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INFLUENCE DE LA QUALITÉ D’EXÉCUTION DES VOILES D’INJECTION SUR

LE COMPORTEMENT DES BARRAGES, Cas du barrage El Izdihar, Algérie

ROUISSAT Boucherit, BEKKOUCHE Abdelmalek


Départements d’hydraulique et de Génie Civil, Faculté des Sciences de l’Ingénieur,
Université Abou-Bekr Belkaid, Tlemcen

RESUME
Le barrage El-Izdihar est situé dans la Wilaya de Tlemcen, au Nord-Ouest de l’Algérie. C’est
un barrage en remblais à noyau central. D’une capacité totale de 110 HM3 et une hauteur de
60m, ce barrage a connu des problèmes après sa mise en eau en 1988. Ces problèmes se
manifestaient sous forme de sources à l’aval et des inondations de la galerie de visite
provoquées par les eaux issues des piézomètres y installés.
Afin de porte un jugement sur le comportement qualitatif du barrage, et notamment la qualité
des travaux relatifs au voile d’injection, il a été procédé aux corrélations des divers
paramètres d’auscultation mesurés afin d’en tirer les liens éventuels.
L’interprétation des mesures d’auscultation a permis d’effectuer un diagnostic relatif au
comportement du voile du barrage et d’engager des actions de confortement et de
réhabilitation.
MOTS CLES : Barrage, qualité, voile d’injection, auscultation, confortement

1. Introduction

Le barrage d’El-Izdihar à Sidi Abdelli est situé sur l’oued Isser au Nord du village de Sidi El
Abdelli et à l’amont de la ville de Ben Sekrane, à 37km de la ville de Tlemcen, au lieu de
coordonnées Lambert : X=150.50, Y=206.200. C’est un barrage en terre à noyau central
d’une hauteur de 60 m. Après la mise en eau du barrage en 1988, quelques problèmes de
fonctionnement sont apparus. Il s’agit des sources enregistrées à l’aval du barrage et
particulièrement en rive droite et des débits importants issus des piézomètres installés au
niveau de la galerie de visite. Ce comportement a remis en cause, à priori, la qualité des
travaux du voile d’injection. En effet, la construction du barrage a connu d’énormes difficultés
nécessitant la modification de son profil plusieurs fois.
Plusieurs entreprises ont participé à sa réalisation (Rabello, Cosider , SnMetal, Seror,
Travosider) et les travaux ont duré plus de 10 années. Après sa mise en eau, et tenant
compte de son comportement anormal, trois expertises ont été lancées en vue de
diagnostiquer le barrage et ses ouvrages. Le présent travail se veut un diagnostic du
comportement du voile du barrage et les solutions de confortement qui s’imposent.

2. Description et caractéristiques techniques de l’aménagement

2.1 Hydrologie

La superficie du bassin versant est de 113900 Km2, l’apport moyen annuel est de 61
millions de m3 , le débit moyen est de 1.93 m3/s et la crue du projet est de 4430 m3/s.

2.2 La digue:

Il s’agit d’une digue en terre zonée constituée d’un noyau en argile encadré par deux
recharges en amont et en aval. La crête se situe à la côte 353.50 m, c’est à dire à environ 60
m au-dessus du lit d’oued, le niveau de la retenue normale étant de 345.00 m.
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2.3 L’évacuateur de crue

L’évacuateur de crues est établi en rive droite et est arasé à la côte 345 m. Il est du type
seuil déversant d’une longueur de 91.14m et est suivi d’un long coursier formé d’un radier et
de murs bajoyers. Il se termine par un bassin d’amortissement dont la côte est 282.30m. Le
débit d’évacuation est de 3000 m3/s.

2.4 La prise d’eau

La tour de prise, qui surmonte une chambre de vannes de vidange, est équipée de prise
d’eau aux niveaux respectifs de 308.00m, 321.50m et 335.00m. Chaque vanne est munie
d’une vanne-wagon intérieure de 2.00m x 1.50m et d’une grille extérieure de 2.50m x 1.50m.
Ces vannes sont remplaçables par des batardeaux.

2.5 Le tunnel

Un tunnel qui a été utilisé en tant que dérivation provisoire va de la tour de prise et débouche
à l’aval sur la rive droite. Il a une longueur de 736m, une section totale intérieure de 86.62m2
et un débit d’évacuation maximal de 950 m3/s.

2.6 La vidange de fond

La vidange de fond est constituée de deux pertuis identiques équipés chacun d’un
batardeau, d’une vanne de garde de type wagon et d’une vanne de réglage type secteur. Le
débit d’évacuation est de 96.00 m3/s.

2.7 L’écran d’étanchéité

L’écran d’étanchéité est constitué d’injections de coulis réalisées à partir de forages espacés
de 4m et disposés en une ou plusieurs rangées. Il est incliné de 15° vers l’amont. La
profondeur maximale de voile est de 75 m. A l’aval de l’écran, il a été prévu un rideau de
forage drainant exécuté à partir d’une galerie de base se raccordant au pertuis supérieur de
la galerie de dérivation.

3. Chronologie de la construction du barrage

L'étude d'avant projet détaillé du barrage à été élaborée par le bureau d'études Tractebel
(Belgique) en 1975. L’entreprise qui a été chargée de la réalisation est RABELLO (Brésil) et
le bureau d’ingénieur chargé des dossiers d’exécution est AHETY (Espagne). Les délais de
réalisation étaient fixés à 48 mois pour la mise en eau, auxquels s’ajoutaient 4 mois pour se
prononcer sur la réception provisoire. Le chantier a débuté en 1978. En cours de réalisation,
AHETY abandonna le projet, des ingénieurs nationaux et de coopérants techniques indiens
ont poursuivie le suivi de l’exécution et la surveillance des travaux. En 1985, Un marché a
été passé avec le bureau d'étude COBA (PORTUGAL) qui a repris le projet en y apportant
des modifications. Il s'agit essentiellement de la modification du profil de la digue imposé par
la qualité et la quantité des matériaux disponibles dans les différentes zones d’emprunt.
L'entreprise adjudicataire éprouva d'importantes difficultés financières, ce qui poussa
l'administration a confié une partie des travaux à des entreprises nationales en l’occurrence :

- COSIDER: Fut chargée de la mise en place des remblais au dessus de la côte 320m.
- SEROR : Se charge des ouvrages en béton,
- TRAVOSIDER : Exécuta l’électrification des ouvrages,
- SN METAL : Réalise les équipements hydromécaniques,
- RABELLO : N’ayant gardé que le lot d’injection et la supervision de tous les travaux.
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Le gros des ouvrages a été terminé fin 1988. Depuis cette date, des travaux de finition sont
exécutés de temps en temps par différentes intervenants. La mise en eau s'est effectuée en
novembre 1988.

4. Comportement du barrage après sa mise en eau

Lors de la mise en eau, quelques anomalies de comportement général sont apparues en


l’occurrence:

- Apparition de plusieurs sources en aval du barrage.


- Apparition de quantités d’eau d’infiltration non négligeable, qui est récoltées au niveau
du puits situé sur le talus aval et évacuée par le biais d’un pompage.

En ce qui concerne le voile d’injection, de part sa particularité qui réside dans la géologie
très variée des sols de fondations du barrage, sa profondeur relativement importante et
surtout son inclinaison à 15° par rapport à la verticale, les contraintes qu’à connu le projet
d’engineering et de gestion ont certainement influencées la qualité d’exécution des travaux
du voile.

5. Diagnostic sur le comportement du voile

A la suite de la mise en eau du barrage, 05 sources sont apparues à l’aval de la digue.


Additionnellement à ceci, les piézomètres installés au niveau de la galerie de visite débitaient
des débits importants provenant des inondations quasi permanentes de la galerie. Ces
premiers indices témoignaient, à priori, d’un comportement anormal du barrage. A cet effet,
l’étude qui est menée dans ce travail cherche à établir les relations entre les différents
paramètres mesurés au niveau du barrage El-Izdihar. Les relations étudiées se résument
ainsi :

- Pluviométrie- débits des sources.


- Pan d’eau – débits des sources.

5.1. Relation débits des sources- pluviométrie :


Avant d’étudier cette relation, il faut signaler que le nombre de sources qui ont apparu à
l’aval sont au nombre de cinq (5), mais il semble que la source N°1 et 2 ont taris
respectivement depuis mai 1992 et octobre 1993.
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Figure 1. Localisation des sources à l’aval du barrage

Il y’a lieu de signaler que la source qui donne le débit le plus important est la source N° 4,
son débit va jusqu’à des pics de 7 l/s.

8 180

7 160

140
6
d e b it d e s s o u r c e s ( l/s )

120
p lu v io m e tr ie ( m m )

pluviometrie
5
source n04
100
source n03
4
source n05
80
source n01
3
60 source n02

2
40

1 20

0 0
2 6 /0 1 /1 9 9 2
2 6 /0 5 /1 9 9 2
2 6 /0 9 /1 9 9 2
2 6 /0 1 /1 9 9 3
2 6 /0 5 /1 9 9 3
2 6 /0 9 /1 9 9 3
2 6 /0 1 /1 9 9 4
2 6 /0 5 /1 9 9 4
2 6 /0 9 /1 9 9 4
2 6 /0 1 /1 9 9 5
2 6 /0 5 /1 9 9 5
2 6 /0 9 /1 9 9 5
2 6 /0 1 /1 9 9 6
2 6 /0 5 /1 9 9 6
2 6 /0 9 /1 9 9 6
2 6 /0 1 /1 9 9 7
2 6 /0 5 /1 9 9 7
2 6 /0 9 /1 9 9 7
2 6 /0 1 /1 9 9 8
2 6 /0 5 /1 9 9 8
2 6 /0 9 /1 9 9 8
2 6 /0 1 /1 9 9 9
2 6 /0 5 /1 9 9 9
2 6 /0 9 /1 9 9 9
2 6 /0 1 /2 0 0 0
2 6 /0 5 /2 0 0 0
2 6 /0 9 /2 0 0 0
2 6 /0 1 /2 0 0 1
2 6 /0 5 /2 0 0 1
2 6 /0 9 /2 0 0 1
2 6 /0 1 /2 0 0 2
2 6 /0 5 /2 0 0 2

date

Figure 2. Relation débits des sources- Pluviométrie

A partir de la figure 02, la source N° 4 n’est pas influencée par la pluviométrie puisqu’on
constate que les augmentations du débit de cette source ne coïncident pas avec les
augmentations des précipitations, on remarque aussi que le débit de cette source commence
à diminuer à partir de février 2002 jusqu’à son tarissement. Cette même figure laisse penser
que les débits des sources N° 3 et 5 sont influencés par les précipitations. Il suffit de voir que
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ces courbes suivent fidèlement les variations de la pluviométrie en fonction des saisons. Les
débits des sources augmentent en hiver et décroissent en été, variation classique de la
pluviométrie. Toutefois, la réponse des sources n’est pas toujours immédiate puisqu’il y a
toujours un temps de réponse qui est relié en principe à la perméabilité du site.
On remarque aussi que la source N° 5 a taris depuis juillet 1998 et que le débit de la source
N°3 a commencé à diminuer à partir de février 2002 jusqu’à le tarissement de la source.

5.2. Relation débits des sources- plan d’eau :

Pour étudier l’éventuelle relation entre les débits des sources et le plan d’eau, et porter un
jugement sur les infiltrations au niveau de la fondation du barrage et du fonctionnement du
voile d’étanchéité une représentation graphique a été effectuée.

340 8

330 7

6
320 p la n d 'e a u
5 s ourc e n04
310

d e b i t s d e s s o u r c e s ( l/ s )
s ourc e n03
p la n d ' e a u ( m )

4
s ourc e n05
300
3 s ourc e n01
290 s ourc e n02
2

280 1

270 0
2 6 7 /1 9 2
2 6 1 /1 2
2 6 7 /1 9 3
2 6 1 /1 9 3
2 6 7 /1 4
2 6 1 /1 9 4
2 6 7 /1 9 5
2 6 1 /1 5
2 6 7 /1 9 6
2 6 1 /1 9 6
2 6 7 /1 7
2 6 1 /1 9 7
2 6 7 /1 8
2 6 1 /1 9 8
2 6 7 /1 9 9
2 6 1 /2 9
2 6 7 /2 0 0
2 6 1 /2 0 0
2 6 7 /2 1
1/ 1
02
/0 9 9

/0 9 9

/0 9 9

/0 9 9

/0 9 9

/0 9 9

/0 0 0
/0 0 0
/0 9

/0 9
/0 9

/0 9
/0 9

/0 9
/0 9

/0 9

/0 9
/0 9

/0 0
/0 0

20
2 6 1 /1
/0
26

d ate

Figure 3. Relation débits des sources- Plan d’eau du barrage

A l’aide de cette représentation, on remarque qu la source N°4 est influencée par le plan
d’eau. En effet, sur cette figure, on constate que son débit suit qualitativement les variations
du plan d’eau. On constate même que, pour des niveaux du plan d’eau inférieurs à 318m, la
source se tarie complètement. Ceci est clairement remarqué sur le graphe où son débit est
nul entre novembre 1997 et juillet 1998 puisque le plan d’eau était compris entre 316m et
317m.

6. Travaux de confortement engagés

Les travaux de forages et injections de l’écran d’étanchéité du barrage El-Izdihar ont débuté
au début de l’année 1985, et se sont prolongés jusqu’au premier semestre de l’année 1989
(écran + contrôles).Durant cette compagne d’injection réalisée par l’entreprise brésilienne
RABELLO, 219 forages ont été exécutés allant de 25 à 75 m de profondeur et ce de
l’extérieur de la galerie en rive droite jusqu’à l’extérieur de la galerie en rive gauche,
totalisant 11820 ml, trente et un forages de contrôle ont été exécutés, totalisant 2010 ml.
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L’écran d’étanchéité se composait d’une seul ligne de forages située à 0.7 m de la paroi
amont de la galerie dont les dimensions sont : largeur 1.8 m, hauteur 2.8 m , les forages sont
inclinés de 15° par rapport à la verticale, et sont dirigés vers l’amont. Les forages primaires
sont espacés de 16 m, les secondaires au milieu entre les primaires et les tertiaires au milieu
entre les primaires et les secondaires, l’espacement final entre forages et de 4m.
La mise en eau du barrage a été faite en novembre de l’année 1988. L’administration de
l’A.N.B pour s’assurer de la bonne exécution des travaux de l’ouvrage principal et de ses
ouvrages annexes surtout en ce qui concerne les finitions avait confié la mission d’expertise
du barrage à l’organisme C.T.H qui a élaboré l’expertise en collaboration avec le bureau
d’étude Suisse Bonnard et Gardel. Effectivement cette mission a été effectuée par ce dernier
au mois de février de l’année 1992. Le rapport qui a été établi par les experts suite aux
visites effectuées sur site et examens des documents mis à leur disposition porte des
remarques en ce qui concerne l’écran d’étanchéité. Etant donné que l’entreprise RABELLO
était incapable à l’époque d’achever l’écran d’étanchéité pour ne pas dire le conforter, car
tous les forages de contrôle qui ont été exécutés et qui sont au nombre de trente et un
avaient montré qu’il y a nécessité de continuer les travaux d’injection par le serrage
progressif de l’espacement entre forages en se referant à une valeur admissible de deux
unités Lugeons pour un tel type de barrage.

Figure 4. Travaux de l’écran d’étanchéité du barrage El-Izdihar réalisés par la société


Rabello

Devant cette situation la mission d’intervention de nouveau au niveau de l’écran d’étanchéité


a été confiée à l’entreprise algérienne U.F.S.I en décembre de l’année 1992. Possédant un
matériel vétuste et insuffisant en quantité et en qualité, en plus des difficultés
d’approvisionnement en ciment, cette dernière n’a pas pu mener cette tache jusqu’à sa fin.
Plusieurs arrêts de chantier ont été enregistrés de décembre 1992 à septembre 1997.
Durant cette période l’entreprise a réalisé en premier lieu cinq nouveaux forages de contrôle
parmi sept qui ont été prévu au départ. Après, des nouvelles estimations des quantités ont
été faites pour cerner le problème d’étanchéité définitivement.
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Figure 5. Travaux de l’écran d’étanchéité du barrage El-Izdihar réalisé par la société UFSI

A ce moment, un appel d’offre a été lancé suite auquel les travaux ont été confiés à
l’entreprise Italienne I.N.C (Il Nuovo Castoro) en septembre 2001 qui a exécuté ce qui suit
dans le cadre du marché et de son avenant :
A- forages et injections : 28 220 ml qui se présente comme suit :
- passage à deux mètres entre forages à l’extérieur de la galerie en rive droite puis à un
mètre (zone A).
- passage à un mètre entre forages dans la galerie sous l’évacuateur de crues en rive
droite (zone B). Le passage à deux mètres entre forages dans cette zone a été fait par
l’U.F.S.I.
- passage à deux mètres entre forages dans la galerie en rive droite de la section C06 a la
section C13. Le passage à deux mètres entre forages de la section C01 à la section C06
a été fait par l’U.F.S.I. (zone C).
- passage à deux mètres entre forages dans la galerie en rive gauche de la section C13 à
la section C23 (zone D).
- Passage à deux mètres entre forages à l’extérieur de la galerie en rive gauche. (zone E).

B- Exécution de cinquante drains dans la galerie de 15 ml chacun totalisant 750 ml.


C- Exécution de dix piézomètres à l’aval du barrage de longueurs variables totalisant 295 ml.
D- Nettoyage de pieds du prisme de drainage aval.
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Figure 6. Travaux de l’écran d’étanchéité du barrage El-Izdihar réalisé par la société INC IL
NUOVO CASTORO

7. Conclusion :

L’étude de la variation des débits des sources en fonction des plans d’eau a montré d’une
manière lucide que le confortement de l’écran d’étanchéité a influencé le débit des sources
aval jusqu’à leur tarissement.
Il y avait donc un contact entre l’eau du lac et celle des sources remettant en cause la qualité
des travaux du voile d’injection. Des infiltrations se produisaient sous le voile d’injection
témoignant de son fonctionnement anormal et pouvant créer des renards néfastes pour le la
sécurité du barrage. Le confortement du voile d’injection du barrage, outre son aspect
difficile et trop onéreux, était impératif pour le maintient de la sécurité de tout
l’aménagement.

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