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I. DESCRIPTION DU PROJET.............................................................................................2
1. Aperçu climatique............................................................................................................3
2. Hydrographie...................................................................................................................3
1. Béton................................................................................................................................3
2. Acier.................................................................................................................................4
1. Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé préfabriqué 6
4. Coefficients de pondération.............................................................................................9
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I. DESCRIPTION DU PROJET
Le projet consiste à la construction d’un bâtiment de type R+4 à usage d’habitation dans
la Région du Centre, Département du Mfoundi, Arrondissement de Yaoundé Vème au lieu-dit
Mfandena.
Pour le bon déroulement du projet nous allons effectuer les étapes suivantes :
Le défrisage
Aménagement du site de construction à travers la construction d’une baraque et des
points d’eau
La mise en place de la fondation
Nous allons réaliser les éléments qui relèvent de l’ossature du bâtiment à savoir :
Les semelles
Les poteaux
Les poutres
Les dalles
Ensuite nous réaliser les différentes élévations de notre bâtiment
Réalisation de la charpente et pose de la toiture
Réalisation des d finitions (crépissage carrelage peinture …)
Le code utilisé pour les hypothèses et les justifications est les Eurocodes et leur
document d’application nationale :
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IV. HYPOTHESES GEOTECHNIQUES
1. Aperçu climatique
La région de Yaoundé, y compris le site d’étude, est caractérisée par un climat de type
subéquatorial classique à 02 saisons de pluie et 02 saisons sèches. La moyenne annuelle des
précipitations couvrant la période allant de 1951 à 2015 est de1586, 5 mm. Les températures
dans la région quant à elles, oscillent entre 22,8 et 25,4°C. La température moyenne est de
23,9°C.
2. Hydrographie
Les fleuves et les rivières de la région de Yaoundé appartiennent à deux bassins versants
: le Bassin du Nyong au Sud et le Bassin de la Sanaga au Nord. La zone d’Akak est drainée
par les cours d’eau Nloubou qui est un affluent de la Mefou, Bibeme et Zamda qui sont des
affluents de Mesoro. La Mefou et Mesoro sont tous tributaires du Nyong .
Tout au long de notre devoir, et en se référant au rapport géotechnique du projet, nous allons
faire les hypothèses suivantes :
Le bon sol pour la construction de l’ouvrage se trouve à une profondeur de 3.80m pour
une contrainte admissible de 3.80 bars.
Le terrain ne nécessite pas de déblais ou de remblais
Le matériau essentiel utilisé pour la construction de cet ouvrage est le béton armé,
constitué de béton, d’acier et de bois (constitutif de la charpente).
1. Béton
Masse volumique : Le béton de base d’agrégat ordinaire est d’environs 2300KG. Pour
le béton non armé, elle est prise dans notre présente étude égale à 1,2 t/m3.
Résistances caractéristiques :
fc28=25 MPa,
ft 28=0.6+0.06 f c 28=2.1 MPa. Un contrôle régulier sur chantier est exigé.
Coefficient de dilatation thermique : α th =10.10−6 m/° C ,
Contraintes limites :
0.85
A l’ELU : σ bc= γ fc 28, avec γ b=1.50 : situation durable ou transitoire
b
A l’ELS : σ bc=0.6 fc 28
Coefficient de Poisson : υ=0,2 en déformations élastiques υ=0 en état fissuré
Module de déformation longitudinal du béton :
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Le module de déformation instantanée : Pour des charges d’une durée
d’application inférieur à 24 heures, Eij =1100 √3 f cj
Module de déformation différée : pour des charges de longue durée d’application,
E vj=3700 √ f cj
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2. Acier
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
Contraintes à l’ELS
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Matériaux Epaisseur (cm) G (kg/m² )
1- revêtement 4 80
2- Etanchéité 2 12
multicouche
3- Forme de pente 8 220
4- Dalle en corps creux 16+4 265
5- Enduit sous plafond 2 24
Total G=601 Kg/m²
Mur de façade :
Pour un bâtiment à usage d’habitation les charges permanentes des pièces sont répertoriées
dans le tableau suivant :
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NB ces valeurs seront multipliées par un coefficient de régression verticale (nombre d’étage
ici 4). Pour plus de renseignements, se rapporter à la norme NF P 06-001.
1. Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé préfabriqué
Poutre secondaire
Les charges verticales appliquées sur une poutre qui ne porte aucune autre poutre sont :
Pour les charges permanentes,
- Son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la
section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des
poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
- Le poids de la dalle ou plancher et des éléments non porteurs supportés de chaque côté
de la poutre qui est aussi une charge linéique uniformément répartie exprimée en
kN/m. Ce poids se calcule :
Soit à partir du poids surfacique du plancher multiplié par la longueur
perpendiculaire à la poutre reprise par la poutre,
Soit à partir du poids volumique du matériau de la dalle ou du plancher multiplié
par l’épaisseur de la dalle ou du plancher et la longueur perpendiculaire à la poutre
reprise par la poutre.
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Pour les charges variables,
- Les charges d’exploitation q appliquées sur la poutre et la dalle ou le plancher qui
donnent des charges linéiques uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se
calculent à partir de leur poids surfacique multiplié par la longueur perpendiculaire à
la poutre reprise par la poutre.
- Ou les charges de neige s dans le cas des toitures qui sont des charges linéiques
uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se calculent en multipliant la
surface horizontale de toiture par la charge de neige surfacique.
Poutre principale
Les charges verticales appliquées sur une poutre portant d’autres poutres sont :
Pour les charges permanentes,
- Son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par la
section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir compte des
poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
- Les poids P apportés par les poutres secondaires, charges ponctuelles exprimées en
kN, qui correspondent :
Aux poids linéiques des poutres secondaires calculés au paragraphe portant sur les
poutres secondaires multipliés par la demi longueur de chaque poutre secondaire.
(+ éléments non porteurs).
Aux poids linéiques des dalles ou planchers calculés au paragraphe portant sur les
poutres secondaires multipliés par la demi-longueur de chaque poutre secondaire.
(+ éléments non porteurs).
Pour les charges variables,
- Les charges d’exploitation Q apportées par les poutres secondaires, charges
ponctuelles exprimées en kN, et calculées à partir de la charge d’exploitation linéique
calculée au paragraphe des poutres secondaires multiplié par la demi-longueur de
chaque poutre secondaire appuyée sur cette poutre.
- Les charges d’exploitation q appliquées sur la surface du dessus de la poutre
principale, en kN/m et calculées à partir de la charge d’exploitation du tableau
multipliée par la largeur de la poutre.
- Ou les charges de neige pour lesquelles on appliquera le même raisonnement que pour
les charges d’exploitation.
NB : On utilisera des lettres majuscules pour les charges ponctuelles comme G, Q, et des
lettres minuscules pour des charges linéiques uniformément réparties comme g, q.
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2. Cas d’une poutre d’un plancher en béton armé coulé en place
Les charges verticales appliquées dessus ne sont plus linéiques et uniformément
réparties mais trapézoïdales ou triangulaires, cas d’une dalle rectangulaire :
Il existe en plus un coefficient de majoration pour faible surface et de minoration pour grande
surface.
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4. Coefficients de pondération
Une construction est soumise à un grand nombre d’actions qui peuvent se combiner
entre elles. On est donc amené à faire un choix en essayant de déterminer les circonstances les
plus défavorables qui pourront se présenter au cours de la vie de l’ouvrage.
Pour le béton armé, les combinaisons et coefficients de pondération les plus utilisés sont :
- Aux états limites de service : G + Q
- Aux états limites ultimes : 1,35 Gmax +Gmin +1,5Q
Les états limites de service (ELS) correspondent aux conditions normales d’exploitation, c’est
à dire aux déformations élastiques des structures.
Les états limites ultimes (ELU) correspondent à un état de ruine conventionnel. On sollicite le
matériau au maximum.