant la ligne de visée Di et de l’angle zénithal noté V.
LES THEODOLITES
LES THEODOLITES
STATIONS TOTALES
1 plaque de fixation
2 plaque ressort
3 vis calante
4 vis de réglage pour la vis calante
5 nivelle circulaire
6 anneau pour le déplacement des cercles
7 plomb optique
8 barrette de fixation
9 nivelle d'alidade
10 vis de réglage pour la nivelle d'alidade
11 oculaire de la lunette
12 miroir d'éclairage
13 vis de réglage de l'index du cercle
vertical
14 anneau moleté d'oculaire
15 boîtier du cercle vertical
16 bouton de réglage avec pointe de
centrage et viseur
17 viseur
18 monture de l'objectif
19 vis de blocage de la lunette
20 bague de mise au point
21 microscope de lecture
22 vis de basculement
23 bouton du micromètre
24 vis de rotation de l'alidade
25 vis de blocage de l'alidade
26 vis de blocage du limbe
27 vis de rotation du limbe
28 flasque de centrage
29 bouton de verrouillage avec vis de
blocage
NIVELLEMENT INDIRECT OU
TRIGONOMÉTRIQUE
 NIVELLEMENT INDIRECT OU
TRIGONOMÉTRIQUE

 À partir du schéma, on peut écrire que :

 DH TP = ht + Di.cosV – hv
 DH TP est la dénivelée de T vers P.
 ht est la hauteur de station (ou hauteur des
tourillons).
 hv est la hauteur de voyant ou plus généralement la
hauteur visée au-dessus du point cherché (on peut
aussi poser une mire en P).
 LE NIVELLEMENT
TRIGONOMETRIQUE

d HP

z Δh

ZB

hi

ZA

Z B  Z A hi d.sin(z) H P
CHEMINEMENTS
PLANIMÉTRIQUES
 Pour connaître les coordonnées Lambert (E, N) d'un
point P, il faut s’appuyer sur des points existants :
par exemple les points A et B de la figure ci-dessous.
Si ces derniers sont trop loin du point P ou ne
peuvent être visés directement en raison d’obstacles,
on utilise des points intermédiaires pour arriver
jusqu'au point cherché (points 1 et 2 de la figure ci-
dessous). On parle de parcours polygonal ou de
cheminement.
 TERMINOLOGIE
 Si on mesure les angles entre côtés successifs Hzj, le cheminement est dit goniométrique.

 Si on mesure directement les gisements des côtés, le cheminement est dit décliné.

 Un cheminement qui arrive sur un point connu différent du point de départ est encadré

 Un cheminement qui revient sur son point de départ est fermé

 Un cheminement ni fermé ni encadré est une antenne

 Un point lancé (ou point rayonné) est un point hors cheminement, visé directement depuis un point connu.

 Un point nodal est l'aboutissement d'au moins trois antennes (fig. dessous). Ces antennes sont appelées demi
cheminements.

 Si les coordonnées des sommets sont calculées dans le système national, le cheminement est qualifié de rattaché.

 S’il n'est pas rattaché, un cheminement est indépendant.

SUITE TERMINOLOGIE
 MESURES SUR LE
TERRAIN
 On mesure à chaque station l’angle horizontal Hz et
la distance horizontale entre stations Dh. Pour obtenir
la distance horizontale Dh, on mesure généralement
la distance inclinée Di et l’angle zénithal V puis on en
déduit :
Dh = Di . sinV.
 Certains appareils donnent directement Dh, mais les
valeurs de Di et V doivent être conservées
puisqu’elles entrent dans le calcul des tolérances et
permettent de calculer les dénivelées du parcours.
 CALCUL DE GISEMENT
 Le gisement est un angle horizontal très utilisé par les
topographes puisque très pratique dans les calculs.

 Le gisement d'une direction AB est l'angle

horizontal mesuré positivement dans le sens horaire
entre l’axe des ordonnées du système de projection
utilisé et cette direction AB
 On le note G AB (ou aussi V AB ).

 Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens

horaire entre l’axe des ordonnées du repère et le
vecteur . G est compris entre 0 et 400 gon. Voir fig ci
dessous
GISEMENT

 G AB est l’angle
 entre le Nord (ordonnées) et
la direction AB.

 G BA est l’angle entre le

Nord et la direction BA.

 La relation qui lie G AB

et G BA est :
CALCUL D’UN GISEMENT A
PARTIR DES COORDONNEES
CARTESIENNES
 Considérons les
coordonnées de deux
points A (E A , N A ) et B
(E B , N B ) (voir fig. ci
contre).
 La relation suivante
permet de calculer GAB :
APPLICATION

 Calculez à partir de la
formule (1) le gisement
de la direction AB
suivante :
 SUITE APPLICATION
 En observant le schéma des points A et B placés sur
le graphique ci-dessus, on s’aperçoit de
l'incohérence de ce résultat. L’angle donné n’est
visiblement pas égal à –57,045 gon c’est-à-dire à –
57,045 + 400 = 342,955 gon.
 En fait, la calculatrice donne la valeur de l'angle
auxiliaire g (fig. ci-dessous). Pour obtenir G AB , il
faut donc tenir compte de la position du point B par
rapport au point A
GISEMENT PAR RAPPORT AUX
QUADRANTS
 Quadrant 1 : B est à l'est et au
nord de A (DE > 0 et DN > 0).
G AB = g
 Quadrant 2 : B est à l'est et au
sud de A (DE > 0 et DN < 0).
G AB = 200 + g (avec g < 0)
 Quadrant 3 : B est à l'ouest et
au sud de A (DE < 0 et DN <
0). G AB = 200 + g (avec g >
0)
 Quadrant 4 : B à l'ouest et au
nord de A (DE < 0 et DN > 0).
G AB = 400 + g (avec g < 0)
CALCUL DE COORDONNEES A PARTIR
DUGISEMENT ET DISTANCE
 En topographie, il est très fréquent
de connaître un point S (E S , N S )
et de chercher les coordonnées
d’un point P visible depuis S. On
dit que P est rayonné depuis S si
l’on peut mesurer
la distance horizontale D SP et le
gisement
G SP (fig. 3.29). Quel que soit le
quadrant, on peut alors calculer les
coordonnées du point P par les
formules suivantes :
LECTURE D’ANGLE
HORIZONTAL
 APPLICATION
 S (680 379,84 ; 210 257,06) est donné en
coordonnées Lambert (m), calculez les
 coordonnées de P tel que : D SP = 45,53 m et G SP =
172,622 gon.

 P (680 398,82 ; 210 215,68)

 TRANSMISSION DE GISEMENT
 L'angle αi est calculé par différence de lectures d’angle
horizontale entre la visée
 « avant » et la visée « arrière» soit :
 SUITE DE TRANSMISSION DE
GISEMENT

Cn-2 Cn+2

Cn
Cn-1 Cn+1

C
Cn 1 Cn Cn 1Cn 1
GCn  GCn 1  ( LCn  L
Cn )  200 grades
 FERMETURE ANGULAIRE D’UN
CHEMINEMENT ENCADRE
 On peut écrire : G B1 = G AB + Hg B – 200
 G 1-2 = G B1 + Hg 1 – 200
 etc.
 G’f = G 3C + Hg C – 200
 G’f est le gisement d’arrivée observé (G’f CD )
 Si l’on fait la somme de ces équations membre à membre, on obtient :
 EXEMPLE DE CALCUL D’UN
CHEMINEMENT ENCADRE

 Coordonnées des points S0 et S5 :

 Xs0 = 782875,12 Xs5 = 783228,94
 Ys0 = 215320,46 Ys5 = 215327,80
 Les gisements GAS0 et GS5B ont été
précédemment calculés à partir des
 coordonnées de A, S0, S5 et B
EXERCICE
CALCUL DE COORDONNEES
 TOLERANCE POLYGONAL
Fermeture Canevas ordinaire Canevas de précision

planimétrique Encadré
Tcm= Tcm=
Fermé
Tcm= Tcm=
angulaire Encadré
Tmgon= Tmgon=
Fermé
Tmgon = 10. Tmgon = 6.

où T est la tolérance en cm ou mgr ;

Li est la distance en kilomètre entre le point d’arrivée du
cheminement et chaque sommet ;
L est la longueur du cheminement exprimée en kilomètre ;
n est le nombre de côtés du cheminement.
FERMETURE DE CHEMINEMENTS

n
Fermeture angulaire : f A  (n  2).200 gon  A
i 1
i

Fermeture planimétrique (en X) : fX X f Xc

Fermeture planimétrique (en X) : fY  Y f  Yc

2 2 2
Fermeture linéaire : fL  f f f
X Y Z