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25 février 2024
Table des matières
1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Objet de la Dynamique des structures 7
Introduction
F IGURE 1.1 – •
2 Charges de chocs :
— Cas d’un marteau qui tombe sur une structure (une enclume)
— Cas d’un ascenseur qui s’arrête brusquement
— Cas des coups produits par les pièces d’un concasseur
3 Charges mobiles : Cas d’un pont roulant
4 Charges sismiques : produites par des tremblements de terre
5 Rafales de vent
6 Cas des charges dues à des explosions
Dangers :
— Ces charges dynamiques conduisent à des sollicitations (généralement) plus grande que si
elles étaient statiques.
— Pour les charges périodiques, la fréquence de sollicitations peut s’approcher à celle de la
structure : phénomène de résonance.
D’où
L’ingénieur cherchera d’abord à éliminer la cause (cas d’une masse non équilibrée) si c’est
impossible ou en cas de nécessité, on calculera la structure telle qu’elle. L’objet du calcul
dynamique des structures sera donc de déterminer les sollicitations, les déplacements et enfin de
dimensionner des structures sollicitées par des charges dynamique (dans ce cours introductif,
nous nous limiterons aux charges dynamiques périodiques).
F IGURE 1.2 – •
les degrés de liberté d’une structure = ∑ des degrés de libertés de ses composantes (masses)
Pour les masses ponctuelles, on a que 2 degrés de liberté (x,y)
10 Chapitre 1. Introduction
F IGURE 1.3 – •
F IGURE 1.4 – •
(1) car sans dimensions, pas de moments. Si la masse a un mouvement de translation suivant une
seule direction, on a un seul degré de liberté.
Définition :
— le nombre de degrés de liberté = le nombre minimale de liaisons simples que l’on doit in-
troduire pour immobiliser la structure. Où le nombre minimal des coordonnées généralisés
qui puissent déterminer la position de la masse en chaque instant du mouvement.
La différence avec le calcul statique est que dans le calcul dynamique, l’on considère aussi
1.3 Nombre de degrés de liberté dynamique 11
F IGURE 1.5 – •
les déplacements. Cependant pour une poutre soumise à la flexion simple, on néglige les
déplacements longitudinaux et de ce fait on néglige un degré de liberté.
Par exemple : un système composé d’un corps de masse m qui se trouve sur une poutre de
masse négligeable par rapport à la masse du corps, peut être schématiser par le système
oscillant suivant :
F IGURE 1.6 – •
En négligeant l’allongement dans la barre, elle a un degré de liberté alors par le calcul statique,
la structure est complète càd sans degré de liberté car isostatique.
12 Chapitre 1. Introduction
F IGURE 1.7 – •
F IGURE 1.8 – •
1.3 Nombre de degrés de liberté dynamique 13
F IGURE 1.9 – •
Une poutre ayant une masse continue non négligeable à un système oscillant ayant une infinité de
degrés de liberté. Pour la simplification des calculs, on peut la transformer en système oscillant
ayant des masses (concentrées) discrètes et un nombre fini de degré de liberté. La complexité du
calcul augmente avec le nombre des degrés de liberté. La schématisation des structures en
systèmes oscillants est une opération très délicate car les résultats en dépendent.
14 Chapitre 1. Introduction
—–
GRA-
PHIQUE
—-
—-
—–
—-
—–
—-
—–
—-
e Vibrations quelconques
2 Suivant la cause qui les produit
a Par vibrations libres d’un système oscillant, on désigne les vibrations du système
existant après la disparition de la cause (impulsion). On distingue :
— v.l sans amortissement, pas de frottement
— v.l avec amortissement, avec frottement
b Par vibrations forcées ou entretenues d’un système oscillant, on désigne les vibrations
produites par l’action d’une cause perturbatrice qui agit sur le système pendant toute
la durée du mouvement. On distingue aussi :
1.4 Classification des vibrations 15
FIG 1.14
—-
Chapitre 2
— Soit un système oscillant formé d’une masse m liée à un appui à l’aide d’un ressort
parfaitement élastique de masse négligeable ;
— La masse m peut se déplacer seulement selon l’horizontal. Son mouvement est rapporté
dans un système d’axe 0xy, l’origine 0 coïncide avec la position d’équilibre statique de la
masse ;
— Quand m est en mouvement, sa position à chaque instant t est donnée par son abscisse x ;
— La déformabilité du ressort peut être définie par K ou δ , fig (2.1.3) et (2.1.4)
—–
FIG 2.1
—-
F 1
K= coefficient de rigidité et δ = coefficient de flexibilité.
x K
mg
On désigne par xst = déplacement statique de la masse càd le déplacement de la masse dû à une
force appliquée statiquement suivant le degré de liberté et égal au poids de la masse.
1
En appliquant «Betti-Maxwell » aux systèmes 3 et 4, on a : 1.1 = K × δ d’où K = et entre les
δ
mg mg
systèmes 4 et 5, on a : 1. xst = δ × mg =
K
—–
—-
On libère la masse des liaisons en supprimant le ressort et en le remplaçant par une force dite
force élastique Fel = −kx
m.a = −kx ; a = x” ;
kx
mx” + kx = 0; x” + = 0; x” + ωx = 0 (2.1)
m
k
avec m = ω2
(équation de vibration libre)
non amortie. éq. du premier
ordre, homogène avec coeff. const.
Procédé de d"alembert :
—–
FIG 2.3
—-
—–
FIG 2.4
—-
—–
FIG 2.5
—-
On suppose l’existence des liaisons qui empêchent le mouvement du système élastique. Le sys-
tème de base étant à, on le change par, le déplacement x et par conséquent la force de réaction :
R = kx ; où k= constante de rigidité.
Pour le maintenir en équilibre déplacé de x, on introduit ainsi la force d’inertie. En réalité, on
a pas de fixation d’où pour l’équilibre ⊥, kx − Fi = 0; kx − (−mx”) = 0 ; mx” + kx = 0 ; d’où
x” + mk x = 0.
1 k m.g
on sait que = = ω 2 , Avec F = m.g dans la direction du déplacement, xstmg = δ .m.g =
mδ m k
k g 2 k 1 g
= ;ω = = = mg ; ω= pulsation de la vibration = fréquence circulaire (nombre
m xstmg m mδ xst
de période pendant 2πs)
31.32
Avec g = 981cm/s2 ; ω( rad
s )=
xstmg (cm)
p
—–
FIG
—-
—–
FIG 2.6
—-
π
Aussi loi en cos, avance de 2 et l’amplitude vaut
—–
FIG 2.7
—-
′
xmax = a ; xmax = aω ; x”max = aω 2 ; T = 2π
; x(t) = x(t + T ) ;
ω
x′ (t) = x′ (t + T ) ; x”(t) = x”(t + T ). Cad après T, le mouvement se répète, le déplacement, la
vitesse, l’accélération d’où le nom de mouvement périodique.
s
√ xstmg
r r
2π m g
T= = 2π = 2π mδ = 2π ; ω=
ω k g xstmg
cm
Avec g= 981 s2
;
p mg
T (sec) periode de vibration = 0.2 xst (cm) ; formule de Geigh.
2.1 Vibrations libres non amorties 21
N, T , f (n) représentent les valeurs (caractéristique) propre de la structure, propres car indépendantes des conditio
on parlera ainsi de pulsation propre (ω) de période propre (T ) et de fréquence propre ( f oun).
—–
FIG 2.8
—-
Calcul des déplacements élastique
mg est à introduire suivant le degré de liberté.
mg = poids du plancher + surcharge sur lui +1/2 des portiques. Bref, le poids de tout ce qui se
déplace.
—–
—-
—–
FIG
—-
Remarquons que la force appliquée aux appuis variable d’où coefficient de fatigue. d’où
FTmax statique = Fel.max × ν = |ν.k.a|
où ν : variable selon la variation ( fel ) de la charge et du type de variation, grosso modo ν ≃ 3.
bref m x 3 pour la considérer comme charge statique.
22 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
FIG 2.11
—-
Les calculs, on introduit une force d’amortissement visqueux : Fa : elle varie proportionnellement
à la vitesse, fig(2.12).
—–
FIG 2.12
—-
son equation : Fa = −Cx′ . où C = coefficient d’amortissement, x’ = vitesse de la masse. [C] =
L
[F] M
=
[V ]
T2
L =M
T , pas de source d’énergie mais présence d’amortisseur qui consomme de l’énergie.
T
—–
FIG 2.13
—-
M
[c]
[λ ]= [m] = T
M = T −1 (sec−1 ) grandeur comparable à la fréquence.
L’équation devient : x” + 2λ x′ + ω 2 x = 0 (équ. diff. du second ordre, homogène à coefficient
constants et sans 2eme )
Sa solution x = ert ...
√
l’équation caractéristique : r2 + 2λ r + ω 2 = 0, de racines r1,2 = −λ ± λ 2 − ω 2
Discussion :
— a. Si λ 2 − ω 2 < 0 on a un amortissement sous critique
— b. Si λ 2 − ω 2 = 0 on a un amortissement critique
— c. Si λ 2 − ω 2 > 0 on a un amortissement sur critique
Dans ce cas x = e−λt [c1 (cos ωat +i sin ωat)+c2 (cos ωat +i sin ωat)] où c1 et c2 sont à déterminer
en connaissant les conditions initiales
x vaut encore : x = e−λt [(c1 + c2 ) cos ωat + i(c1 − c2 ) sin ωat]
ou x = e−λt [c1 cos ωat + c2 sin ωat]
x′ = −λ e−λt [(c1 + c2 ) cos ωat + i(c1 − c2 ) sin ωat] + e−λt ωa [c2 cos ωat − c1 sin ωat]
Conditions
initiales
x = x0
t =0
V = V0
24 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
V0 + λ x0
; c1 = x0 , c2 = .
ωa
V0 + λ x0
D’où x = e−λt (x0 cos ωat + sin ωat)
ωa
Autre forme : en t = 0
x0
V0
Par similitude avec l’équation des vibrations libres non amortie, on peut prendre (Relations
en posant :)
V0 +λ x0
x0 = aa cos φa ; ωa = aa sin φa avec :
s
V0 + λ x0 2 1
q
aa = x02 + ( ) = x02 ωa2 + (V0 + λ x0 )2
ωa ωa
tan φa = V0ω+λ x0
a x0
.
x dévient x = e−λt (aa cos φa cos ωat + aa sin φa sin ωat) = e−λt aa cos(ωat − φa )) (cosinusoïde
amortie) mouvement quasi-périodique
—–
FIG 2.14
—-
2.2 Vibrations libre avec amortissement visqueux 25
√ r
c √
ωa = ω − λ = ω 1 − ( ) = ω 1 − D2 ;
2 2
ca
ωa ω
r
c √
fa = = 1 − ( ) = f 1 − D2 ;
2π 2π ca
2π 2π 1 1
Ta = = r =T√
ωa ω c 1 − D2
1 − ( )2
ca
Développons en série :
xn+1 ∆ ∆2 ∆3 ∆n
= e−∆ = 1 − + − +···+
n+1 1! 2! 3! n!
xn+1
Si on prend les premiers 2 termes du développement, nous aurons = e−∆ = 1 − D ou
xn
xn − xn+1 xn ∆
encore ≈ ∆ ≈ 2πD. Expérimentalement on peut déterminer ∆ = ln ;D≈ ,
xn xn+1 2π
après mesure de xn et xn+1 sur la structure (sur modèle réduit). Les valeurs ci-hautes doivent être
mesurées, toutefois pour calcul d’avant-projet on peut considérer celles-ci-hautes, du côté de la
sécurité.
Exemple numérique :
√
r
c 1 1 √
D= = ; ωa = ω 1 − D2 = ω 1 − ( )2 = ω 0, 99 ≈ 0, 995ω ≈ . D’où pour les
ca 10 10
26 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
constructions
courantes, on peut négliger l’amortissement pour la pulsation.
∆ = √2πD = 0, 2π/0, 995 = 0, 631
1 − D2 la différence est de 0,03
∆ ≈ 2πD = 0, 628 ( f ormule approx)
0, 631 − 0, 628
= 0, 47% <<< D’où la formule approximative est bonne.
0, 631
xn+1 ∆ ∆2 ∆3
= e−∆ = 1 − + − +···
n+1 1! 2! 3!
e−∆ = e−0,631 = 0, 593
xn+1 0, 631 0, 6312 0, 6313 0, 6314
= 0, 533 ≈ 1 − + − + − · · · = 1 − 0, 631 = 0, 39 (avec 2
n+1 1 1·2 1·2·3 1·2·3·4
termes seulement).
D’où la valeur n’est pas correcte car l’écart est énorme entre 0,369 et 0,533 d’où de préférence,
on prendra 4 termes pour l’amplitude, quand on utilise le développement en série, ce qui donne
0,5262, avec 5 termes on a : 0,5328
—–
FIG 2.15
—-
FIG
—-
On donne : p, masses de la roches ; les dimensions de la fondation et Cz du sable. On demande
de vérifier la stabilité de la machine.(ajouter amortissement)
FIG 2.16
—-
Dans les calculs, on considère l’effet des forces variables suivant les directions verticales et
horizontales. Si F0 est la force perturbatrice, ses composantes sont F0 cos pt et F0 sin pt
— p = pulsation de la charge perturbatrice
— t = temps
28 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
Soit une masse m liée à l’appui moyennant les ressorts de rigidité K. Nous négligeons l’effet de
leur poids sur la figure ci-haute. Etablissons les équations de mouvement pour une telle masse
soumise à une force perturbatrice harmonique, fig. (2.17) selon son degré de liberté horizontale.
Selon Newton : m⃗a = ⃗F
Isolons le corps.
—–
FIG 2.18
—-
Équilibre de la masse sans les forces perturbatrices F(t) et élastique Fe l.
Fel = −Kx ; ma = F(t) + Fel ; a = ẍ.
K F0
D’où mẍ + Kx = F0 cos pt ; ẍ + x = cos pt : équation de vibration forcée non amortie
m m
Principe de D’Alembert
—–
FIG 2.19
—-
Ici la force perturbatrice est active, il y a aussi une force d’inertie aux oscillations, Fel est la force
qui s’applique au niveau de l’appui.
F(t) + Fel + Fi = 0 ; équation de D’Alembert de la masse dans son équilibre statique.
Fi = −mẍ d’où mẍ + Kx = F0 cos pt
FIG 2.20
—-
On n’isole pas la masse mais on la considère soumise à la force perturbatrice (active) et à la
force d’inertie qui apparait dans les calculs dynamiques. x = {F(t) + Fi }δ : Le déplacement de
la masse vaut forces x déplacement unitaire.
Avec Fi = −mẍ et F(t) = F0 cos pt : x = {F0 cos pt − mẍ}δ ; mẍδ + x = δ F0 cos pt
1 F0 1 F0
ẍ + x = cos pt ; = ω 2 ; ẍ + ω 2 x = cos pt
mδ m mδ m
2.3 Vibrations forcées non amorties. Force perturbatrice harmonique 29
FIG 2.21
—-
On imprime un déplacement unitaire puis on fixe à l’aide d’un pendule et on mesure l’effort
sur le pendule. Si à un instant t, la masse est chargée par un déplacement x et soumise aux
efforts F(t) et Fi alors quelle sera la force dans le pendule ? C’est R = Kx + RP = 0. R = 0 car
inexistante en réalité.
R = Kx + RP = 0 ; RP = −F0 cos pt − Fi
K F0 K
RP = −F0 cos pt + mẍ ; mẍ + Kx = F0 cos pt ⇐⇒ ẍ + x = cos pt et ω 2 pour obtenir ẍ +
m m m
ω 2 x = d f racF0 mcos pt : équation différentielle du second ordre à coefficients cts et avec second
membre.
x = xω + x p où
— xω : solution de l’équation différentielle sans second membre.
— xP : Solution particulière.
xω = acos(ωt − ϕ).
F0 F0 δ pt 1
xp = 2 2
cos pt = 2 2
; posons δ F0 = xstF0 sachant que = ω2
m(ω − p ) mδ (ω − p ) mδ
F0 δ xstF0 ω 2 xstF0 1 · cos pt
On a : = 2 = 2
; x p = xstF0 ·
2 2
mδ (ω − p ) ω − p 2 p p2
1− 2 1− 2
ω ω
1 · cos pt
Solution générale : x = xω + x p = acos(ωt − ϕ) + xstF0 ·
p2
1− 2
ω
Avec :
— acos(ωt − ϕ) : Terme de vibration libre qui se produit quand on donne à la masse une
impulsion puis on la laisse libre.
1 · cos pt
— xstF0 · : terme dû à la force perturbatrice
p2
1− 2
ω
On peut négliger le premier terme qui n’est qu’une vibration transitoire.
1 1 xmax 1
x ≈ x p = xstF0 · 2
; xmax = xstmg · 2
⇐⇒ mg = = µ (coefficient dynamique)
p p xst p2
1− 2 1− 2 1− 2
ω ω ω
F0 F0
x = µ xst cos pt ; xmax = µ xst .
p2
µ est fonction de 2 où p est la pulsation de la charge perturbatrice tandis que ω est la pulsation
ω
propre de la structure.
30 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
—–
FIG 2.22
—-
p 1
µ= Observation
ω p2
1− 2
ω
0 1 Effet dynamique de Fext égal à l’effet statique de F0
1 ∞ résonance
√
> 2 |µ| < 1 Effet dynamique favorable
∞ µ =0 Effet dynamique nul
—–
FIG 2.23
—-
Conclusion : Le constructeur cherchera toujours à se trouver dans la zone favorable cad dans
p √
celle où > 2.
w
—–
FIG 2.24
—-
)
Dans le dimensionnement les calculs se feront comme si la sollicitation était statique, l’effet
dynamique ayant été pris en compte par µ ,puis on introduira un coefficient de fatigue ν, ν
dépend de la sollicitation variable dans le temps.
Fst = νFel = ±ν µF0
Application
—–
FIG
—-
)
—–
FIG
—-
)
g
ω2 = mg
xst
—–
FIG
—-
)
Pl 3 1 5Pl 3
1 1 Pl 2l 1 Pl l 2l 1
Z
µmdx
xstmg = = l + = + =
EI EI 2 4 3.4 2 4 4 3.4 EI 48 192 192EI
1
Formule de Vereshiagine : xstmg = ΩMYG
EI
32 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
2.3.1 Vibrations forcées non amortis produits par la rotation des masses
non équilibrées
—–
FIG 2.25
—-
F IGURE 2.1 – •
m0 p2
x1 = e 2 cospt
m1 + m0 ω − p2
m0 p 1
(3) x1 = e( )2 cospt.
m1 + m0 ω 1 − ( p )2
w
où :
- p : pulsation du rotor
-ω : pulsation propre du système
1
Posons µ = p Avec µ : coeff. dynamique(b)
1 − ( )2
ω
m0 p
x1 = e( )2 µcospt ; abscisse du stator (4).
m1 + m0 ω
p 2
m0 ( )
xmax = e ω (5)
m1 + m0 1 − ( p )2
ω
p
De m1 , m2 ,e. On a x1 = x1
ω
p 2
x1max m0 ( )
= ω
e m1 + m0 1 − ( p )2
ω
2.3 Vibrations forcées non amorties. Force perturbatrice harmonique 35
p
p ( )2
p ω x1max
ω p
1 − ( )2
ω
0 0 0 0
√ √ m0
0, 5 ω 0, 5 1 e
m1 + m0
1 ω ∞ ∞(résonance)
m0
∞ ∞ 1 e
m1 + m0
P.S :
— On n’a pas tenu compte d’amortissement qui entrainera des valeurs grandes mais plus ∞.
p
— Pour que soit ≫ il faut que ω ≪, K ≪, m ≫.
ω
K 1 ω2
Avec ω 2 = , =
m1 + m0 m1 + m0 K
m0 ep2 1
(4)→ x1 = cospt (6)
K 1 − ( p )2
ω
m0 ep2 m0 ep2
x1 = µcospt (7), x1max = µ (8)
K K
1
Fel = −Kx1 = −m0 ep2 p cospt (9) ;
1 − ( )2
ω
1
(10) Felmax = ±m0 ep2 p
1 − ( )2
ω
36 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
F IGURE 2.2 –
F0
x1 = d µcospt (7’),
K
m0 ep2
x1max = µ (8’),
K
Fel = F0 µcospt (9’),
Felmax = F0 µ (10’),
F0 F0
= x1st (13),
k
(13)→(7’), (8’) ; x1 = x1st µcospt (7”) ;
F0
x1max = x1st µ
2.3 Vibrations forcées non amorties. Force perturbatrice harmonique 37
F IGURE 2.3 – •
K = ∞ ; x1 = 0
FT 0 = F0 cospt (voir figure ci-haut). Force d’inertie du stator = 0∃ de Fi du rotor F0 cospt =
m0 ep2 cospt (14)
b. Montage élastique
38 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
F IGURE 2.4 – •
FT F0 µcospt
F = =µ
F0 cospt
Tenons compte de la force verticale : le poids
F IGURE 2.5 – •
a. Montage (fixe)rigide
2.3 Vibrations forcées non amorties. Force perturbatrice harmonique 39
F IGURE 2.6 – •
Dans le cas ’a’. on peut écrire l’équation statique d’équilibre verticale du moteur : P1 + P0 −
Fo sinpt −V0 = 0
→ V0max = P1 + P0 + F0
→ V0max = P1 + P0 − F0 où F0 = m0 ep2
FT 0max = P1 + P0 + m0 ep2
FT 0max = P1 + P0 − m0 ep2
Pour le dimensionnement
F IGURE 2.7 – •
2
xtotalmax = P1 +P0
K + µmK0 ep
2
xtotalmin = P1 +P0
K − µmK0 ep
FIG
—-
Déplacement suivant i
Principe :
- On charge par un effort unitaire suivant la déformation.
- On calcul M et N, en négligeant T ( car effet moindre ) et on trouve mi et ni .
ext = L ef
Selon le principe de travail virtuel, on peut écrire : Lip ip
—–
FIG
—-
ds
dϕ = µ
EI
ds
du = N
EA
M = m dϕ = m µ ds
R R
Lip i i EI
N = n du = n µ ds
R R
Lip i i EA
ds ds
Z Z
ef
Lip = mi µ + ni µ = 1 × ∆ii
EI EA
42 Chapitre 2. Systèmes oscillants à un degré de liberté dynamique
. Il s’agit de la formule de Maxwell-Mohr qui sert à déterminer *** pour les portiques µ ≫ N
d’où N ≪. Cas courant pour les bâtiments (Pour les ponts en treillis **** prendre N car M≪).
FIG
—-
Z
R
µmi dx = tan α xdΩM .
l
µdx = dΩM .
Z
xdΩM = moment statique de la *** ΩM ****
Z
xdΩM = ΩM x xG ; xG ; xG tan α = ***
Z
D’où µmi dx = ΩMYG
1
∆i = ΩMYG
EI
F IGURE 3.1 – •
44 Chapitre 3. Systèmes à deux degrés de liberté
FIG 3.1c
—-
F IGURE 3.2 – •
x1 = −m1 x¨1 δ11 − m2 x¨2 δ12
x1 + m1 x¨1 δ11 + m2 x¨2 δ12 = 0
(3)
x2 = −m1 x¨1 δ21 − m2 x¨2 δ22
x2 + m1 x¨1 δ21 + m2 x¨2 δ22 = 0
x2 = A2 sin(ωt − ϕ)
x¨1 = −A1 ω 2 sin(ωt − ϕ)
(5) + (4) ⇒ (3) Avec (5)
x¨2 = −A2 ω 2 sin(ωt − ϕ)
(m1 δ11 ω 2 − 1)A1 + m2 δ12 ω 2 A2 = 0
On a : (6)
m1 δ21 ω 2 A1 + (m2 δ22 ω 2 − 1)A2 = 0
1=0 (8)
Avec ω 2 = 2 (9). On obtient :
q
(m1 δ11 + m2 δ22 ) ± 2)
(m1 δ11 + m2 δ22 )2 − 4m1 m2 (δ11 δ22 − δ12
Z1,2 = 2)
(10)
2m1 m2 (δ11 δ22 − δ12
√ √
ω1 = Z1 ; ω2 = 2 (11)
Il y a des difficultés de résolution quand on a plusieurs degrés de liberté d’où nous recourons à la
méthode suivante :
1 2= 1
On pose λ = ⇔ ω (1) où λ est appelé valeur propre
ω2 λ
(12) dans (6), le système devient :
46 Chapitre 3. Systèmes à deux degrés de liberté
m 1 δ 11 m2 δ12 A2
− 1 A1 + =0
λ λ
m δ m2 δ22
1 21 A1 + −1 = 0
λ λ
(m1 δ11 − λ )A1 + m2 δ12 A2 = 0
(13)
m1 δ21 A1 + (m2 δ22 )A2 = 0
m1 δ11 − λ m2 δ12
D’ou D(λ ) = =0 (14) : équation de pulsation
m1 δ21 m2 δ22 − λ
Plus simple que D(ω) car λ n’intervient que dans les éléments de la diagonale.
λ 2 − (m1 δ11 + m2 δ22 )λ + m1 m2 (δ11 δ22 − δ12
2 )=0 (15)
1 h q
2 2
i
λ1,2 = m1 δ11 + m2 δ2 2 ± (m1 δ11 + m2 δ22 ) − 4m1 m2 (δ11 δ22 − δ12 )
2
1 1 1 1
ω12 = , ω1 = √ , ω22 = , ω2 = √ (17)
λ1 λ1 λ2 λ2
Les 2 racines ωi sont réelles et distinctes. 2ω cela signifie simplement que le système peut vibrer
suivant 2ω (pulsation propre)
λ1 > λ2 ; ω1 < ω2 ; f1 < f2 ; T1 > T2 :forment le spectre des valeurs propres.
ω1 , f1 , T1 sont des valeurs fondamentales en raison de leur influence. Les autres valeurs sont
dites valeurs propres. Le nombre de valeurs propres est fonction du nombre de degré de liberté.
Les autres valeurs propres ω2 , f2 , T2 sont dites du second ordre.
ω 1
f= ,T =
2π f
(17) dans (6), on obtient les amplitudes.
Avec ω = ω1 ← A11 , A21 où 1er indice = numéro de la masse, 2eme indice = numéro de ω
(m1 δ11 ω 2 − 1)A11 + m2 δ12 ω 2 A21 = 0
1 1
(18)ces équations sont homogènes
m1 δ21 ω 2 A11 + (m2 δ22 ω 2 − 1)A21 = 0
1 1
A21
Posons = a21 (18) et on obtient :
A11
(m1 δ11 ω 2 − 1) + m2 δ12 ω 2 a21 = 0
1 1
(19)
m1 δ21 ω 2 + (m2 δ22 ω 2 − 1)a21 = 0
1 1
3.1 Vibrations libres non amorties 47
(m1 δ11 ω 2 − 1) + m2 δ22 ω 2 a22 = 0
2 2
(22)
m1 δ21 ω 2 A12 + (m2 δ22 ω 2 − 1)a22 = 0
2 2
m1 δ11 ω22 − 1 m1 δ21 ω22
a22 = − = − (23)
m2 δ22 ω22 m2 δ22 ω22 − 1
48 Chapitre 3. Systèmes à deux degrés de liberté
F IGURE 3.3 – •
F IGURE 3.4 – •
forme propre 2
On a : x12 = A12 sin(ω1t − ϕ2 ) et x22 = A22 sin(ω1t − ϕ2 )
x22 A21
= = a22 On a x22 = a22 x12
x12 A11
A21
D’où 2 degrés de liberté ⇒ 2 formes propres. = a21
A11
Forme propre 1 : avec ω1
3.1 Vibrations libres non amorties 49
F IGURE 3.5 – •
A21
x21 = A21 sin(ω1t − ϕ1 ) a21 =
A11
A11
x11 = A11 sin(ω1t − ϕ1 ) a11 =
A11
F IGURE 3.6 – •
A22
x22 = A22 sin(ω2t − ϕ2 ) a21 =
A21
A12
x12 = A12 sin(ω2t − ϕ2 ) a12 =
A12
50 Chapitre 3. Systèmes à deux degrés de liberté
La valeur propre ω1 et la forme propre a21 forment le mode propre 1 (fondamentale). Et la valeur
propre ω2 et la forme propre a22 forment le mode propre 2.
La
vibration libre est une superposition de vibrations propres.
x1 = x11 + x12
voir (2)′ .
x2 = x21 + x12
x1 = A11 sin(ω1t − ϕ1 ) + A12 sin(ω2t − ϕ2 )
ω1 , ω2 : pulsations propres
A retenir :modes propres
a21 , a22 : f ormes propres
Les modes propres sont des caractéristiques intrinsèques du système c’est-à-dire indépendant du
choc des conditions initiales ; cependant les amplitudes dépendent des conditions initiales.
D’où la vibration libre est une combinaison linéaire des vibrations propres c’est-à-dire produits
par chaque forme propre. En général, la vibration libre n’est pas une vibration harmonique bien
que les formes propres, elles le sont. Elle est vibration harmonique lorsqu’il y a un multiple
commun des ω.
Pour déterminer les valeurs absolues des amplitudes, on fait appel aux conditions initiales.
Détermination de A et ϕ
x1 = x1 (0)
ẋ1 = v1 (0)
t = 0, (1) Vitesses initiales(2)
x2 = x2 (0)
ẋ2 = v2 (0)
x1 = A11 sin(ω1t − ϕ1 ) + A12 sin(ωt − ϕ2 )
(3)
x2 = A11 a21sin(ω1t − ϕ1 ) + A12 a22 sin(ω2t − ϕ2 )
x1 (0)a21 − x2 (0)
tg(−ϕ2 ) = ω2 (11)
a21 v1 (0) − v2 (2)
s 2 2
x1 (0)a21 − x2 (0) a21 v1 (0) − v2 (2)
A12 = + (12)
a21 − a22 ω2 (a21 − a22 )
x1 (0)a22 − x2 (0)
tg(ϕ1 ) = ω1
a22 v1 (0) − v2 (2)
3.1 Vibrations libres non amorties 51
s 2 2
x1 (0)a22 − x2 (0) a22 v1 (0) − v2 (2)
A12 = + (12)
a22 − a21 ω2 (a22 − a21 )
Condition d’orthogonalité des formes propres pour 2 degrés de liberté (cette condition
n’est qu’une vérification)
F IGURE 3.7 – •