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Mini-Projet Béton Précontraint

Réalisé par :
➢ ZOKRI Mouna

Encadré par :
Filière : GC3
➢ Mr. ATTAJKANI Sabri Semestre :S5
Année universitaire :
2022-2023
Sommaire

Introduction………………………………………………………………………………….……… 2
I. Définition du modèle et les paramètres du calcul …………………………………... 3

1. Définition du modèle du calcul………………………………………………………….. 3


2. Les paramètres de calcul………………………………………………………………….. 3

II. Dimensionnement ELS dans la section médiane……………………………….……. 4

1. Calcul des caractéristiques de la poutre composite …………………………... 4


2. Calcul des moments ………………………………………………………………………… 4
3. La force de précontrainte ………………………………………………………………… 5
4. Le nombre de câbles ………………………………………………………………………... 5
5. La coupe transversale du câblage dans cette section avec
positionnement exact des câbles………………………………………………………. 5

III. Dimensionnement ELU dans la section médiane …………………………………… 6

1. Calcul des sollicitations en C (x=L/2) à L’ELU ……………………………….…. 6


2. Calcul du moment résistant ultime ……………………………………….……….…. 6
3. Les vérifications ……………………………………………………………….………….….. 7

IV. Calcul à l’effort tranchant à l’ELU dans la section située à h/2 à droite de
l’appui A ………………………………………………………………………………………….…… 7

1. Calcul de Vred………………………………………………………………………..… 7
2. Calcul du contrainte de cisaillement et la contrainte normale…... 9
3. Calcul d’angle de fissuration ……………………………………………….….. 9
4. Les vérifications à l’ELU …………………………………………………….......10
5. Le schéma de ferraillage ………………………………………………………. 10
Conclusion………………………………………………………………………………………….. 12

1
Introduction
Les constructions industrielles ou les volumes de grandes dimensions sont très courants
dans les bâtiments de parcs industriels, de loisirs et de sports. Leurs fonctionnalités
ainsi que leur qualité architecturale sont influencées par de nombreux facteurs à savoir
le plan d’implantation, la polyvalence et la qualité souhaitée pour le bâtiment. L’acier et
la précontraintes offrent de nombreuses possibilités pour un usage fonctionnel à la fois
agréable et flexible.
L’idée du béton précontraint est presque aussi vieille que celle du béton armé. Son
invention proprement dite remonte à 1928. C’est en effet à cette date qu’un ingénieur
français, Eugène Freyssinet, dépose les brevets qui définissent à la fois le
fonctionnement théorique du matériau ’’ béton précontraint’’ et surtout les dispositifs
technologiques à mettre en œuvre. Depuis, le béton précontraint a pris sa place dans la
plupart des constructions de génie civil. Dans les ponts routiers par exemple, si les petits
ouvrages restent souvent l’apanage du béton armé, le béton précontraint est utilisé dès
que les longueurs des travées dépassent une quinzaine de mètres. Du côté des grandes
longueurs, grâce à des technologies et des structures mécaniques spécifiques telles que
les ponts à haubans, des ouvrages dont les parties ont plusieurs centaines de mètres
sont réalisés. Le béton précontraint se répand aussi dans le domaine du bâtiment (tours
de grande hauteur, ou encore poutrelles de plancher) et dans les grands ouvrages de
génie civil tel que les plates-formes offshores ou les centrales nucléaires.
Fondamentalement, Le principe initial de la précontrainte totale est aujourd’hui
complété par celui de la précontrainte partielle en autorisant certains efforts de traction.
La précontrainte du béton permet de concevoir et dessiner des structures beaucoup plus
fines et légères qu’en béton armé. Il s’agit d’un avantage esthétique mais aussi d’un coût
direct sur la quantité de matière consommée et indirecte par exemple au niveau des
fondations.
Alors dans ce projet on va faire une étude détaillée d’une poutre isostatique de section
en I en béton précontraint (post-tension) de longueur égale à 18m sur laquelle est coulé
un plancher, après durcissement du béton du plancher.

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I. Définition du modèle et les paramètres du calcul :

1. Définition du modèle du calcul :


L’ouvrage étudié est une poutre isostatique de section en I en béton précontraint (post-
tension) de longueur égale à 18m sur laquelle est coulé un plancher, après durcissement
du béton du plancher, cette dernière forme avec le retombé une section monolithique en
T. Soumise (en plus de son poids propre) une charge permanente égale à 3kN/m2 et une
surcharge d’exploitation égale à 8.2 kN/m2.
La figure ci-dessous représente la poutre à dimensionner :

2. Les paramètres de calcul :


Les caractéristiques des matériaux :

- Pour le béton :
C45/55

- Pour le précontrainte :
Câble 12T15 ; Section d’un câble (1T15 : A = 139,00 mm²) ; fpk = 1814 MPa ;
fp0,1k = 1623 MPa.
Ep=190 GPa ; diamètre de la gaine= 73.9 mm ; pertes instantanées (considérés
forfaitairement) = 8.5% Fo (Tension à l’origine) ; pertes différées = 17% Fo.
- Pour l’aciers passifs :
fyk=500 MPa
Es=200000 MPa
3HA10 à 3 cm de la fibre supérieure
3HA12 à 3 cm de la fibre inférieure
- Longueur des poutre 18m, entre axe b=1.5m.

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II. Dimensionnement ELS dans la section médiane :

1. Calculer les caractéristiques de la poutre composite :

➢ L’aire de la section :
Ac = 2 x 0,5 x 6 x 9,5 + 2 x 17 x 6 x 0,5 +10 x 50 + 10 x 35 + 10 x 50+16 x(53+6 x2)
Ac = 2049 cm2
Alors : Ac =0.2049 m2
➢ La distance de la fibre supérieure :
Vs = 39,1 cm
➢ La distance de la fibre inferieure :
On a : Vi = h – Vs = 85 – 39,1 → Vi =45,9 cm
➢ Le moment d’inertie (I) :
On a : Icy = 2I1 + 2I2 + I3 + I4 → Icy = 1692893,22 cm4
➢ Le rendement de la section :
𝑰𝒄𝒚
On a : 𝝆=𝑨 → 𝝆 = 𝟎, 𝟒𝟔𝟎𝟒
𝑪 ×𝑽𝒔 ×𝑽𝒄

2. Calculer les moments :

➢ Moment du a la charge d’exploitation Q :


On a : Q = 8,2 x 1,5 = 12,3 KN/m
𝐿2
𝑀𝑄 = 𝐺 × = 498,15 𝐾𝑁⁄𝑚
8
Alors : 𝑴𝑸 = 𝟎, 𝟓 𝑴𝑵. 𝒎
➢ Moment du a la charge permanente G :
On a : 𝐺 = 3 × 1,5 = 4,5 𝐾𝑁⁄𝑚
𝑳𝟐
𝑴𝑮 = 𝑮 × = 182,25 𝐾𝑁. 𝑚
𝟖
Alors : 𝑴𝑸 = 𝟎, 𝟐 𝑴𝑵. 𝒎
➢ Moment du a poids propre de retombé :
On a : 𝐺𝑝𝑝𝑟 = 25 × 0,15 × 1,5 = 5,625 𝐾𝑁⁄𝑚
𝑳𝟐
Alors : 𝑴𝒑𝒑𝒓 = 𝑮𝒑𝒑𝒓 × = 𝟐𝟐𝟕, 𝟖𝟏 𝑲𝑵. 𝒎
𝟖

➢ Moment du a poids propre :


On a : 𝑮𝒑𝒑𝒑 = 𝟐, 𝟓 × 𝑨𝒄 = 𝟓, 𝟏𝟐𝟐𝟓 𝑲𝑵⁄𝒎

𝑳𝟐
𝑴𝒑𝒑𝒑 = 𝑮𝒑𝒑𝒑 × 𝟖
= 𝟐𝟎𝟕, 𝟒𝟔 𝑲𝑵. 𝒎

4
Donc : 𝑴𝒎𝒂𝒙 = 𝑴𝑸 + 𝑴𝑮 + 𝑴𝒑𝒑𝒓 + 𝑴𝒑𝒑𝒑 → 𝑴𝒎𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟏𝟑𝟓 𝑴𝑵. 𝒎

𝑴𝒎𝒊𝒏 = 𝑴𝑮 + 𝑴𝒑𝒑𝒓 + 𝑴𝒑𝒑𝒑 → 𝑴𝒎𝒊𝒏 = 𝟎, 𝟔𝟑𝟓 𝑴𝑵. 𝒎

3. Calculer la force précontrainte :

𝑴𝒎𝒂𝒙 −𝑴𝒎𝒊𝒏 𝑴𝒎𝒂𝒙 𝝈𝟏 = 𝟎, 𝟔𝒇𝒄𝒌 = 27𝑀𝑃𝑎


On sait que : 𝑷 = 𝒎𝒂𝒙 ( ; 𝒗′ ×𝒅+𝝆𝒉 )
𝝆𝒉
𝑑 = 1,5𝐷𝑔 = 0,111𝑚 ∆𝑴
𝝈𝟏 = × 𝑽′ = 13 𝑀𝑃𝑎
𝑃 = 𝑚𝑎𝑥(1,2777; 2,3495) 𝑰𝑪
Donc : 𝑷 = 𝟐, 𝟑𝟒𝟗𝟓 𝑴𝑵 → Condition est vérifié

4. Déterminer le nombre des câbles :


𝑷
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑵 = + 𝟏
𝑭
Avec : 𝑭 = 𝑭𝟎 − ∆𝑭𝒊 − ∆𝑭𝒂
𝑭𝟎 = 𝒎𝒊𝒏(𝟎, 𝟖𝒇𝒑𝒌 × 𝑨𝒑 ; 𝟎, 𝟗𝒇𝒑𝒐,𝟏𝒌 × 𝑨𝒑 )
= 297,35 𝑀𝑁 ; 𝐴𝑣𝑒𝑐: 𝐴𝑝 = 12 × 139 = 1668𝑚𝑚
D’où : 𝑭𝟎 = 𝒎𝒊𝒏(𝟐, 𝟒𝟐 ; 𝟐, 𝟒𝟒) = 2,42 𝑀𝑁
𝑭 = (𝟏 − 𝟎, 𝟎𝟖𝟓 − 𝟎, 𝟏𝟕) × 𝟐, 𝟒𝟐𝟑𝟓 = 𝟏, 𝟖𝟎𝟐𝟗 𝑴𝑵
2,3495
Alors : 𝑁 = 1,8029 + 1 = 2,27
→ On besoin: 𝟑 𝒄𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔

5. La coupe transversale du câblage :

𝝆𝒎𝒂𝒙 +𝝆𝒎𝒊𝒏 𝝆𝒎𝒂𝒙 (𝒙)+𝝆𝒎𝒊𝒏 (𝒙)


On a : 𝝆𝟎 = ; 𝝆𝟎 (𝒙) =
𝒈 𝟐
𝑳 𝝆𝒎𝒂𝒙 (𝑳⁄𝟐)+𝝆𝒎𝒊𝒏 (𝑳⁄𝟐) 𝝆𝒎𝒂𝒙 (𝟗)+𝝆𝒎𝒊𝒏 (𝟗)
𝝆𝟎 (𝟐) = = 𝝆𝟎 (𝟗) =
𝟐 𝟐
𝑴𝒎𝒂𝒙 𝒙(𝑳−𝒙) ′ 𝑴𝒎𝒊𝒏 (𝑳−𝒙)
𝝆𝒎𝒂𝒙 = 𝝆𝒗 − × 𝟒𝒙 ; 𝝆𝒎𝒊𝒏 = −𝝆𝒗 − × 𝟒𝒙
𝑷 𝑳𝟐 𝑷 𝑳𝟐
𝑳 𝑳
𝝆𝒎𝒂𝒙 (𝟐) = −𝟎, 𝟑𝟏 𝒎 ; 𝝆𝒎𝒊𝒏 (𝟐) = −𝟎, 𝟒𝟗 𝒎
𝑳
Alors : 𝝆𝟎 (𝟐) = −𝟎, 𝟑𝟗 𝒎 z

𝝆𝟎 =0.4m

2.5cm

La coupe transversale du câblage

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III. Dimensionnement ELU dans la section médiane :

1. Calcul des sollicitations en c :

➢ Effort normal ultime :

On a : 𝑵𝒖 = 𝑷𝒎 = 𝒏𝑭 = 𝒏(𝟏 − 𝟎, 𝟎𝟖 − 𝟎, 𝟏𝟕)𝒎𝒊𝒏(𝟎, 𝟖𝒇𝒑𝒌 × 𝑨𝒑 ; 𝟎, 𝟗𝒇𝒑𝒐,𝟏𝒌 × 𝑨𝒑 )


D’où : 𝑵𝒖 = 𝟓, 𝟒𝟎𝟖𝟕 𝑴𝑵

➢ Moment ultime :

On a : 𝑴𝒖 = 𝟏, 𝟑𝟓 (𝑴𝑮 + 𝑴𝒑𝒑𝒓 + 𝑴𝒑𝒑𝒑 ) + 𝟏, 𝟓𝑴𝑸


D’où : 𝑴𝒖 = 𝟏, 𝟔𝟎𝟕 𝑴𝑵. 𝒎

2. Calcul du moment résistant ultime :

On sait que : 𝑵𝒓,𝒖𝒍𝒕 = 𝑵𝒃 ′ + 𝑵𝒔 ′ − 𝑵𝒔 − ∆𝑵𝒑


o Calcul 𝑵𝒃 ′ :

𝟑,𝟓𝒅 3,5(0,85−0,03)
On a : 𝑵𝒃 ′ = 𝟎, 𝟖 × 𝒚 × 𝒃 × 𝒇𝒄𝒅 ; 𝒚 = 𝟑,𝟓+𝜺𝒔 = = 0,506 𝑚
𝒔 3,5+𝜀𝑠

Alors : 𝑵𝒃 ′ = 𝟔, 𝟎𝟕 𝑴𝑵
o Calcul 𝑵𝒔 ′ :

𝑑𝑠 ′ = 0,03 𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝑠 ′ = 3𝐻𝐴 10 = 2,36 𝑐𝑚2 = 2,36 × 10−4 𝑚2



𝟑, 𝟓(𝒚 − 𝒅𝒔 ′ )
𝜺𝒔 = = 3,29%° > 2,17
𝒚
𝜎𝑠 ′ = 𝑓𝑦𝑑 = 434,79 𝑀𝑃𝑎
𝑵𝒔 ′ = 𝑨𝒔 ′ × 𝝈𝒔 ′
Alors : 𝑵𝒔 ′ = 𝟎, 𝟏𝟎𝟑 𝑴𝑵
o Calcul de 𝑵𝒔 :

𝐴𝑠 = 3𝐻𝐴 12 = 3,39𝑐𝑚2
D’où : 𝑵𝒔 = 𝐴𝑠 × 𝜎𝑠 ′ = 𝟎, 𝟏𝟒𝟕𝟒 𝑴𝑵

o Calcul de ∆𝑵𝒑 :
1623
On a : ∆𝑵𝒑 = 𝒏 × 𝑨𝒑 × ∆𝝈𝒑 = 3 × 139 × 10−6 × ( 1,15 − 0,18)
D’où : ∆𝑵𝒑 = 𝟓, 𝟗𝟓 𝑴𝑵
On conclure donc : 𝑵𝒓,𝒖𝒍𝒕 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟔 𝑴𝑵 < 𝑵𝒖 = 𝟓, 𝟒 𝑴𝑵
→ 𝑵𝒓,𝒖𝒍𝒕 𝒏′ 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒆𝒓𝒊𝒇𝒊é

6
o Moment résultant ultime :

On sait que : 𝑴𝒓,𝒖𝒍𝒕 = 𝑵𝒔 ′ 𝒁𝟏 + 𝑵𝒔 𝒁𝟐 + 𝑵𝒃 ′ 𝒁𝟑


Avec : 𝑍1 = 𝑑𝑠 − 𝑑𝑠 ′ = 0,79 𝑚
𝑍2 = 𝑑𝑠 − 𝑑𝑝 = 0,0037 𝑚
𝑍3 = 𝑑𝑝 − 0,4 𝑦 = 0,62 𝑚
𝑴𝒓,𝒖𝒍𝒕 = 𝟑, 𝟖𝟓 𝑴𝑵. 𝒎 > 𝑴𝟒 = 𝟏, 𝟓𝟖 𝑴𝑵. 𝒎 𝒆𝒔𝒕 𝒗𝒆𝒓𝒊𝒇𝒊é

3. Les vérifications :
On a : 𝑴𝒖𝒕𝒎 > 𝑴𝒖 → La section est vérifié à l’ELU.
Puisque : 𝑵𝒖 > 𝑵𝒖𝒕𝒎 → La section n’est pas vérifié à l’effort normale.
D’où : on augmente h ou b pour qu’il soit vérifie
On pose : h=1.2m et b=0.7m
Donc : 𝑵𝒖𝒕𝒎 = 𝑵′𝒃 + 𝑵′𝒔 − 𝑵′ 𝒔 − 𝑵𝒑

Avec : 𝑵′𝒃 = 𝟎. 𝟖 × 𝒚 × 𝒃 × 𝒇𝒄𝒅


Tel que : b=0.7m
𝟑.𝟓×(𝟏.𝟐−𝟎.𝟎𝟑) 𝟑.𝟓×𝒅𝒔
𝒚= = = 𝟎. 𝟕𝟐𝟐𝟐𝒎
𝟑.𝟓+𝜺𝒔 𝟑.𝟓+𝜺𝒔

𝒇𝒄𝒌 𝟒𝟓
𝒇𝒄𝒅 = = = 𝟑𝟎𝑴𝑷𝒂
𝜹𝒔 𝟏.𝟓

D’où : 𝑵′𝒃 = 𝟏𝟐. 𝟏𝟑𝟑 𝑴𝑵

𝑵′𝑺 = 𝟎. 𝟏𝟐𝟎 𝑴𝑵 → 𝑵𝒖𝒕𝒎 = 𝟔. 𝟎𝟓𝑴𝑵


𝑵𝑺 = 𝟎. 𝟏𝟒𝟕𝟒 𝑴𝑵
𝑵𝒑 = 𝟓. 𝟗𝟓𝑴𝑵

Puisque : 𝑵𝒖𝒕𝒎 > 𝑵𝒖 → La section est vérifié à l’effort normale.

IV. Calcul à l’effort tranchant à l’ELU dans la section située à h/2 à droite de l’appui
A:
1. Calcul de Vred :
- L’effort tranchant dû à Q :
𝑳
On a : 𝑽𝑸 = 𝑸 × 𝟐

Alors : 𝑽𝑸 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟎𝟕 𝑴𝑵

- L’effort tranchant dû à Q :
𝑳
On a : 𝑽𝑮 = 𝑮 × 𝟐

Alors : 𝑽𝑮 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟎𝟓 𝑴𝑵

7
- L’effort tranchant dû au poids propre de retombé :
𝑳
On a : 𝑽𝒑𝒑𝒓 = 𝑮𝒑𝒑𝒓 × 𝟐

Alors : 𝑽𝒑𝒑𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟎𝟔 𝑴𝑵

- L’effort tranchant dû au poids propre de la poutre :


𝑳
On a : 𝑽𝑷𝑷𝒑 = 𝑮𝑷𝑷𝒑 × 𝟐

Alors : 𝑽𝑷𝑷𝒑 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟔𝟏 𝑴𝑵

- L’effort tranchant du précontraint :


→ A la mise en tension :
𝑭
On a : 𝝈𝒑𝟎 = ( 𝑨𝑨 ; 𝟎. 𝟗 × 𝒇𝒑.𝒓 ; 𝟎. 𝟖 × 𝒇𝒑𝒌 ) → ∆𝝈𝒑𝟎 = 𝟏𝟒𝟓𝟏𝟐 𝑴𝑷𝒂
𝒑

∆𝝈𝒑𝒊 = 𝟎. 𝟏 × 𝝈𝒑𝟎 → ∆𝝈𝒑𝒊 = 𝟏𝟒𝟔. 𝟎𝟕𝑴𝑷𝒂

On a : 𝝈𝒑𝟏 = 𝝈𝒑𝟎 − ∆𝝈𝒑𝒊 → 𝝈𝒑𝟏 = 𝟏𝟑𝟎𝟓. 𝟏𝟑 𝑴𝑷𝒂

On sait : 𝑽𝒑𝒏 = −𝒏𝝈𝒑𝟏 × 𝑨𝒑 × 𝑺𝒊𝒏(∝𝒏 )

Alors : 𝑽𝒑𝒏 = −𝟎. 𝟖 𝑴𝑵

→ A l’infini :

On a : ∆𝝈∞ = 𝟎. 𝟐𝟓 × 𝝈𝒑𝟎 → ∆𝝈∞ = 𝟑𝟔𝟐𝟖 𝑴𝑷𝒂

Et : ∆𝝈𝒑∞,𝒏 = 𝟎. 𝟕𝟓 × 𝝈𝒑𝟎 → ∆𝝈𝒑∞,𝒏 = 𝟏𝟎𝟖𝟖. 𝟒 𝑴𝑷𝒂

On sait : 𝑽𝒑𝒏 = −𝒏𝝈𝒑∞,𝒏 × 𝑨𝒑 × 𝑺𝒊𝒏(∝𝒏 )

Alors : 𝑽𝒑𝒏 = −𝟎. 𝟔𝟔𝟐𝟕 𝑴𝑵

- L’effort tranchant réduits à l’ELU :


→ A la mise en tension :

On a : 𝑽𝒓𝒆𝒅,𝒏 =∣ 𝟏. 𝟑𝟓 × (𝑽𝒑𝒑𝒓 + 𝑽𝑷𝑷𝒑 + 𝑽𝑮 ) + 𝑽𝒑𝒏 ∣

Donc : 𝑽𝒓𝒆𝒅,𝒏 = 𝟎. 𝟔𝟏𝟓 𝑴𝑵

→ A l’infini :

On a : 𝑽𝒓𝒆𝒅,∞ =∣ 𝟏. 𝟑𝟓 × (𝑽𝒑𝒑𝒓 + 𝑽𝑷𝑷𝒑 + 𝑽𝑮 ) + 𝑽𝒑∞ + 𝟏. 𝟓 × 𝑽𝑸 ∣

Donc : 𝑽𝒓𝒆𝒅,∞ = 𝟎. 𝟑𝟏 𝑴𝑵

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2. Calcul du contrainte de cisaillement et la contrainte normale
→ Calcul du contrainte de cisaillement :
𝑽𝒓𝒆𝒅
On a : 𝝉𝒓𝒆𝒅 = 𝒃×𝝉

- A la mise en tension :
On a : 𝒃𝒏 = 𝒃 − ∅ → 𝑏𝑛 = 0.29𝑚
𝟐𝒉
𝒛= → 𝑧 = 0.5667𝑚
𝟑

Alors : 𝝉𝒓𝒆𝒅 = 𝟑. 𝟕𝟒𝑴𝑷𝒂


- A l’infini :
𝝉𝒓𝒆𝒅 = 𝟏. 𝟖𝟖 𝑴𝑷𝒂
→ Calcul du contrainte normale :
𝑵 𝝈𝒑𝒊,𝒏 ×𝑨𝒑 ×𝒄𝒐𝒔(∝𝒏 ) 𝟑𝝅∅2
On sait que : 𝝈= = avec : 𝑩𝒏 = 𝑨𝒄 −
𝑩𝒏 𝑩𝒏 𝟒

- A la mise en tension :

Alors : 𝝈 = 𝟖. 𝟏𝑴𝑷𝒂
- A l’infini :
Alors : 𝝈 = 𝟓. 𝟗𝟐 𝑴𝑷𝒂

3. L’angle de fissuration :
𝝉𝒓𝒆𝒅 𝟏 𝟐𝝉𝒓𝒆𝒅
On a : 𝐭𝐚𝐧(𝟐𝜷) = → 𝜷 = 𝟐 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏( )
𝝈𝒏 𝝈𝒏

D’où : 𝜷 = 𝟏𝟐. 𝟓°
Puisque : 𝜷 < 𝟑𝟎° → On prend 𝜷 = 𝟑𝟎°

4. Vérification à l’ELU :

→ Calcul de 𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙
𝜶𝒄𝒘 ×𝒃𝒘 ×𝒛×𝒗𝟏 ×𝒇𝒄𝒅
On a : 𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 =
𝒄𝒐𝒔(𝜽)+𝒕𝒂𝒏(𝜽)

𝒇𝒄𝒌
Avec : 𝜽 = 𝜷 = 𝟑𝟎° et 𝒇𝒄𝒅 = = 𝟑𝟎𝑴𝑷𝒂
𝜹𝒔

𝒄𝒌 𝒇
𝒗𝟏 = 𝟎. 𝟔 × (𝟏 − 𝟐𝟓𝟎 )

𝒃𝒘 = 𝟎. 𝟓𝒎 et z = 0.9d =0.7143m

9
𝝈𝒄𝒑
𝟏+ , si : 𝟎 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝟎. 𝟐𝟓 𝒇𝒄𝒅 → 𝟎 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝟕. 𝟓
𝒇𝒄𝒅

𝜶𝒄𝒘 = 1.25 , si : 𝟎. 𝟐𝟓𝒇𝒄𝒅 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝟎. 𝟓 𝒇𝒄𝒅 → 𝟕. 𝟓 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝟏𝟓
𝝈𝒄𝒑
𝟐. 𝟓(𝟏 + ) , si : 𝟎. 𝟓𝒇𝒄𝒅 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝒇𝒄𝒅 → 𝟏𝟓 < 𝝈𝒄𝒑 < 𝟑𝟎
𝒇𝒄𝒅

∑ 𝑷𝒋 ×𝒄𝒐𝒔(𝜶𝒋 )
Avec : 𝝈𝒄𝒑 = → 𝝈𝒄𝒑 = 𝟏𝟏. 𝟏𝟒𝑴𝑷𝒂
𝑨𝒄

D’où : 𝜶𝒄𝒘 = 𝟏. 𝟐𝟓
On déduit : 𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 = 𝟒. 𝟓𝟔𝟓𝟑 𝑴𝑵

Puisque : 𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 > 𝑽𝑬𝒅 → La section est bien vérifié.

5. Le schéma de ferraillage :
𝑨𝒔
On a : 𝑽𝑬𝒅 ≤ 𝑽𝑹𝒅𝒔𝒚 = × 𝒛 × 𝒇𝒚𝒅 × 𝒄𝒐𝒕(𝜽)
𝑺
𝑨𝒔 𝑽𝑬𝒅 𝒇𝒄𝒌 𝟓𝟎𝟎
→ ≥ Avec : 𝒇𝒚𝒅 = = 𝟏.𝟏𝟓 = 𝟒𝟑𝟒. 𝟕𝟖𝑴𝑷𝒂
𝑺 𝒛×𝒇𝒚𝒅 ×𝒄𝒐𝒕(𝜽) 𝜹𝒔

𝑨𝒔
Donc : = 𝟏𝟏. 𝟒𝟒𝒄𝒎𝟐 /𝒎𝒍
𝑺

𝑨 𝟎.𝟎𝟖√𝒇𝒄𝒌
On a : ( 𝒔 )𝒎𝒊𝒏 ≥ × 𝒃𝒘 × 𝑺𝒊𝒏(𝜶) Avec : 𝜶 = 𝟗𝟎°
𝑺 𝒇𝒚𝒌

𝑨
Donc : ( 𝒔 )𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝟓. 𝟑𝟔𝒄𝒎𝟐 /𝒎𝒍
𝑺
𝑨
Et : ( 𝒔 )𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝟖𝟔. 𝟐𝟓𝒄𝒎𝟐 /𝒎𝒍
𝑺

→ L’espacement :

On a : 𝑺𝑴𝒂𝒙 ≤ 𝑴𝒊𝒏(𝟎. 𝟕𝟓 × 𝒅 × (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔(∝)); 𝟎. 𝟒) → 𝑺𝑴𝒂𝒙 ≤ 𝟎. 𝟒𝒎

10
3 HA 10

2 HA 12

3. 12T15

. Le schéma de ferraillage

11
Conclusion

En termes de conclusion je tiens à remercier Mr ATTAJKANI Sabri qui nous a


enseigné le module du béton précontraint et qui nous a demandé de traiter ce problème
qui est pour nous une occasion pour se familiariser plus avec le calcul du béton
précontraint, et de mieux assimiler et connaitre les avantages majeurs de ce dernier
dans les travaux de constructions à donner comme titre d’exemple la réduction des
sections du béton et aussi bien la possibilité de supporter plus de charge.

12

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