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Mémoire De Fin D’etude

Sommaire
INTRODUCTION
I : Généralités Sur Les Interventions Sur Les Puits
I-1-généralités :
I-2-différents types d’interventions sur les puits.
I-2-1- opérations de mesure.
I-2-2- opérations d’entretien.
I-2-3- opérations de reconditionnement et de reprise.
II : le wire-line
II-1- Définition de wire- line.
II-2- Equipements de wire-line.
II-2- 1- équipements de surface.
II-2- 2- équipements de fond.
II-2- 3-les outils de wire-line.
III : OPÉRATIONS PARTICULIERES SUR LES CHANTIER.
IV : PARTIE SÉCURITÉ.
- dispositions de sécurité durant l’opération <wire-line>
CONCLUSION

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LISTE DES SCHEMAS


Fig. 01 Elements de SAS wire line (typical lubricator section (lower)
Fig.02  stuffing boxes
Fig. 03 BOP
Fig.04  Rope soket
Fig.05  stem
Fig.06  Mehanical jar
Fig.07  Hydraulique jar
Fig.08  La rotule (knuckle joint)
Fig.09  Kick over tool
Fig.10 Running tool
Fig.11  Pulling tool

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Introduction

Aprés le démarrage d’un puits de gaz ou de pétrole, certains problèmes


d’exploitations commencent a apparaître , tout dépend de la longévité du puits et sa
testabilité qui sont liées aux caractéristiques initiales du gisement, pour résoudre ces
problèmes et par conséquence maintenir le puits en bon ordre et en bon état, on
emploie les différentes interventions parmi les quelles la neutralisation du puits avant
d’effectuer les opérations ultérieures, mais aussi il existe d’autre procédés permettant
l’intervention sur le puits sans toucher sa production, comme le travail au câble objet
de notre étude.

Le travail au câble ou wire line et une technique qui permet d’intervenir sur les
puits en exploitation en utilisant une ligne en fil d’acier pour introduire descendre,
placer et repêcher dans le tubing l’outil et instruments de mesure nécessaire a une
exploitation rationnelle.

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I. Généralité sur les interventions sur les puits :


I.1. Généralités
La rentabilité de l’investissement d’un puits est liée a différents facteurs
comme la longévité du puits et l’importance de la production qu’on retirera de ce
puits, ces facteurs sont certes en fonction des caractéristiques initiales du gisement
mais dépendent aussi du maintien du puits en bon ordre et en bon état ainsi que la
bonne adaptation de la complétion aux conditions sans cesse variable régnant dans le
gisement au niveau du sondage en question.
Par interventions sur les puits, il faut entendre l’ensemble des dispositions
applicables aux puits eux-mêmes et ayant pour objet d’une part la connaissance de
l’évolution de l’état des puits ou du gisement et d’autre part le maintien ou
l’adaptation des puits pour rester dans des conditions d’utilisations aussi parfaites que
possible.
I.2. Différents types d’interventions sur les puits :
Il existe de multiples interventions qui peuvent être réalisées sur un puits, elles
peuvent être regroupées en différentes sortes : opérations de mesure, opérations
d’entretien, opérations de reconditionnement ou opérations de reprise du puits (work
over).
I.2.1. Opérations de mesure
a. en tète de puits :
Ce sont notamment les mesures de pression et de température (voir des prises
d’échantillons) en tète de puits et en aval de la duse.
Une variation d’un ou plusieurs de ces paramètres nous avertit d’une
modification des conditions d’exploitation (baisse de la pression de gisement,
colmatage, variation pourcentages d’eau ou de gaz, bouchage…) a l’aide des autres
renseignements disponibles ( mesures au centre du traitement, mesures du fond…) il
s’agira d’identifier le problème, et éventuellement de prendre des mesures en
conséquence.
b. dans le tubing :
C’est principalement le calibrage pour vérifier qu’une opération de travail ou
câble est possible (descente d’un enregistreur…) ou vis-à-vis d’un problème de
corrosion ou de dépôt) dans les puits en gaz lift, on peut aussi réaliser un thermomètre
a l’aide d’un enregistreur pour vérifier le bon fonctionnement des vannes.

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c. au fond du puits :
Ce peut être un top sédiment avec ou sans prise d’échantillons, pour vérifier
qu’un outil (enregistreur…) peut être descendu au câble au fond du puits au encore
pour suivre l’ensablement d’un puits.
Ce peut être de simples mesures, à une cote donnée, de la pression, de la
température (lors d’essai de sédiments en fond de puits pour analyse).
I.2.2. Operations d’entretien
a. Interventions sur la tète de puits :
Autre les opérations d’exploitation courante que sont le réglage du débit
l’ouverture et la fermeture d’un puits, il s’agit en trouvent en particulier du graissage
des vannes ou encore du remplacement des pièces défectueuses qui se trouvent en
aval des vannes maîtresses de sécurité (master valves) sans oublier les vérifications
périodiques des systèmes de commande des vannes de sécurité de subsurface (555V
Subsurface safety valve) .
b. Intervention au niveau du tubing et son équipement :
Ce sont les opérations liées a des tubings qui ont des problèmes de dépôts
et/ou de corrosion telles que le nettoyage du tubing par grattage, l’injection de
dispersant de paraffine ou encore l’injection d’un inhibiteur d’hydrate ou de
corrosion.

C) Interventions au fond du puits et sur la liaison couche trou.


Couche trou :
Ce sont les opérations que l’on peut réaliser a ce niveau la :
Soit au câble comme le nettoyage de fond de puits avec une cuillère à sédiment, la
réalisation des perforations complémentaires.
Soit par pompage depuis la surface, comme un lavage des perforations a
l’acide (mais cela nécessite pour un puits dans la formation).
I.2.3.Opérations de reconditionnement et de reprise :
Les différentes raisons qui impliquent les opérations de reconditionnement de
reprise sont les suivantes :
A. défaillances des équipements :
a.1 : en tète de puits :
Cela concerne notamment 

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 les fuites au niveau de la vanne maitresse inferieure, de l’olive de suspension


ou au niveau du bouchon de graissage ( greesing nipple).
 l’endommagement de réceptacle du clapet anti retour.
 BPV (back pressure valve).
 les problèmes au niveau de la sortie de la ligne de contrôle (contrôle line) de la
vanne de sécurité de subsurface : fuite, rupture.
a.2. au niveau des sécurités de subsurface :
Il s’agit de :
 une vanne de sécurité de subsurface défectueuse du type solidaire du tubing
(T.R : tubing Retrievable, storm-choke) ou du type wire line retrievable mais
coincée :
 une fuite au niveau du siège de la vanne de sécurité wire line retrievable.
 une fuite ou rupture de la ligne de contrôle.
 une sécurité annulaire défectueuse.
a.3. Au niveau des tubulaires : que ce soit au niveau du cuvelage au de tubing, ce
sont les problèmes de tube, fuyants (vissage défectueux, corrosion) écrasement,
éclatement.
a.4 Au niveau de l équipement de fond :
Citons en particulier :
 les fuites sur les équipements composant des garnitures d’étanchéité (packer,
Locator, joint coulissant, chemise de circulation…)
 un désancrage intempestif du packer.
 des interventions au travail au câble qui n’ont pas pu être amèné a bien : vanne
gaz–lift coincées, poisson wire line…
 des problèmes relatifs a l’activation par pompage (aux tiges ou électrique) :
pompage hors service, tige cassée, câble défectueux…
 des équipements divers de fond défectueux : capteurs permanents.
B. Modification des conditions d’exploitation :
Suite a une chute de débit, et pour avoir une vitesse suffisante pour entrainer
les phases liquides (condensat ou eau sur un puits a gaz /eau sur un puits a huile), il
peut être intéressant de réduire le diamètre de tubing en changeant de tubing ou en
plaçant un tubing concentrique, en effet si on laisse la phase lourde s’accumuler au
fond de puits elle peut exercer une contre-pression excessive sur la couche, ce qui fait
augmenter la colonne hydrostatique.

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C. Réparation ou modification de la liaison couche-trou :


Il peut s’agir :
 De venir stimuler (par acidification ou fracturation) une zone produisante
moins que ce l’on peut en espérer.
 De restaurer ou de réaliser un contrôle de sable.
 De mettre en production une zone complémentaire ( dans le réservoir).
 D’essayer de limiter la venue d’un fluide indésirable (eau et/ou gaz pour un
gisement d’huile, eau pour un gisement de gaz en restaurant une cimentation,
en isolant des perforations ou en abandonnant une zone.
 De restaurer une cimentation pour empêcher la communication entre couche.

D. changement de l’objectif du puits :


Par suite de l’évolution des conditions du champ, en particulier de la progression des
interfaces (au zone des transitions) eau/huile ou huile/gaz ou encore eau gaz  on peut
être conduit a modifier un puits producteur en puits injecteur ou en puits
d’observation (ou inversement) tout en continuant a exploiter le même niveau, il est a
noter que cela n’entraine pas forcément une reprise du puits.
E. Instrumentation:
En essayant de réaliser toutes ces opérations de mesure d’entretien ou de
reprise, des poissons peuvent être laissés accidentellement dans le puits, il s’agit alors
d’essayer de les repêcher.
II. Le « WIRE LINE »
1- Définition de wire-line 
Le travail au câble ou en anglais « wire-line » et le procédé de base qui permet
l’intervention dans le puits en exploitation, on utilise une ligne en fil d’acier pour
introduire descendre, placer et repêcher dans le tubing les outils et instruments de
mesure nécessaires a une exploitation rationnelle.
A- les avantages du wire –line:
Le travail au câble présente un certain nombre de bénéfices intéressants :
1-intervention dans le tubing sans tuer le puits (les opérations s'effectuent sous
pression voir même sans arrêter la production).
2-rapidité d'exécution grâce a un matériel léger.
3-économie d’argent.

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B- les inconvénients du wire-line:


Toute fois elle présente un certain nombre d'inconvénients tels que.
1-le travail demande un personnel qualifie.
2-le travail est impossible en présence de dépôts durs.
3-le travail est très hasardeux dans les puits dévies chargés en sable ou avec effluent
visqueux.
C. Type de travail au câble :
 contrôle et nettoyage du tubing ou de fond du puits (diamètre intérieur,
corrosion, écrasement tubings, top sédiment).
 opérations de mesure (enregistrement des pressions et températures de
fond, échantillonnage, repérage d’interface, diagraphies de production).
II.2 Equipements de wire-line
II.2.1.Equipements de surface :
L’équipement de surface standard du « wire-line » est toujours amené au puits
indépendamment du type d’opération a effectuer, on cite avec des courtes définitions
ces éléments puis on détaille pour chacun des éléments :
A-le treuil :
l’élément principal du treuil du «wire-line » est un tambour en acier de
dimensions suffisantes pour stocker une longueur considérable du fil.
En effet, le treuil est actionné par un moteur dont la puissance est en fonction
de la profondeur a laquelle on intervient et du fait que l’opération doit se faire avec ou
sans battage le tableau suivant permet de fixer les ordres de grandeur.
Profondeur limite conseillée (en mètres)
Puissance du treuil Sans battage Avec battage
(ch.)
9 2000 500 à min
14 3000 2000
22 5000 2500
28 5000 5000
Donc le treuil se compose des éléments suivants :
 un tambour entrainé hydrauliquement.
 Une vanne pour changer le sens de rotation du treuil.

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 Un dispositif de variation de vitesse du treuil.


B-le sas : les éléments de sas FIG(01)
Le sas est un dispositif étanche placé sur la vanne de curage servant de
passage intermédiaire entre le puits sous pression et l’extérieur, il permet entre autre
le libre passage du câble par son élément supérieur appelé stuffing box.
Le sas est constitué de plusieurs tubes cylindrique raccordé entre eux par un
raccord union, ils ont une longueur de (8"=2.44m) et leur nombre dépend de la
longueur du train à introduire dans le puits.
Le tube le plus bas d’un diamètre au moins égal a celui de tubing est muni
d’un robinet de purge (Kero test), la langueur de sas et sans diamètre son tels qu’il
devra permettre le positionnement de l’équipement de fond à l’intérieur, c’est une
chambre d’égalisation de pression.
Les diamètres les plus utilisés sont 2".2 ½".3".4".5" et les séries de pression :
 pression de service : 3000-5000-10000-15000.psi
 pression de test : 6000-10000-15000-20000. psi
C- La presse étoupe (stuffing box): FIG (02)
C’est un presse étoupe placé à l’extrémité supérieure du sas. Il permet l’entrée
du câble toute en assurant l’étanchéité au cours de l’opération.
Description :
Il se compose de trois ensembles :
a- Un raccord rapide inférieur.
b- Un corp : Dans le corp, le presse-étoupe est constitué des éléments suivants:
 La garniture ou (packing), composée de 6 à 7 pastilles dans l’axe
desquelles passe le câble. Elles sont retenues par les glands inférieurs qui
sont fixes, tandis que le gland supérieur peut être serré par le vis de serrage
comprimant ainsi les garnitures qui se resserrent sur le câble.
 L’étanchéité ainsi obtenue s’avère imparfaite, mais une légère fuite au
presse-étoupe ne perturbe pas les opérations de descente ou de remontée.
 L’étanchéité est améliorée sensiblement à la descente si on lubrifie le
câble.
 Le diamètre de perçage des glands est en fonction du type de câble utilisé.
 La vis de presse-étoupe (gland nu) d’un modèle unique, possède une tête
moletée favorissant le blocage manuel.

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 Le plongeur : Corps cylindrique coiffé d’une garniture élastique se déplace


librement dans le corps entre le gland inférieur et l’arrêt du plongeur.
 Il constitue un obturateur de sécurité dans le cas où le câble casse ou si la
garniture défaillante fuit exagérément. La chute de pression dans la partie
supérieure du presse-étoupe occasionnée par ces incidents entraîne le
déplacement vers le haut du plongeur, dont la garniture vient s’écraser sur
la base du gland inférieur, jouant le rôle d’obturateur.
c- La poulie : c’est une roue à gorge pivotée de diamètre de 10 pouces (254mm).
Elle est reliée au corps par un support d’une seule pièce en acier coulé
comportant une poignée pour le transport. Un protecteur vissé au support
empêche, le cas échéant, le câble de sauter de la gorge.
D- L'obturateur de sécurité (B.O.P) : FIG (03)
Placé entre le sas et le sommet de la tête du puits, ils permettent d’isoler
rapidement ces deux éléments par fermeture rapide sur le câble. Leur présence est
rendu souvent nécessaire pour des raisons de sécurité ou pour des opérations spéciales
telles que du repêchage du câble. Ces vannes de sécurité sont appelées communément
B.O.P (Blow Out Preventer).
E- le tool-trap (piège à outil) :
Le tool–trap littéralement nommé « piège à outil » est un organe de sécurité
placé a la base du sas il consiste simplement en un dispositif basculant placé au-
dessus du BOP qui empêche le train WL de retomber dans le puit au cas ou le câble
viendrait à se casser a la suite d’un choc de raccord d’attache du train contre le presse
étoupe cet accident peut avoir lieu soit a la suite d’une fausse monœuvre, par
indication erronée du dispositif de mesure de la profondeur du travail.
On n’a ensuite qu’a disposer le sas pour récupérer le train ce dispositif peut
être utilisé en pratique BOWEN qui offre deux modèles :
1. un tool-trap manuel.
2. un tool-trap hydraulique.
F- le cable wire –line :
Le câble wire-line joue plusieurs rôles:
 il sert de liaison entre le train WL et le treuil.
 il sert aussi à manœuvrer les outils dans le puits sous pression

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Ces câbles doivent pénétrer dans le puits. En traversant les garnitures d’étanchéité,
le choix du câble doit se faire en fonction des paramètres suivants :
 nature de l’effluent.
 agressivité de fluide.
 profondeur et température.
 Présence de CO2 ou du H2S.
Il existe deux sortes :
 Le monobrin (câble usuel)
 Le monotoroné pour les grandes tractions monobrin Ǿ :66"=1.7mm,
0.072"=1.8mm.
0.082"= 2mm, 0.092"=2.3mm.
 monotoroné Ǿ=3/16"=4.8mm, Ǿ=1/4"=6.3mm, Ǿ=9/16"=14.3mm
F-1. Propriétés physiques des câbles :
1. Limite élastique Re : c’est la force de traction maximale pour laquelle un câble ne
subit pas d’allongement permanent, elle est exprimée en PSI ou KGF/mmZ.
2. Résistance a la rupture Rr : c’est la force de traction maximale laquelle le câble
se rompt (se casse) Lbs ou Kgf.
3. Ténacité  toughness :
C’est l’habilité d’un câble à résister aux efforts de flexion répétée
(traction>Re) flexion répéter ou niveau des poulies, stuffing Box tambour.
4. Module d’élasticité : représente la raideur du câble et conditionnes les contraintes
subies au niveau des poulies et de tambour, des câble ayant un module d’élasticité de
12 X 106 psi sont plus flexible que ceux qui possèdent un coefficient de 30 X 106 psi-
5. écrouissage : (work heardening) : c’est le durcissement du métal provenant d’une
modification cristalline due a un travail a froid et de sa limite élastique, cet
écrouissement a pour effet.
 Augmentation de la dureté.
 Augmentation de la résistance a la traction
 Abaissement de la ductibilité (propriété indiquant la facilité d’un métal
à se laisser étirer).

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F-2. Types des câbles :


1. câble ordinaire IPS (improved plow steel) :
C’est le câble le plus utilisé qui tient au mieux toutes les caractéristiques mécanique,
son module d’élasticité est relativement élevé et est compensé par une excellente
ténacité.
2. Câble galvanisé (G) :
C’est un câble IPS recouvert d’un revêtement de zinc pour sa protection contre
la corrosion. Il est utilisé dans les puits d’eau.
3. Câble nickel :
C’est un câble IPS recouvert d’un revêtement en nickel (correspondant à 5%
de son poids) pour sa protection contre la corrosion.
4. Câble inoxydable type 3/16 : câble français z6cnd 18-12 :
C’est un câble qui résiste a la corrosion (H 2S) mais de Re et Rr plus faible que
le câble IPS.
5. Câble monel-K monel–inkonel :
Ces type ont été très peut utilisés dans le domaine pétrolier
Longueurs standards: 10,000’ -12,000’-15,000’-18,000’-20,000’-25,000’
F-3. Utilisations des câbles :
 Les câbles ø 0,066 " et 0.072" sont utilisés pour des opérations ne nécessitant
pas de battage tel que descente d’appareils Amerada
 .les câbles ø 0,082" -0.0923" sont les plus utilisés pour les opérations « wire–
line » classiques et courantes.
 Les câble ø 3/16 "-14" -9/16", sont des câbles a plusieurs brins toronés et
utilisé exceptionnellement pour des procédés d’instrumentation et de
pistonnage
G- Le tensiomètre (MARTIN DECKER) :
Cet appareil nous permet de savoir a n’importe quel moment la tension
s’exerçant sur le câble et évite ainsi l’application de charges outrées qui risquent de
fatiguer voire même rompre le câble, leur rôle est donc inéluctable. Les tensiomètres
les plus courants sont :
a. Tensiomètre hydraulique :
la tension par l’intermédiaire d’une membrane déformable comprime un
liquide qui transmet cette variation de pression a un manomètre directement gradué en
livres,en Kg force ou en newtons (martin decker)

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b. Tensiomètre électrique :
La tension de câble fait varier la résistance électrique d’un potentiomètre placé
dans une chambre hydraulique en pression (Bown–Itco) ou d’une jauge de contrainte
placée ou niveau de la poulie de l’indicateur de profondeur (Flopetrol).
Pour ces deux premiers appareils (qui sont installés sur l’attache de la poulie
de renvoi en pied de mât) la mesure est fonction de l’angle que fait le câble sur cette
poulie. L’appareil est étalonné pour un angle de 90°.
H-dispositif de mesure (indicateur de profondeur) :
En effet, chaque treuil est muni d’un indicateur de profondeur au compteur.il
permet de connaître a tout moment la profondeur du train « wire–line » calibre par
rapport a un point de référence en « zéro » la vanne maitresse. Le principe de cette
indication de profondeur est généralement comme suite :
A la sortie du treuil, le câble entraîne par friction une roue de la circonférence
connue, un compteur totalisateur transforme le nombre de tours de la roue
représentative de la langueur roulée en indication par pieds ou mètre.
I- Accessoires de wire-line :
1. Le clamp :
C’est une pince spéciale qui sert à maintenir le câble et le train à l’intérieur du
sas on l’utilise pour maintenir le câble en cours de repêchage
2. Le mat :
C’est un dispositif de levage de l’installation, son rôle est :
 -la fixation de l’ensemble sas (maintien en position verticale) afin d’inspecter
ou changer l’outil, il permet de dégager et de replacer rapidement le sas.
3. la poulie de renvoi :
Sous un angle de 90° vers le treuil pour minimiser la traction sur l’installation.
4. le palan (moufle) : pour la mise en place de l’installation.
II.2.2. Equipement de fond :
Le train de travail au câble est l’ensemble des outils placés au dessus des outils
spécialisés (outils de pose, de repêchage, d’instrumentation, d’entretien il réunit les
moyens d’action de l’opération à l’intérieur de tubing, donc c’est l’ensemble terminal
du câble sur lequel s’accrochent les outils de manœuvre ou d’instrument, il
comprend :
Composition du train « wire- line »
Du haut en bas, on trouve :

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1. rope socket (point de liaison / raccord d’accrochage)


2. les barres de charge (stems)
3. les coulisses (jar) mécaniques / hydraulique.
4. la rotule.
5. les outils divers pose, repêchage, enregistreur… 

2-1- Le raccord d’accrochage « rope socket » : FIG (04)


Ce raccord fileté à son extrémité inférieure retient le câble à l’aide d’un nœud
spécial confectionné à l’intérieur (enroulement du câble sur lui – même après avoir
enserré un disque d’enroulement). Un ressort logé dans l’usinage central joue le rôle
d’amortisseur de choc lors des battages.
2-2-barres de charge : « stem » : figure (05)
Elles servent comme leur nom l’indique à donner du poids au bout du fil.
En effet pour descendre des outils quelconques, on doit vaincre la force crée par la
pression régnante en tête du puits sur la section du fil dans le presse – étoupe, force
qui s’exerce vers le haut.
Cette force F est égale à la section du fil multipliée par la pression du puit
Le poids des barres de charge doit être égal à la force F plus une certaine quantité
équivalente de frottement dans le presse – étoupe du sas
Dans certains cas, on peut réaliser des barres de charge creuses que l’on rempli
ensuite de plomb ou de mercure. Dans certaines compagnies, on les utilise pour
descendre l’enregistreur Amerada dans des puits à fort débit. Le mercure a l’avantage
d’avoir une densité presque double de celle de l’acier (N 3,6 au lieu de 7,8). Il a par
contre l’inconvénient d’être un liquide et de subir de dilatations thermiques
importantes qui entraînent des fuites aux filetages.
La longueur et le diamètre des barres de charge utilisées sont suivant les besoins.
On est limité par le poids total et par la longueur disponible dans le sas
Le choix de barres de charge :
On utilise les barres de charge selon :
1. le diamètre du tubing.
2. la pression en tête de puits.
3. la langueur du sas.

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2-3-Les coulisses : (JAR)


Les coulisses donnent à l’opérateur la possibilité de frapper vers le bas et vers
le haut soit pour cisailler une goupille de fonctionnement d’un outil , soit pour
décrocher ou placer un outil dans le tubing, soit encore dans le cas d’instrumentation
ou d’opération d’entretien .
Il existe deux types de coulisses :
1. Les coulisses mécaniques
A. Coulisses tubulaires
B. Coulisses ordinaires
2. Les coulisses hydrauliques.
2-3-1- Les coulisses mécaniques : FIG (06)
Les coulisses mécaniques sont des ensembles déformables qui
Permettent le libre déplacement sur une course donnée de charge placée au-dessus des
coulisses. La masse des barres de charge frappe à chaque fin de course et les coups
sont d’autant plus appuyés que cette masse est importante et plus sa vitesse est
grande.
-battage vers le haut :
1- Poser le train coulisse fermé
2- Déterminer la cote coulisse ouverte
3- Reposer à la cote la coulisse fermée
4- Accélérer – remonte brusquement
5- Freiner brusquement quand la tension du câble est de l’ordre de 300 à 400 Ibs
ou lorsqu’on atteint la cote coulisse ouverte
6- Recommencer jusqu’à ce que la goupille se cisaille la tension du câble , chute
alors à l’indicateur.
- battage vers le bas :
1- Poser le train – donner un peu de mou au câble
2- Noter la cote de pose
3- Reprendre le mou et ouvrir la coulisse (on note deux accrochement à
l’indicateur de poids).
4- Au deuxième accrochement (reprise de poids du train ) freiner brusquement .
5- Passer une grande vitesse et relâcher le train jusqu’à 3 pieds au dessous de la
cote de pose.

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2-3-2- Coulisses hydrauliques : FIG (07)


La coulisse hydraulique utilisée pour le battage vers le haut joue sur l’élasticité
du câble. La force des coups est proportionnelle à la tension sur le câble et au poids
des barres de charge placées au dessus de la coulisse.
La coulisse hydraulique est toujours descendue accouplée à une coulisse
mécanique pour permettre le battage vers le bas et pour qu’éventuellement en cas de
non fonctionnement de la coulisse hydraulique on puisse décrocher le train avec la
coulisse mécanique.
2-4- La rotule : FIG (08)
C’est un raccord rotule qui permet la flexion dans tous les sens ; flexion limitée aux
petits angles. Généralement placé entre les coulisses et les outils, il scindre l’ensemble
descendu en deux tronçons pour mieux se centrer à l’intérieur du tubing.
2-5- Elément divers
2-5-1: raccord d’attache rapide (quicklock coupling).
Le raccord rapide à tenon est une liaison rapide et sure qui permet d’accrocher
les outils et appareils au train de travail au câble qui à l’intérieur du tube sas. Il est
généralement utilisé à la descente d’appareil de mesure (Amérada) qui doivent être
manœuvrer avec précaution. L’accrochage et le décrochage se font sans brutalité.
2-5-2: les outils déviateurs: (Kickovertool) : FIG (09)
Utilises pour mettre en place ou retirer les vannes dans les mandrins à poche
latérale (cas des valves d’injections).
2-5-3: les réductions:
Permettent de relier des ensembles qui présente des filetages des raccordement
différents.
II.2.3. Les outils de WIRE – LINE :
Les outils du travail au câble sont très nombreux ils sont regroupés ici en quatre
catégories principales selon leurs fonctions :
 Les outils de contrôle et d’entretien.
 Les outils de pose et de repêchage.
 Les outils d’instrumentation.
 Les porte-outils, les outils de fonds et autres outils particuliers.

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A. Les outils de contrôles et d'entretien:


Ces outils se vissent directement au bas du train de travail au câble pour assurer
le contrôle et/ou le nettoyage de l'intérieur du tubing ou du fond de puits donc, ils
permettent le contrôle de l'état intérieur du tubing ainsi que la nature des dépôts se
trouvant au fond de puits.

A.1-Le couteau calibreur (gauge cutter): GC :


Avant de descendre quoique ce soit dans le puits surtout dans un puits qu'on ne
connaît pas, il est fortement recommandé de s'assurer au préalable que l'outil
descendra a travers le tubing.
(Outil de contrôle et de grattage) pour calibrer le tubing et gratter en cas de
présence de dépôt sur la paroi du tubing.
En négligeant un contrôle pareil, on prend le risque de coincer des outils, ce qui
nécessiterait des opérations d'instrumentation longues.
Le couteau calibreur (couteau circulaire) est l'outil qui permet le contrôle, c'est
une coûteuse dans le diamètre extérieur est connu et sert a calibrer, il en existe
différant diamètre, si le calibre descend librement ou est assuré de pouvoir descendre
l'outil sans encombrement.
Enfin, il permet de déterminer ou bien de localiser les sièges placés dans le
tubing.
A.2-La poire (swaging tool):
Dans le cas ou le tubing subit une déformation légère locale, on utilise la poire
qui est un outil de forme de poire conçu pour redresser les parois du tubing.
A.3-Indicateur d’extrémité du tubing (tubing end locator) :
L’extrémité du tubing peut être déterminée par l’indicateur spécial a cette tache,
c’est un outil simple permettant de déterminer en une seule descente, la hauteur des
sédiments se trouvant éventuellement au fond de puits, ces renseignements son
évidemment très intéressants pour déterminer les sabots des tubings.
L’outil comporte un doigt mobile autour d’un axe horizontal pendant la
descente, ce doigt poussé par un ressort s’appuie sur les parois de tubing, à la sortie du
tube de production ou a l’extrémité du tubing, il se met en position horizontale ou
bien, il est plaqué par la goupille de cisaillement.
L’outil va toucher le fond (la baisse du poids au tensiomètre), la différence entre
les deux cotes donne la hauteur libre entre les pieds de tubing et le fond.

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Pour remonter l’outil, on procède au cisaillement de la goupille en battant vers


le haut, quand le doigt accroche le tube de production s’efface dans son logement, ces
outils sont placés au dessus du train de « wire-line ».
A.4-les outils de grattage :
Pour se débarrasser des dépôts comme les paraffines ou les asphaltées qui sont
des substances pétrolières qui auraient pu se déposer sur les parois de tubing, causant
par conséquence, une diminution de son diamètre, ainsi qu’un risque
d’amoindrissement du débit voir le bouchage du tubing ou le coincement des outils ou
du train « wire-line ».
Pour lutter ces obstacles, on fait appel a des outils de grattage du tubing, a titre
d’exemple les fameux HERISSON dans laquelle on a percé des trous très petits
destinés a préserver des morceaux de fils, de fer, le telle façon que le diamètre
extérieur de cet hérisson ait a peu prés le diamètre intérieur du tubing et la tête de
repêchage.
L’opération de grattage consiste a descendre l’outil aux endroits ou il y a la
présence des dépôts de telle façon a ramener quelques mètres jusqu'à ce que la
descente s’opère librement.
A.5. Les calibreurs (caliper) :
Ce sont des outils munis de palpeurs permettant d’enregistrer les variations de
diamètre intérieur (corrosion, dépôt….) selon les modèles, ils enregistrent soit le
défaut maximum rencontré sur une section transversale soit les défauts sur plusieurs
génératrices.
A.6.Les cuillères a sédiment (sand bailer) :
Il permettent de prélever des échantillons de sédiment déposés au fond de
puits, voir de nettoyer le fond de puits ou la tête d’un outil a repêcher : elles sont de
type mécanique (sorte de pope à clapet) ou hydrostatique (chambre a pression
atmosphérique protégée par un dispositif que l’on cisaille par battage une fois arrivé
au fond de puits et munie d’un clapet antiretour).
B. Les outils de pose et de repêchage :
Les outils de pose et de repêchage sont des outils destinés a la mise en place et
la récupération des outils de fond proprement dit.
L’accrochage de l’outil de fond se fait par les tètes de pose et de repêchage,
placées a la partie supérieur de chaque outil, ces têtes de pose et de repêchage sont
standardisées.

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Le fonctionnement des outils de pose et de repêchage est basé sur le


cisaillement d’une ou plusieurs goupilles.
Les outils de pose et de repêchage sont scindés en 3 types :
 Les outils de pose (running tool).
 Les outils de repêchage (pulling tool).
 Les outils mixtes (Running and pulling tools).
B.1.les outils de pose (running tool) : FIG(10)
L’outil de pose descend et place les outils au fond de puits il peut être d’une seule
pièce et peut retenir l’outil de fond par la goupille d’accrochage (tangentielle ou
transversale) c’est alors généralement un outil spécialisé a la pose d’un seul outil.
Il peut être plus compliqué et peut retenir l’outil de fond par :
 Goupille d’accrochage (outil de pose type « S » pour extension ranger)
 Chien d’accrochage (outil de pose « H »).
 Goupille et chien d’accrochage (outil de pose type « S….T »)
Outil de pose type « S » :
Outil de pose type « S » est utilisé pour descendre et poser le porte-outil type
S. l’accrochage se fait à la tête de pose et a la tête de pose de repêchage du porte-outil.
1. à la tête de pose par deux goupilles tangentielles.
2. à la tête de repêchage par deux chiens qui retiennent le coulisseau afin de
permettre une remontée éventuelle de doigts d’égalisation nécessaires dans
certains cas pouvant être adaptés a cet outil de pose.
Description :
L’outil de pose est composé de :
1. Raccord supérieur
2. Cache goupille. .
3. Goupille de cisaillement
4. Ecrou de retenue.
5. Vis d’arrêt.
6. Cylindre.
7. tenons et Ressort du verrouillage
8. tenons et Ressort du verouillage
9. carotte
10. chiens

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B.2.Outil de repêchage (pulling tools): FIG (11)


L’outil de repêchage accroche et remonte les outils de fond en service perdus
dans le puits. L’accrochage de l’outil se fait par élasticité d’un système de chiens qui
se resserrent sur le « fiching neck » de la tête de repêchage, l’outil de repêchage
possède une goupille qui se cisaille pour un seul sens de battage. Apres cisaillement
de la goupille, les chiens relâchent les têtes de repêchage des outils, c’est une sécurité
quand l’outil de fond reste anormalement accroché au tubing ou bien coincé au fond
de tubing.
Les schémas précisent la localisation, des coups transmises à l’outil de fond
dans les deux sens de battages ainsi que le battage qui cisaille la goupille de sécurité
on a par exemple l’outil de repêchage type « R » par la suite.
L’outil de repêchage type « R » :
Les outils de repêchages type « R » sont dans leur conception très proche de
l’outil de repêchage type « B », toute fois comme les extrémités des chiens se
déplacent sur des portées coniques (système des slips) le serrage des chiens est
accentué soit par la seul traction du câble, soit volontairement par un battage vers le
haut, l’accrochage est plus sur et en évite le glissement des chiens qui détériorent les
têtes de repêchage.
Description : l’outil de repêchage est composé de :
1. Raccord supérieur.
2. Vis d’arrêt.
3. Cache-ressort
4. Carotte.
L’extrémité inférieur de la carotte est croisillon né par 2 gorges pour permettre
le vissage au raccord supérieur un trou fileté peut recevoir les doigts d’égalisation, la
longueur de cette extrémité définit le type de la carotte utilisée.
 Carotte type B (longue) pour outil type RB.
 Carotte type S (courte) pour outil type RS.
 Carotte type J (très courte) pour outil type RJ.
1. ressort
2. cache-goupille.
3. Goupille de cisaillement.
4. Cylindre.
5. Ressort des chiens.

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6. Bague.
7. Chiens.
B.3. L’outil mixte pose et repêchage :
Ces outils permettent d’assurer les deux fonctions simultanément, ils sont
généralement adaptés à un seul type d’outil de fond avant d’utiliser un de ces outil, il
convient
 De connaître les caractéristiques de l’outil de fond a poser au a récupérer.
 De vérifier en surface qu’il fonctionne et correspond bien a l’outil de fond.
 De placer des goupilles adaptées au travail voulu.
Donc le même outil descend et place, accroche et monte l’outil de fond, avec
des processus de pose et de repêchage différents et parfois des équipements différents.
C. les outils d’instrumentation :
Il arrive parfois, malgré les précautions opératoires entreprises que les outils
ou le train de travail au câble se coincent, que le câble casse.
Avant de recourir à des moyen d’interventions plus lourds un certain nombre
d’équipements de travail au câble peuvent parfois permette de résoudre le problème
par le travail au câble lui-même.
La encore les outils sont très nombreux, en particulier, on peut être amène a
utiliser :
1. les coupes câbles : qui ont pour but, lorsque le train de travail au câble est
coincé de cisailler le câble au ras du socket d’accrochage, ils sont lâchés de
puis la surface et on utilise le choc sur raccord d’accrochage pour cisailler le
câble.
2. les wire-line Finder : c’est un outil qui a pour tache de localiser l’extrémité
supérieur du câble dans le tubing après une coupure accidentelle du dernier,
aussi, ils servent a tasser le câble pour formé une pelote facilitant ainsi son
repêchage.
3. les harpons : c’est un outil qui sert a accrocher la câble et a le remonter en
surface, constitué de 2 ou 3 branches munies de dents qui doivent avoir des
dimensions correspondant au diamètre intérieur du tubing.
4. l’aimant : il sert a récupérer du puits les débris de câble ou les morceaux de
ferrailles. L’aimant doit être toujours isolé autres outils et transporté dans une
caisse en bois ou plastique, il est descendu avec un train « wire-line »
classique, on pose doucement l’aimant sur les morceaux de ferrailles puis on

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remonte, a noter que l’aimant et protège lors de sa descente par une jupe
coulissante en métal antimagnétique.
5. les empreintes (impression block) : ils servent a repérer la forme et l’état de
la tête de poisson a repêcher, ces outils sont constitués d’une cloche rempli de
plomb.
6. BLIND BOX : c’est le marteau de « wire-line », il permet de briser un
éventuel obstacle sur la tête de poisson, il permet également de chasser un
poisson au fond de puits, c’est un cylindre d’acier plein surmonté d’une tête de
repêchage, a noter
7. qu’il faut faire attention au diamètre de BLIND BOX pour éviter tout
coincement entre le poisson et le tubing.
8. Les overshot (cloche de repêchage) :l’overshot sert à repêcher les outils
n’ayant pas de tête de repêchage ou ayant des têtes de repêchage usées.
Description :
L’overshot se compose de : raccord supérieur, un corps cylindrique, un ressort,
des slips d’accrochage, baque de maintien des slips.
 Il existe deux versions : A simple étage et à double étage.
Mise en œuvre :
L’overshot est un outil de repêchage sans la fonction libération, il faut donc
descendre sous sécurité comme l’HARPON (c'est-à-dire qu’il faut le coiffer d’un outil
de repêchage classique).
Arrivée sur le poisson, battre directement vers le bas les slips remontent en
comprimant leur ressort dans la partie quand le diamètre de cylindre conique pour
permettre au poisson de pénétrer dans les slips, on tire ensuite vers le haut et les slips
reviennent dans la partie rétréci du cylindre et accrochent bien le poisson, il ne reste
plus qu’a battre vers le haut énergétiquement pour libérer le poisson.
Précautions à prendre :
 tester l’overshot en surface.
 changer les slips si nécessaires.
 ne jamais descendre un overshot sans sécurité.
D. Les portes outils (mandrel), les outils de fond et autres outils particuliers :
 Les portes outils : Supportant les outils vissés sous eux ils viennent se loger
et se verrouiller dans des sièges intégrés au tubing ou parfois directement sur les
parois de tubing, ils sont classés en 4 catégories.

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 porte-outils qui s’ancrent sur la paroi du tubing.


 Porte-outils qui s’ancrent dans un manchon.
 Porte-outils qui s’ancrent dans les sièges.
 Porte-outils qui se fixent dans le tubing au niveau du siège 5 correspondant
au profil des clefs de positionnement de l’outil.
 Les outils de fond : tels que les bouchons, les raccords d’égalisation, les
duses de fond, les vannes de sécurité de subsurface, les outils de test en
pression du tubing, les raccords d’égalisation viennent s’intercaler entre le
porte-outil et le bouchon proprement dit et permettent des pressions de part et
de autre, avant le désencrage et la récupération d’égalisation bouchon).
 Les outils manœuvrent : des dispositifs de circulation.
 Les outils de décentrage : pour venir travailler dans les mandrins a poche
latérale.
 Les outils de pistonnage : pour démarrage et redémarrage de puits.
 Les outils de suspension : spécifiques en enregistreurs qui peuvent être mis
en œuvre sans aucun battage.
 Les perforateurs : qui permettent de créer une communication entre le tubing
et l’annulaire, il en existe de type mécanique (un pointeau étant force par
battage à travers le tubing) ou à balle (une charge explosive étant mise a feu
par battage) et ils permettent de mettre en place un orifice calibre.
IV- Les opération de Wire line:
Durant notre stage pratique, dans la région de IN AMENAS du
08/03/2010 au 24/05/2010 nous avons assisté à au moins 30 opérations Wire
line sur les différents puits nous allons citer que quelques cas type :
IV- 1-Contrôle:
Puits : tg 316 opération réalisée le 16/05/2010.
But de l’opération inspection de bouchon (Plug)
Etat du puits : Puits d’observation
Données du puits :
Diamètre tubing 3’’1/2
L.nipple Type X à 49 m
L.nipple Type X à 2182 m

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L .nipple type XN a 2191m


Procédure de l'opération :
 Mise en place du BOP sur le top cap.
 Montage de train de Wire line
 Montage des éléments SAS et presse-étoupe.
 Introduction du câble et le train wire line dans le SAS.
 Ouverture de la vanne de curage.
 Descende du train avec un pulling tool SB 2’’ pour repêché le prong.
 Descende du train avec un pulling tool pour repêche le plug.
 Vérifie le prong et le plug.
 Descende le plug avec running tool pour pose sur le nipple.
 Descende le prong avec running tool pour pose sur plug.
 Purge la colonne de tubing e228bar usqu’a220bar.
 Placer le gauge sur le top cap attendre 20min.
 pendant l'opération, le gauge qui nous indique la même pression, donc le
plug est un bon état.
 Quand le gauge indique une variation de pression donc doit changer le plug et
le prong.
Déroulement de l’opération :
Descente polling tool SB 2’’coiffe prong à 2191m cc (repêchage ok).
Descente polling tool GS 2’’1/2 coiffe plug à 2191m cc (repêchage ok).
Descente mandrel X 2’’7/8 avec running tool a 2191m cc (place ok).
Descente mandrel X 2’’7/8 avec running tool a 2191m cc (place ok).

IV-2- mesure :
Puits : TG 325 opération réalisée le : 01/04/2010
But de l’opération : mesure la pression et la température sur le fond de
puits.
Etat du puits : Puits d’observation.
Données du puits : Diamètre du tubing 7’’

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L Nipple type XN à 2121m


Procédure de l'opération :
 Montage de l'installation de Wire line.
 Descendre dans le puits le train Wire line avec polling tool.
 Repêchage le prong.
 Descendre dans le puits le train Wire line avec running tool+2 gauge
60m/min sur le fond 2121m.
 Attende 30min sur le fond 2121m, puis commence à se retirer le gauge
sur la surface 60m/min.
 Fermeture d’une vanne de curage et la vanne métrasse.
 Repêchage le gauge.
 Descendre dans le puits le train Wire line avec running tool+prong sur le
nipple.
 Démontage d'installation de Wire- line.

Déroulement de l’opération :

Descente polling tool GS coiffe mandrel a 2121m cc (repêchage : ok)


Descente mandrel X 2’’7/8 avec running tool+ gauge a 2121m cc (enregistre :
ok)

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FIG (04) ROPE SOKET FIG (08) LA ROTULE FIG (11) PULLUNG TOOL

FIG (10) RUNNING TOOL FIG (02) STUFFING BOX FIG (01) ELEMENTS DE SAS

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FIG (03) BOP FIG (09) KICKOVERTOOL

FIG (07) HYDRAULIQUE JAR FIG (06) MECHANICAL JAR

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IV. partie Sécurité


IV.1. dispositions de sécurité durant l’opération wire-line :
Il faut rendre disponible un certain nombre équipements de sécurité nécessaires
(chaussures, GANTS, Casque) avant de commencer toute intervention par travail au
câble, il faut aussi suivre les consignes de sécurité affichées sur les panneaux a
l’entrée du chantier.
Avant chaque vérification tous les pleins moteurs treuils (huile, eau, carburant) Noter
les dimensions de chaque pièce du train « wire-line » (longueur, diamètre, nominale
du Fishing neck) pour la coulisse mécanique, la longueur est prise coulisse ouverte,
pour les outils vissés, ou accrochés sous le train wire-line.
A noter ; le type, la langueur, le diamètre nominal, la cote de pose.
 Vérifier tous les filetages du train wire-line (au besoin rafraîchir au
TAP and DIE).
 Nettoyer aux xylol avant utilisation,. Prendre connaissance de la coupe
de puits, composition des éléments fondu consignes particulière, faites
par le client.
 Noter le diamètre intérieur des éléments de fond, on sait que le drift du
tubing.
 Effectuer les raccordements tête de puits -sas, et monter le sas.
 Faire le zéro au compteur soit au niveau sol au haut du BOP, sur la
vanne maîtresse. Ou suivant la demande su client ;
 Réglage de tensiomètre.
 Test d’étanchéité BOP down – vanne amsco.
 Descendre très lentement a travers l’arbre de Noel et graisser le câble
durant la descente, ceci diminue les frottements d ou stuffing BOX.
 Observer pendent la manœuvre le tensiomètre et le compteur avant de
coiffer ou de poser un outils, prendre le poids du train wire-line ou
tensiomètre.
 Le positionnement des divers outils se fait coulisse mécanique ouverte,
treuil en petite vitesse pour repérer la course de la coulisse.
 Pour le rapport, noter les cotes des positionnements des divers
éléments qui constituent le tubing de production réduction, vanne de
circulation, logement spéciaux, ceci était très important pour le
repêchage

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Mémoire De Fin D’etude

CONCLUSION :

On a vu à travers ce modeste travail, que le travail au câble est une technique


qui permet d’intervenir dans le puits en production en utilisant un câble (une ligne en
fil d’acier) pour introduire, descendre, placer et repêcher dans le tubing les outils et
instruments de mesure indispensable a une exploitation rationnelle, ces opérations se
déroulent sous pression et sans interrompt ions de la production.
Le travail au câble nécessite un personnel qualifié mais n’impose pas des
équipements encombrants, la sécurité d’un puits est nécessaire et fondamentale pour
pallier aux dangers qui peuvent être occasionné par différentes causes lors de la mise
en production du puits, notons que un puits producteur ou injecteur du gaz ne peut
être mise en sécurité de fond et de surface.
Malgré l’invention de nouvelles techniques avancées dans le domaine
pétrolier, le non respect des réalisations ou l’utilisation irrationnelle des moyens au du
temps dans une opération donnée de production amène à une perte considérable de
production et de matériels qui influent sur l’économie du pays, alors que l’objectif de
la gestion rationnelle, c’est obtenir les coûts aussi réduits que possible, pour réaliser
une commercialisation bénéfique des récoltes pétrolières du pays.

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