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TABLE DES MATIERES

I. DESCRIPTION DU PROJET.............................................................................................2

II. METHODOLOGIE D’ELABORATION DU PROJET..................................................2

III. REGLEMENTS DE CALCUL........................................................................................2

IV. HYPOTHESES GEOTECHNIQUES..............................................................................3

1. Aperçu climatique............................................................................................................3

2. Hydrographie...................................................................................................................3

V. CARACTERISTIQUE DES MATERIAUX...................................................................3

1. Béton................................................................................................................................3

2. Acier.................................................................................................................................4

VI. CHARGES AGISSANTES SUR UN BATIMENT........................................................4

1. Charges permanentes (G).................................................................................................4

2. Charges variables (Q)......................................................................................................6

VII. HYPOTHESES DE CALCUL DE CHARGES SUR UNE POUTRE............................6

1. Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé préfabriqué 6

2. Cas d’une poutre d’un plancher en béton armé coulé en place........................................7

3. Dégression des charges d’exploitations...........................................................................8

4. Coefficients de pondération.............................................................................................9

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I. DESCRIPTION DU PROJET

Le projet consiste à la construction d’un bâtiment de type R+4 à usage d’habitation dans
la Région du Centre, Département du Mfoundi, Arrondissement de Yaoundé Vème au lieu-dit
Mfandena.

II. METHODOLOGIE D’ELABORATION DU PROJET

Pour le bon déroulement du projet nous allons effectuer les étapes suivantes :
 Le défrisage
 Aménagement du site de construction à travers la construction d’une baraque et des
points d’eau
 La mise en place de la fondation
 Nous allons réaliser les éléments qui relèvent de l’ossature du bâtiment à savoir :
 Les semelles
 Les poteaux
 Les poutres
 Les dalles
 Ensuite nous réaliser les différentes élévations de notre bâtiment
 Réalisation de la charpente et pose de la toiture
 Réalisation des d finitions (crépissage carrelage peinture …)

III. REGLEMENTS DE CALCUL

Le code utilisé pour les hypothèses et les justifications est les Eurocodes et leur
document d’application nationale :

Eurocode Désignation Règlements


0 Bases de calcul des NF EN 1990
structures
1 Actions NF EN 1991
2 Calcul des structures en NF EN 1992. Béton NF EN 1992-1-1 octobre
béton 2005
3 Acier NF EN 1993
6 Maçonneries NF EN 1996
7 Calcul géotechnique NF EN 1997
8 Séisme NF EN 1998

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IV. HYPOTHESES GEOTECHNIQUES

1. Aperçu climatique
La région de Yaoundé, y compris le site d’étude, est caractérisée par un climat de type
subéquatorial classique à 02 saisons de pluie et 02 saisons sèches. La moyenne annuelle des
précipitations couvrant la période allant de 1951 à 2015 est de1586, 5 mm. Les températures
dans la région quant à elles, oscillent entre 22,8 et 25,4°C. La température moyenne est de
23,9°C.

2. Hydrographie
Les fleuves et les rivières de la région de Yaoundé appartiennent à deux bassins versants
: le Bassin du Nyong au Sud et le Bassin de la Sanaga au Nord. La zone d’Akak est drainée
par les cours d’eau Nloubou qui est un affluent de la Mefou, Bibeme et Zamda qui sont des
affluents de Mesoro. La Mefou et Mesoro sont tous tributaires du Nyong .
Tout au long de notre devoir, et en se référant au rapport géotechnique du projet, nous allons
faire les hypothèses suivantes :

 Le bon sol pour la construction de l’ouvrage se trouve à une profondeur de 3.80m pour
une contrainte admissible de 3.80 bars.
 Le terrain ne nécessite pas de déblais ou de remblais

V. CARACTERISTIQUE DES MATERIAUX

Le matériau essentiel utilisé pour la construction de cet ouvrage est le béton armé,
constitué de béton, d’acier et de bois (constitutif de la charpente).

1. Béton
 Masse volumique : Le béton de base d’agrégat ordinaire est d’environs 2300KG. Pour
le béton non armé, elle est prise dans notre présente étude égale à 1,2 t/m3.
 Résistances caractéristiques :
 fc28=25 MPa,
 ft 28=0.6+0.06 f c 28=2.1 MPa. Un contrôle régulier sur chantier est exigé.
 Coefficient de dilatation thermique : α th =10.10−6 m/° C ,
 Contraintes limites :
0.85
 A l’ELU : σ bc= γ fc 28, avec γ b=1.50  : situation durable ou transitoire
b

 A l’ELS : σ bc=0.6 fc 28
 Coefficient de Poisson : υ=0,2 en déformations élastiques υ=0 en état fissuré
 Module de déformation longitudinal du béton :

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 Le module de déformation instantanée : Pour des charges d’une durée
d’application inférieur à 24 heures, Eij =1100 √3 f cj
 Module de déformation différée : pour des charges de longue durée d’application,
E vj=3700 √ f cj
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2. Acier
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.

 Son module d’élasticité longitudinal est pris égal à : E S=200 GPa.


 Limite élastique f e =500 MPa
 Contraintes :
 Contraintes à l’ELU :

fe : contrainte limite élastique.


ε s : déformation (allongement) relative de l’acier.

σ s=f e /γ s avec σ s :contrainte de l’acier, γ s  : coefficient de sécurité de l’acier = 1.15


durables ou transitoires.

 Contraintes à l’ELS

Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :


1. Fissuration peu préjudiciable : pas de vérification.
2. Fissuration préjudiciable : s =Min (2/3fe ; 150) (MPa)
3. Fissuration très préjudiciable : s =Min (1/2fe ; 110) (MPa) Avec  : coefficient
de fissuration. =1 pour les aciers ronds lisses, =1,6 pour les aciers à haute
adhérence (HA).

VI. CHARGES AGISSANTES SUR UN BATIMENT

1. Charges permanentes (G)


A défaut de spécification particulières, la norme NF EN 1991-1-1 est applicable pour le
poids volumique des matériaux mis en œuvre.

 Plancher terrasse (inaccessible)


La terrasse est inaccessible et réalisée en plancher à corps creux surmontée de plusieurs
couches de protection en forme de pente facilitant l’évacuation des eaux pluviales. La forme
de pente à une inclinaison de 1,5%

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Matériaux Epaisseur (cm) G (kg/m² )
1- revêtement 4 80
2- Etanchéité 2 12
multicouche
3- Forme de pente 8 220
4- Dalle en corps creux 16+4 265
5- Enduit sous plafond 2 24
Total G=601 Kg/m²

 Plancher étage et RDC :

Matériaux Epaisseur (cm) G (kg/m2 )


1- revêtement 6 120
2- Etanchéité 2 12
3- Dalle en corps creux 16+4 265
4- cloisons de -- 75
distribution
5- Enduit sous plafond 2 24
Total G=496 Kg/m²

 Mur de façade :

Matériaux Epaisseur (cm) Poids g (kg/ml)


Briques creuses 10 x 2 1500 kg/m3 1500*0,2*2,6=780
Enduit mortier 1,5 x 2 2250 kg/m3 2250*0.03*2,6=175.5
Total G=955.5 Kg/m²

Pour un bâtiment à usage d’habitation les charges permanentes des pièces sont répertoriées
dans le tableau suivant :

Bâtiments à usage d’habitation daN/m2


Logements y compris combles aménageables 150
Balcons 350
Escaliers à l’exclusion des marches isolées, halls d’entrée 250
Combles non aménageables dont l’utilisation n’est pas prévue à priori, non 100
accessible normalement
Greniers proprement dits 250
Partie accessible pour l’entretien : 100
Concentré en un point quelconque des éléments de structure sur lesquels on peut
se déplacer

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NB ces valeurs seront multipliées par un coefficient de régression verticale (nombre d’étage
ici 4). Pour plus de renseignements, se rapporter à la norme NF P 06-001.

2. Charges variables (Q)


Il existe plusieurs types de charges de charges variables, à savoir :

- Q1 : Charges d’exploitation sur un plancher QB


- Q2 : Charges climatiques : action du vent notée W, action de la neige notée Sn
- Q3 : Action de la température notée T
- Q4  : Actions appliquées en cours de construction
- F A : Actions accidentelles (séismes, chocs de véhicules, chutes de blocs)

VII. HYPOTHESES DE CALCUL DE CHARGES SUR UNE POUTRE

Les hypothèses suivantes sont faites pour ce calcul :


- Charges uniformément distribuées sur toute la surface susceptible d’être chargée ;
- Appuis simples pour toutes les liaisons entre éléments porteurs ;
- Absence de continuité entre les travées successives des poutres, poutrelles et dalles.
Quel que soit le matériau utilisé, il faudra bien séparer les charges permanentes et les charges
variables.

1. Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé préfabriqué
 Poutre secondaire
Les charges verticales appliquées sur une poutre qui ne porte aucune autre poutre sont :
Pour les charges permanentes,
- Son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la
section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des
poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
- Le poids de la dalle ou plancher et des éléments non porteurs supportés de chaque côté
de la poutre qui est aussi une charge linéique uniformément répartie exprimée en
kN/m. Ce poids se calcule :
 Soit à partir du poids surfacique du plancher multiplié par la longueur
perpendiculaire à la poutre reprise par la poutre,
 Soit à partir du poids volumique du matériau de la dalle ou du plancher multiplié
par l’épaisseur de la dalle ou du plancher et la longueur perpendiculaire à la poutre
reprise par la poutre.

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Pour les charges variables,
- Les charges d’exploitation q appliquées sur la poutre et la dalle ou le plancher qui
donnent des charges linéiques uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se
calculent à partir de leur poids surfacique multiplié par la longueur perpendiculaire à
la poutre reprise par la poutre.
- Ou les charges de neige s dans le cas des toitures qui sont des charges linéiques
uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se calculent en multipliant la
surface horizontale de toiture par la charge de neige surfacique.

 Poutre principale
Les charges verticales appliquées sur une poutre portant d’autres poutres sont :
Pour les charges permanentes,
- Son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la
section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des
poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
- Les poids P apportés par les poutres secondaires, charges ponctuelles exprimées en
kN, qui correspondent :
 Aux poids linéiques des poutres secondaires calculés au paragraphe portant sur les
poutres secondaires multipliés par la demi longueur de chaque poutre secondaire.
(+ éléments non porteurs).
 Aux poids linéiques des dalles ou planchers calculés au paragraphe portant sur les
poutres secondaires multipliés par la demi-longueur de chaque poutre secondaire.
(+ éléments non porteurs).
Pour les charges variables,
- Les charges d’exploitation Q apportées par les poutres secondaires, charges
ponctuelles exprimées en kN, et calculées à partir de la charge d’exploitation linéique
calculée au paragraphe des poutres secondaires multiplié par la demi-longueur de
chaque poutre secondaire appuyée sur cette poutre.
- Les charges d’exploitation q appliquées sur la surface du dessus de la poutre
principale, en kN/m et calculées à partir de la charge d’exploitation du tableau
multipliée par la largeur de la poutre.
- Ou les charges de neige pour lesquelles on appliquera le même raisonnement que pour
les charges d’exploitation.
NB : On utilisera des lettres majuscules pour les charges ponctuelles comme G, Q, et des
lettres minuscules pour des charges linéiques uniformément réparties comme g, q.

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2. Cas d’une poutre d’un plancher en béton armé coulé en place
Les charges verticales appliquées dessus ne sont plus linéiques et uniformément
réparties mais trapézoïdales ou triangulaires, cas d’une dalle rectangulaire :

Calcul des charges d’exploitation (Eurocode 1)


De la même façon que pour les poids propres, on détermine les charges d’exploitation
appliquées à un bâtiment au moyen des tableaux donnés en annexe. On lit dessus les charges
d’exploitation surfaciques q k en kN/m déterminées selon la nature des locaux ou selon le type
d’usage du bâtiment.
On multiplie ensuite ce poids surfacique par la surface d’influence SP pour obtenir les charges
d’exploitation en N ou en kN. Q=γ s . SP.

Il existe en plus un coefficient de majoration pour faible surface et de minoration pour grande
surface.

3. Dégression des charges d’exploitations


Comme il est rare que toutes les charges d’exploitation agissent simultanément, on
applique, pour leur détermination, la loi de dégression. Cette loi consiste à réduire les charges
identiques ou non à chaque étage, de 10 % par étage jusqu’à 0.50 S sauf pour le dernier et
avant-dernier niveau.

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4. Coefficients de pondération
Une construction est soumise à un grand nombre d’actions qui peuvent se combiner
entre elles. On est donc amené à faire un choix en essayant de déterminer les circonstances les
plus défavorables qui pourront se présenter au cours de la vie de l’ouvrage.
Pour le béton armé, les combinaisons et coefficients de pondération les plus utilisés sont :
- Aux états limites de service : G + Q
- Aux états limites ultimes : 1,35 Gmax +Gmin +1,5Q

Avec G max : action permanente défavorable et Gmin: action permanente favorable

Les états limites de service (ELS) correspondent aux conditions normales d’exploitation, c’est
à dire aux déformations élastiques des structures.
Les états limites ultimes (ELU) correspondent à un état de ruine conventionnel. On sollicite le
matériau au maximum.

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