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I. INTRODUCTION
Les contreventements sont des pièces qui ont pour objectifs d’assurer trois
fonctions :
• Assurer la stabilité statique de la structure ;
• Limiter les déformations ;
• Assurer la stabilité de la forme.
Ils sont généralement conçus pour garantir le cheminement des charges
horizontales jusqu’aux fondations.
Ils sont disposés en toiture, dans le plan des versants (poutre au vent), et
en façade (palées de stabilité), et doivent reprendre les efforts horizontaux
appliqués tant sur les pignons que sur le long pan.
II. CALCUL DE LA POUTRE AU VENT EN PIGNON.
Elle sera calculée comme une poutre à treillis reposant sur deux appuis et
soumises aux réactions horizontales supérieures des potelets auxquelles
ont adjoint l’effort d’entrainement.
En outre, les diagonales comprimées ne sont pas prises en compte lors de
la détermination des efforts dans les barres du moment qu’elles flambent
au moindre effort à cause de leur grand élancement.
Ainsi, le problème est ramené à un calcul isostatique et pour déterminer
ces efforts, on utilise la méthode des sections.
II.1. DETERMINATION DES CHARGES ET SURCHARGE.
II.1. CHARGES
Réactions d’appuis :
2𝐹𝑖 𝐹11
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = ∑ + = 29312,792daN
2 2
N.𝛾𝑚0 29481.9008 x 1
A= ⇒ A= ⇒ A= 12.5455 cm²
𝑓𝑦 2350
IV. VERIFICATIONS
IV.1. Vérification de la section nette à la résistance ultime :
Cas de cornière assemblée par une seule aile, pour une attache avec deux
boulons ou plus.
𝛽.𝐴𝑛𝑒𝑡 .𝑓𝑢
N≤ 𝑁𝑢 = ; 𝐴𝑛𝑒𝑡 = A-t. 𝑑𝑜 ⇒ 𝐴𝑛𝑒𝑡 = 15.51-7x13 ⇒ 𝐴𝑛𝑒𝑡 = 12.75cm²
𝛾𝑚2
0.7𝑥14.63𝑥3600
𝑁𝑢 = ⇒ 𝑁𝑢 = 29494.08 daN, d’où la condition est satisfaite
1.25
car 𝑁𝑢 > N.
Conclusion : on retient une cornière isolée L 100x100x8 avec boulon de
12 mm et trous de 13 mm de diamètre.
IV.2. Vérification des pannes, montants de poutre au vent, à la
résistance en flexion biaxiale.
𝑁 𝑀𝑦 𝑀𝑧
La vérification se fait par la condition : + + ≤ 𝛾𝑚𝑜 = 1.1
𝐴.𝑓𝑦 𝑀𝑒𝑙,𝑦 𝑀𝑒𝑙,𝑧
N= 3160 daN
A= 20.1 cm² (section retenue pour les pannes)
𝑓𝑦 =2350 𝑑𝑎𝑁⁄
𝑐𝑚²
𝑊𝑒𝑙,𝑦 108.70 𝑋 2350
𝑀𝑒𝑙,𝑦 = . 𝑓𝑦 = = 255445.00 daNcm
𝛾𝑚𝑜 1.0
𝑊𝑒𝑙,𝑧 16.65 𝑋 2350
𝑀𝑒𝑙,𝑧 = . 𝑓𝑦 = = 39127.50 daNcm
𝛾𝑚𝑜 1.0
𝑁 3160
Ainsi on a : = = 0.0669
𝐴.𝑓𝑦 20.1𝑥2350
𝑀𝑦 101800
= = 0.39852
𝑀𝑒𝑙,𝑦 255445.00
𝑀𝑧 16200
= = 0.414
𝑀𝑒𝑙,𝑧 39127.5
SCHEMA
Les liernes, fixées à mi-portée de la panne entre deux fermes, réduisent la
longueur de flambement de la panne car elles bloquent la déformation
transversale dû au flambement.
Ainsi, nous avons : 𝑙𝑓 = 0.7𝑙𝑜 ⇒ 𝑙𝑓 = 210cm
𝑙𝑓 210
Et 𝜆= = ⇒ 𝜆= 114.13
𝑖𝑚𝑖𝑛 1.84
𝜋2 𝐸 (3.14)2 𝑥21.105
𝜎𝑘 = = ⇒ 𝜎𝑘 = 1589 𝑑𝑎𝑁⁄ .
𝜆² (114.13)² 𝑐𝑚²
III. CALCUL DE PALEE DE STABILITE.
Les portiques sont des structures planes considérés comme rigides dans
leurs plan (transversal), mais n’ayant aucune stabilité dans la direction
perpendiculaire (longitudinal).
Dans le plan longitudinal la structure fonctionne donc comme si tous les
pieds de portique étaient articulés. Le contreventement vertical
longitudinal de long pan ou palée de stabilité assure cette stabilité.
Schéma
III.1. DETERMINATION DES CHARGES.
On néglige les efforts dans les barres comprimées, ce qui ramené,
intérieurement, le cas à un problème isostatique.
Ainsi, nous pouvons l’étudier avec la méthode de section ou méthode de
Ritter.
4
tg∝= ⇒ 𝛼= 33.7°
6
135515.34
𝐴𝑏𝑟𝑢𝑡 = = 57.66 cm² soit 57,66.10² mm²
2350
0.7𝑥66.53𝑥3700
𝑁𝑢 = ⇒ 𝑁𝑢 = 137850.16 daN, d’où la condition est satisfaite
1.25
car 𝑁𝑢 > N.
Conclusion : on retient une cornière isolée L 180x180x20 avec boulon de
12 mm et trous de 13 mm de diamètre.