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Chapitre 1 : Les oscillations

Exercices

E1. Étant donné les identités trigonométriques cos θ = cos(θ + 2π) et cos θ = sin(θ + π2 ),

l’équation x(t) = A cos(ωt − π3 ) est équivalente aux expressions


π 5π π
A cos(ωt − 3 + 2π) = A cos(ωt + 3 ) et A sin(ωt − 3 + π2 ) = A sin(ωt + π6 )

donc aux expressions (b) et (c)

E2. La position du bloc est donnée par x(t) = A sin(ωt + φ) = 0,03 sin(20πt + π4 ) m. Donc
l’amplitude vaut A = 0,03 m et la phase est θ(t) = ωt + φ = 20πt + π4 .

(a) On cherche la plus petite valeur de t > 0 telle que |x(t)| = A = 0,03, ce qui implique que
¡ ¢
sin 20πt + π4 = ±1 =⇒ 20πt + π4 = ± π2 =⇒ t = 0,0125 s ou −0,0375 s

Pour avoir tmin > 0, on conserve le premier résultat, soit t = 0,0125 s

(b) Selon l’équation 1.3, la vitesse du bloc est donnée par


¡ ¢ ¡ ¢
vx = dx π
dt = (20π) (0,03) cos 20πt + 4 = 0,6π cos 20πt + 4
π

On cherche la plus petite valeur de t > 0 telle que |vx | = Aω = 0,6π. Ainsi, la vitesse

peut prendre deux valeurs, et


¡ ¢ ¡ ¢
vx = ±0,6π = 0,6π cos 20πt + π4 =⇒ cos 20πt + π4 = ±1

Cette condition est obtenue pour


π
20πt + 4 = 0; π; 2π; ... =⇒ t = −0,0125 s; 0,0375 s; 0,0875 s; ...

Pour avoir tmin > 0, on conserve le second résultat, soit t = 0,0375 s

(c) Selon l’équation 1.4, l’accélération du bloc est donnée par


¡ ¢ ¡ ¢
ax = dv π 2
dt = − (20π) (0,6π) sin 20πt + 4 = −1,2π sin 20πt + 4
x π

On cherche la plus petite valeur de t > 0 telle que |ax | = Aω2 = 1,2π 2 , ce qui implique
¡ ¢
que sin 20πt + π4 = ±1, comme on l’a vu en (a), donc t = 0,0125 s

(d) On définit dans le logiciel Maple l’expression de la position, de la vitesse et de l’accéléra-


tion du bloc. Au moment de superposer les graphes, on corrige l’amplitude de la vitesse
et de l’accélération :

> restart:
> x:=0.03*sin(20*Pi*t+Pi/4);
> vx:=diff(x,t);
> ax:=diff(vx,t);

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 1


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> omega:=20*Pi;
> plot([x,vx/omega,ax/omega^2],t=0..0.05,color=[red,blue,green]);

E3. Les masses respectives correspondent à ma = 1450 kg (automobile) et à mp = 150 kg

(soit deux passagers de 75 kg). Comme il y a quatre roues et quatre ressorts, on résout
le problème en considérant que chaque roue supporte le quart du poids de l’auto et des
passagers.

(a) La loi de Hooke (équation 1.6) associe la force de rappel d’un ressort à sa compression ou
à son allongement. Comme la relation est linéaire, on peut aussi l’exprimer de la manière
suivante : ∆Fres = k |∆x| ; un accroissement de l’allongement ou de la compression du
ressort entraîne un accroissement de la force de rappel.
mp g
Ici, le poids ajouté sur chaque roue par les passagers ( 4 ) est équilibré par une com-
pression supplémentaire, soit 0,01 m. Donc, on obtient
∆F mp g 150(9,8)
k= ∆x = 4∆x = 4(0,01) =⇒ k = 3,68 × 104 N/m

(b) La période d’oscillation dépend de la masse totale que supporte chaque roue, à savoir
ma +mp
m= 4 = 400 kg

Conséquemment, on trouve
p q
T = 2π mk = 2π 400
3,68×104
s =⇒ T = 0,655 s

E4. La position du bloc est donnée par x = 0,2 sin(12t+0,2) m dans laquelle la phase équivaut
à θ(t) = ωt + φ = 12t + 0,2. La vitesse du bloc est donnée par
dx
vx = dt = 2,4 cos(12t + 0,2) m/s, et l’accélération, selon l’équation 1.5b, correspond à
dvx
ax = dt = −ω 2 x = −28,8 sin(12t + 0,2) m/s2

(a) Quand x = 0,08 m, −ω2 x = − (12)2 (0,08) =⇒ ax = −11,5 m/s2


π 5π
(b) Si x = 0,1 m =⇒ sin(12t + 0,2) = 0,5, on a θ(t) = 12t + 0,2 = 6 ou 6 , mais la
π 3π
condition vx < 0 implique que cos(12t + 0,2) < 0, c’est-à-dire 2 ≤ θ (t) ≤ 2 ; la phase
doit avoir une valeur se situant dans le second ou le troisième quadrant. On retient la

solution θ (t) = 6 =⇒ t = 0,201 s

(c) On définit dans le logiciel Maple l’expression de la position et de l’accélération du bloc.

Au moment de superposer les graphes, on corrige l’amplitude de l’accélération :

> restart:
> x:=0.2*sin(12*t+0.2);
> ax:=diff(x,t$2);

2 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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> omega:=12;
> plot([x,ax/omega^2],t=0..0.4,color=[red,blue]);

E5. La position du bloc est donnée par x(t) = 0,35 sin(3,6t + 1,07) et, selon l’équation 1.3 du
manuel, la vitesse du bloc est vx (t) = Aω cos(3,6t + 1,07).

On veut que

|vx | = 0,5Aω =⇒ cos(3,6t + 1,07) = ±0,5

Cette égalité est satisfaite pour θ(t) = ± π3 ; ± 2π 4π 5π 7π


3 ; ± 3 ; ± 3 ; ± 3 ..., donc

(3,6t + 1,07) = ± π3 ; ± 2π 4π 5π
3 ; ± 3 ; ± 3 ...
π
Comme on cherche les quatre premiers instants positifs (t > 0) et que 3 < 1,07, les valeurs
2π 4π 5π 7π
d’angle à conserver sont 3 , 3 , 3 et 3 . Avec ces quatre valeurs, on calcule

t1 = 0,285 s; t2 = 0,866 s; t3 = 1,16 s; t4 = 1,74 s

E6. Selon l’exemple 1.3, si un bloc est lâché à l’instant initial de x = +A, sa position pour
les instants ultérieurs est décrite par
¡ ¢
x = A sin ωt + π2 où ω = 2π T et θ(t) = ωt +
π
2 = 2πt
T + π2 .

De plus, dans ce cas,


¡ 2πt π ¢ dvx
¡ 2πt ¢
vx = dx
dt = Aω cos T + 2 , et ax = dt = −ω 2 x = −ω2 A sin T + π
2 .

(a) On veut que


¡ ¢
|vx | = 0,5Aω =⇒ cos ωt + π2 = ±0,5

Cette égalité est satisfaite pour θ(t) = ± π3 ; ± 2π 4π 5π 7π


3 ; ± 3 ; ± 3 ; ± 3 ..., donc
2πt π
T + 2 = ± π3 ; ± 2π 4π 5π 7π
3 ; ± 3 ; ± 3 ; ± 3 ...
π
Comme on cherche les quatre premiers instants positifs (t > 0) et que 2 > π3 , les valeurs
2π 4π 5π 7π
d’angle à conserver sont 3 , 3 , 3 et 3 . On obtient ainsi
2πt π 2π 4π 5π 7π 2πt
T + 2 = 3 ; 3 ; 3 ; 3 =⇒ T = π6 ; 5π 7π 11π
6 ; 6 ; 6 =⇒
T 5T 7T
t1 = 12 ; t2 = 12 = 11T
; t3 =
12 12 ; t4
¡ ¢ √
À chacun de ces instants, sin ωti + π2 = ± 23 = ±0,866, soit x = ±0,866A

(b) On veut que


¡ ¢
|ax | = 0,5Aω 2 =⇒ sin ωt + π2 = ±0,5

Cette égalité est satisfaite pour θ(t) = ± π6 ; ± 5π 7π 11π 13π


6 ; ± 6 ; ± 6 ; ± 6 ..., donc
2πt π
T + 2 = ± π6 ; ± 5π 7π 11π 13π
6 ; ± 6 ; ± 6 ; ± 6 ...
π
Comme on cherche les quatre premiers instants positifs (t > 0) et que 2 > π6 , les valeurs
5π 7π 11π 13π
d’angle à conserver sont 6 , 6 , 6 et 6 . On obtient ainsi

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2πt π 5π 7π 11π 13π 2πt
T + 2 = 6 ; 6 ; 6 ; 6 =⇒ T = π3 ; 2π 4π 5π
3 ; 3 ; 3 =⇒
T T 2T
t1 = 6 ; t2 = 3 = 5T
; t3 =
6 3 ; t4
¡ ¢
À chacun de ces instants, sin ωti + π2 = ± 12 = ±0,5, soit x = ±0,500A

E7. Puisque k = 50 N/m et m = 0,5 kg, la fréquence angulaire est


q q
k 50
ω= m = 0,5 = 10,0 rad/s

Les équations de position et de vitesse (équations 1.2 et 1.3) s’écrivent alors

x (t) = A sin(10t + φ) et vx (t) = 10A cos(10t + φ)

dans lesquelles A et φ sont inconnues.

À t = 0,1 s, on calcule ωt = 10 (0,1) = 1 rad, ce qui implique que

x = −0,2 = A sin (1 + φ) (i)

vx = 0,5 = 10A cos (1 + φ) =⇒ 0,05 = A cos (1 + φ) (ii)

(a) On divise (i) par (ii) afin d’isoler φ :


−0,2 A sin(1+φ)
0,05 = A cos(1+φ) =⇒ − 4,0 = tan (1 + φ) =⇒

(1 + φ) = arctan(−4,0) = −1,330 rad ou 1,82 rad

Pour choisir la bonne constante de phase, on suit le même raisonnement qu’à l’exemple
1.4. L’équation (i) implique que sin (1 + φ) < 0 et l’équation (ii) entraîne que cos (1 + φ) >
0. Pour satisfaire ces deux conditions, on doit choisir une valeur pour (1 + φ) qui se situe
dans le quatrième quadrant. On choisit donc le premier résultat, et φ = −1,330 − 1 =
−2,33 rad. Toutefois, la règle énoncée à la section 1.2 du manuel indique que la constante

de phase doit posséder une valeur qui se situe entre 0 et 2π radians. On ajoute donc 2π
radians à la réponse et

φ = 2π − 2,33 =⇒ φ = 3,95 rad

On résout ensuite pour A au moyen de l’équation (i) :


−0,2 −0,2
A= sin(1+φ) = sin(4,95) =⇒ A = 0,206 m

(b) On utilise les valeurs de A et de φ, ce qui donne x (t) = 0,206 sin(10,0t + 3,95) , où x
est en mètres et t en secondes.

(c) La condition x = 0,2 m et vx = −0,5 m/s implique que sin (θ(t)) > 0 et que cos (θ(t)) < 0,
ce qui survient lorsque l’argument θ (t) = 10t + 3,95 appartient au deuxième quadrant.

Si on reprend l’équation de la position, on trouve

x = 0,2 = 0,206 sin (10t + 3,95) =⇒ sin (10t + 3,95) = 0,971 =⇒

4 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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θ (t) = 10t + 3,95 = arcsin(0,971) = 1,330 rad ou 1,812 rad

On conserve 1,812 rad pour que l’argument se trouve dans le deuxième quadrant, et on
obtient

10t+3,95 = 1,812 =⇒ t = −0,214 s. Toutefois, il faut rejeter cette valeur parce qu’elle est

négative. On obtient la bonne valeur en remplaçant 1,812 rad par (1,812 rad + 2π rad),
soit la même position dans le cercle trigonométrique, mais avec un tour supplémentaire.
Ainsi,

10t + 3,95 = 1,812 + 2π =⇒ t = 0,414 s

(d) On définit dans le logiciel Maple l’expression de la position et de la vitesse du bloc. Au


moment de superposer les graphes, on corrige l’amplitude de la vitesse :

> restart:
> x:=0.206*sin(10*t+3.95);
> vx:=diff(x,t);
> omega:=10;
> plot([x,vx/omega],t=0..0.7,color=[red,blue]);

E8. Puisque k = 4 N/m et m = 0,25 kg, la fréquence angulaire est


q q
k 4
ω= m = 0,25 = 4,00 rad/s

Les équations de position, de vitesse et d’accélération (équations 1.2, 1.3 et 1.4) s’écrivent
alors

x = A sin(4t + φ), vx = 4A cos(4t + φ) et ax = −16A sin(4t + φ)

À t = 0,15 s, on a ωt = 4 (0,15) = 0,6 rad, donc


−0,174
vx = −0,174 = 4A cos(0,6 + φ) =⇒ 4 = −0,0435 = A cos(0,6 + φ) (i)
0,877
ax = 0,877 = −16A sin(0,6 + φ) =⇒ −16 = −0,0548 = A sin(0,6 + φ) (ii)

On divise (ii) par (i) afin d’isoler φ :


−0,0548 A sin(0,6+φ)
−0,0435 = A cos(0,6+φ) =⇒ 1,26 = tan (0,6 + φ) =⇒ (0,6 + φ) = 0,900 rad ou 4,042 rad

Pour choisir la bonne réponse, on doit revenir aux équations (i) et (ii). À t = 0,15 s,
le cosinus et le sinus sont négatifs ; on doit donc choisir la valeur pour (0,6 + φ) qui se

trouve dans le troisième quadrant, soit 4,042 rad. Avec cette valeur, on obtient

φ = 4,042 − 0,6 = 3,44 rad

On résout ensuite pour A, au moyen de l’équation (i) :


−0,0435
A= cos(4,042) = 0,0700 m

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 5


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On utilise les valeurs de A et de φ, et on écrit x (t) = 0,0700 sin(4,00t + 3,44) , où x est
en mètres et t en secondes.

E9. On utilise un axe des x positifs vers le bas, dont l’origine se situe à l’extrémité du ressort.
La position d’équilibre du bloc se situe à xéq = 0,16 m. On en déduit, en suivant le

raisonnement de l’exemple 1.5, que k = xmg = 0,5(9,8)


0,16 = 30,63 N/m et que l’oscillation
q éq
k
aura une fréquence angulaire de ω = m = 7,826 rad/s.

(a) Comme on l’a vu à l’exemple 1.5, l’oscillation du bloc se fait autour de xéq . La variable
x0 donne la position par rapport à ce point et sa valeur, au moment où on lâche le bloc,
est donc x0 = 0,08 m.

Comme la vitesse initiale est nulle, il s’agit d’une situation similaire à celle qui est décrite
dans l’exemple 1.3 et pour laquelle on a déjà montré que la constante de phase équivaut
π
àφ= 2 rad. Ainsi, la position du bloc par rapport à xéq sera décrite par
¡ ¢
x0 (t) = 0,0800 sin 7,83t + π2 , où x est en mètres et t en secondes.

(b) Lorsque l’allongement du ressort correspond à x = 0,1 m, la variable x0 qui décrit


l’oscillation a pour valeur x0 = x − xéq = 0,10 − 0,16 = −0,06 m. On trouve donc
¡ ¢ ¡ ¢
−0,06 = 0,08 sin 7,83t + π2 =⇒ sin 7,83t + π2 = −0,75
¡ ¢
La vitesse du bloc est proportionnelle à cos 7,83t + π2 ; or, puisque cos2 θ + sin2 θ = 1,
alors
¯ ¡ ¢¯ q ¡ ¢
¯cos 7,83t + π ¯ = 1 − sin2 7,83t + π = 0,661, de sorte que
2 2
¯ ¡ ¢¯
|vx | = ωA ¯cos 7,83t + π2 ¯ =⇒ |vx | = 0,414 m/s

De plus, selon l’équation 1.5b, on obtient

ax = −ω 2 x0 =⇒ ax = +3,68 m/s2
q
k
E10. Sachant que la fréquence angulaire est de ω = m, le rapport des fréquences d’oscillation
q
f= ω
2π en fonction des masses s’écrit ainsi ff12 = m m1 . Si f1 = 1,2 Hz pour m1 = m et si
2

¡ ¢
f2 = 0,9 Hz pour m2 = m + 50 × 10−3 g , le rapport des fréquences devient
q
m+50×10−3 −3
1,2
0,9 = m =⇒ (1,333)2 − 1 = 50×10 m =⇒ m = 64,3 × 10−3 kg
q
2
et puisque f1 = ω2π1 = 2π
1 k
m =⇒ k = (2πf1 ) m =⇒ k = 3,66 N/m

E11. On donne k = 1,4 N/m et m = 0,03 kg, de sorte que


q q
k 1,4
ω= m = 0,03 = 6,83 rad/s

On donne aussi A = 12 cm.

6 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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(a) Les équations générales pour la position et la vitesse du bloc sont

x (t) = A sin(ωt + φ)

vx (t) = ωA cos(ωt + φ)

Si on insère x = −4 cm et la valeur de l’amplitude dans l’équation de la position, on


calcule
x −4 cm
A = sin (ωt + φ) =⇒ sin (ωt + φ) = 12 cm = − 13

Bien que l’instant t soit inconnu et qu’aucune information ne soit donnée sur la constante

de phase φ, on peut calculer le cosinus du même argument en faisant appel à l’identité


trigonométrique sin2 (ωt + φ) + cos2 (ωt + φ) = 1 :
p
cos (ωt + φ) = ± 1 − sin2 (ωt + φ) = ±0,9428

ce qui permet de calculer la vitesse du bloc :

vx = ωA cos (ωt + φ) = (6,83) (0,12) (±0,9428) =⇒ vx = ±0,773 m/s

On obtient l’accélération du bloc au moyen de l’équation 1.5b :

ax = −ω 2 x = − (6,83)2 (−0,04) =⇒ ax = 1,87 m/s2

(b) Si x = 8 cm, on trouve


x 8 cm 2
A = sin (ωt + φ) =⇒ sin (ωt + φ) = 12 cm = 3 =⇒
p
cos (ωt + φ) = ± 1 − sin2 (ωt + φ) = ±0,745 =⇒

vx = ωA cos (ωt + φ) =⇒ vx = ±0,611 m/s

ax = −ω 2 x =⇒ ax = −3,73 m/s2

E12. (a) et (b) Dans ces deux situations, on exprime la force propre à chaque ressort au moyen
de x, soit la position du bloc. Ainsi, pour les deux ressorts, la composante de force porte
le même signe :
P
Fx = −k1 x − k2 x = max =⇒ − (k1 + k2 ) x = max =⇒ − keff x = max

Dans cette expression, keff désigne la constante d’un ressort unique qui remplacerait les
deux ressorts actuellement fixés au bloc, ce que l’on désigne aussi par la valeur efficace
de la constante des deux ressorts. Puisque
q q
keff = k1 + k2 et que T = 2π km eff
=⇒ T = 2π m
k1 +k2

(c) Pour ce système, on considère la somme des forces sur le bloc et sur le point de contact

entre les deux ressorts. On désigne par x1 et x2 l’allongement de chacun des ressorts et
par x la position du bloc. La somme des forces sur le point de contact des deux ressorts

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 7


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est nulle parce que la masse de ce point est nulle. On a x1 ou x2 > 0 lorsqu’un ressort est
étiré et x1 ou x2 < 0 lorsqu’un ressort est comprimé. Ainsi, quelle que soit la situation
considérée, on trouve, sur le point de contact des deux ressorts :
P
Fx = −k1 x1 + k2 x2 = 0 =⇒ k1 x1 = k2 x2 (i)

D’autre part, seul le ressort 2 crée une force sur le bloc, ce qui donne
P
Fx = −k2 x2 = max (ii)

On cherche la valeur efficace des deux ressorts, de sorte que le côté gauche de (ii) corres-
pond à

−k2 x2 = −keff x (iii)

où x désigne la position du bloc et non l’étirement du ressort qui lui est attaché. Comme

x = x1 + x2 (iv)

on peut résoudre les équations (i), (iii) et (iv), pour keff et aboutir à
k1 k2
keff = k1 +k2
q q
m m(k1 +k2 )
Puisque T = 2π keff =⇒ T = 2π k1 k2

E13. Le module de la vitesse tangentielle de la particule et la vitesse angulaire de son mouve-


ment circulaire sont liés par l’équation 11.5 du tome 1, vt = ωR. Comme vt est constant, ω

le sera aussi. En coordonnées planes polaires (voir la section 1.7 du tome 1), la position de
la particule selon chaque axe est donnée par x = R cos (θ) et y = R sin (θ) , où θ = ωt aug-
mente à un taux constant. Il s’ensuit que x = R cos (ωt) et y = R sin (ωt) ; on en conclut
que ces équations de trajectoire décrivent toutes deux des mouvements harmoniques

simples étant donné qu’elles ont la même forme que l’équation 1.2. =⇒ CQFD
q q
k 32
E14. On donne k = 32 N/m et m = 0,05 kg, de sorte que ω = m = 0,05 = 25,30 rad/s, ce

qui permet de déduire que la période des oscillations est T = ω = 2483 ms. On donne
aussi A = 0,2 m, et les équations de position et de vitesse sont
¡ ¢ ¡ ¢
x (t) = A sin ωt + π2 et vx (t) = ωA cos ωt + π2

(a) À t = 0,2T, on a ωt = T (0,2T ) = 0,4π, et, sachant que K = 12 mvx2 et U = 12 kx2 , on
obtient
¡ ¡ ¢¢2 m
K= m
2 −ωA cos 0,4π + π2 = 2 (−ωA cos (0,9π))2 =⇒ K = 579 mJ
¡ ¡ ¢¢2 k
U = k2 A sin 0,4π + π2 = 2 (A sin (0,9π))2 =⇒ U = 61,1 mJ
A
(b) On insère la valeur x = 2 dans l’équation de la position et on calcule

8 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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A
¡ ¢ ¡ ¢
2 = A sin ωt + π2 =⇒ sin2 ωt + π2 = 1
4

Ce qui implique, pour le cosinus du même argument, que


¡ ¢ ¡ ¢
cos 2 ωt + π2 = 1 − sin 2 ωt + π2 = 34

On remplace ensuite par ces deux fractions dans les équations de l’énergie cinétique et

de l’énergie potentielle. On obtient


¡ ¡ ¢¢
π 2
K=m 2 −ωA cos ωt + 2 = 38 m (ωA)2 =⇒ K = 480 mJ
¡ ¡ ¢¢2 1 2
U = k2 A sin ωt + π2 = 8 kA =⇒ U = 160 mJ

(c) La condition K = U implique que


m
¡ ¡ ¢¢
π 2
¡ ¡ ¢¢2
2 −ωA cos ωt + 2 = k2 A sin ωt + π2 (i)

Toutefois, si k = mω2 , l’équation (i) devient


m
¡ ¡ ¢¢
π 2 2 ¡ ¡ ¢¢2
2 −ωA cos ωt + 2 = mω2 A sin ωt + π2 =⇒
¡ ¢ ¡ ¢
cos2 ωt + π2 = sin2 ωt + π2

Cette égalité est satisfaite pour toute valeur d’angle correspondant à un multiple impair
de la valeur π4 , soit π4 , 3π 5π
4 , 4 et ainsi de suite. Dans un langage mathématique concis, cette

condition s’écrit

π (2n+1)π
ωt + 2 = 4 , où n ∈ N

Si on développe cette dernière égalité, on obtient


(2n+1)π π (2n+1)π−2π (2n−1)π 2π (2n−1)π (2n−1)T
ωt = 4 − 2 = 4 = 4 =⇒ T t = 4 =⇒ t = 8

Avec n = 0, on obtient un temps négatif, que l’on doit exclure. Si on veut éviter cette
première réponse négative, on change le signe apparaissant dans la parenthèse et on écrit
(2n+1)T
t= 8 = (2n + 1) · 31,0 ms, où n ∈ N

(d) On définit dans le logiciel Maple l’expression de l’énergie potentielle et de l’énergie ciné-
tique du bloc. On superpose ensuite le graphe de ces deux paramètres sur une période :

> restart:
> omega:=2*Pi/T;
> x:=A*sin(omega*t+Pi/2);
> vx:=diff(x,t);
> U:=’k*x^2/2’;
> K:=’m*vx^2/2’;
> k:=32; A:=0.2; m:=0.05; T:=2*Pi*sqrt(m/k);
> plot([K,U],t=0..T,color=[red,blue]);

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 9


© ERPI
q q
k 60
E15. On donne k = 60 N/m et m = 0,080 kg, de sorte que ω = m = 0,080 = 27,4 rad/s et
l’amplitude du mouvement est A = 12 cm.

Sachant, selon l’équation 1.13 du manuel, que K + U = E = 12 kA2 , la condition K = 12 U


implique que
1
¡1 ¢
2U + U = E =⇒ U = 23 E =⇒ 1
2 kx
2 = 2
3 2 kA
2
q
On en déduit que x = ± 23 A.

En insérant cette condition pour x dans x (t) = A sin (ωt) , on obtient


q ³ q ´
sin (ωt) = ± 23 =⇒ ωt = arcsin ± 23

Le calcul de l’arcsinus avec la valeur positive du radical donne ωt = 0,9553 rad. Les trois
résultats suivants sont, en faisant croître la valeur de l’angle, π − 0,9553 = 2,186 rad,
π + 0,9553 = 4,097 rad et 2π − 0,9553 = 5,328 rad.

Puisque x (t) = A sin (ωt) = (12 cm) sin (27,4t) , on trouve

x = 9,80 cm à t1 = 34,9 ms et t2 = 79,8 ms

x = −9,80 cm à t3 = 150 ms; t4 = 194 ms

E16. On calcule directement avec f = 1012 Hz, A = 0,05 nm et m = 10−26 kg.

(a) ωA = 2πf A =⇒ ωA = 314 m/s

(b) E = Kmax = 12 m (Aω)2 =⇒ E = 4,93 × 10−22 J

(c) ω2 A = (2πf )2 A =⇒ ω2 A = 1,97 × 1015 m/s2

(d) k = ω2 m = (2πf )2 m =⇒ k = 0,395 N/m

E17. L’équation de la position s’écrit x (t) = 0,2 sin (4t + 0,771) et on donne k = 12 N/m. De
cette équation, on déduit que ω = 4 rad/s et que A = 0,2 m.

(a) Au moyen de l’équation 1.9, on calcule


q
k
ω= m =⇒ m = ωk2 = (4) 12
2 = 0,750 kg

(b) Au moyen de l’équation 1.13, on obtient

E = 12 kA2 = 1
2 (12) (0,2)2 = 0,240 J

(c) On cherche le premier instant où K = 12 U . Si on insère cette condition dans l’équation


1.13, on obtient
1
¡ ¢
K + U = E =⇒ + U = E =⇒ U = 23 E =⇒ 12 kx2 = 23 12 kA2 =⇒ x2 = 23 A2
2U
q
Cette condition implique que x = ± 23 A = ±0,8165A, mais nous cherchons le premier
instant t > 0 pour lequel cette condition est respectée.

10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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Si x = −0,8165A alors A sin (4t + 0,771) = −0,8165A ou encore que

sin (4t + 0,771) = −0,8165 =⇒

(4t + 0,771) = arcsin (−0,8165) = 4,097 rad ou 5,328 rad

Si x = 0,8165A, alors A sin (4t + 0,771) = 0,8165A ou encore que

sin (4t + 0,771) = 0,8165 =⇒ (4t + 0,771) = arcsin (0,8165) = 0,9553 rad ou 2,186 rad

Puisqu’on cherche le premier instant positif, il faut retenir le troisième résultat, ce qui
donne
0,9553−0,771
(4t + 0,771) = 0,9553 =⇒ t = 4 = 0,0461 s

(d) On calcule la position à l’instant fourni,

x = 0,2 sin (4(0,1) + 0,771) = 0,1842 m

et on obtient l’accélération à partir de l’équation 1.5b :

ax = −ω 2 x = − (4)2 (0,1842) = −2,95 m/s2


m
E18. Si la masse du système passe de m1 = m à m2 = m + 2 = 32 m, on observe

(a) que, comme l’amplitude ne dépend pas de la masse, cela ne produit aucun effet

(b) que, comme l’énergie mécanique ne dépend pas de la masse, mais plutôt de l’amplitude
du mouvement, cela ne produit aucun effet

(c) que, comme la période dépend de la masse, on trouve


q q
T0 m0 T0 2 T0
T = m =⇒ T = 3 =⇒ T = 0,816

(d) que, comme le déphasage ne dépend pas de la masse, cela ne produit aucun effet

E19. On donne m = 0,050 kg et k = 4 N/m.

(a) La situation est décrite à l’aide de la figure suivante :

La partie A montre le bloc au moment initial, à un niveau tel que le ressort n’est pas étiré.

En accord avec la description de l’oscillation verticale d’un bloc faite à l’exemple 1.5 du
manuel, la partie B décrit la position x0 d’équilibre que prendrait le bloc s’il n’oscillait

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 11


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pas. Si le bloc se met à osciller, par exemple en le lâchant de la position A, cette position
x = x0 constitue le centre de l’oscillation. C’est pourquoi il est préférable d’utiliser une
autre variable, x0 , dont l’origine est en x = x0 , pour décrire l’oscillation.

Par rapport à cette nouvelle variable, la position initiale du bloc lâché en A est −x0 et
on peut conclure que dans son mouvement vers le bas, le bloc va étirer le ressort jusqu’à
atteindre un point où x0 = x0 , qui correspond à un étirement du ressort de x = 2x0 . C’est

ce que montre la partie C de la figure.


mg (0,050)(9,8)
Selon l’exemple 1.5, x0 = k = 4 = 0,1225 m, de sorte l’étirement maximal du
ressort sera de x = 2 (0,1225) = 0,245 m

On peut aussi trouver la solution en considérant l’égalité entre l’énergie mécanique du


bloc exprimée au point de départ (Ei ) et au point le plus bas (Ef ). Si on utilise la variable

x, qui correspond à l’étirement du ressort, on a Ei = 0, Ef = 12 kx2 + mg (−x) et


2mg
Ei = Ef =⇒ 0 = 12 kx2 − mgx =⇒ x = k = 0,245 m

Soit le même résultat que nous avions trouvé plus haut.

(b) Le temps mis par le bloc pour atteindre le point le plus bas correspond à la moitié de la
période du mouvement d’oscillation qui s’amorce. Au moyen de l’équation 1.10, on trouve
p
∆t = 12 T = π mk =⇒ t = 0,351 s

E20. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.3 et de l’exercice 6.


2π π
On donne T = 0,9 s, donc ω = T = 6,981 rad/s. À t = 0, x = A = 8 cm =⇒ φ = 2

L’expression de la position en fonction du temps est alors


¡ ¢ ¡ ¢
x(t) = A sin ωt + π2 = 0,08 sin 6,981t + π2
¡ ¢
(a) À t = 1,2 s, x = 0,08 sin 6,981 (1,2) + π2 = −0,0400 m
¡ ¢ ¡ ¢ q ¡ ¢
(b) À x = −0,05 m, sin ωt + π2 = − 58 =⇒ cos ωt + π2 = ± 1 − sin2 ωt + π2 =⇒
¡ ¢
cos ωt + π2 = ±0,7806 et, selon l’équation 1.3
¡ ¢
vx = Aω cos ωt + π2 = (0,08) (6,981) (±0,7806) = ±0,436 m/s

(c) Au moyen de l’équation 1.5b, à x = −0,05 m, on obtient ax = −ω 2 x = 2,44 m/s2

(d) Lorsque x = 0, on trouve l’énergie mécanique au moyen de la vitesse maximale :

E = 12 m (ωA)2 = 9,35 mJ

E21. Pour un bloc attaché à un ressort, l’énergie mécanique s’exprime comme suit, quels que
¡ k ¢¡ 2 ¢
soient x et vx : E = 12 kx2 + 12 mvx2 = 12 kA2 =⇒ vx2 = m A − x2 =⇒

12 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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vx = ±ω A2 − x2 =⇒ CQFD
q q
g 9,8
E22. Pour un pendule simple, on a ω = L = 0,8 = 3,5 rad/s.

À t = 0, on donne θ (t = 0) = 0,15 rad, et la vitesse tangentielle a pour valeur


¡ ¢
vt = L dθ
dt t=0 = +60 cm/s

L’équation 11.5 du tome 1 associe la vitesse tangentielle du pendule à la vitesse angulaire

de son mouvement :
¡ dθ ¢ vt 0,60
dt t=0 = L = 0,80 = 0,75 rad/s.

Si θ0 représente l’amplitude angulaire du mouvement, les équations donnant la position


et la vitesse angulaires s’écrivent comme suit :
θ(t)
θ (t) = θ0 sin (ωt + φ) =⇒ θ0 = sin (ωt + φ) (i)
dθ 1 dθ
dt = ωθ0 cos (ωt + φ) =⇒ ωθ0 dt = cos (ωt + φ) (ii)

(a) On divise (i) par (ii) en posant que t = 0 afin d’isoler φ :


³ ´
sin φ ωθ(t=0) 3,5(0,15)
cos φ = dθ =⇒ φ = arctan 0,75 =⇒ φ = 0,611 rad ou 3,753 rad
( dt )t=0
¡ dθ ¢
Comme θ (t = 0) et dt t=0 sont positifs, on en déduit que le sinus et le cosinus des
équations (i) et (ii) doivent être positifs et que φ doit se situer dans le premier quadrant,
soit φ = 0,611 rad

D’après l’équation (i), on obtient


θ(t=0) θ(t=0) 0,15
sin φ = θ0 =⇒ θ0 = φ = 0,573 =⇒ θ0 = 0,262 rad

(b) Avec m = 0,04 kg, on calcule l’énergie mécanique pour vt = 0,6 m/s et

θ (t = 0) = 0,15 rad, ce qui donne


³ ´
(0,6)2
E = 12 mvt2 + mgL (1 − cos θ) = 0,04 2 + 9,8 (0,8) (1 − cos (0,15)) = 10,7 mJ

(c) À la hauteur maximale, on pose vt = 0 dans E = 12 mvt2 + mgh =⇒

h = 2,74 cm
q
I
E23. Pour un pendule composé, la période est T = 2π mgd , où, pour une règle (L = 1 m), le
1 2
moment d’inertie I s’obtient par le théorème des axes parallèles I = 12 mL + md2 .

(a) Lorsque le pivot passe par l’extrémité avec d = L2 , on trouve


q
1
I = 12 mL2 + md2 = 0,333m =⇒ T = 2π 0,333m mg L
= 1,64 s
2

(b) Lorsque le pivot passe par x = 0,60 m avec d = x − L2 = 0,10 m, on obtient


r
1 0,0933m
I = 12 mL2 + md2 = 0,0933m =⇒ T = 2π mg = 1,94 s
(x− L2 )

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 13


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E24. Pour un disque homogène de masse M et de rayon R, la période du pendule composé
équivaut à
q q
I
T = 2π MgR où I = 32 M R2 =⇒ T = 2π 3R
2g

E25. Pour un pendule à torsion formé d’un disque dont I = 12 M R2 , on calcule directement la
fréquence :
pκ q q
1 1 2κ 1 2(2)
f = 2π I = 2πR m = 2π(0,05) 0,1 = 20,1 Hz
1 2
E26. Pour un pendule à torsion formé d’une tige dont I = 12 M L , on calcule directement la

fréquence :
q q q
0,1
T = 2π κI = 2πL 12κ
M
= 2π(0,5) 12(2,5) = 0,181 s
q q
π g 9,8
E27. On calcule directement pour θ0 = 20◦ = 9 rad et ω = L = 0,4 = 4,95 rad/s, ce qui
permet d’obtenir
q q
(a) T = 2π Lg = 2π 0,4 9,8 = 1,27 s
¡ dθ ¢ ¡ ¢
(b) dt max = ωθ0 , vtmax = L dθ π
dt max = Lωθ 0 = 0,4 (4,95) ( 9 ) = 0,691 m/s

(c) E = 12 mvt2max = 12 (0,05) (0,691)2 = 11,9 mJ



E28. Puisque T ∝ I, pour une même constante de torsion, le rapport des périodes s’établit
comme suit :
q q
T2 I2 4 0,5+I
T1 = I1 =⇒ 3 = 0,5 =⇒ I = 0,389 kg·m2
√ √
E29. Puisque T ∝ I ∝ L M , où I = 12 1
M L2 , et sachant que L2
L1 = 1
2 et que M2
M1 = 2, on
obtient
q √
T2 L2 M2 1 √1
T1 = L1 M1 = 2 2=
où t1 = 0,9 s =⇒ T2 = 0,636 s
2
q
E30. (a) On calcule directement L, sachant que T = 2π Lg
2
Pour T = 2,0 s, on trouve T4π2g = πg2 = 0,993 m
√ q
(b) Puisque T ∝ I et gg12 = 6, on obtient T2 = T1 gg12 = 4,90 s

E31. La position angulaire initiale doit être exprimée en radians, soit θ0 = 30◦ = 0,524 rad, et
q q
la fréquence angulaire équivaut à ω = Lg = 9,8 0,8 = 3,5 rad/s.

(a) T = ω = 1,80 s

(b) Ce mouvement est similaire à celui d’un bloc qu’on lâche à l’instant initial comme à

l’exemple 1.3 : la position initiale correspond à l’amplitude, et la constante de phase à


φ = π2 , de sorte que
¡ ¢ ¡ ¢
θ (t) = θ0 sin ωt + π2 = 0,524 sin 3,50t + π2 , où θ est en radians et t en secondes.

14 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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(c) On obtient l’énergie mécanique au moyen de l’équation 1.13, où le terme correspondant
à l’énergie potentielle gravitationnelle est nul lorsque la masse se trouve au point le plus
bas de sa trajectoire. En ce point, le module de la vitesse tangentielle de la masse est

maximal et correspond à Lωθ0 . Ainsi, on trouve E = 12 mv 2 = 12 m (Lωθ0 )2 = 21,5 mJ


¡ ¢
(d) À θ(t) = 15◦ = θ20 , on a sin ωt + π2 = θ(t) 1
θ0 = 2 =⇒
¡ ¢ q ¡ ¢ ¡ ¢
cos ωt + π2 = ± 1 − sin2 ωt + π2 =⇒ cos ωt + π2 = ±0,866
¯ ¯ ¯ ¡ ¢¯
On calcule alors vt = L ¯ dθ ¯ ¯
dt = Lωθ 0 cos ωt + 2
π ¯
= 1,27 m/s

E32. Comme T = 2 s, ω = T = π rad/s, et la position angulaire du pendule est donnée par
π
θ (t) = θ0 sin (ωt + φ) = θ0 sin (πt + φ) où θ0 = 20◦ = 9 rad. Dans cet exercice, la valeur
de la constante de phase n’a pas d’importance : on cherche le délai en temps entre deux

positions et non le moment précis où une position angulaire est atteinte. On pose donc
φ = 0 et θ (t) = θ0 sin (πt). Avec une telle constante de phase, le pendule est au point le
plus bas lorsque t = 0 s.
θ0 1 π 1
Quand il atteint θ(t) = 10◦ = 2 , on a sin (πt) = 2 =⇒ πt = 6 rad =⇒ t = 6 s

Comme le mouvement est symétrique, le temps requis pour passer de −10◦ à 10◦ est
2t = 0,333 s
2(0,24)
E33. (a) T = 0,6= 0,8 s =⇒ ω = 2π T = 7,85 rad/s
¡ ¢
(b) Fmax = m ω2 A = 0,150 (7,85)2 (0,12) = 1,11 N

(c) ωA = 7,85 (0,12) = 0,942 m/s


2π 2π
E34. (a) T = ω = 5π = 0,400 s

(b) A = 0,250 m
π
(c) 4 rad

(d) ωA = 5π (0,25) = 3,93 m/s

(e) ω2 A = (5π)2 (0,25) = 61,7 m/s2


¡ ¢
E35. (a) x = 0,25 sin 5π (0,2) + π4 = −0,177 m
¡ ¢
(b) vx = ωA cos 5π (0,2) + π4 = −2,78 m/s

(c) ax = −ω 2 x = − (5π)2 (−0,177) = 43,7 m/s2

E36. (a) x = 0,16 sin (8 (0,1) + 5,98) = 7,63 × 10−2 m

(b) vx = 8 (0,16) cos (8 (0,1) + 5,98) = 1,13 m/s


¡ ¢
(c) ax = −ω 2 x = − (8)2 7,63 × 10−2 = −4,88 m/s2

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 15


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E37. (a) ω = 2πf et ω2 A = (2πf )2 A =⇒ A = 7,04 × 10−2 m et d = 4A = 0,282 m

(b) ωA = (2πf ) A = 0,531 m/s


ω2 A 9,0
E38. (a) ωA = 1,25 m/s et ω 2 A = 9,0 m/s2 =⇒ ω = ωA = 1,25 =⇒ ω = 7,20 rad/s et
1,25
A= ω =⇒ A = 0,174 m

(b) E = 12 kx2 + 12 mvx2 = 12 kA2 et k = mω 2 =⇒ vx = 0,907 m/s



E39. (a) A = 12,0 cm et T = 2 (0,6) = 1,2 s =⇒ ω = 1,2 =⇒ ω = 5,24 rad/s

(b) ωA = 0,628 m/s

(c) ω2 A = 3,29 m/s2


ω2 A 0,90
E40. (a) ωA = 0,15 m/s et ω2 A = 0,90 m/s2 =⇒ ω = ωA = 0,15 =⇒ ω = 6,00 rad/s =⇒

T = ω = 1,05 s
0,15
(b) A = ω =⇒ A = 2,50 cm

E41. (a) ωA = (2πf ) A = 0,314 m/s

(b) ω 2 A = 98,7 m/s2

E42. (a) ωA = (2πf ) A = 2,21 m/s

(b) ω 2 A = 6,11 × 103 m/s2


2π 2π
E43. (a) ω = T = 0,4 = 15,7 rad/s et ω 2 A = 28 m/s2 =⇒ A = 0,113 m

On insère t = 0 s et ax = ω 2 A dans l’équation 1.4, ce qui permet d’obtenir

−ω2 A sin (φ) = ω2 A =⇒ − sin (φ) = −1 =⇒ φ = 3π 2 rad


¡ ¢
(b) x = 0,113 sin 15,7t + 3π
2 , où x est en mètres et t en secondes.

E44. (a) 1 = cos (5,15t) =⇒ 5,15t = 2π =⇒ t = 1,22 s



(b) −1 = sin (5,15t) =⇒ 5,15t = 3π =⇒ t = 0,915 s

(c) −1 = cos (5,15t) =⇒ 5,15t = π =⇒ t = 0,610 s

E45. (a) La période ne change pas.


¡ k ¢1/2 ¡ m ¢1/2
(b) ω = m et T = 2π
ω = 2π k =⇒
³ 0 ´1/2 ¡ ¢ ¡ ¢ ³ ¡ m ¢1/2 ´ ¡ 1/2 ¢
1/2
T 0 = 2π mk = 2π 2m k = 2 1/2 2π k = 2 T = (2)1/2 (2,5) = 3,54 s
¡ ¢1/2 ¡ m ¢1/2
(c) T 0 = 2π m k0 = 2π 2k = T1/2 = 2,5 1/2 = 1,77 s
(2) (2)

E46. Selon l’exemple 1.5, il existe une relation simple entre la position x0 d’équilibre du ressort
et sa constante k :
m0 g 0,025(9,8)
m0 g = kx0 =⇒ k = x0 = 0,16 = 1,53 N/m
2π 2π
Pour un bloc de masse m = 0,040 kg, on obtient T = ω = 1/2 = 1,02 s
( mk )

16 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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0,56 ¡ k ¢1/2 k
E47. ωA = 0,56 m/s =⇒ ω = 0,16 = 3,5 rad/s et ω = m =⇒ m = ω2
= 0,200 kg

E48. On donne m = 0,19 kg, x0 = −22,5 cm et vx0 = 0. Comme la vitesse initiale est nulle,

on peut déduire facilement que l’amplitude du mouvement est A = |x0 | = 0,225. À partir
de sa position initiale, le bloc va accélérer, passer au centre et se rendre jusqu’en un
point où x = A. Ce n’est qu’à ce moment que sa vitesse redeviendra nulle. Il se sera
écoulé un temps t = 0,35 s qui correspond à la moitié d’une période. On conclut donc
que T = 2(0,35) = 0,70 s.

(a) Au moyen de l’équation 1.10, on calcule la constante du ressort :


p ¡ 2π ¢2 ³ ´2
T = 2π mk =⇒ k = T m = 2π
0,70 (0,19) = 15,3 N/m

(b) Toujours au moyen de l’équation 1.10, on calcule la fréquence angulaire :


2π 2π 2π
T = ω =⇒ ω = T = 0,70 = 8,98 rad/s

On calcule ensuite le module de la vitesse maximale du bloc :

ωA = (8,98) (0,225) = 2,02 m/s

(c) ω2 A = (8,98)2 (0,225) = 18,1 m/s2


mp l g 0,5(9,8)
E49. D’après l’exemple 1.5, on trouve mpl g = kx0 =⇒ k = x0 = 0,14 = 35,0 N/m

Si on ajoute le poisson (po) sur le plateau (pl), on obtient


k k k
ω2 = mp l +mp o =⇒ (mpl + mpo ) = ω2
= (2πf )2
= 0,807 kg =⇒ mpo = 0,307 kg

E50. (a) ω = 2πf = 8,80 rad/s et ωA = 0,29 m/s =⇒ A = 3,30 cm

(b) k = mω 2 = 0,02(8,80)2 = 1,55 N/m


4A
(c) T = 18,5 cm/s
40
E51. (a) A = 4 = 10 cm et ω 2 A = 3,6 m/s2 =⇒ ω = 6 rad/s

Puisque x = +A lorsque t = 0, la constante de phase est φ = π2 comme dans l’exemple


¡ ¢
1.3, et la position du bloc est donnée par x = 0,100 sin 6,00t + π2 , où x est en mètres
et t en secondes.
¡ ¢ ¡ ¢
(b) x = 0,100 sin 6,00t + π2 = 0 =⇒ 6,00t + π2 = π =⇒ t = 0,262 s
60
E52. La distance totale parcourue durant un cycle est 4A =⇒ A = 4 = 0,15 m.

De même, puisque T = 2 s =⇒ ω = T = π rad/s.

Si on insère t = 0 dans l’équation 1.2, on obtient x = A sin φ = 0 =⇒ φ = 0 ou π

Toutefois, au même instant vx = ωA cos φ, et l’énoncé de la question précise que cette


vitesse est négative. On choisit donc φ = π, de sorte que

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 17


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x = 0,150 sin (πt + π) , où x est en mètres et t en secondes.

E53. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.4 et de l’exercice 7. À t = 0,


x = A sin φ = 0,15, et vx = 6A cos φ = 1,3; donc

(a) A = 0,264 m

(b) φ = 0,606 rad

E54. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.3 et de l’exercice 6.

(a) ax = −ω2 x = 8,5 m/s2 =⇒ ω = 5 rad/s

À t = 0, x = A =⇒ φ = π2 et
¡ ¢
x = 0,340 sin 5,00t + π2 , où x est en mètres et t en secondes.

(b) ωA = 5 (0,340) = 1,70 m/s


¡ ¢ ¡ ¢
(c) vx = 1,70 cos 5t + π2 = 1,70 =⇒ cos 5t + π2 = 1 =⇒ 5t + π
2 = 0 ou 2π. On choisit
2π pour que l’instant trouvé soit positif, et t = 0,943 s

E55. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.3 ou de l’exercice 6. Comme


dans ces deux situations, le bloc est relâché à l’instant initial (t = 0), ce qui implique que
x0 = A, vx0 = 0 et entraîne que la constante de phase prend la valeur φ = π2 .

On donne T = 0,61 s, de sorte que ω = T = 10,3 rad/s. La position du bloc, à l’instant
t, est

x = A sin(10,3t + π2 ) = A cos(10,3t)

Et sa vitesse est donnée par


dx
vx = dt = −ωA sin(10,3t).

Mais à t = 0,05 s, vx = −ωA sin(10,3t) = −0,964 m/s =⇒ A = 0,190 m


q
E56. (a) ax = −ω 2 x =⇒ ω = −(−40,5)
2 = 4,50 rad/s

(b) Puisque k = mω 2 dans l’équation 1.13, on obtient


1 vx2
2 kx
2 + 12 mvx2 = 12 kA2 =⇒ x2 + ω2
= A2 =⇒ A = 2,68 cm

E57. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.4 et de l’exercice 7. À t = 0,


x = A sin φ et vx = ωA cos φ. Pour chaque cas, on considère la valeur de x et le signe de
la vitesse.
π
(a) x = A sin φ = A =⇒ sin φ = 1 =⇒ φ = 2

(b) x = A sin φ = −A =⇒ sin φ = −1 =⇒ φ = 2

(c) x = A sin φ = 0 =⇒ φ = 0 ou π. Mais vx < 0 =⇒ cos φ < 0 =⇒ φ = π

18 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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A 1 π 5π
(d) x = A sin φ = 2 =⇒ sin φ = 2 =⇒ φ = 6 ou 6 . Mais vx > 0 =⇒
π
cos φ > 0 =⇒ φ = 6
A 1 π 5π
(e) x = A sin φ = 2 =⇒ sin φ = 2 =⇒ φ = 6 ou 6 . Mais vx < 0 =⇒

cos φ < 0 =⇒ φ = 6

E58. (a) 12 kA2 = 12 mvx2 = 9 mJ =⇒ A = 4,90 cm


p
(b) Le temps de contact est T2 = π mk = 0,257 s

E59. (a) La variable x0 représente la position d’équilibre lorsque le bloc de masse inconnue m est
accroché au ressort. Selon l’exemple 1.5, mg = kx0 . Si on accroche le second bloc de

0,050 kg, la nouvelle position d’équilibre est donnée par

(mg + (0,050 kg) g) = k (x0 + 0,38 m)


(0,050 kg)g
Si on combine les deux équations, on arrive à k = 0,38 m = 1,29 N/m
p kT 2
(b) T = 2π m k =⇒ m1 = 4π 2 = 0,0209 kg

E60. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.4 et de l’exercice 7. On donne


¡ k ¢1/2
ω= m = 11,2 rad/s. À t = 0, x = −A =⇒ sin φ = −1 =⇒ φ = 3π 2 ,

x = 0,0500 sin(11,2t + 2 ) , où x est en mètres et t en secondes.

E61. (a) ax = −ω 2 x = −1,97 m/s2

(b) Si x = 0,08 sin (2πt) = 0,05 et que sin2 θ + cos2 θ = 1 =⇒ cos (2πt) = ±0,7806 =⇒

vx = ωA cos (2πt) = ±0,392 m/s

E62. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.4 et de l’exercice 7. À t = 0,



x = −A =⇒ sin φ = −1 =⇒ φ = 2

On donne la vitesse lorsque x = 0, c’est-à-dire lorsqu’elle est maximale; donc



ωA = 90 cm/s =⇒ ω = 6 rad/s, et x = 0,150 sin(6,00t + 2 ) , où x est en mètres et t
en secondes.

E63. On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.4 et de l’exercice 7.


q
k
(a) On donne ω = m = 4,33 rad/s. À t = 0, x = A sin φ = 0 =⇒ φ = 0 ou π. Comme
vx = ωA cos φ > 0 =⇒ φ = 0 =⇒ x = 0,150 sin(4,33t) , où x est en mètres et t en

secondes.

(b) x1 = 0,150 sin(4,33t1 ) = 0,02 =⇒ t1 = 30,9 ms et

x2 = 0,150 sin(4,33t2 ) = 0,12 =⇒ t2 = 214,2 ms =⇒ ∆t = 183 ms

E64. (a) E = 12 kA2 = 0,4 J =⇒ k = 20,0 N/m

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 19


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2π k
(b) ω = T = 7,85 rad/s =⇒ m = ω2 = 0,324 kg

E65. ω= T = 12,6 rad/s, k = mω 2 = 3,16 N/m

E = 12 mv 2 + 12 kx2 = 3,62 mJ et E = 12 kA2 =⇒ A = 4,79 cm

E66. (a) E = 12 kA2 = 0,2 J =⇒ A = 10,0 cm

(b) Lorsque l’amplitude est nulle, E = 12 m (ωA)2 = 0,2 J =⇒ ωA = 1,83 m/s

(c) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 0,2 J =⇒ x = 7,02 cm


¡ k ¢2
(d) ω 2 A = m A = 33,3 m/s2

E67. (a) ω = T = 5,24 rad/s =⇒ k = mω 2 = 2,19 N/m =⇒ E = 12 kA2 = 15,8 mJ

(b) ωA = 0,628 m/s

(c) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 15,8 mJ, à x = 0,06 m =⇒ vx = 0,544 m/s

E68. (a) k = mω2 = 8,64 N/m, E = 12 kA2 = 0,249 J,

E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 0,249 J =⇒ vx = ±2,71 m/s

(b) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 0,249 J =⇒ x = ±0,205 m

(c) E = 0,249 J

E69. (a) ω = T = 14,0 rad/s =⇒ k = mω 2 = 15,6 N/m =⇒ E = 12 kA2 = 0,344 J =⇒

A = 0,210 m

(b) ωA = 2,93 m/s

(c) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 0,344 J =⇒ vx = 2,58 m/s

E70. (a) Lorsque l’amplitude est nulle, E = 12 m (ωA)2 = 0,18 J =⇒ m = 0,230 kg

(b) E = 12 kA2 = 0,18 J =⇒ k = 18,4 N/m


ω
(c) ωA = 1,25 m/s =⇒ ω = 8,93 rad/s =⇒ f = 2π = 1,42 Hz

(d) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 0,18 J =⇒ vx = ±1,08 m/s

E71. (a) E = 12 m (ωA)2 = 0,22 J et k = mω 2 = 19,56 N/m =⇒ m = 93,0 g

(b) ωA = 2,18 m/s

(c) K = E − 12 kx2 = 0,185 J

(d) U = E − 12 mvx2 = 0,153 J

E72. (a) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 12,1 mJ

(b) E = 12 kA2 = 12,1 J =⇒ A = 6,95 cm

(c) Lorsque l’amplitude est nulle, E = 12 m (ωA)2 = 12,1 mJ =⇒ ωA = 63,4 cm/s

E73. (a) ax = −ω 2 x =⇒ ω = 13,7 rad/s

20 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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k
(b) ω 2 = m =⇒ m = 0,192 kg

(c) E = 12 mvx2 + 12 kx2 = 46,1 mJ



E74. (a) ω 2 A = 7,7 m/s2 =⇒ ω = T = 9,81 rad/s =⇒ T = 0,640 s

(b) k = mω 2 = 7,22 N/m =⇒ E = 12 kA2 = 23,1 mJ

E75. (a) cos (4,7t + 6,05) = 1 =⇒ 4,7t + 6,05 = 0 =⇒ t < 0

Toutefois, on aura de nouveau cos (4,7t + 6,05) = 1 lorsque 4,7t + 6,05 = 2π, ce qui
implique que t = 48,9 ms

(b) L’accélération est maximale et positive lorsque



x = −A =⇒ sin (4,7t + 6,05) = −1 =⇒ 4,7t + 6,05 = 2 =⇒ t < 0

Comme en (a), on aura de nouveau sin (4,7t + 6,05) = −1 lorsque 4,7t + 6,05 = 2 , ce
qui implique que t = 1,05 s

E76. (a) On suit un raisonnement similaire à celui de l’exemple 1.3 et de l’exercice 6.


q
k
On donne ω = m = 20 rad/s. À t = 0, x = A =⇒ φ = π2

L’expression de la position en fonction du temps est alors


¡ ¢
x = A sin 20t + π2 ou encore x = A cos (20t) =⇒ vx = −ωA sin(20t)

À t = 0,05 s, vx = −ωA sin(20 (0,05)) = −0,69 m/s =⇒ A = 0,0410 m

(b) E = 12 kA2 = 20,2 mJ


¡1 ¢
E77. (a) Si vx = 12 ωA =⇒ K = 14 Kmax = 14 E =⇒ U = 34 E = 3
4 2 kA
2 =⇒
1
¡
2 = 3 1 kA2
¢
2 kx 4 2 =⇒ x = ±17,3 cm

(b) Si K = U =⇒ U = 12 E =⇒ x2 = 12 A2 =⇒ x = ±14,1 cm
q 2
E78. T = 2π Lg et T = 198 s = 2,38 s =⇒ g = 4πT 2L = 9,80 m/s2
q 2
E79. T = 2π Lg et T = 2,00 s =⇒ L = gT 4π2
= 0,993 m
q 2
E80. T = 2π mgd I
=⇒ I = mgdT 4π 2
= 2,26 × 10−3 kg·m2
q r q
M L2
I
E81. T = 2π mgd = 2π Mg3 L =⇒ T = 2π 2L 3g
(2)
q
0
Pour un pendule simple, T = 2π Lg , de sorte que L0 = 2L 3 = 0,800 m
¡ L ¢2 ¡ 3L ¢2 5
E82. I =m 4 +m 4 = 8 mL2
q r q
q ( 58 mL2 )
I I
T = 2π Mgd = 2π 2mg L = 2π 2mg L = 2π 5L
4g = 2,03 s
(4) (4)
E83. Selon la conservation de l’énergie mécanique, 12 mvmax 2 = mgL (1 − cos θ0 ) =⇒
q
2
vmax = 2gL (1 − cos θ0 ) =⇒ L = 0,389 m =⇒ T = 2π Lg = 1,25 s

E84. (a) Selon la conservation de l’énergie mécanique, 12 mvmax


2 = mgL (1 − cos θ0 ) =⇒

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 21


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2
vmax = 2gL (1 − cos θ0 ) =⇒ θ0 = 0,353 rad
q
(b) ω = Lg = 3,74 rad/s et θ = θ0 sin (ωt) 0,353 sin (3,74t) = 0,2 =⇒ t = 0,161 s
q
T2 L2
E85. T1 = L1 = 1,125. De plus, nT2 = (n + 1) T1 =⇒ n = 8 et t = nT2 = 14,5 s

E86. ω 2 = (2πf )2 = Mgd


I =⇒ I = 1,282M d. D’après le thérorème des axes parallèles, on a
ML2
I= 12 + M d2 , et on combine les deux expressions pour obtenir
2
1,282M d = ML 2 1 2
12 + M d =⇒ 0 = 12 + d − 1,282d =⇒ d = 6,87 cm
q
I MR2
E87. T = 2π mgd , et au moyen du théorème des axes parallèles, on trouve I = 2 + M d2 ,
de sorte que T = 1,15 s

Problèmes
q q
k 32
P1. On a ω = m = 0,5 = 8 rad/s.
L’énergie cinétique initiale du bloc correspond à l’énergie cinétique maximale du système
bloc-ressort, soit

Kmax = 12 mvx2 = 1
2 (0,5) 22 = 1 J
La conservation de l’énergie mécanique implique que
q
E = Kmax =⇒ Kmax = 12 kA2 =⇒ A = 2Kkmax = 0,25 m

Étant donné les conditions initiales x0 = 0 et vx0 < 0, et au moyen d’un raisonnement
similaire à celui de l’exemple 1.4, on déduit que
x = 0,250 sin(8,00t + π) , où x est en mètres et t en secondes.

P2. La pièce cessera d’être en contact avec le piston si la valeur maximale de l’accélération
dépasse le module de l’accélération de chute libre g. Avec A = 0,10 m et ω = 2πf , on
q √
1 g 1
aura au point critique ω2 A = g =⇒ f = 2π A = 2π 98 = 1,58 Hz

P3. Le raisonnement qu’il faut suivre ici est similaire à celui de l’exemple 1.5. On utilise un
axe des y positifs vers le bas. L’origine de l’axe se situe à l’extrémité libre de la corde,

avant qu’on y attache le bloc. Ainsi, la position verticale du bloc et l’étirement du ressort
mg
sont décrits par la même variable y = y 0 + y0 . Dans cette somme, y0 = k , représente
la position d’équilibre du bloc et y0 est l’écart par rapport à ce point. Comme l’énergie

mécanique est conservée dans ce système, on calcule


∆E = Ef − Ei = 0 =⇒

∆E = 12 mvy2 + 12 Iω 2r + 12 k (y 0 + y0 )2 − mg (y 0 + y0 )
vy
Mais comme ωr = R et I = 12 M R2 , on trouve

22 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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¡ ¢
∆E = 1
2 m+ M
2 vy2 + 12 k (y 0 + y0 )2 − mg (y0 + y0 ) (i)
dE d(∆E)
L’énergie mécanique reste constante dans le temps, donc dt = 0 =⇒ dt =0
dy0 dvy
Si ky0 = mg et qu’on se rappelle que vy = dt et que ay = dt , la dérivée de l’équation
(i) donne
¡ ¢
m+ M 0
2 vy ay + k (y + y0 ) vy − mgvy =⇒
¡ ¢
m+ M 0
2 ay + ky = 0 =⇒ ay = − m+ M y
k 0 (ii)
2

Si on compare l’équation (ii) avec l’équation 1.7, on en déduit que la fréquence angulaire
d’oscillation de ce système est
q
2k 2k
ω 2 = M+2m =⇒ ω = M+2m =⇒ CQFD

P4. La fréquence angulaire du système formé des deux blocs et du ressort est
q q
k 20
ω = m+M = 5+1 = 1,826 rad/s.
P P
À l’aide de Fx et de Fy , on trouve, pour le module de l’accélération du bloc m,
a = µs g

Comme A = 0,4 m, la valeur maximale de ce module est


ω2 A
amax = ω2 A = µs g =⇒ µs = g = 0,136

P5. (a) La situation est identique à celle d’un pendule simple, et on le vérifie en partant de
τ = Iα :
2
− (mg sin θ) R = mR2 ddt2θ (i)
d2 θ
Mais, comme sin θ ≈ θ, (i) devient − Rg θ = dt2 , qui possède la même forme que l’équation
1.5a =⇒ CQFD
q
g R
(b) ω 2 = R =⇒ T = 2π g

P6. (a) La force de rappel vient du poids de l’eau sur une hauteur 2x. Si on considère un axe des

x parallèle au volume d’eau, on a

Fgx = −mg = − (2xAρ) g

Cette composante de force agit sur la masse totale d’eau contenue dans le tube, soit
M = Aρ :
P 2g d2 x d2 x 2g
Fx = −mg = M ax =⇒ − (2xAρ) g = Aρay =⇒ − x= dt2
=⇒ dt2
+ x=0

Ce dernier résultat possède la même forme que l’équation 1.5a =⇒ CQFD


q
(b) ω 2 = 2g =⇒ T = 2π 2g

P7. En posant égale à zéro la dérivée de l’équation 1.29a par rapport à ω e , on trouve le

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 23


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maximum : ⎛ ⎞
dA
= Fe d ⎝r 1
³ ´2
⎠ =⇒
dωe m dωe 2 γω e
( )
ω 20 −ω2e +
m2
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
dA Fe ⎜ 1 2( (−2ωe )+2 γω2e
ω20 −ω 2e ) ⎟ Fe ⎜ ω20 −ω 2e
2( + γ2
) ⎟
dωe = m ⎝− 2 µ ³
m
´ ¶ 3/2 ⎠= m ⎝ω e µ ³
m
´2 ¶ 3/2 ⎠ =0
2 γω e 2 2
( 2 2 )
ω0 −ω e +
m2
(ω20 −ω2e ) + γω2em

Si on exclut la possibilité que ω e = 0 ou que ω e −→ ∞, cette égalité n’est vraie que si le


numérateur de l’expression entre parenthèses est nul :
¡ ¢ γ2
2 ω20 − ω2e + mγ2 = 0 =⇒ ω 2e = ω 20 − 2m 2 =⇒ CQFD

P8. À l’équilibre, le poids du bloc égale le poids du volume d’eau déplacée par la partie im-
P
mergée du bloc (principe d’Archimède), et Fy = 0. Pour un déplacement hors équilibre
de y vers le bas, une force de rappel résultante FBy agit sur le bloc B. Cette force de
flottaison est égale au poids du volume supplémentaire d’eau déplacée et dépend de y
comme dans le cas du mouvement harmonique simple, soit FBy = −ρf gAy. Cette force
agit sur tout le bloc de masse MB = AhρB , de sorte que
P 2 ρf g d2 y
Fy = FBy = MB ay =⇒ − ρf gAy = AhρB ddt2y =⇒ − ρB h y = dt2
, qui possède

la même forme que l’équation 1.5a =⇒ CQFD


m
P9. (a) Chaque élément infinitésimal de ressort possède une longueur dx et une masse dm = L dx.

On suppose que la vitesse de cet élément est proportionnelle à la position x évaluée à


partir de l’extrémité fixe. Si le module de la vitesse du bloc est v, la vitesse selon x

d’un élément de ressort sera vx0 = ± Lx v. L’énergie cinétique d’un élément infinitésimal du
ressort est
¡m ¢ ¡ x ¢2 1 mv2 2
dK = 1
2 (dm) (vx0 )2 = 1
2 L dx Lv = 2 L3 x dx

et l’énergie cinétique totale du ressort


RL 2 R
L
K = dK = 12 mv L3
x2 dx =⇒ K = 16 mv 2 =⇒ CQFD
0 0
(b) On calcule l’énergie mécanique E du système formé du ressort et du bloc :
¡ ¢ 2 1 2
E= M m
2 + 6 vx + 2 kx

Puisque l’énergie mécanique est constante et que vx = dx


dt , on trouve
¡¡ M ¢ 2¢ q
dE d m d2 x k M+ m
dt = 0 =⇒ dt 2 + 6 vx = 0 =⇒ dt2 + M+ m x = 0 =⇒ T = 2π k
3
3

P10. (a) Au moyen de l’équation τ = −κθ, on trouve [κ] = M2 L2 T−2 ; les unités sont donc des
Nm/rad

(b) En se servant de l’analyse dimensionnelle, on obtient

24 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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¡ ¢x ¡ 2 2 −2 ¢y
T = I x κy =⇒ [T ] = ML2 M L T =⇒ 1 = −2y et 0 = x + y =⇒
q
y = − 12 et x = 12 =⇒ T ∝ κI
P11. On calcule directement avec l’argument θ en radians, et on obtient
π
(a) θ = 15◦ = 12 rad =⇒ T = 1,00430 s
π
(b) θ = 30◦ = 6 rad =⇒ T = 1,01738 s
π
(c) θ = 45◦ = 4 rad =⇒ T = 1,03963 s
π
(d) θ = 60◦ = 3 rad =⇒ T = 1,07129 s

(e) Dans le logiciel Maple, on pose l’équation du problème et on la résout comme suit

> restart:
> solve((9/64)*(sin(theta/2.0))^4=0.01,theta);

θ = 0,403 rad
(f) On pose l’équation du problème et on la résout comme suit
> solve((1/4)*(sin(theta/2.0))^2=0.01,theta);

θ = 1,09 rad

P12. (a) Pour un bloc attaché à un ressort vertical, l’énergie mécanique s’exprime en fonction de
x, la position du bloc par rapport au point où se trouvait l’extrémité du ressort avant
qu’on y attache le bloc. Si on suppose que l’axe des x positifs est orienté vers le bas,
comme dans l’exemple 1.5, on obtient
1
E = K + Ures + Ug =⇒ E = 2
2 mvx + 12 kx2 − mgx
dE 2
(b) dt = 0 =⇒ m ddt2x + kx − mg = 0 (i)
mg
Soit x0 = x − x0 , où x0 = k correspond à la position d’équilibre du bloc. Avec ce
changement de variable, l’équation (i) devient
2 0
m ddtx2 + kx0 = 0, qui correspond précisément à celle d’un mouvement harmonique par
rapport à x0 =⇒ CQFD
mgr
P13. (a) La force gravitationnelle est Fg = R , dirigée vers le centre de la Terre. On la projette
le long du tunnel, c’est-à-dire le long de l’axe des x de la figure 1.34, ce qui donne
Fgx = − mgr
R sin θ, où sin θ =
x
r

Puisqu’il s’agit de la seule force agissant sur la particule de masse m, on a


P d2 x
Fx = − mgx g
R = max =⇒ dt2 + R x = 0, qui possède

la même forme que l’équation 1.5a =⇒ CQFD


q
(b) ω 2 = Rg =⇒ T = 2π Rg ≈ 84,4 min

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 25


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P14. (a) Lorsqu’on applique τ = Iα à cette tige, pour laquelle I = 13 M L2 , on trouve
2 2
(i) − (kx) L = I ddt2θ = 13 M L2 ddt2θ , où x est l’allongement du ressort. L’équation associant
x à θ s’obtient en considérant que x ≈ Lθ, dans la mesure où il s’agit de faibles déviations
angulaires. Si on insère cette approximation dans (i), on obtient
2 2 d2 θ
− (kLθ) L = 13 M L2 ddt2θ =⇒ −kθ = 13 M ddt2θ =⇒ dt2 + 3kθ
M = 0, qui possède

la même forme que l’équation 1.5a =⇒ CQFD


q
3k
(b) ω 2 = M =⇒ T = 2π M 3k

P15. (a) La fréquence angulaire amortie est donnée par


q r
0 2
¡ γ ¢2 q k ¡ γ ¢2 42,0
³
0,133
´2
ω = ω0 − 2m = m − 2m = 0,600 − 2(0,600) = 8,366 rad/s et

T = ω0 = 0,751 s
γt
(b) La diminution de l’amplitude est déterminée par le facteur e− 2m . Au bout d’une période
T, l’amplitude a diminué de
γt − 0,133(0,751)
1 − e− 2m = 1 − e = 0,0799 ou 7,99 %
2(0,600)

q
k
(c) On obtient le mode critique si γ = 2mω 0 = 2m m =⇒
¡ ¢ ³ ´2
2
m = k1 γ2 = 42,0
1 0,133
2 = 0,105 g

P16. (a) On donne m = 0,500 kg et k = 10 N/m. Selon le problème 15, la diminution de l’amplitude
au bout d’une période est donnée par
γT γT
− 2(0,500) 0,105
1 − e− 2m = 0,10 =⇒ e = e−γT = 0,90 =⇒ T = γ

D’autre part, la fréquence angulaire amortie est associée à la période, ce qui donne
q r ³ ´2
2π k
¡ γ ¢2 10 γ 2πγ
p
0
ω = T = m − 2m = 0,500 − 2(0,500) =⇒ 0,105 = 20 − γ 2 =⇒
20
3581γ 2 = 20 − γ 2 =⇒ γ 2 = 3582 =⇒ γ = 0,0747 kg/s
2π 2π 2π(0,0747)
(b) ω 0 = T = 0,105 =⇒ ω 0 = 0,105 = 4,47 rad/s
γ

P17. Pour ne pas alourdir la démonstration, on pose que φ = 0. La position en fonction du


−γt
temps est donnée par x = A0 e 2m sin(ω0 t); l’énergie potentielle du système a donc pour

expression
−γt
Ures = 12 kx2 = 12 kA20 e m sin2 (ω 0 t)

On a besoin de l’expression de la vitesse pour obtenir celle de l’énergie cinétique. Comme


dx
vx = dt ,
alors
³ −γt
´ −γt −γt
d γ
vx = dt A0 e 2m sin(ω 0 t) = ω0 A0 e 2m cos(ω 0 t) − 2m A0 e
2m sin(ω0 t)

On suppose que la situation est sous-amortie et que, de plus, ω0 ≈ ω 0 . Dans l’équation

26 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

© ERPI
γ
1.25, cette condition implique que ω0 À 2m et permet de négliger le deuxième terme de
l’équation de la vitesse. Il est alors facile d’exprimer l’énergie cinétique du système :
−γt
K = 12 mvx2 = 12 mω 02 A20 e m cos2 (ω0 t)
−γt
mω02 m k k
Puisque ω 0 ≈ ω 0 =⇒ 2 = 2 m = 2 et K = k2 A20 e m cos2 (ω 0 t)

L’énergie mécanique est la somme des énergies potentielles et cinétiques :


−γt −γt −γt
E = K + Ures = 12 kA20 e m cos2 (ω 0 t) + 12 kA20 e m sin2 (ω 0 t) = 12 kA20 e m =⇒
−γt
E = E0 e m , où E0 = 12 kA20 =⇒ CQFD

P18. (a) On traite les trois termes séparément, on les additionnera ensuite :
−γt
(i) kx = kA0 e 2m sin(ω0 t + φ)
³ −γt
´
(ii) γ dx
dt = γ d
dt A0 e 2m sin(ω 0 t + φ) =⇒
−γt 2 −γt
γ
γ dx 0
dt = γω A0 e
2m cos(ω 0 t + φ) −
2m A0 e
2m sin(ω 0 t + φ) =⇒

−γt ¡ ¢
γ
γ dx
dt = γA0 e
2m ω0 cos(ω 0 t + φ) − 2m sin(ω 0 t + φ)
2
³ −γt ¡ ¢´
(iii) m ddt2x = m dv x
= m d
A e 2m ω 0 cos(ω 0 t + φ) − γ sin(ω 0 t + φ) =⇒
dt dt 0 2m
2 γ −γt ¡ γ ¢
m ddt2x = − 2m A0 e 2m ω0 cos(ω 0 t + φ) − 2m sin(ω 0 t + φ)
−γt
³ 0
´
+A0 e 2m −ω02 sin(ω 0 t + φ) − γω2m cos(ω 0 t + φ)

Après simplifications, ce dernier terme devient


−γt
³³ 2 ´ ´
2
m ddt2x = mA0 e 2m γ
− ω 02 sin(ω 0 t + φ) − γω0 cos(ω 0 t + φ)
4m 2 m

On additionne (i), (ii) et (iii). Après la mise en évidence et l’élimination des termes
communs, on obtient
¡ γ ¢
k sin(ω 0 t + φ) + γ ω 0 cos(ω 0 t + φ) − sin(ω0 t + φ)
2m
³³ 2 ´ ´
γ 02 sin(ω 0 t + φ) − γω0
+m 4m 2 − ω m cos(ω0 t + φ) = 0

On regroupe tous les termes qui contiennent un "sinus" et tous les termes qui contiennent
un "cosinus" :
h ³ 2 ´i
γ2 γ 02
k − 2m + m 4m 2 −ω sin(ω 0 t + φ) + [γω 0 − γω0 ] cos(ω 0 t + φ) = 0

Le deuxième terme disparaît. Quant au premier terme, il sera nul si


³ 2 ´
γ2 γ 02 = 0 =⇒ k − γ 2 − ω 02 = 0
k − 2m + m 4m 2 − ω m 4m2

On voit facilement que cette dernière équation conduit à la formule permettant de calculer

la fréquence angulaire amortie (équation 1.25) et en constitue la preuve =⇒ CQFD

(b) La partie (a) de cette solution donne la méthode permettant de montrer que l’expression
−γt
x = e 2m [a cos(ω 0 t) + b sin(ω 0 t)] est bien une solution de l’équation différentielle. Quant

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 27


© ERPI
aux valeurs de a et de b, on les trouve en comparant la position initiale et la vitesse
initiale à son expression évaluée à t = 0.

Dans le cas de la position, on obtient


−γ(0)
x0 = e 2m [a cos(ω0 t) + b sin(ω 0 t)] =⇒ x0 = e(0) a = a
³ −γt ´
dvx d
L’expression de la vitesse est donnée par vx = dt = dt e 2m [a cos(ω 0 t) + b sin(ω 0 t)]
−γt −γt
γ
vx = − 2m e 2m [x0 cos(ω 0 t) + b sin(ω 0 t)] + e 2m [−ω 0 x0 sin(ω0 t) + bω 0 cos(ω 0 t)]

où on a remplacé a par la position initiale. À l’instant initial, on a


−γ(0)
γ
vx0 = − 2m e 2m [x0 cos(ω0 (0)) + b sin(ω0 (0))]
−γ(0)
+e 2m [−ω0 x0 sin(ω 0 (0)) + bω 0 cos(ω 0 (0))] =⇒
γ
γ vx0 + 2m x0
vx0 = − 2m x0 + bω0 =⇒ b = ω 0 =⇒ CQFD

P19. On traite les trois termes de gauche séparément; on les additionnera ensuite. La solution
prend la forme x = A cos(ω e t − δ); ainsi, on a

kx = kA cos(ω e t − δ) (1)
d(A cos(ωe t−δ))
γ dx
dt = γ dt = −γAω e sin(ω e t − δ) (2)
2 d(−γAωe sin(ω e t−δ))
m ddt2x = m dv
dt = m
x
dt = −γmAω2e cos(ωe t − δ) (3)

Ces 3 termes, insérés dans l’équation différentielle, conduisent à

−γmAω 2e cos(ω e t − δ) − γAωe sin(ωe t − δ) + kA cos(ω e t − δ) = Fe cos(ωe t) (i)

Toutefois, cos(ωe t − δ) = cos(ω e t) cos δ + sin(ω e t) sin δ

et sin(ω e t − δ) = sin(ωe t) cos δ − cos(ωe t) sin δ

Cela implique que l’équation (i) devient

−γmAω 2e (cos(ωe t) cos δ + sin(ωe t) sin δ)

−γAω e (sin(ω e t) cos δ − cos(ω e t) sin δ)

+kA (cos(ω e t) cos δ + sin(ω e t) sin δ) = Fe cos(ωe t)

Si on distribue tous les termes, on peut ensuite séparer l’équation en deux morceaux : un

groupe de termes multipliant cos(ω e t), l’autre groupe multipliant sin(ω e t). Pour que

x = A cos(ω e t−δ) soit une solution de l’équation différentielle, chacun de ces deux groupes
doit former une équation dont le résultat est nul. Ces deux équations sont

(k − mω 2e ) sin δ − γω e cos δ = 0 (ii)


£ ¤
A (k − mω2e ) cos δ + γω e sin δ = Fe (iii)
k
De (ii), en considérant que m = ω 20 , ce qui correspond au carré de la fréquence angulaire

28 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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naturelle d’oscillation du système, on obtient facilement que
γ
(m )ω e
tan δ = 2
ω 0 −ω2e
(iv)

Ce qui est l’expression permettant de déterminer l’angle de déphasage entre la force


d’entraînement et le mouvement de l’oscillateur. Pour la suite, il faut remanier l’équation
(iii) :
mA
£¡ k ¢ ¡γ¢ ¤
Fe − ω 2e cos δ + m
m ω e sin δ = 1 =⇒
mA
£¡ 2 ¢ γ ¤
Fe ω 0 − ω2e cos δ + ( m )ωe sin δ = 1 (v)

Cette équation a presque la même forme que l’équation (ii). Pour en extraire une infor-
mation valable, il faut introduire le résultat (iv), mais de deux façons. D’abord comme
ceci :
h γ i
mA (m )ω e γ
Fe tan δ cos δ + ( m )ωe sin δ = 1 =⇒
mA
£ γ γ ¤
sin δFe ( m )ω e cos2 δ + ( m )ω e sin2 δ = 1 =⇒
mA γ
Fe ( m )ω e = sin δ (vi)

Puis comme cela :


mA
£¡ 2 ¢ ¡ ¢ ¤
Fe ω 0 − ω2e cos δ + ω 20 − ω2e tan δ sin δ = 1 =⇒
mA
£¡ 2 ¢ ¡ ¢ ¤
cos δFe ω 0 − ω 2e cos2 δ + ω 20 − ω 2e sin2 δ = 1 =⇒
mA
¡ 2 ¢
2 = cos δ
Fe ω 0 − ω e (vii)

Si on élève les équations (vi) et (vii) au carré et qu’on les additionne, on arrive à
³ ´2 ¡ ¢ ³ ´2 ¡ ¢2
mA
ω 2 − ω 2 2 + mA (mγ
)ω e = cos2 δ + sin2 δ =⇒
Fe 0 e Fe
³ ´2 ¡ ¢ ³ ´2 ¡ ¢2
mA
ω 2 − ω 2 2 + mA (mγ
)ω e = 1 =⇒
Fe 0 e Fe
¡ 2 ¢2 ¡ γ ¢2 ¡ Fe ¢2
ω0 − ω 2e + ( m )ωe = mA

Après quelques manipulations, on arrive à l’équation 1.29a, qui définit l’amplitude du


mouvement :
Fe
A= q m
2 2
( ) (( mγ )ωe )
ω20 −ω 2e +

En conclusion, l’équation différentielle est respectée si ce dernier résultat et l’équation


(iv) servent à définir l’amplitude et le déphasage. =⇒ CQFD

P20. Si on tient compte de la définition du facteur de qualité, l’expression de l’amplitude

devient
Fe Fe
A= q m
2 2
= r m
ω2 2
( ) (( mγ )ωe )
ω20 −ω 2e + (ω20 −ω2e )
2
+ 0 ωe
Q2

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 29


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Si le facteur d’amortissement est faible, le pic de résonance sera élevé, et la fréquence
angulaire de résonance sera très proche de la fréquence angulaire naturelle de l’oscillateur,
soit ωe ≈ ω0 . À cette fréquence angulaire, l’amplitude devient
Fe
Fe Q
Amax = m
ω2
= mω 20
0
Q
On cherche la fréquence angulaire donnant, de part et d’autre du maximum, la moitié du
carré de ce maximum, c’est-à-dire
Fe
Fe2 Q2
A2 = 12 A2max = =⇒ A = √Fe Q 2 = r m
=⇒
2m2 ω 40 2mω 0 ω2 2
2 0 ωe
(ω20 −ω2e ) +
Q2
2ω40 ω2 ω2 ω 20 ω2e 2ω 40
Q2
= (ω 20 − ω 2e )2 + Q0 2 e =⇒ 0 = ω 40 + ω 4e − 2ω 20 ω 2e + Q2
− Q2
=⇒
³ ´ ³ ´
0 = ω4e + ω 20 ω 2e Q12 − 2 + ω 40 1 − Q22

Il s’agit d’une équation quadratique en ω2e , dont les solutions sont données (après quelques
étapes) par
³ q ´
1 1 1
ω 2e = ω 20 1 − 2Q2
± 4Q4
+ Q2

Puisque le facteur de qualité est élevé, on néglige Q4 sous le radical, de sorte que
³ q ´ ³ ´ ³ ´
1 1 2 1 − 1 ± 1 = ω2 1 ± 1
ω 2e = ω 20 1 − 2Q 2 ± Q2
= ω 0 2Q2 Q 0 Q

si on néglige en plus le terme en Q2 dans la dernière somme. De ce dernier résultat, on


tire, en prenant appui sur l’approximation du binôme pour le dernier terme
q ³ ´
1 1
ωe = ω0 1 ± Q = ω 0 1 ± 2Q
Les deux valeurs possibles sont ω 1 et ω 2 , et on peut facilement montrer que
ω2 −ω 1 ∆ω 1
ω0 = ω0 = Q =⇒ CQFD

P21. On définit comme suit dans le logiciel Maple les lignes de commande nécessaires pour
résoudre le problème :

> restart:
> A0:=0.2; m:=0.5; w0:=5;
> x1:=A0*exp(-0.316*t)*sin(4.99*t);
> w2:=0.98*w0;
> solve(ga^2=4*m^2*(w0^2-w2^2),ga);
> x2:=A0*exp(-0.994987*t)*sin(w2*t);
> x3:=A0*exp(-5*t)*sin(w0*t);
> plot({x1,x2,x3},t=0..5);
P22. (a) On définit comme suit dans le logiciel Maple les lignes de commande nécessaires pour

produire le graphe :

> restart:

30 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations v3

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> A:=(Fe/m)/sqrt((wo^2-we^2)^2+(ga*we/m)^2);
> wo:=sqrt(k/m);
> m:=1; k:=1; Fe:=1;
> A1:=subs(ga=m*wo/6,A);
> A2:=subs(ga=m*wo/2,A);
> A3:=subs(ga=sqrt(2)*m*wo,A);
> plot({A1,A2,A3},we=0.2*wo..2*wo);
(b) Il suffit de changer l’intervalle pour ω e dans le graphe de la question précédente.

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 1 : Les oscillations 31


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