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CALCUL D'UN BÂTIMENT ( R+1) en CM.

Chapter · December 2021

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1 author:

Lahlou Dahmani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
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 Calcul d’un bâtiment (R+1) en construction métallique

FACULTE DU GENIE DE LA CONSTRUCTION

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
MASTER M1 PROFESSIONNEL EN CM.
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

Enoncé du projet:

Calcul d’un bâtiment (R+1) contreventé

Enoncé du projet:
Le bâtiment se compose de deux étages et de deux baies. Les cadres sont espacés de 5 m. La
portée de la poutre est de 7,2 m. La hauteur du rez de chaussée est de 4,5 m et celle du
premier étage de 4,2 m. On suppose que les pieds de poteaux sont articulés (Fig.1).
 Roof Beam

External 4,2 m
Internal
Column Column

Floor Beam

4,5 m

7,2 m 7,2 m

Fig.1 : Coupe transversale typique du cadre

On suppose que la résistance aux charges latérales du vent est assurée par un système de
contreventement localisé et que le cadre principal en acier est conçu pour supporter
uniquement les charges gravitationnelles. Les assemblages sont conçus pour transmettre un
cisaillement vertical, et il est également supposé que les assemblages offrent peu ou pas de
résistance à la libre rotation des extrémités de la poutre. Avec ces hypothèses, le cadre est
classé comme «simple», et les forces et moments internes sont déterminés à l'aide d'une
analyse globale qui suppose que les éléments sont simplement appuyés.

1- Charges caractéristiques

Plancher étage courant: Charge variable, Qk = 3,5 kN/m2

Charge permanente, Gk = 8,11 kN/ m2

Plancher terrasse: Charge variable, Qk = 0,75 kN/m2

Charge permanente, Gk = 7,17 kN/ m2

1.1- Charges de calcul : Fd = F Fk

A l’état limite ultime:
G = 1,35 (défavorable)
Q = 1,5 (défavorable)

Plancher étage courant :

G = G Gk.
G = 1,35 x 8,11 = 10,95 kN/m2
Q = Q Qk.
Q = 1,5 x 3,5 = 5,25 kN/m2

Plancher terrasse:
G = G Gk.

11/12/21 2
G = 1,35 x 7,17 = 9,68 kN/m2
Q = Q Qk.
Q = 1,5 x 0,75 = 1,125 kN/m2
La nuance de l’acier est: S235 → fy = 235 N/mm2

1.2- Facteurs de sécurité partiels pour la résistance

Les facteurs de sécurité partiels suivants pour la résistance ont été adoptés lors de la
conception:
 Résistance de sections 1,2 ou 3, M0 = 1,1
 Résistance de l'élément au flambement, M1 = 1,1
 Résistance des assemblages boulonnées,Mb = 1,25
Le cas de charge suivant, correspondant aux actions permanentes et variables (pas de charges
horizontales), s'avère critique.

2- Poutre de plancher étage courant - Entièrement maintenue

La poutre illustrée à la figure 2 est simplement appuyée aux deux extrémités et est
entièrement maintenue sur toute sa longueur. La poutre de nuance S235 sera dimensionnée
pour la charge indiquée, en supposant qu'elle porte du plâtre ou faux plafond.

QzSd = G Gk + Q Qk
Charge de calcul: QzSd = (5 x 1,35 x 8,11) + (5 x 1,5 x 3,5) = 81 kN/m

81 kN/m

7,2 m

Fig.2 : Chargement sur une poutre de plancher entièrement retenue

Vérification à la flexion:

My.Sd  Mc.Rd
Q L2
M ySd  z.Sd
8
81x7,22
M y.Sd   525 kNm
8

Par conséquent, après réarrangement:

11/12/21 3
 M y.Sd M0 525x103 x1,1
Wpl.requise    2457 cm3
fy 235
Soit IPE 550
Propriétés de la section:
h = 550 mm, b = 210 mm , tw = 11,1 mm , tf = 17,2 mm, Wply = 2787 cm3

2.1- Classification de la section transversale

Comme une poutre simplement appuyée n'a pas besoin d'avoir une capacité de rotation en
plastique (une seule charnière requise), il suffit de garantir que la section est au moins de
classe 2 pour développer la résistance au moment plastique. La figure 3 montre une coupe
transversale typique pour un IPE.
c

tw
d

tf

Fig.3: Section transversal typique

2.1.1- Classe de la semelle:

Section de classe 1:
 = 235/f y  235/235  1.0
c 105
  6,10 ≤10 OK. Semelle de classe 1.
t f 17,2

2.1.2- Classe de l’âme

Pour les Sections de classe 1:

d 467,6
  42,1  72 OK. Âme de classe 1.
tw 11,1
c d
 10 et  72
tf tw
 La Section est de Classe 1 , capable de développer un moment plastique.

11/12/21 4
2.2- Vérification au cisaillement

La résistance au cisaillement de l’âme doit être vérifiée. La force de cisaillement de calcul,

Vz.Sd, doit être inférieure ou égale à la résistance de cisaillement plastique, Vpl.Rd:

Vz.Sd  Vplz.Rd
fy / 3
Où: Vplz .Rd =A vz
 M0
Q L 81x7,2
Vz.Sd  z.Sd   292 kN
2 2

Pour les sections laminées en I et H chargées parallèlement à l’âme, l’aire de cisaillement,

Avz ≈ 1,04 h. tw,
fy est la limite d'élasticité = 235 N/mm2, et M0 est le coefficient partiel de sécurité du
matériau = 1,1.
1,04ht w f y 1,04 x 550 x 11,1 x 235
 Vplz.Rd    783 kN
3x M0 3 x 1,1x103
Vz.Sd  292 kN  Vplz.Rd  783kN OK.

Une vérification supplémentaire est parfois nécessaire, en particulier lorsqu'il y a des charges
ponctuelles, des poutres consoles ou poutre continues, pour s'assurer que le cisaillement n'aura
pas d'effet significatif sur le moment résistant. Cette vérification est effectuée pour le moment
fléchissant et l’effort tranchant au même point. Le moment résistant de l'âme est réduit si
l’effort de cisaillement de calcul est supérieur à 50% de la résistance au cisaillement de la
section. Vz.Sd  0.50Vplz.Rd
Vz.Sd  292 kN  0.50Vplz.Rd  391.5kN Ok.

Remarque :
Avec une charge uniforme, le moment maximal et l’effort tranchant ne coïncident pas et cette
vérification n'est pas requise pour les poutres sans ouvertures dans l’âme.

2.3- Vérification à la flèche

L'Eurocode 3 exige que les flèches de la poutre soient vérifiées dans les conditions de charge
de service suivantes:
• Actions variables, et
• Actions permanentes et variables.

La figure 4 montre les déflections verticales à considérer.

11/12/21 5
 1 0

 max
2

Fig. 4: Déflections verticales

0 est une contre flèche (si elle existe),

1 est la déflection due aux actions permanentes,
2 est la déflection provoquée par les actions variables, et max est la flèche à l'état final par
rapport à la droite joignant les supports.

Les vérifications des flèches sont basées sur les charges de service.
Pour un enduit ou une autre finition similaire, les flèches admissibles sont données comme
suit :

max =L/250
2 = L/350

pour une charge uniformément répartie :

'
5 Qz.Sd L4
 x
384 EI y
'
Où: Qz.Sd est la charge totale = Qk or (Gk + Qk) respectivement,
L = 7,2 m : est la portée de la poutre,
E = 210 000 N/mm2 : est le module d’élasticité,
Iy = 67120 x 104 mm4 : est le moment d’inertie par rapport à l’axe fort yy.

Calcul de la flèche à mi-travée :

Actions permanentes :
'
Qz.Sd  8.11 5  40.55kN / ml .
5 x 40.55x103 x 72004
1   10,1 mm
384 x 210 000 x 67120x104

'
Actions variables : Qz.Sd  3.5  5  17.5kN / ml
5 x 17.5x103 x 72004
2   4,3 mm
384 x 210 000 x 67120x104
L 7200
 2 (lim ite)    20,6 mm
350 350
4,3 mm < 20,6 mm………..OK.

11/12/21 6
 max   1 +  2 = 10,1 + 4,3 = 14,4 mm
L 7200
 max (lim ite)    28,8 mm
250 250
14,4 mm < 28,8 mm............ OK.

Les flèches calculées sont inférieures aux valeurs limites, donc aucune contre flèche n'est
requise. Il convient de noter que si la structure est ouverte au public, il y a une limite de 28
mm pour la flèche totale de 1+2 (en négligeant toute contre flèche) sous la combinaison
fréquente, pour contrôler les vibrations. Ceci est basé sur un seul degré de liberté, une
approche de masse forfaitaire. Pour la combinaison fréquente, l'action variable est multipliée
par , qui a une valeur de 0,6 pour les bureaux.

3- Poutre de plancher terrasse – Maintiens latéraux aux points de charge.

La poutre de plancher terrasse représentée sur la figure 5 est maintenue latéralement aux
extrémités et aux points d'application de la charge. La charge est appliquée à travers des
pannes à des intervalles de 1,8 m.

Charge ponctuelle interne = 1,8 [(5 x 1,35 x 7,17) + (5 x 1,5 x 0,75)] = 97,2 kN
Charge ponctuelle externe = 0,9 [(5 x 1,35 x 7,17) + (5 x 1,5 x 0,75)] = 48,6 kN

Il est supposé que les charges ponctuelles externes sont appliquées à l'extrémité des poutres et
contribueront à la force de cisaillement maximale appliquée à l'extrémité de la poutre et au
moment induit dans le poteau en raison de l'excentricité de l’assemblage.

Dimensionnement de la poutre :

48,6 kN 97,2 kN 97,2 kN 97,2 kN 48,6 kN

A B C D E

1,8 m 1,8 m 1,8 m 1,8 m

7,2 m
Fig.5 : Poutre maintenue au point de charge

L’effort tranchant de calcul:

Vz.Sd (à l’appui) = [(2 x 48,6) + (3 x 97,2)] / 2 = 194,4 kN

Moment fléchissant de calcul:

Figure 6, montre le diagramme du moment fléchissant.

11/12/21 7
 1,8 m 1,8 m 1,8 m 1,8 m
0 0

262,4 kNm 262,4 kNm

349,9 kNm

Fig.6 : Diagramme du moment fléchissant.

Moment fléchissant à mi-travée

My.Sd = [(194,4 - 48,6) x 3,6] - (97,2 x 1,8) = 349,9 kNm

3.1- Choix préliminaire de la section

Supposons qu'une poutre en I laminée sera utilisée et que les semelles auront une épaisseur
inférieure à 40 mm. La nuance de l’acier est S235, fy = 235 N/mm2. Comme la poutre n'est
pas maintenue entre les points d’application des charges concentrées, la résistance de calcul,
Mc.Rd, de la section sera réduite par le phénomène de déversement. La section finale,
permettant un moment de résistance au déversement inférieur au moment de résistance totale
de la section, devrait être déterminée par l'expérience.

Soit IPE 500

Caractéristiques géométriques de la section:
h = 500 mm, b = 200 mm, d = 426 mm, tw = 10.2 mm, tf = 16.0 mm, Wpl = 2194.1 cm3

3.2- Classification de la section transversale

Comme une poutre simplement appuyée n'a pas besoin d'avoir une capacité de rotation en
plastique (une seule charnière requise), il suffit de garantir que la section est au moins de
classe 2 pour développer la résistance au moment plastique.

3.2.1- Classe de la semelle

La valeur limite de la classe 1 pour la semelle: c/tf ≤ 10.

 = 235 / fy et fy = 23,5 kN/cm2, donc :  =1 , 10 =10
c 100
  6.25  10 Classe de la semelle 1.
t f 16.0

3.2.2- Classe de l’âme

La valeur limite de la classe 1 pour l’âme sujette à la flexion d/tw ≤ 72.

 = 235 / fy et fy = 235 N/mm2, donc :  =1, 72 = 72

11/12/21 8
d 426.0
  41.76  72 Classe de l’âme 1.
tw 10.2

 La section est de classe 1.

3.3- Calcul du moment de résistance au déversement

Le moment de résistance au déversement d'une poutre non maintenue latéralement est donné
par la relation:

 LT  W Wpl.y fy
M b.Rd =
 M1
Où :
LT est le facteur de réduction pour le déversement, donné dans les tableaux de  en fonction
de l’élancement réduit  LT et de la courbe de flambement appropriée pour les sections
laminées.

Dans ce cas, les points de maintien latéraux est prévue aux supports et aux points
d’application des charges concentrées ; en B, C et D. En général, tous les segments doivent
être contrôlés, mais dans ce cas, ils sont tous de longueur égale. Les segments B - C et C - D
sont soumis aux conditions les plus sévères, mais avec un chargement symétrique, un seul
segment doit être vérifié.

Segment B - C
La valeur de LT peut être déterminée à l'aide de l'annexe F. Pour le segment B - C, on
suppose que les pannes en B et C remplissent les conditions suivantes:
• maintien contre les mouvements latéraux,
• maintien contre la rotation autour de l'axe longitudinal (c'est-à-dire maintien en torsion /
gauchissement), et
• liberté de rotation dans le plan.

Donc: k = kw = 1,0

Pour cet exemple, la formule générale pour le calcul de LT a été utilisée, car la section est
doublement symétrique et en présence de moments aux extrémités.

On utilise la formule suivante pour le calcul de LT :

L / i LT
 LT 
 L / a LT  2 
0 , 25

C 1 1  
0 ,5

 25,66 


Où L est la longueur entre B et C = 180 mm,

Iz est le moment d’inertie autour de l’axe z-z = 2140.9 cm4,
Iw est la constante de gauchissement = 1249.37 x 103 cm6,
Wpl.y est le module de résistance plastique autour de l’axe y-y = 2194.1 cm3, et It est la
constant de torsion = 89,29 cm4.

11/12/21 9
 0,25
 II 
0,25
 2140.9 x 1249.37x103 
i LT   z w2     4.85cm
W   (2194.1)2 
 pl.y 
0,5 0,5
I   1249.37x103 
a LT  w     118.28cm
 It   89.29 

C1 est le facteur de correction pour tenir compte de la variation du moment fléchissant dans le
tronçon étudié, L.

C1  1.88  1.40  0.52 2  2.7

 = 262.4/349.9 = 0,75, k = 1, donc C1 = 1.122

En remplaçant dans l'équation ci-dessus:

180 / 4.85
LT  0,25
 34.28
 180 / 118.28 2 
1.122 1 
0,5

 25.66 

L’élancement réduit adimensionnel:


 LT  LT  w 0,5
1
Où: 1 = 93.9  = 93,9 x 1 = 93.9,
w = 1 pour la class de section 1.

Donc,
34.28
 LT  (1, 0)0,5  0.36
93.9

Courbe de déversement :
Le choix des courbes de déversement est précisé dans le tableau ci-dessous.

h = 500 mm, Largeur, b = 200 mm,

h / b  500 / 200  2.5  2.0 → courbe de flambement b

Pour les sections en I laminées, la courbe de flambement b doit être utilisée.

11/12/21 10
  LT  0, 36 (courbe de flambement b) → LT = 0,9417. (Cela représente une réduction de 6%
de la résistance due au moment plastique).

Wpl.y est le module de résistance plastique autour de l'axe y-y = 2194.1 cm3, fy est la limite
d'élasticité de l'acier = 23,5 kN/cm2, et M1 est le coefficient partiel de sécurité du matériau
pour la résistance au flambement = 1,1.

Le moment de résistance au déversement pour le segment B - C est:

 LT  W Wpl.y f y 0.9417 x 1 x 2194.1 x 23.5  102

M b.Rd =   441.4 kNm
 M1 1.1

Mb.Rd = 441.4 kNm > My.Sd = 349,9 kNm, donc la section est satisfaisante.

3.4- Vérification au cisaillement de l’âme

Le cisaillement maximal se produit au niveau des appuis, Vz.Sd = 194,4 kN. La résistance de
calcul au cisaillement pour une section laminée en I est:

Vplz.Rd 

A vz f y / 3 
 M0

fy est la limite d’élasticité de l’acier S235 = 235 N/mm2, et M0 est le facteur partiel de
sécurité pour la résistance de la section transversale = 1,1.

59.9 x 23,5
Vpl.Rd   738.82 kN
3 x 1,1 x 103

Vz.Sd = 194,4 kN < Vplz.Rd = 738.82 kN, donc la section est satisfaisante.

L'inspection montre que Vz.Sd <(Vplz.Rd / 2), donc il n'y a pas de réduction du moment résistant
due au cisaillement dans l’âme.

3.5- Vérification à la flèche

L'Eurocode 3 exige que les flèches dans la poutre soient vérifiées dans les conditions de
charges de service suivantes:

• Actions variables, et
• Actions permanentes et variables.

Les flèches admissibles sont données comme suit :

2= L/250 (charges variables)
max = L / 200 (charge permanente et charges variables)

11/12/21 11
La flèche à mi-travée pour une charge ponctuelle (Fig.7) , distante de a de l'extrémité de la
poutre:

Fk a  L2 a 2 
   
EI y  16 12 

Fig.7: Flèche à mi-travée due à une charge ponctuelle quelconque.

Calcul de la flèche à mi-travée due à la charge permanente:

Fk = (7,17 x 5 x 1,8) = 64,5 kN : charge ponctuelle due à la charge permanente

E = 2,1x104 kN/cm2,
Iy = 48198.5 cm4,
L = 7,20 m = 720 cm, et
a = 1,8 m = 180 cm : est la distance entre l’appui et la charge adjacente

Pour une charge concentrée distante de a =180 cm de l’appui,

64.5x 180  720 2 1802 

   0.34cm
2.1 x10 4 x 48198.5  16 12 

Pour une charge concentrée à mi-travée (Fig.8):

Fig.8: Flèche à mi-travée due à une charge appliquée en son milieu

11/12/21 12
 Fk L3

48EI y

Où: Fk est la valeur de la charge concentrée = (7,17 x 5 x 1,8) = 64,5 kN

64.5x 7203
  0.49cm
48 x 2.1x10 4 x 48198.5

La flèche totale due à la charge permanente:

1 = 0,49 + (2 x 0,34) = 1.17 cm

Calcul de la flèche à mi-travée due à la charge variable :

Pour une charge concentrée distante de a =1.8m de l’appui :

Fk a  L2 a 2 
   
EI y  16 12 

Fk = (0,75 x 5 x 1,8) = 6,75 kN: charge ponctuelle due à la charge permanente,

E = 2,1x104 kN/cm2,
Iy = 48198.5 cm4,
L = 7,2 m,
a = 1,8 m : est la distance entre l’appui et la charge adjacente

6.75 x 180  720 2 1802 

   0.035cm
2.1x10 4 x 48198.5  16 12 
Pour une charge concentre à mi-travée:

Fk L3

48EI y

Où: Fk est la valeur d’une charge ponctuelle = (0,75 x 5 x 1,8) = 6,75 kN,

6.75 x 7203
  0.051cm
48 x 2.1x10 4 x 48198.5

Flèche totale à mi-travée due à une charge variable :

2 = 0,051 + (2 x 0,035) = 0,121cm < 2=L/250 = 7200/250 = 2,88 cm

Par conséquent, la flèche totale à mi travée :

max = 1 + 2 = 1,17 + 0,121 = 1,29 cm < max = L/200 = 720/200 = 3,6 cm

Donc, les flèches sont dans les limites et aucune contre flèche de la poutre n'est requise.

11/12/21 13
3.6- Écrasement, voilement et flambement
Si la poutre est supportée par des cornières d'assise, les vérifications de l'écrasement, du
voilement et du flambement de l’âme doivent être effectuées. Pour satisfaire aux hypothèses
formulées dans les calculs de dimensionnement, les deux semelles doivent être maintenues
latéralement, l'une par rapport à l'autre. Si des cornières d'assise sont utilisées, la semelle
supérieure doit être maintenue latéralement. Il n'est pas nécessaire d'empêcher les semelles de
tourner dans le plan, parce que k a été pris comme 1,0.

3.7- Résumé
Toutes les recommandations de l’Eurocode sont satisfaites, donc la poutre est satisfaisante.

4- Poteau central

Le poteau central illustré à la figure 9 est soumis aux chargements provenant du plancher
terrasse et du plancher étage courant. On dimensionne le poteau pour la charge donnée, en
acier de qualité S235, en tant qu'élément à ossature simple.

4.1- Charges revenant au poteau central

Niveau terrasse:
(54 x 7,2)
NTerrasse  2 x  389 kN
2
Niveau étage:
(81 x 7,2)
NEtage  2 x  583 kN
2

Charge maximale, du premier étage à la base :

 NSd = 389 + 583 kN = 972 kN

Roof

4,2 m
Internal
Column
Floor

4,5 m

Fig.9: Poteau central

11/12/21 14
On considère le poteau du rez-de-chaussée au premier étage.
La section du poteau doit être déterminée par l'expérience, puis vérifié pour la conformité aux
règles de l'Eurocode.

4.2- Caractéristiques géométriques de la section

Soit HEA 240 Grade S235 (terminologie selon EC3)

h = 230 mm b = 240 mm
tw = 7,5 mm tf = 12 mm , d=164mm
d/tw = 21,9 c/tf = 10
A = 7680 mm2 Iy = 77,63 x 106 mm4
Iw = 328 x 109 mm6 Iz = 27,7 x 106 mm4
It = 41,6 x 104 mm4 Wpl.y = 745 x 103 mm3
Wel.y = 675 x 103 mm3 iy = 101 mm , iz = 60 mm

0,25
 II 
0,25
 27,7x106 x 328x109 
i Lt   z w2     63,6 mm
 Wpl.y   (745x103 ) 2 
0,5 0,5
I   328x109 
a Lt   w     888 mm
 It   41,6x104 

Toutes les propriétés ci-dessus peuvent être obtenues à partir des tableaux des profilés.

4.2.1- Classe de la semelle (en compression)

La valeur limite de la classe 1 pour la semelle: c/tf ≤ 10.

 = 235 / fy et fy = 235 N/mm2, donc  =1 , 10 =10
c 120
  10  10 Classe de la semelle 1.
t f 12

4.2.2- Classe de l’âme (en flexion)

La valeur limite de la classe 1 pour l’âme sujette à la flexion d/tw ≤ 72.

 = 235 / fy and fy = 235 N/mm2, donc  =1, 72 = 72
d 164
  21.8  72 Classe de l’âme 1.
t w 7.5

 La Section est de Classe 1.

Il est hautement improbable que la résistance de la section soit le cas critique - c'est
généralement la résistance au flambement qui régit la pertinence d'une section. Par souci

11/12/21 15
d'exhaustivité, la vérification est incluse dans cet exemple de calcul. La résistance de la
section ne sera critique que dans le cas de l’utilisation des poteaux courts et trapus.

Pour les éléments en compression axiale, la valeur de calcul de la force de compression NSd,
à chaque section doit satisfaire la condition suivante :

NSd Nc.Rd

Pour une section transversale de classe 1, la résistance nominale à la compression de la

section transversale, Nc.Rd, peut être déterminée comme suit:

Afy
N c.Rd 
 M0
A = 7680 mm2, fy = 235 N/mm2, et M0 = 1,1.

7680 x 235
N c.Rd   1641 kN
1,1x103

NSd = 972 kN  Nc.Rd. La section peut résister à la charge axiale appliquée

.

4.5- Vérification de l’élément au flambement

NSd Nb.Rd

Une section de classe 1 doit être vérifiée à la sécurité sous l’effet du déversement. Dans notre
cas : My = Mz = 0, la vérification de l’élément au flambement en flexion doit être satisfaite.

La résistance nominale au flambement d'un élément en compression doit être considérée

comme suit:
 A Afy
N b.Rd 
 M1

Où ;
 est le facteur de réduction pour le mode de flambement considéré.
 = 1 pour la section de classe 1,
A = 7680 mm2,
fy = 235 N / mm2, et
M1 = 1,1 est le coefficient partiel de sécurité du matériau pour la résistance au flambement.

Le facteur de réduction pour le flambement,  est calculé en fonction de l’élancement réduit

 du Poteau.  est le minimum de y et z où y et z sont les facteurs de réduction pour les
axes yy et zz respectivement.  peut être déterminé directement des tableaux de KSI (voir
annexe) en fonction de l’élancement réduit  .


     A 0,5 est l’élancement réduit adimensionnel.
 1 

11/12/21 16
 l
 est l’élancement du poteau
i
l est la longueur de flambement du poteau, et
i est le rayon de giration autour de l’axe fort.

Le cadre contreventé est conçu comme une simple structure «rotulée». Par conséquent, le
rapport de la longueur de flambement l / L est égal à 1 - la longueur de flambement est égale à
la longueur du poteau.

0,5
 E
 1      93,9
 fy 

4.6- Calcul du facteur de réduction, y

y = l/iy = 4500/101 = 44,6 est l’élancement du poteau autour de l’axe yy.
1 = 93,9 = 93,9 x 1 = 93,9 est l’élancement Eulerien.
   44,6 
 y   y   A 0,5    x 1  0,47 est l’élancement réduit adimensionnel
0,5


 1  93,9 

Courbe de flambement :
h / b  230 / 240  0.95  1.2
Axe de flambement y  y → courbe de flambement b
Pour  y  0.47 →  y  0.8973 (Tableau annexe).

4.7- Calcul du facteur de réduction, z

z = l/iz = 4500/60 = 75 est l’élancement du poteau autour de l’axe zz.
1 = 93,9 = 93,9 x 1 = 93,9 est l’élancement Eulerien.
   75 
z   z   A 0,5    x 1  0,8
0,5


 1  93,9 

Courbe de flambement :
h / b  230 / 240  0.95  1.2
Axe de flambement z  z → courbe de flambement c
Pour z  0.8 →  z  0.6622 (Tableau annexe).

Donc:  = z = 0,6622.

Calcul de la résistance de l’élément au flambement:

 A Afy 0,6622 x 1 x 7680 x 235
N b.Rd    1086 kN
 M1 1,1x103

NSd  972kN  N b.Rd  1086kN .............OK.

La résistance nominale au flambement de l'élément est supérieure à la charge appliquée (972

kN), le poteau est donc vérifié au flambement.

11/12/21 17
5- Poteau de rive

Le poteau de rive illustré à la figure 10 est soumis aux charges provenant du plancher terrasse
et de l’étage courant. On dimensionne le poteau pour le chargement indiqué ci-dessous, en
acier de qualité S235, en tant qu'élément à ossature simple.

5.1- Chargement
Niveau terrasse:
(54 x 7,2)
NTerrasse   194 kN
2
Niveau etage courant:
(81 x 7,2)
NEtage   292 kN
2
Charge maximale, du premier étage à la base :
NSd= 194 + 292 kN = 486 kN

11/12/21 18
 Roof

4,2 m

First Floor

4,5 m

Fig.10: Poteau de rive

On considère le poteau du rez-de-chaussée au premier étage. La section du poteau sera

dimensionnée en donnant une valeur estimée du profilé, puis vérifiée pour la conformité aux
règles de l'Eurocode.

5.2- Caractéristiques géométriques de la Section

Soit un HEA 200 Grade S235
h = 190 mm b = 200 mm
tw = 6,5 mm tf = 10 mm
d/tw = 20,6 c/tf = 10
A = 5380 mm2 Iy = 36,92 x 106 mm4
9 6
Iw = 108 x 10 mm Iz = 13,36 x 106 mm4
It = 21,0 x 104 mm4 Wpl.y = 429 x 103 mm3
3 3
Wel.y = 389 x 10 mm iy = 82,8 mm , iz = 49,8 mm

0,25
 II 
0,25
13,36x106 x 108x109 
i Lt   z w 2     52,9 mm
 Wpl.y   (429x103 ) 2 
0,5 0,5
I   108x109 
a Lt   w     717 mm
 It   21,0x104 

5.3- Classe de la section

Cette section est conçue pour résister à la force axiale uniquement.

5.3.1- Classe de la semelle (en compression)

c/tf  10.
 = 235 / fy where fy = 235 N/mm2,   = 1.
10 = 10 x 1 = 10
c/tf = 10 10 → Semelle de classe 1.

11/12/21 19
5.3.2- Classe de l’âme (en compression)
d/tw  33
33 = 33 x 1 = 33
d/tw = 20,633 → Âme de classe 1.

Donc la section est de classe 1.

5.4- Vérification à la résistance de la section transversale

Il est hautement improbable que la résistance de la section transversale soit le cas critique -
c'est généralement la résistance au flambement qui régit l'aptitude d'une section transversale.
Par souci d'exhaustivité, la vérification est incluse dans cet exemple de calcul. La résistance
de la section ne sera critique que dans le cas des poteaux courts et trapus.

Pour les éléments en compression axiale, la valeur de calcul de la force de compression, NSd,
à chaque section doit satisfaire la relation suivante :

NSd Nc.Rd.

Pour une section transversale de classe 1, la résistance nominale à la compression de la

section transversale, Nc.Rd, peut être déterminée comme suit:

Afy
N c.Rd 
 M0
A = 5380 mm2, fy = 235 N/mm2, et M0 = 1,1.

5380 x 235
N c.Rd   1149 kN
1,1x103
NSd = 486 kN Nc.Rd =1149Kn OK.

5.5- Vérification de l’élément au flambement

NSd  Nb.Rd

L’effort de résistance au flambement d’un élément comprimé est donné comme suit:

 A Afy
N b.Rd 
 M1
Où:  est le facteur de réduction pour le mode de flambement approprié,
A = 1 (section de classe 1),
A = 5380 mm2,
fy = 235 N/mm2 (acier S235),
M1 = 1,1.

Le facteur de réduction pour le flambement,  est calculé en fonction de l’élancement réduit

 du Poteau.  est le minimum de y et z où y et z sont les facteurs de réduction pour les

11/12/21 20
axes yy et zz respectivement.  peut être déterminé directement des tableaux de KSI (voir
annexe) en fonction de l’élancement réduit  .
0,5
 l  E
     A 0,5 ,  ,  1      93,9
 1  i  fy 

5.6- Calcul du facteur de réduction y

y = l/iy = 4500/82,8 = 54,3
1 = 93,9 = 93,9 x 1 = 93,9
 y   54,3 
 y     A 0,5    x 1  0,58
0,5

 1   93,9 

Courbe de flambement :
h / b  190 / 200  0.95  1.2
Axe de flambement y  y → courbe de flambement b

Pour  y  0.58 →  y  0.8470 (Tableau annexe).

5.7- Calcul du coefficient de réduction, z

z = l/iz = 4500/49,8 = 90,4
1 = 93,9 = 93,9 x 1 = 93,9
   90,4 
z   z   A 0,5    x 10,5  0,96
 1   93,9 

Courbe de flambement :
h / b  190 / 200  0.95  1.2
Axe de flambement z  z → courbe de flambement c
Pour z  0.96 →  z  0.5635 (Tableau annexe).

Donc:  = z = 0,5635.

La résistance de calcul au flambement de l’élément:

 A Af y 0,5635 x 1 x 5380 x 235

N b.Rd    647.66 kN
 M1 1,1x103

NSd=486kN  Nb.Rd=647.66kN OK.

6- Calcul des contreventements

Tous les chargements horizontaux seront résistés par des contreventements. Aux fins
d'illustration, supposons que cela sera présent sur tous les autres cadres (c'est-à-dire à un
espacement de 10 m). Il est plus probable que le contreventement sera situé à chaque
extrémité du bâtiment ou peut-être dans un escalier / puits d'ascenseur. Les forces peuvent

11/12/21 21
donc être plus importantes qu'ici mais les principes resteront les mêmes. Les
contreventements seront dimensionnés pour les charges indiquées ci-dessous (Fig.11).

6.1- Calcul des forces exercées par le vent

6.1.1- Calcul des forces à l’aide des coefficients de forces :

Les forces exercés par le vent Fw agissant sur une construction ou un élément de construction
peut être déterminé à l’aide des coefficients de force cf selon l’expression suivante:

Fw  cs cd .c f .q p ( ze )  Aref

avec :
q p ( ze ) (en daN / m 2 ) : pression dynamique de pointe à la hauteur ze .

c f : est le coefficient de force applicable à la construction ou à l'élément de construction,

(RNV2013,§4.0)
Aref (en m 2 ) : l’aire de référence (aire d’influence de l’élément considéré).
cd : coefficient dynamique tel que défini dans (RNV2013,§3.0).
.

Fig.11 : Vue (en plan et en élévation) de la construction

11/12/21 22
Données du site :
Zone du vent : II
Catégorie de terrain : II
Site plat : ct ( z )  1.0

Calcul de l’action globale du vent par les coefficients de forces :

La force globale exercée par le vent Fw est donnée par la loi suivante :

Fw  cd .c f .q p ( ze )  Aref

cd  1.0 : Coefficient dynamique pour les bâtiments avec h ≤ 15 m. (RNV2013,§4.0)

q p ( z )  qref  Ce ( z ) : Pression dynamique de pointe calculée à la hauteur z considérée

en (daN / m2 ) .
ce ( z ) : est le coefficient d’exposition au vent. (RNV2013,§2.4)
qref  43.5daN / m 2 (Zone du vent II)

Direction du vent V1 :
Hauteur de référence ze :

h  8.7m  b  20m
q p ( z )  q p ( ze ) (Fig.12)

Fig.12 : Hauteur de référence Ze pour h  b

Terrain de catégorie II : Ce ( z )  2.616 (Tirée du tableau) (RNV2013,§2.4)

q p ( z )  qref  Ce ( z )  43.5  2.616  113.8daN / m 2

Calcul du coefficient de force c f : (RNV2013, §4.0)

c f  c f ,0  

11/12/21 23
c f ,0 est donné sur la Figure 13 en fonction du rapport d/b des deux dimensions dans le plan,
c f ,0  2.4 pour d / b  14.4 / 20  0.72 (Fig.13).
  est le facteur d'élancement donné sur la Figure 14 en fonction de l’élancement : 

Dans le cas d’un bâtiment fermé on prend :   A / Ac  1.0

  h / b  8.7 / 20  0.435  1.0
On prend la valeur minimale (Fig.2):    0.6

c f  c f ,0    2.4  0.6  1.44

L’aire de référence revenant au système de contreventement Aref :

Nœud supérieur : (niveau terrasse)

Aref  (4.2 10) / 2  21m 2
Fw 2  cs cd .c f .q p ( ze )  Aref  1 1.44  113.8  21  3441.3daN  34.41kN

Nœud inférieur : (niveau étage)

Aref  (4.2  4.5) / 2 10  43.5m 2
Fw1  cs cd .c f .q p ( ze )  Aref  1 1.44  113.8  43.5  7128.43daN  71.3kN

Fig.13 : Valeurs du coefficient de force c f ,0 pour des sections rectangulaires en fonction du

rapport d/b des dimensions dans le plan du bâtiment.

11/12/21 24
Fig.14 : Valeurs du facteur d'élancement   ¸ en fonction de l'élancement  ¸ et de l'opacité
de la construction.

Remarque :
Les effets de l'action du vent calculés sont des valeurs caractéristiques (non pondérées). Des
facteurs de charge appropriés doivent être appliqués pour la situation de conception
pertinente. Pour les vérifications ULS, le facteur de charge partielle γQ = 1,50 est applicable
pour les actions variables.
Fw 2  1.5  34.41  51.6kN
Fw1  1.5  71.3  107 kN

Fig.13: Action du vent au niveau des joints

11/12/21 25
Supposons que toutes les charges horizontales sont résistées par le contreventement
uniquement.

Par conséquent, la charge revenant à la barre de contreventement supérieure :

NSd = 51.6 / cos 30,3º = 59.8 kN,

et la charge dans la barre de contreventement inférieure :

NSd = (107 +51.6)/ cos 32º =187.1 kN.

On dimensionne la barre inférieure, car elle supporte la plus grande charge.

Soit un profilé circulaire creux : CHS 175 x 5,0 (circular hollow section)

6.1- Caractéristiques géométriques de la section

d = 175 mm, t = 5 mm
A = 2670 mm2, d/t = 35
i = 60,1 mm.

6.2- Classe de la section

Comme le contreventement est chargé axialement, on vérifie que la section est au moins de
classe 1, 2 ou 3.

La figure 11 montre une coupe transversale typique du SHC.

t d

Fig.11: Section transversal typique CHS

La valeur limite de (d / t) pour la section tubulaire de classe 1 est de 502.

= 235 / fy où: fy = 235 N/mm2,   = 1.

502 = 50 x 1 = 50
d/t =35≤50 → La section est de classe 1.

11/12/21 26
6.3- Vérification de l’élément comprimé à la sécurité

Les éléments de contreventement doivent être vérifiés sous l’effort de compression axial.

6.3.1- Vérification à la résistance de la section transversale

NSd ≤ Nc.Rd

NSd = 187.1 kN.

Afy
Nc.Rd = N pl.Rd 
 M0
Où:
A = 2670 mm2, fy = 235 N/ mm2, M0 = 1,1.

2670 x 235
N pl.Rd   570,4 kN
11, x 103
NSd = 187.1 kN ≤ Nc.Rd = 570,4 kN → OK.

La résistance nominale à la compression de la section transversale est supérieure à la charge

axiale appliquée. Par conséquent, la section est satisfaisante.

6.3.2- Vérification de l’élément au flambement

NSd ≤ Nb.Rd

Un élément de classe 1 soumis à une compression axiale doit être vérifié pour toute
défaillance au flambement.

La résistance nominale au flambement d'un élément comprimé doit être considérée comme
suit:

 A Afy
N b.Rd 
 M1
Où:
 est le facteur de réduction pour le mode de flambement approprié.
A = 1 (Section de classe 1),
A = 2670 mm2,
fy = 235 N/mm2, M1 = 1,1 est le facteur partiel de sécurité pour la résistance au flambement.

Les valeurs de  sont données dans le tableau de ksi (voir annexe) en fonction de
l’élancement réduit  et de la courbe de flambement appropriée.
 l
     A 0,5 et 
 1  i
l est la longueur de flambement de l’élément, et i son rayon de giration.

11/12/21 27
Le contreventement est conçu comme un élément simplement appuyé. Par conséquent, le
rapport de longueur de flambement l/L est égal à 1.
La longueur de flambement est égale à la longueur de l’élément.

l=  4,52

 7,22  8500 mm
0,5
 E
 1      93,9
 fy 

6.3.3- Calcul du facteur de réduction, 

 = l/i = 8500/60,1 = 141
1 = 93,9 = 93,9 x 1 = 93,9
  141 
     A 0,5    x 1  1,50
0,5

 1   93,9 

  1.50 (courbe de flambement b) → LT = 0,3422.

La résistance de calcul au flambement de l’élément:

 Af 0.3422 x 1 x 26.70 x 23.5
N b.Rd  A y   195.2 kN
 M1 1,1
NSd = 187.1kN ≤ Nb.Rd = 195.2kN

La résistance nominale au flambement de l'élément est supérieure à la charge appliquée

(187,1 kN), donc le contreventement est satisfaisant.

6.4- Vérification à la sécurité des éléments tendus

Lorsque la charge du vent est appliquée dans la direction opposée, le contreventement sera
chargé en tension. La section doit donc être vérifiée à la résistance, pour la même valeur de
charge, afin de s'assurer qu'elle est également satisfaisante en traction.

Fig.12: Equivalent Point Wind Loads and Loads Within Bracing

11/12/21 28
6.4.1- Vérification à la résistance de la section transversale
La charge axiale appliquée, NSd, doit être inférieure à la résistance nominale de traction de la
section transversale, Nt.Rd.

NSd ≤ Nt.Rd

NSd = 187.1 kN. La charge axiale appliquée

Afy
Nt.Rd = N pl.Rd  Résistance de calcul à la traction de la section transversal,
 M0
Où: A = 26.70 cm2, fy = 23.5 kN/ cm2, et M0 = 1,1.

26.70 x 23.5
N pl.Rd   570, 4 kN
1.1

NSd = 187.1 kN≤ Nt.Rd = 570.4 kN

La résistance nominale à la traction de la section transversale, Nt.Rd = 570,4 kN, est supérieure
à la charge axiale appliquée, NSd = 187.1 kN. Par conséquent, la section est satisfaisante.

Le contreventement remplit toutes les exigences de l'Eurocode pour les éléments en traction et
en compression, et est donc satisfaisant.
Le cadre est satisfaisant pour toutes les vérifications exigées par le règlement EC3.

7- Vérification de l’assemblage des barres de contreventement

Supposons que la barre de contreventement en CHS est assemblée au poteau à l’aide d’un
gousset (Fig.13) les plaques d'extrémité s'insèrent dans les fentes de la section CHS par le
biais de la soudure. Les boulons transfèrent la charge entre les plaques d'extrémité et le
gousset.

On vérifie la résistance de l’assemblage pour une force de traction de 187.1 kN.

Boulon M16 de classe 5.6 :  v  0.5 ; As  157 mm 2 ; f yb  300 Mpa ; f ub  500 Mpa
Supposons que le plan de cisaillement passe par la partie filetée du boulon.

Fig.13 : Configuration de contreventement et détails d’assemblage

11/12/21 29
 Fig.14 : Détails de la plaque d'extrémité du profilé tubulaire CHS

7.1- Résistance au cisaillement des boulons

La résistance au cisaillement s’exprime sous la forme suivante :

Fv.Sd  Fv. Rd

Où :

 v f ub A
Fv. Rd  : Résistance au cisaillement par plan de cisaillement
M2

A : aire de la section brute du boulon

Le plan de cisaillement passe par la partie filetée du boulon: A  As

As : aire de la section résistante du boulon

Pour un boulon et un plan de cisaillement :

 f A 0.5  500  157
Fv. Rd  v ub s   31.4  103 N  31.4kN
M2 1.25

Le nombre de boulons nécessaires n pour équilibrer l’effort de N Sd  187.1kN :

N 187.1
n  Sd   5.95 on prend 6 boulons
Fv.Rd 31.4

7.2- Vérification des conditions de pinces et de distances

Boulon M16 de classe 5.6 :  v  0.6 ; As  157 mm 2 ; f yb  300 Mpa ; f ub  500Mpa

Boulon M16 le diamètre du boulon : d  16mm
Diamètre du trou : d0  16  2  18mm
d 0  d  2mm pour les boulons M16 à M24.

11/12/21 30
7.2.1- Vérification de l’entraxe :

2.2d0  p1  Min(14tou 200mm)

2.4d0  p2  Min(14tou 200mm)

Nous avons bien :

2.2d0  2.2  18  39.6mm  p1  80mm  Min(14  15  210mmou 200mm)
2.4d0  2.4  18  43.2mm  p2  120mm  Min(14 15  210mmou 200mm)

Soit encore :
39.6mm  p1  80mm  200mm
43.2mm  p2  120mm  200mm

7.2.2- Vérification de la pince

Pinces pour des pièces non exposées aux intempéries :
e1  1.2d0 et e2  1.2d0
e1  40mm  1.2d0  1.2 18  21.6mm
e2  40mm  1.2d0  1.2  18  21.6mm

Les conditions de pinces et de distances sont vérifiées.

7.3- Vérification de la pression diamétrale

La vérification de la résistance à la pression diamétrale s’effectue selon la relation suivante :

Fv.Sd  Fb. Rd

Où :
k1 b f ub dt
Fb. Rd  est la résistance en pression diamétrale
M2

avec :

 f 
 b  min   d ; ub ;1
 fu 

f ub  500Mpa résistance ultime à la traction des boulons

fu  360Mpa résistance ultime à la traction des pièces assemblées
f ub 500
  1.38
f u 360

11/12/21 31
- Dans la direction des efforts :

Boulons de rive :
e 40
d  1   0.74
3d 0 3  18
 b  min  0.74;1.38;1  0.74

Boulons intérieurs :

p1 1 80 1
d      1.23
3d 0 4 3 18 4
 b  min 1.23;1.38;1  1.0

- Perpendiculairement à la direction des efforts :

 e 
k1  min  2.8 2  1.7; 2.5  pour les boulons de rive
 d0 

 p 
k1  min 1.4 2  1.7; 2.5  pour les boulons intérieurs
 d0 

Nous avons : p1  80mm , p2  120mm et e1  e2  40mm

 e   40 
k1  min  2.8 2  1.7; 2.5   min  2.8  1.7  4.52; 2.5   2.5 pour les boulons de rive
 d0   18 
 p   120 
k1  min 1.4 2  1.7; 2.5   min 1.4  1.7  7.63; 2.5   2.5 pour les boulons intérieurs
 d0   18 

k1 b fu dt 2.5  0.74  360  16  15

Fb. Rd    127872 N  127.87 kN pour les boulons de rive
M2 1.25
k  f dt 2.5  1.0  360  16  15
Fb. Rd  1 b u   172800 N  172.8kN pour les boulons intérieurs
M2 1.25

En supposant une répartition uniforme des efforts dans les boulons, chacun d’entre eux est
sollicité par un effort de cisaillement égale à :

N Sd 187.1
Fv.Sd    31.2kN
n 6

Pour les boulons de rive :

Fv.Sd  31.2kN  Fb. Rd  127.87kN OK.

Pour les boulons intérieurs :

11/12/21 32
Fv.Sd  31.2kN  Fb. Rd  172.8kN OK.

7.4- Vérification à la résistance de la section transversale

N Sd  N t . Rd  Min( N pl .Rd ; N u . Rd )

N t . Rd : est la résistance de calcul de la section à la traction prise comme la plus petite des
valeurs suivantes :
A. f y
N pl . Rd  : Résistance plastique de la section brute
 M0
0.9 Anet . f u
N u. Rd  : Résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation.
M2

avec

A : Aire de la section brute,

Anet : Aire de la section nette au droit des trous de fixation.
fy : Limite élastique du matériau,
fu : Limite à la rupture du matériau ou résistance à la traction minimale spécifiée,
 M 0 : Coefficient partiel de sécurité du matériau,  M 0  1.1
 M 2 : Coefficient partiel de sécurité à appliquer dans les sections nettes,  M 2  1.25

A. f y 20  1.5  23.5
N pl .Rd    640.9kN
M0 1.1
Anet  200 15  (2 18 15)  2460mm 2
0.9  2460  360
N u . Rd   637632 N  637.63kN
1.25

N Sd  187.1kN  Nt .Rd  Min(640.9; 637.63)  637.63kN OK.

Fig.15 : Rupture de section transversale

11/12/21 33
7.5- Vérification au cisaillement de bloc
Pour un groupe de boulons soumis à un chargement symétrique, la résistance de calcul au
cisaillement de bloc Veff .1. Rd est donnée par :

f u Ant f y Anv
Veff .1. Rd  
M2 3 M 0

Ant : aire nette soumise à la traction

Anv : aire nette de cisaillement

Les schémas de ruine sont les suivants :

(mode 1) (mode 2)

Fig.15 : Rupture par cisaillement de bloc

Nous avons alors :

Mode de ruine 1:
Ant1  ( p2  d 0 )t p  (120  18) 15  1530mm 2

Mode de ruine 2:
Ant 2  2(e2  0.5d0 )t p  2(40  0.5 18) 15  930mm 2

Ant  min( Ant1 , Ant 2 )  min(1530, 930)  930mm 2

Anv  2(2 p1  e1  2.5d 0 )t p  2  (2  80  40  2.5 18) 15  4650mm 2

f u Ant f y Anv 360  930 235  4650

Veff .1. Rd      841385 N  841.38kN  N Sd  181.7 kN
M2 3 M 0 1.25 3 1.1

La résistance au cisaillement de bloc est assurée.

7.8- Vérification de la soudure d’angle

Il s'agit d'un assemblage par soudage d’une plaque d’extrémité avec le tube de diamètre
175mm (voir fig.16).
L'acier constitutif des pièces assemblées est un acier S 235.

11/12/21 34
La largeur du cordon de soudure, est de 6 mm. Nous avons deux cordons latéraux.
Cet assemblage est sollicité par un effort de traction pondéré N Sd  181.7 kN .

Fig.16 : Assemblage par soudage de la plaque avec le tube creux.

On vérifie l’assemblage par la méthode simplifiée.

Cette méthode ne distingue pas l’orientation du cordon de soudure par rapport au sens de
l’effort appliqué. Tous les cordons sont donc supposés fonctionner de la même manière (tous
sont assimilés à des cordons latéraux).

Les soudures d'angle doivent satisfaire la condition suivante:

Fw.Sd  Fw. Rd  fvw.d a

Fw.Sd : valeur de calcul de l’effort exercé dans la soudure par unité de longueur,
Fw. Rd : résistance de calcul de la soudure par unité de longueur,
avec :

fu
f vw.d 
3 w  M 2

f vw.d : résistance de calcul au cisaillement de la soudure,

 M 2 : coefficient partiel de sécurité.

L’épaisseur de gorge : a = 07 x 6 = 4.2 mm 4.2 mm

6 mm

fu 360 / 3
f vw.d    207.84 N / mm 2
3 w  M 2 0.8 1.25

La résistance de calcul de la soudure par unité de longueur :

Fw. Rd  f vw.d a  207.84  4.2  872.9 N / mm

11/12/21 35
Ainsi, pour quatre soudures, chacune d'une longueur effective de:
leff  200  2  6  188mm
La résistance totale au cisaillement des quatre cordons de soudure :

4 Fw. Rd  leff  4  872.9 188 103  656.42kN  181.7kN

La résistance au cisaillement de 4 par 188 mm de long du cordon de soudure d'angle de 6 mm

de côté est égale à: 656.42 kN.

8- Calcul de la base du poteau :

Faire un calcul de dimensionnement de la plaque d’assise du poteau central en HEA 240 sous
l’action des charges suivantes :
 Charge axiale de compression : N Sd  972kN ↓
 Effort tranchant correspondant : Vz .Sd  20.7kN

Données de base:
Plaque d’assise en acier de nuance S235 : f y  235N / mm
2

Fondation en béton de classe C25/30 : f ck  25N / mm

2

Coefficients partiels de sécurité :

Acier :  M 0  1.1 ;  M 2  1.25
Béton :  c  1.5

2 1 : Fondation en béton de
dimensionnement inconnue.
2 : Plaque d’assise.
3 : Section de poteau HEA 240

11/12/21 36
Caractéristiques géométriques de la section HEA 240:
h = 230 mm
b = 240 mm
tf = 12 mm
tw = 7,5 mm
A = 7680 mm2
Périmètre de la section: 1370mm

Remarque :
Le poteau est supposé articlé à la base, cependant, il est crucial qu’il soit stable pendant la
phase de montage donc 4 boulons à l'extérieur du profil du poteau doit être utilisé.

Résistance du béton à la compression :

f cd   cc f ck /  c
Où : f ck  25N / mm 2
La valeur de  cc est donnée dans l’annexe nationale.
Sa valeur recommandée est de : cc  0.85 pour la compression

La résistance de calcul du béton devient :

f cd  0.85  25 /1.5  14.16 N / mm 2

Calcul de la section nécessaire de la plaque d’assise :

972 103
Anec   68644.1mm2
14.16

11/12/21 37
Calcul de la section résistante Ares :
Aeff  4c 2  Périmètre _ de _ la _ sec tion  c  Aire _ de _ la _ sec tion

68644.1  4c 2  1370  c  7860

4c 2  1370  c  7860  68644.1  0 → 4c 2  1370  c  60784.1  0

Solution de l’équation du 2nd degré : ax 2  bx  c  0

a  4, b  1370 , c  60784.1
b   b  
x1  et x2  avec   b  4ac
2
2a 2a
  13702  4(4  (60784.1))  2849445.6
1370  2849445.6
x1   39.75
2 4
1370  2849445.6
x2  0
2 4
c  39.75mm

h  2t f 230  2 12
  103mm  39.75mm
2 2
Il n’y a pas de recouvrement des aires en compression pour les tronçons des deux semelles.

Calcul de l’épaisseur de la plaque d’assise :

0.5
 3 f cd 
tp  c 
 f   
 y M0 
 3  14.16 
0.5

t p  39.75    16.11mm , On prend : tp = 20mm

 235  1.1 

Remarque :
Dans le cas d’assemblages articulés, le débord de la plaque d’assise est généralement pris égal
à 15 mm.

Les dimensions de la plaque d’assise :

hp  h  2c  2  15  230  2  39.75  2 15  339.5mm (soit 340mm)
bp  b  2c  2 15  240  2  39.75  2 15  349.5mm (soit 350mm)

11/12/21 38
 ANNEXE

Valeurs du coefficient de flambement χ de la courbe a0

11/12/21 39
Valeurs du coefficient de flambement χ de la courbe a

11/12/21 40
Valeurs du coefficient de flambement χ de la courbe b

11/12/21 41
Valeurs du coefficient de flambement χ de la courbe c

11/12/21 42
 Valeurs du coefficient de flambement χ de la courbe d

11/12/21 43

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