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Dimensionnement des réseaux/bassin et proposer une

solution alternative à l’aide de Noues en bordure de voirie


INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
1 – Dimensionnement des canalisations des 3 bassins en 2 méthodes ............................................ 2
1.1 Données......................................................................................................................................... 2
1.2 Méthode de calcul de Tc ................................................................................................................ 3
1.3 Méthode de calcul superficielle .................................................................................................... 4
1.3.1 Méthode de calcul superficielle avec assemblage ............................................................. 6
1.4 Méthode de calcul rationnelle ...................................................................................................... 8
2 – Dimensionnement du bassin d’infiltration de la zone 8 ............................................................ 9
2.1 Données......................................................................................................................................... 9
2.2 Méthode de calcul du débit de fuite, surface active, de la hauteur active et du volume utile de
stockage ............................................................................................................................................. 10
2.2.1 Méthode de calcul de la hauteur active avec abaque ...................................................... 10
2.2.2 Méthode de calcul de la hauteur active avec les pluies ................................................... 11
3 – Imagination de variantes pour la gestion d’eau pluviales ........................................................ 12
3.1 Système d’infiltration enterré type SAUL .............................................................................. 12
3.2 Système d’infiltration avec noue ........................................................................................... 13
CONCLUSION .............................................................................................................................. 16
ANNEXE 1................................................................................................................................... 17
Le mini-projet de TTP3 fait l’objet de travaux de gestion d’eau pluviale dans une zone
résidentielle à Vienne.
Dans ce rapport, nous serons amenés à réaliser un dimensionnement de réseaux et
d’un bassin de stockage dans la zone bleue du dessin ci-dessous. Puis, nous proposerons une
solution alternative à ceci à l’aide de noues d’infiltration.

Vous trouverez en complément de ce rapport, un tableur Excel, utilisé pour l’ensemble


de nos dimensionnements.

Figure 1: dessin du quartier étudié

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Pour obtenir Tc des 3 bassins, nous utiliserons les coefficients de Montana sur une période de
retour de 2 ans car la fréquence d’orage acceptable en zone résidentielle est de 1 tous les 2 ans

Figure 2: Extrait de la norme NF EN 752-2

➢ La ligne bleue représente le plus long chemin hydraulique. (230 m)

Figure 3: dessin du chemin hydraulique le plus long

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➢ Ensuite, voici un résumé des données des bassins versants :

Figure 4: données BV

Calcul du temps de concentration Tc par la formule de Kirpich (la plus utilisée) :

Avec :

➢ F : coefficient correcteur relatif à la surface, ici F =1 car nous n’avons pas d’information.
➢ L : Longueur du chemin hydraulique le plus long, soit L BV5 + L BV7 = 230 m
➢ I : Pente moyenne du BV en m/m, ici nous avons réalisé la moyenne quadratique des pentes

Avec I eq = ; nous obtenons une pente moyenne égale à O,OO9 m/m

Nous obtenons finalement un Tc de 7,77 min.

Le temps de concentration se situe dans l’intervalle de 6 min à 1 heure dans le tableau des coefficients
de Montana, ainsi, nous prenons :

➢ a =2,771

➢ b = 0,521

Figure 5: tableau des coefficients de Montana

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La méthode dite superficielle de « Caquot » va nous permettre de dimensionner nos diamètres
de canalisations.

Nos 3 bassins se résument dans le tableau ci-contre :

Figure 6: tableau pour dimensionner diamètre tuyaux

Tout d’abord, nous avons replacé nos données dans ce tableau (surfaces, coefficients C,
longueurs, pentes) et nous avons tout d’abord calculé le débit brut de chaque BV avec la formule ci-
dessous :

Dans un premier temps, le calcul de k, ,  et  ont été effectué :

A l’aide des coefficients de Montana, nous obtenons :

➢  = 

➢  = 

➢  = 

➢ K = 0,436

Par la suite, le calcul de Qbrut se fait naturellement,

➢ Qbrut BV5= 0,046 m3/s

➢ Qbrut BV6 =  m3/s

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➢ Qbrut BV7 =  m3/s

Ensuite, nous devions calculer M (coefficient d’allongement) afin d’obtenir par continuité m
(coefficient de correction) :

Avec A en m² :

➢ M BV5 = 1,554 ➢ m BV5 = 1,139

➢ M BV6 = 1,741 ➢ m BV6 = 1,074

➢ M BV7 = 1,543 ➢ m BV7 = 1,143

Finalement, le débit de pointe corrigé Qp en m3/s a été calculé :

Qp = m*Qbrut
Soit,

➢ Qp BV5 = 0,052 m3/s


➢ Qp BV6 = 0,055 m3/s
➢ Qp BV7 = 0,043 m3/s

Dorénavant, afin d’obtenir le diamètre standard de nos tuyaux, nous avons effectué le calcul des
rayons de nos canalisations :

Figure 7 : démonstration pour obtenir le rayon

Avec :

➢ Qp = Débit de pointe corrigé en m3/s


➢ Ks = coefficient de Manning en m1/3/s

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Ici, le coefficient de débit Ks d’une canalisation en béton que nous allons prendre, tiendra
compte de son usure par la vitesse d’écoulement ou, la qualité de l’eau, donc, nous prendrons un K
de 80 m1/3/s.

Figure 8: tableau de coefficient de Manning

En somme,

➢ R BV5 = 0,117 m
➢ R BV6 = 0,120 m

Alors, nous en déduisons deux diamètres de 300 mm.

1.3.1 Méthode de calcul superficielle avec assemblage

Voici, le tableau résumant l’assemblage en parallèle ou en série des bassin versants :

En reprenant la même démarche, sauf pour la longueur équivalente où l’on prend pour
l’assemblage en parallèle est, la longueur du BV qui a le plus grand Qp, soit, Leq est égale à la longueur
du BV6 qui est de 100m. (5//6)

Et pour l’assemblage en série (5//6)-7, nous prenons le plus grand chemin hydraulique, soit,
230m.

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Ensuite, pour Aeq, Ieq, Ceq et Meq voici les formules utilisées pour l’assemblage en parallèle (5//6) :

Voici les formules utilisées pour l’assemblage en série (5//6)-7 :

Les calculs ded débits non corrigés sont les mêmes, nous obtenons finalement des débits
corrigés en m3/s pour ces assemblages de :

➢ Q 5//6 = 0,122 m3/s

➢ Q (5//6)-7 = 0,131 m3/s

Finalement, de nouveau avec la formule du rayon démontré précédemment, nous obtenons


un rayon pour l’assemblage en série de 0,166 m, soit un diamètre de 0,332 mm. Selon les diamètres
standards, nous utiliserons des canalisations de 400 mm de diamètre.

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La méthode superficielle avec la formule de Caquot nous propose un diamètre de 300mm et
de 400mm. Maintenant, voyons le diamètre que nous obtenons à l’issue de la méthode rationnelle.

Nous avons conservé :

➢ Surface totale = 1,45 ha


➢ Plus grand chemin hydraulique = 230 m
➢ Pente moyenne (quadratique) = 0,009 m/m
➢ Cmoy = 0,63
➢ Tc = 7,77 min
➢ a =2,771
➢ b = 0,521

Nous avons calculé l’intensité à l’aide de la formule :

I = a× t -b
h = I × t = a× t (
1-b)
Avec :

➢ I (mm/min) : intensité moyenne max de la pluie de durée t et de fréquence F


➢ a et b : coefficients de Montana
➢ t = durée de l’averse

Nous obtenons une intensité I de 46,81 mm/h. (l’intensité s’exprime en mm/h à cause des
coefficients de Montana)

Nous avons calculé le débit de pointe à l’aide de la formule :

Avec :

➢ A = Surface du bassin versant en hectare


➢ I = Intensité en mm/h
➢ C = coefficient de ruissellement du bassin versant

Nous obtenons, Qp = 0,118 m 3/s

Maintenant, nous pouvons déterminer le diamètre de canalisation :

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Avec :

➢ Q = Débit de pointe [m3/s]

➢ Ks = Rugosité [m1/3/s]

➢ I = pente de la canalisation [m/m]

Nous obtenons un rayon de 0,161 mm, soit un diamètre de 0,322 mm. Selon les diamètres
standards, nous utiliserons des canalisations de 400 mm de diamètre.

Finalement, nous pouvons conclure sur le fait que la méthode rationnelle est plus rapide à
exécuter, mais, elle dimensionne seulement un diamètre de canalisation pour nos trois bassins versant.
En revanche, la méthode de calcul superficielle est plus complexe que la rationnelle, mais, elle permet
de dimensionner un diamètre de canalisation unique pour chaque bassin versant, ainsi, cette méthode
peut être une source d’économie par rapport à la précision des calculs. A l’inverse, la méthode
rationnelle surdimensionne les éléments mais reste dans le côté de la sécurité.

Voici le tableau résumant les données générales des BV :

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Le débit de fuite de notre bassin d’infiltration se calcul avec la formule :

Qf = S×Qas
Avec :

➢ S = surface participant à l’infiltration en m2 (le bassin)


➢ Qas = capacité d’absorption par unité de surface infiltrante en m3/s/m2 en général Qas = K

Qf = 58,88 m3/h
= 0,016 m3/s
= 16,36 l/s

Ensuite la surface active du bassin se calcule avec la formule :

Sa = SBV ×Cmoy
Avec :

➢ SBV : surface du bassin versant en m2 = 14 500 m²


➢ Cmoy = 0,63

Sa = 9080 m²
= 0,908 ha

2.2.1 Méthode de calcul de la hauteur active avec abaque

Débit de fuite en mm/h :

qs[mm/h] = (360*Qf)/Sa
Avec :
➢ Qf [m3/s]
➢ Sa [ha]

Nous obtenons un débit de fuite de 6,48 mm/h, ceci est la valeur à observer sur l’axe des abscisses.

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A l’aide de l’abaque, nous pouvons estimer la hauteur
active en mm/h.

Ici, nous pouvons observer qu’avec une période de


retour de 20 ans, en région 1 et un débit de fuite de 6,48
mm/h.

➢ha = 24 mm/h

V = 1,2*10*ha*Sa

➢V = 261 m3

Figure 9: Abaque de l’instruction tech. 1977

Cette méthode se révèle être très simple d’utilisation, cependant, elle est de nos jours obsolète.
Ainsi, nous allons effectuer de nouveaux des calculs afin de déterminer la hauteur active, mais, cette
fois avec la méthode des pluies.

2.2.2 Méthode de calcul de la hauteur active avec les pluies


Pour cette méthode, nous avons réalisé ce tableau :

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45,00 Hauteur d’eau précipitée hpluie (mm)
40,00
35,00 Hauteur d’eau évacuée hfuite (mm)
30,00
25,00
20,00 ∆h = ha
15,00
10,00
5,00
0,00
0 50 100 150 200 250 300

Avec cette méthode, nous obtenons une hauteur active de 21,43 mm , le volume utile de
stockage sera donc de 233 m3.

Suivant l'annexe 1, les casiers NIDAPLAST EP font 2,4m x 1,2m x 0,502m. En revanche, la
hauteur active (Ha = 21,43mm) calculée précédemment n'est pas possible, car les casiers font 502mm
de hauteur. Connaissant le volume capable (V = 233,51m3) et la hauteur active (Ha = 0,502m), alors
nous calculons la surface active (Sa) avec la formule :

𝑉[𝑚3]
𝑆𝑎[𝑚2 ] ≥
𝐻𝑎[𝑚]

233,51
𝑆𝑎[𝑚2 ] ≥
0.502

𝑆𝑎[𝑚2 ] ≥ 465,16𝑚²

Donc la longueur des côtés est la racine de 465.16, soit, 21,57m.

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Ensuite, comme l’illustre le schéma ci-dessous, notre bassin d'infiltration, sera composé de 9
casiers de long par 18 casiers de large (soit 21,6m de chaque côté) sur une hauteur d'un casier (soit
0,502m); donnant donne un volume capable de 234,21 m3. Ce qui est supérieur au volume capable
théorique de 233,21m3. Nous pouvons aussi calculer le nombre de casiers : 9 x 18, soit 162 casiers.

Figure 10 : Schéma du bassin d'infiltration type SAUL (casiers NIDAPLAST EP)

Finalement, nous avons imaginez un système d’infiltration par noue :

Pour y parvenir, tout d’abord, nous avons complété notre dessin, puis, nous avons relevé les
surfaces suivantes :

Figure 11: zoom sur la répartition de la voirie

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➢ Nous choisissons de prendre un accès aux parcelles de 3 m
par 2,25 m. (dans notre zone étudiée, il y a 33 accès)

➢Notre route étant à l’origine de 8,25m de large, dorénavant,


elle ne sera que de 6m.

A l’aide de notre dessin sur Autocad, nous pouvons facilement obtenir notre surface de voirie,
d’accès et de noue.

Nous obtenons ainsi, une surface de bassin versant de 3087 m² en multipliant la surface de
voirie, d’accès et de noue ensemble.

Par la suite, nous calculons à nouveau le C moyen avec un C voirie de 0,95 et un C noues de
0,15. Nous obtenons alors :

➢ Cmoy = 0,80

Ensuite, afin de déterminer notre surface active, nous multipliant ensemble, Cmoy et la surface
du bassin versant,

➢ Sa = 2470 m²

En reprenant la surface de noue et en émettant l’hypothèse que K = 10^-5 m/s, nous calculons
le débit de fuite Qf avec la formule :

➢ Qf= 5,79 l/s

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Puis, pour le temps de remplissage, nous prenons comme hypothèse que nous nous trouvons
dans un intervalle de validité de 15 min à 6 h.

➢ a = 11.722

➢ b = 0.791

Avec la formule suivante :

➢ t= 37,08 min

Grâce au temps de remplissage, nous pouvons calculer l’intensité :

➢ i= 1.78 mm/min

Maintenant, nous possédons toutes les valeurs nécessaires afin de calculer le volume de stockage.

➢ Vstockage= 149,9 m3

Finalement, en sachant que le volume de noue doit être supérieur au volume de stockage, nous
réalisons l’inéquation suivante :

➢Soit x la hauteur de noue


(578,72 ∗ 𝑥)
149,93 <
2
299,86 < 578,7 ∗ 𝑥
𝟎, 𝟓𝟐 < 𝑥
D’après l’inéquation notre hauteur de noue ne doit pas se trouver en dessous de 52 cm, ainsi,
pour avoir une marge de sécurité, dans nos calculs, nous prendrons 55cm.

Pour obtenir le volume de noue, nous avons calculé :

➢ Nous prenons le cas le plus défavorable, soit une noue de section triangulaire
(𝑆𝑛𝑜𝑢𝑒∗0,55)
2
= 159,1 m3

159,1 m3 > 149,9 m3 ( C’est vérifié )

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Figure 12: dessin finale avec les noues d'infiltration

Lors de ce projet, nous avons dimensionné des réseaux à l’aide des deux méthodes
(superficielle et rationnelle) où nous avons déterminé les avantages et inconvénients. Ensuite, nous
avons également dimensionné le bassin d’infiltration dans la zone 8 avec de nouveau deux méthodes
(Abaque et méthode des pluies), qui nous ont permis de déterminer que la méthode avec l’abaque
n’est pas aussi précise que celle avec les pluies. Finalement, nous avons proposé une variante du bassin
d’infiltration en imaginant un système de noues.

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