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Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique

Exercices

E1. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1 :
2,898×10−3
λmax T = 2,898 × 10−3 m·K =⇒ λmax = T

(a) À 3 K, la longueur d’onde est de


2,898×10−3
λmax = 3 = 0,966 mm

(b) À 3000 K, la longueur d’onde est de


2,898×10−3
λmax = 3000 = 0,966 µm

(c) À 1 × 107 K, la longueur d’onde est de


2,898×10−3
λmax = 1×107 = 0,290 nm

E2. (a) Si la surface du Soleil se comporte comme un corps noir, sa température est donnée par
l’équation 9.1, soit
2,898×10−3 2,898×10−3
T = λmax = 5×10−7 = 5,80 × 103 K

(b) De nouveau, avec l’équation 9.1, on obtient


2,898×10−3
T = 3,5×10−7
= 8,28 × 103 K

E3. D’après l’équation 9.1, la lumière visible est bornée par les températures suivantes :
2,898×10−3 2,898×10−3
Tmin = (λmax )max = 700×10−9
= 4,14 × 103 K
2,898×10−3 2,898×10−3
Tmax = (λmax )min = 700×10−9
= 7,25 × 103 K

Ainsi, la température va de 4,14 × 103 K à 7,25 × 103 K .

E4. On rappelle que T (K) = T (◦ C) + 273,15.

(a) Au moyen de l’équation 9.2, on obtient


¡ ¢ ¡ ¢³ ´
I = σ T 4 − T04 = 5,67 × 10−8 (2273,15)4 − (293,15)4 = 1,51 MW/m2
¡ ¢ ¡ ¢³ ´
(b) I = σ T 4 − T04 = 5,67 × 10−8 (307,15)4 − (283,15)4 = 140 W/m2
¡ ¢
E5. Avec A = 4πr2 , r = 2 6,96 × 108 et T0 = 0 K, on utilise les équations 9.3 et 9.2, et on

obtient
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢ ³ ¡ ¡ ¢¢2 ´
L = IA = σ T 4 − T04 4πr2 = 5,67 × 10−8 (8830)4 4π 2 6,96 × 108 =⇒

L = 8,39 × 1027 W

E6. Avec A = 2πr et T0 = 0 K, on utilise les équations 9.3 et 9.2, et on obtient


¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¡ ¢ ¢
L = IA = σ T 4 − T04 (2πr ) = 5,67 × 10−8 (2000)4 2π 2 × 10−3 (0,20) =⇒

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L = 2,28 kW

E7. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1,
soit
2,898×10−3 2,898×10−3
λmax T = 2,898 × 10−3 m·K =⇒ λmax = T = 300 = 9,66 µm

E8. On donne f = 5,1 × 1013 Hz. On utilise l’équation 9.6 et on convertit le résultat final en
électronvolt, ce qui donne
¡ ¢¡ ¢
∆E = En+1 − En = (n + 1) hf − nhf = hf = 6,626 × 10−34 5,1 × 1013 =⇒
¡ ¢ ³ 1 eV ´
∆E = 3,379 × 10−20 J × 1,6×10 −19 J = 0,211 eV

E9. La puissance totale rayonnée P = 400 kW est la somme des énergies de tous les photons
émis par unité de temps à la fréquence f = 100 MHz. Si x correspond au nombre de

photons par seconde et que E = hf est l’énergie de chacun d’eux, on obtient


P P 4×105
P = xE =⇒ x = E = hf = (6,626×10−34 )(1×108 )
= 6,04 × 1030 photons/s

E10. (a) L’énergie d’un photon s’exprime, en joules, sous la forme E = hf. Avec c = λf, cette
expression devient
³ ´ ³ ´
(6,626×10−34 )(3×108 ) 1,988×10−25 J·m
E = hc
λ = λ = λ × 1 nm
1×10−9 m
× 1 eV
1,6×10−19 J
=⇒
1,24×103 eV·nm
E= λ =⇒ CQFD

(b) L’intervalle d’énergie de la portion visible du spectre électromagnétique est borné par
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Emin = λmax = 700 nm = 1,77 eV

et
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Emax = λmin = 400 nm = 3,10 eV

L’intervalle va donc de 1,77 eV à 3,10 eV .

E11. (a) L’énergie cinétique maximale des photoélectrons n’est pas fonction de l’intensité, mais
bien de la fréquence du rayonnement utilisé. Avec l’équation 9.9, on obtient donc
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Kmax = hf − φ = λ − (2,25 eV) = 400 nm − (2,25 eV) = 0,855 eV

(b) La valeur réelle de l’intensité qui atteint et provoque l’émission d’un électron (Iefficace )

correspond à 3 % de l’intensité du rayonnement incident (I). Si z correspond au nombre


d’électrons éjectés par seconde et par mètre carré, on obtient
(0,03)(1×10−9 )
Iefficace = zhf = (0,03) I =⇒ z = (0,03)I
hf = (0,03)I
hc = 6,626×10−34 3×108 =⇒
λ
( )( )
400×10−9
z= 6,04 × 107 photons/(m2 ·s)

E12. (a) Si le diamètre de la pupille est de 0,5 mm, la puissance minimale du rayonnement que

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l’œil peut détecter est donnée par l’intensité de ce rayonnement multipliée par l’aire de
la pupille, soit
³ ´2 ¡ ¢
5×10−3
P = AI = πr2 I = π 2 5 × 10−13 = 9,82 × 10−18 W

(b) Soit x, le nombre de photons reçus par seconde par l’œil, et E = hf , l’énergie de chacun

d’eux. Pour une telle puissance, on a besoin de


P P 9,82×10−18
P = xE =⇒ x = E = hc = = 25,0 photons/s
λ
(6,626×10−34 )(3×108 )
500×10−9
E13. On détermine le module de la vitesse maximale des électrons en combinant les équations

9.7, 9.11 et 2.5c, ce qui donne


³ ´
Kmax = 12 mvmax
2 = h (f − f0 ) =⇒ vmax 2 = 2h
m λ
c
− c
λ0 =⇒
r ³ ´ r ³ ´
2(6,626×10−34 ) 3×108 3×108
vmax = 2h m λ
c
− c
λ0 = 9,1×10 −31 470×10 −9 − 686×10−9 = 5,41 × 105 m/s

E14. On trouve l’énergie de ces photons au moyen de l’équation 9.8 ou de l’équation démontrée
à l’exercice 10.

(a) Si le photon possède une longueur d’onde de 550 nm, son énergie est de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 550 nm = 2,25 eV

(b) Si le photon possède une fréquence de 100 MHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
E = hf = 6,626 × 10−34 100 × 106 × 1,6×10 −19 J = 4,14 × 10−7 eV

(c) Si le photon possède une fréquence de 940 kHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
E = hf = 6,626 × 10−34 940 × 103 × 1,6×10 −19 J = 3,89 × 10−9 eV

(d) Si le photon possède une longueur d’onde de 0,071 nm, son énergie est de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 0,071 nm = 1,75 × 104 eV

E15. (a) Si l’énergie de dissociation est φ,


µ
on trouve ¶ainsi la fréquence minimale f0 :
1,6×10−19 J
(11 eV)× 1 eV
φ
φ = hf0 =⇒ f0 = h = 6,626×10−34 = 2,66 × 1015 Hz

(b) On utilise l’équation démontrée à l’exercice 10 et on obtient


1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 175 nm = 7,09 eV

E16. On utilise l’équation démontrée à l’exercice 10 et on obtient


1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 2,8 nm = 443 nm

Cette longueur d’onde appartient à la portion visible du spectre électromagnétique.

E17. Soit z, le nombre de photons reçus par seconde et par mètre carré, chacun possédant une
énergie E = hf . L’intensité du rayonnement correspond alors à

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I I (1,34×103 )
I = zE = zhf =⇒ z = hf = hc = = 3,71 × 1021 photons/(m2 ·s)
λ
(6,626×10−34 )(3×108 )
550×10−9
E18. Soit x, le nombre de photons reçus par seconde, chacun possédant une énergie E = hf .

La puissance émise par le laser est donc de


P P 1×106
P = xE = xhf =⇒ x = hf = hc = = 3,18 × 1015 photons/s
λ
(6,626×10−34 )(3×108 )
632,8×10−9
E19. (a) On utilise l’équation 9.9, le résultat de l’exercice 10 et on obtient
3
³ 3 eV·nm
´
Kmax = hf − φ = 1,24×10λ eV·nm − (2,3 eV) = 1,24×10 400 nm − (2,3 eV) = 0,800 eV

(b) On utilise les équations 9.10 et 9.11, et on obtient


e∆V0 +hf0
e∆V0 = h(f − f0 ) =⇒ f = h = e∆Vh0 +φ =⇒ λ = hc
e∆V0 +φ =⇒
(6,626×10−34 )(3×10
µ
8
) ¶ = 428
λ= 1,6×10 −19 J nm
(1,6×10−19 )(0,6)+(2,3 eV)× 1 eV
E20. (a) On utilise l’équation 9.9, le résultat de l’exercice 10 et on obtient
3
³ 3 eV·nm
´
Kmax = hf − φ = 1,24×10λ eV·nm − (4,5 eV) = 1,24×10 200 nm − (4,5 eV) = 1,70 eV

(b) On utilise l’équation 9.7 et on arrive à


Kmax
Kmax = e∆V0 =⇒ ∆V0 = e = 1,70 V

E21. Puisqu’il s’agit de la même surface, on doit poser que le travail d’extraction reste le
même dans les deux cas. On trouve d’abord φ au moyen de la première longueur d’onde
(λ1 = 350 nm), et Kmax = 1,2 eV :
³ ´
1,24×103 eV·nm
Kmax = hf1 − φ =⇒ φ = hf1 − Kmax = 350 nm − (1,2 eV) = 2,34 eV

Si on combine les équations 9.10 et 9.11 pour la deuxième longueur d’onde

(λ2 = 230 nm) , on obtient


1,24×103 eV·nm
hf −φ 230 nm −(2,34 eV)
e∆V0 = h(f − f0 ) = hf − φ =⇒ ∆V0 = e = e = 3,05 V

E22. On utilise l’équation 9.11 et on obtient


hc
−e∆V0
e∆V0 = h(f − f0 ) =⇒ f0 = hf −e∆V h
0
= λ h =⇒
−34 3×108
(6,626×10 )( )
−(1,6×10−19 )(2,4)
420×10−9
f0 = 6,626×10−34
= 1,35 × 1014 Hz

E23. (a) L’énergie émise sous forme de rayonnement équivaut à P = 0,05 (100 W) = 5,00 W. Si
x correspond au nombre d’électrons émis par seconde qui possèdent une énergie E = hf,
on trouve
P P 5
P = xE = xhf =⇒ x = hf = hc = = 1,51 × 1019 photons/s
λ
(6,626×10−34 )(3×108 )
600×10−9
(b) L’œil peut détecter un minimum de 20 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
E = hf, la puissance qui fait réagir l’œil est de Pœil = 20hf. On calcule l’intensité

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du rayonnement qui atteint la pupille Iœil avec l’équation 9.3, dans laquelle on insère
Aœ il = πr2 , qui correspond à l’aire de la pupille, ce qui donne
Pœ il 20hf 20hc
Pœil = Iœil Aœil = Iœil πr2 =⇒ Iœil = πr2
= πr2
= πr2 λ
=⇒
20( 6,626×10−34)( 3×108
)
Iœil = µ ¶2 = 9,37 × 10−13 W/m2
3×10−3
π 2 (600×10−9 )

La luminosité de la source correspond à P = xhf, calculée en (a). Si on utilise de nouveau

l’équation 9.3, mais où A = 4πr2 correspond à l’aire de la sphère sur laquelle s’étend le
rayonnement au moment où il atteint l’œil, on obtient
¡ ¢ q
xhf
P = xhf = Iœil A = Iœil 4πr2 =⇒ r = 4πI = =⇒
r œ il

(1,51×1019 )(6,626×10−34 )(3×108 )


r= 4π(9,37×10−13 )(600×10−9 )
= 652 km

E24. L’augmentation de l’énergie cinétique maximale de K1 = 1,3 eV à K2 = 3,6 eV est décrite


3f
par les deux équations suivantes, désignant respectivement les fréquences f et 2 :

K1 = h(f − f0 )
³ ´
K2 = h 3f2 − f 0

On isole la fréquence f dans chaque équation :

K1 = h(f − f0 ) =⇒ f = K1 +hf
h
0

³ ´ ³ ´
K2 = h 3f2 − f 0 =⇒ f = 2 K2 +hf0
3 h

On pose l’égalité des membres et on isole f0 , ce qui donne


¡ ¢
hf0 − 23 hf0 = 23 K2 − K1 =⇒ 1
3 hf0 = 23 K2 − K1 =⇒ f0 = 3 2
h 3K 2 − K1 =⇒
µ ¶
1,6×10−19 J
3
¡2 ¢ (2K2 −3K1 )
(2(3,6 eV)−3(1,3 eV))× 1 eV
f0 = h 3 K2 − K1 = h = 6,626×10−34 = 7,97 × 1014 Hz

E25. L’œil peut détecter un minimum de 8 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
E = hf, la puissance qui fait réagir l’œil est de Pœil = 8hf.

On calcule l’intensité du rayonnement qui atteint la pupille Iœil avec l’équation 9.3, dans
laquelle on insère Aœil = πr2 , qui correspond à l’aire de la pupille, ce qui donne
Pœ il 8hf 8hc
Pœil = Iœil Aœil = Iœil πr2 =⇒ Iœil = πr2
= πr2
= πr2 λ
=⇒
6,626×10−34
8( )( 3×108
)
Iœil = µ ¶2 = 1,62 × 10−13 W/m2
5×10−3
π 2 (500×10−9 )

(a) À la distance rTL , la luminosité requise est, selon l’équation 9.3, de


¡ ¢³ ¡ ¢2 ´
L = Iœil A = Iœil (4πr2 ) = 1,62 × 10−13 4π 3,84 × 108 = 300 kW
³ 15 m
´
(b) Avec rαT = (4,2 a.l.) × 9,4607×10
1 a.l. = 3,9735 × 1016 m, on obtient
¡ ¢³ ¡ ¢2 ´
L = Iœil A = Iœil (4πr2 ) = 1,62 × 10−13 4π 3,9735 × 1016 = 3,21 × 1021 W

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E26. (a) Dans le logiciel Maple, on utilise les valeurs fournies de longueurs d’onde λ et de potentiel
c
d’arrêt ∆V0 , et on trace le graphe de la fréquence correspondante, f = λ, en fonction
de ∆V0 . Comme le graphe montre une droite, on effectue une régression linéaire sur les

données afin de trouver l’expression de cette droite :

> restart;
> c:=3e8;
> data:=[[c/500e-9,0.37],[c/450e-9,0.65],[c/400e-9,1.0],[c/350e-9,1.37],[c/300e-9,2.0]];
> with(plots):
> pointplot(data);
> with(CurveFitting):
> LeastSquares(data, x);

Si on modifie l’équation 9.11, on observe que le graphe créé correspond à

f = he ∆V0 + f0
h
La quantité cherchée, e est donc l’inverse de la pente de cette droite, soit
h 1
e = 2,4827×1014
= 4,03 × 10−15 V·s

(b) La fréquence de seuil est tout simplement l’ordonnée à l’origine dans le graphe obtenu,
soit f0 = 5,07 × 1014 Hz

E27. (a) La fréquence f du photon est donnée par l’équation suivante :


2
2 2(9,1×10−31 )(3×108 )
hf = 2m0 c2 =⇒ f = 2mh0 c = 6,626×10 −34 = 2,47 × 1020 Hz

(b) Le module de la quantité de mouvement du photon est donné par l’équation 9.12 :
(6,626×10−34 )(2,47×1020 )
p = hf
c = 3×108
= 5,46 × 10−22 kg·m/s

E28. (a) La longueur d’onde du photon diffusé est donnée par l’équation 9.16. En faisant de plus
appel au résultat de l’exercice 10, on obtient
1,24×103 eV·nm
λ0 = h h
m0 c (1 − cos θ) + λ = m0 c (1 − cos θ) + E =⇒
(6,626×10−34 ) 1,24×103 eV·nm
λ0 = ◦
(9,1×10−31 )(3×108 ) (1 − cos (50 )) + 30×103 eV = 4,22 × 10−11 m

(b) Au moyen de l’équation 9.13, on obtient


¡1 ¢
K = hc hc 1
λ − λ0 = hc λ − λ0 =⇒
¡ ¢ ¡ ¢ ³ 30×103 eV 1
´
K = 6,626 × 10−34 3 × 108 1,24×10 3 eV·nm − 4,22×10−11
= 9,88 × 10−17 J

E29. Si les photons sont diffusés avec un angle de 180◦ par rapport à leur direction incidente,

les électrons diffusés auront une énergie cinétique maximale. On calcule d’abord λ avec
le résultat de l’exercice 10, ce qui donne
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ= E = 40×103 eV
= 0,031 nm

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On calcule ensuite λ0 avec l’équation 9.16 :
(6,626×10−34 )
λ0 = mh0 c (1 − cos θ) + λ = (9,1×10−31 )(3×108 ) (1 − cos (180◦ )) + 0,031 × 10−9 = 0,03586 nm

Finalement, on calcule l’énergie cinétique avec l’équation 9.13, et on obtient


¡1 ¢
K = hc hc
λ − λ0 = hc λ − λ0
1
=⇒
¡ ¢ ¡ ¢³ 1 1
´ ³
1 eV
´
K = 6,626 × 10−34 3 × 108 0,031×10 −9 − 0,03586×10−9
× 1,6×10−19 J
= 5,43 keV
λ0 −λ
E30. On cherche l’angle θ tel que = 0,02 %. On utilise l’équation 9.16 et on obtient
λ
³ 0 ´³ ´
λ0 −λ h λ −λ λm0 c
λ = λm0 c (1 − cos θ) =⇒ 1 − cos θ = λ h =⇒
³ 0 ´³ ´ ³ ³ 0 ´³ ´´
λm0 c λm0 c
cos θ = 1 − λ λ−λ h =⇒ θ = arccos 1 − λ −λ
λ =⇒
µ µ ¶¶ h
(0,071×10−9 )(9,1×10−31 )(3×108 )
θ = arccos 1 − (0,0002) 6,626×10−34
= 6,20◦
h
E31. Avec λ = m0 c = 0,00243 nm, on utilise le résultat de l’exercice 10 et on obtient
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 0,00243 nm = 0,510 MeV
h
E32. (a) On note que = 0,00243 nm et on utilise l’équation 9.16, ce qui donne
m0 c
¡ ¢
∆λ = λ0 − λ = mh0 c (1 − cos θ) = 2,43 × 10−12 (1 − cos (37◦ )) = 4,89 × 10−13 m

(b) On cherche l’énergie du photon diffusé de longueur d’onde λ0 . On utilise le résultat de


l’exercice 10 en séparant les deux contributions à λ0 , ce qui donne
3
³ 0
´−1 ³ ´−1
E = 1,24×10λ0 eV·nm = 1,24×10λ3 eV·nm = 1,24×10λ+∆λ
3 eV·nm =⇒
³ ´−1 ³ −4
´−1
4,89×10 nm
E = 1,24×10λ3 eV·nm + 1,24×10 ∆λ
3 eV·nm = 1
30 keV + 1,24×103 eV·nm =⇒
³ ´−1 ³ ´−1
E = 30×101 3 eV + 2,54×10
1
6 eV
1
= 2,96×104 eV = 29,6 keV

E33. Si la variation de longueur d’onde est de trois parties par dix mille, on a
∆λ (3×10−4 )λ
λ = λ = 3 × 10−4 . Si l’angle de diffusion est de 53◦ , la longueur d’onde du
photon incident est de
λ0 −λ ∆λ
¡ λ ¢ h
λ = λmh0 c (1 − cos θ) =⇒ λ = ∆λ
= λ m0 c (1 − cos θ) =⇒
³ ´¡ ¢
1
λ = 3×10−4 2,43 × 10−12 (1 − cos (53◦ )) = 3,23 nm

ce qui permet de trouver l’énergie du photon incident grâce au résultat de l’exercice 10 :


1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 3,23 nm = 384 eV

E34. (a) On utilise l’équation 9.16 et on obtient


¡ ¢
∆λ = λ0 − λ = mh0 c (1 − cos θ) = 2,43 × 10−12 (1 − cos (70◦ )) = 1,60 × 10−12 m

(b) L’énergie cinétique de l’électron diffusé correspond à la différence entre l’énergie du

photon incident et l’énergie du photon diffusé, soit


³ ´
K = hc
λ − hc
λ0
= hc 1
λ − 1
λ+∆λ =⇒

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¡ ¢¡ ¢³ ´
K = 6,626 × 10−34 3 × 108 8×101 −11 − (8×10−11 )+(1,60×10
1
−12 ) =⇒
¡ ¢ ³ ´
1 eV
K = 4,87 × 10−17 J × 1,6×10 −19 J = 304 eV
c
E35. Pour obtenir f 0 = λ0
, on doit d’abord calculer la longueur d’onde des photons incidents :
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ= E = 5×104 nm = 0,0248 nm

Avec les équations 2.5c et 9.16, on peut maintenant trouver f 0 :


c 3×108
f0 = h = (2,43×10−12 )(1−cos(45◦ ))+(2,48×10−11 )
= 1,18 × 1019 Hz
m0 c (1−cos θ)+λ
E36. On calcule le déplacement de longueur d’onde au moyen de l’équation 9.16 :
¡ ¢
(a) ∆λ = mh0 c (1 − cos θ) = 2,43 × 10−12 (1 − cos (30◦ )) = 3,26 × 10−13 m
¡ ¢
(b) ∆λ = 2,43 × 10−12 (1 − cos (90◦ )) = 2,43 × 10−12 m
¡ ¢
(c) ∆λ = 2,43 × 10−12 (1 − cos (150◦ )) = 4,53 × 10−12 m

E37. (a) Si on additionne l’énergie des électrons à l’état fondamental (E1 ) et l’énergie fournie par
le bombardement (Eb ), E1 + Eb = (−13,6 eV) + (12,5 eV) = −1,1 eV, on conclut, grâce

à la figure 9.14, que les électrons ont maintenant suffisamment d’énergie pour accéder au
niveau n = 3. En se désexcitant, les électrons passent de n = 3 à n = 1. Ainsi, on observe

les trois rayonnements suivants, calculés avec le résultat de l’exercice 10 :


1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ31 = E1 −E3 = (−13,6 eV)−(−1,51 eV) = 12,09 nm = 103 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ21 = E1 −E2 = (−13,6 eV)−(−3,4 eV) = 10,20 nm = 122 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ32 = E2 −E3 = (−3,4 eV)−(−1,51 eV) = 1,89 nm = 656 nm

(b) Si les électrons incidents sont remplacés par des photons de même énergie, on n’observera
pas de rayonnement venu du gaz atomique, donc pas de raies d’émission , car les photons
n’ont pas l’énergie exacte pour permettre le passage d’un niveau d’énergie à un autre et
ne seront pas absorbés.

E38. (a) Plus la longueur d’onde du rayonnement est grande, plus son énergie est basse. Ainsi,

grâce à la figure 9.14, on note que les trois longueurs d’onde les plus grandes de la série
de Paschen sont données par les ∆E suivants, calculés au moyen de l’équation 9.27 :
−13,6 eV −13,6 eV
∆E43 = E3 − E4 = 32
− 42
= −0,661 eV
−13,6 eV −13,6 eV
∆E53 = E3 − E5 = 32
− 52
= −0,967 eV
−13,6 eV −13,6 eV
∆E63 = E3 − E6 = 32 − 62 = −1,13 eV

On peut dès lors calculer la longueur d’onde de ces sauts d’énergie avec le résultat de
l’exercice 10 :

8 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v3

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1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ43 = |∆E43 | = 0,661 eV = 1,89 × 10−6 m
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ53 = |∆E53 | = 0,967 eV = 1,28 × 10−6 m
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ63 = |∆E63 | = 1,13 eV = 1,10 × 10−6 m

(b) La plus courte longueur d’onde est obtenue pour le passage de n −→ ∞ à n = 3. Ainsi
−13,6 eV
∆E∞3 = E3 − E∞ = 32
− 0 = −1,51 eV =⇒
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ∞3 = |∆E∞3 | = 1,51 eV = 821 nm

E39. On cherche la longueur d’onde du rayonnement auquel il faut soumettre un atome d’hy-
drogène pour que son électron passe de l’état n = 1 à n −→ ∞, Ce qu’on obtient ainsi :
−13,6 eV
∆E1∞ = E∞ − E1 = 0 − 12
= 13,6 eV =⇒
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ∞1 = ∆E∞1 = 13,6 eV = 91,2 nm

Cette longueur d’onde se trouve dans la portion ultraviolette du spectre.

E40. Pour calculer la fréquence de l’orbite de l’électron, on doit d’abord trouver le module
de la vitesse de l’électron et le rayon de son orbite. On peut exprimer son rayon avec

l’équation 9.23 et sa vitesse avec l’équation 9.22 :


2
n2 } 2 }2 (6,626×10−34 )
rn = mke2
=⇒ r1 = mke2
= (2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
= 5,30 × 10−11 m
} 6,626×10−34
mvn rn = n} =⇒ v1 = mr1 = 2π(9,1×10−31 )(5,30×10−11 )
= 2,19 × 106 m/s

Avec ces deux valeurs, on calcule la fréquence, qui correspond à l’inverse de la période
de rotation, ce qui donne
1 v1 2,19×106
f= T = 2πr1 = 2π(5,30×10−11 )
= 6,56 × 1015 Hz

Si l’électron rayonnait à cette fréquence, la longueur d’onde de ce rayonnement serait de


c 3×108
λ= f = 6,56×1015
= 45,7 nm, donc se trouverait dans la portion ultraviolette du spectre.

E41. À l’état n = 2, le rayon de l’orbite de l’électron est de


2
n2 } 2 (2)2 }2 (2)2 (6,626×10−34 )
rn = mke2
=⇒ r2 = mke2
= (2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
= 2,12 × 10−10 m

(a) Son énergie potentielle électrique est de


2 ³ ´
2 (9×109 )(1,6×10−19 )
UE = − ke
r2 = − 2,12×10−10 × 1 eV
1,6×10−19 J
= −6,79 eV

(b) Son énergie cinétique correspond à la différence entre l’énergie mécanique et l’énergie
potentielle, soit
−13,6 eV
K = E − UE = (2)2
− (6,79 eV) = 3,39 eV

E42. (a) On utilise l’équation 9.27 avec Z = 3, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−13,6 eV)Z 2 (−13,6 eV)(3)2
En = n2
=⇒ E1 = 12
= E1 = −122 eV

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quant. 9


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(−13,6 eV)(3)2
E2 = 22
= E2 = −30,6 eV
(−13,6 eV)(3)2
E3 = 32
= E3 = −13,6 eV
2
(−13,6 eV)(3)
E4 = 42
= E4 = −7,65 eV

(b) On cherche les trois plus basses longueurs d’onde émises par des sauts entre ces quatre
états. Les variations d’énergie les plus élevées sont de

∆E14 = E4 − E1 = (−7,65 eV) − (−122 eV) = 114,8 eV

∆E13 = E3 − E1 = (−13,6 eV) − (−122 eV) = 108,8 eV

∆E12 = E2 − E1 = (−30,6 eV) − (−122 eV) = 91,8 eV

Les longueurs d’onde des photons associés à ces transitions sont donc de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ14 = ∆E14 = 114,8 eV =⇒ λ41 = 10,8 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ13 = ∆E13 = 108,8 eV =⇒ λ31 = 11,4 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ12 = ∆E12 = 91,8 eV =⇒ λ21 = 13,5 nm

E43. On utilise l’équation 9.23 et on obtient


2
n2 } 2 }2 (6,626×10−34 )
rn = mke 2 =⇒ r1 = mke2
= (2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
=⇒ r1 = 5,30 × 10−11 m
2
(2)2 } 2 (2)2 (6,626×10−34 )
r2 = mke2 = (2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
=⇒ r2 = 2,12 × 10−10 m
2
(3)2 } 2 (3)2 (6,626×10−34 )
r3 = mke2
= (2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
=⇒ r3 = 4,77 × 10−10 m

E44. (a) On utilise l’équation 9.27 avec Z = 2, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−13,6 eV)Z 2 (−13,6 eV)(2)2
En = n2
=⇒ E1 = 12
= E1 = −54,4 eV
2
(−13,6 eV)(2)
E2 = 22
= E2 = −13,6 eV
(−13,6 eV)(2)2
E3 = 32
= E3 = −6,04 eV

(b) Si l’électron se trouve au niveau fondamental (n = 1), on doit lui fournir une énergie
égale à |E1 | = 54,4 eV .

E45. (a) Comme on l’a démontré à l’exercice 40, le module de la vitesse de l’électron de l’atome
d’hydrogène est de v1 = 2,19 × 106 m/s
v
(b) Comme β = c est inférieur à 10 %, on peut utiliser la définition classique pour le module

de la quantité de mouvement; on obtient alors


¡ ¢¡ ¢
p1 = mv1 = 9,1 × 10−31 2,19 × 106 = 1,99 × 1024 kg·m/s

(c) Le module de l’accélération centripète est donné par l’expression usuelle. On utilise le
rayon de l’orbite déjà calculé à l’exercice 40 et on obtient
2
v2 (2,19×106 )
ar = r11 = 5,30×10−11 = 9,05 × 1022 m/s2

10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v3

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E46. Si on la réécrit pour un noyau possédant une charge Ze, l’équation 9.19 conduit à une
expression pour la vitesse de l’électron au niveau n :
q
2
vn = kZemrn

Si on insère cette relation pour vn dans l’équation 9.22, on trouve pour rn


³ 2´
n2 } 2
mvn rn = n} =⇒ m2 vn2 rn2 = n2 }2 =⇒ m2 kZe 2 2 2
mrn rn = n } =⇒ rn = mkZe2
}2
Soit r1 = mke2
, le rayon de l’orbite de l’électron de l’hydrogène au niveau fondamental.

En conséquence, pour l’électron au niveau n gravitant autour d’un noyau possédant une
charge Ze, on obtient
³ ´
n2 }2 n2 }2 n2 r1
rn = mkZe2
=⇒ rn = Z mke2
=⇒ rn = Z =⇒ CQFD

E47. L’équation 9.22 permet d’affirmer que mvn rn = n}, et, à l’exercice 40, on a démontré que
n2 } 2
rn = mkZe2 . Si on combine ces deux équations, on trouve, pour le module de la vitesse
d’un électron en orbite autour d’un noyau de charge Ze
2 Z (2π)(1,6×10
−19 2
) ¡ ¢
vn = kZe
n} = n (6,626×10−34 ) =⇒ vn = Zn 2,2 × 106 m/s =⇒ CQFD

E48. (a) On note, à l’équation 9.24, que En ∝ m. Comme la masse augmente par un facteur 207,
on peut conclure que l’énergie augmente aussi par un facteur 207 .
1
(b) On note, à l’équation 9.23, que rn ∝ m. Comme la masse augmente par un facteur 207,
on peut conclure que le rayon diminue par le même facteur ou encore qu’il est multiplié
1
par le facteur 207 , ce qui donne dans les deux cas 4,83 × 10−3 .
2
E49. Si la charge du noyau est Ze, l’équation 9.20 devient En = − kZe
2rn . On a déjà démontré,
n2 }2
à l’exercice 40, que le rayon de l’orbite pour l’électron est rn = mkZe2
. Si on combine ces
deux expressions, on peut écrire que
(2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )
2 4 ³ ´
2 2 4 2 (1,6×10−19 )
En = − mk Z e Z
2n2 }2 = − n2 2(6,626×10−34 )2
× 1 eV
1,6×10−19 J
=⇒
2
En = − (13,6neV)Z
2 =⇒ CQFD
c
E50. (a) λ = f = 12,2 cm

(b) E = hf = 1,62 × 10−24 J = 1,01 × 10−5 eV


hc
E51. φ= λ − e∆V0 = 1,90 eV
hc
E52. (a) φ = λ0 = 2,2 eV =⇒ λ0 = 564 nm
hc hc
(b) λ = Kmax + φ =⇒ Kmax = λ − φ = 0,750 eV
hc hc
E53. λ = Kmax + hf0 =⇒ hf0 = λ − 12 mvmax
2 =⇒ f0 = 5,15 × 1014 Hz

E54. hf = Kmax + φ =⇒ Kmax = (4,8 eV) − (2,78 eV) = 2,02 eV =⇒

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quant.


© ERPI 11
vmax = 8,42 × 105 m/s
³ ´
E55. Kmax = hc λ1 − λ10 = 12 mvmax
2 =⇒ vmax = 5,89 × 105 m/s
³ ´
λ = hc = 4,141 × 10−11 m, mais λ0 − λ = h 0 −11 m.
E56. E m0 c (1 − cos θ) et λ = 4,16 × 10
hc
Finalement, E 0 = λ0
= 29,1 keV .
hc
E57. E = 120 keV =⇒ λ = E = 1,036 × 10−11 m et E 0 = 0,95E = 114 keV =⇒

λ0 = hc
= 1.095 × 10−11 m
E0
³ ´
Avec λ0 − λ = mh0 c (1 − cos θ), on trouve θ = 39,1◦ .
E58. (a) Kmax = 12 mvmax
2 = hc hc
λ − λ0 =⇒
1
¡ −31
¢¡ ¢2 (6,626×10−34 )(3,00×108 ) (6,626×10−34 )(3,00×108 )
2 9,11 × 10 2,6 × 106 = 0,15×10−9
− λ0
=⇒

λ0 = 150,349 pm =⇒

∆λ = λ0 − λ = 0,349 pm
³ ´
(b) ∆λ = mh0 c (1 − cos θ) =⇒ θ = 31,2◦
hc
E59. (a) De n −→ ∞ à n = 2 =⇒ ∆E = λ = 3,4 eV =⇒ λ = 365 nm
(b) De n −→ ∞ à n = 1 =⇒ ∆E = hcλ = 13,6 eV =⇒ λ = 91,4 nm
1
¡ 1 1
¢
E60. λ = R 12 − 22 =⇒ λ = 122 nm
E61. E0 = E1 + E2 =⇒ λhc0 = λhc1 + λhc2 =⇒ λ2 = 872 nm
1
¡1 1
¢
E62. λR = n2 − m2 = 0,889, et on trouve n = 1 et m = 3 par un jeu d’essais et erreurs.

Problèmes

P1. (a) On transforme l’équation 9.13 pour isoler λ et on obtient


(6,626×10−34 )(µ3×108 )
λ = ³ hchc ´ = 1,6×10−19 J
¶ = 7,10 × 10−12 m
K+ ((45 keV)+(130 keV))×
λ0 1 eV
hc
(b) L’énergie du photon diffusé est E0 = λ0
= 130 keV, ce qui implique que
λ0 = 9,56 × 10−12 m. On peut alors calculer l’angle de diffusion au moyen de l’équation
h
9.16, en se rappelant que = 2,43 × 10−3 nm, soit la longueur d’onde de Compton :
m0 c à !
0
λ0 − λ = h
(1 − cos θ) =⇒ θ = arccos 1 − λ h−λ
m0 c =⇒
³ ´ m0 c
9,56×10−12 −7,10×10−12 ◦
θ = arccos 1 − 2,43×10−12
= 90,7

(c) On trouve l’angle de diffusion φ au moyen des équations 9.14 et 9.15 :


h h h h
λ = λ0
cos θ + p cos φ =⇒ cos φ = λp − λ0 p
cos θ (i)
h h
0= λ0
sin θ − p sin φ =⇒ sin φ = λ0 p
sin θ (ii)

On divise l’équation (i) par l’équation (ii) et on obtient

12 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v3

© ERPI
h
à !
sin θ
λ0 p sin θ sin θ
tan φ = h h = λ0
=⇒ φ = arctan λ0
=⇒
λp − λ0 p cos θ λ −cos θ λ −cos θ
à !
sin(90,7◦ )
φ = arctan 9,56×10−12
= 36,4◦

7,10×10−12 −cos(90,7 )
P2. Il suffit de poser que dRdλ = 0 dans la loi du rayonnement de Wien pour obtenir λmax , la
longueur d’onde pour laquelle la radiance spectrale devient maximale. On donne
B

Ae λT
R (λ,T ) = λ5

Donc, Ã !
B B B
− − −
dR d Ae λT −5Ae λmax T B Ae λmax T
dλ = dλ λ5
= λ6max
+ λ2max T λ5max
= 0 =⇒
B ³ ´
−λ −5 B −5 B B 5
Ae max T + = 0 =⇒ + = 0 =⇒ = =⇒
λ6max λ7max T λ6max λ7max T λ7max T λ6max
B
λmax T = 5

Cette équation a la même forme que l’équation 9.2, puisque le produit de la longueur
d’onde et de la température est constant. =⇒ CQFD

P3. On montre qu’un électron libre ne peut absorber complètement un photon, c’est-à-dire
son énergie et sa quantité de mouvement, en comparant l’expression de ces deux quantités,
hf
p= c = γm0 v et E = hf = γm0 c2 .

On observe que l’absorption de ces deux quantités implique que l’électron aurait une
vitesse égale à celle de la lumière, ce qui va à l’encontre de la théorie de la relativité

restreinte. =⇒ CQFD

P4. Les expressions de l’énergie du photon incident E et de la différence d’énergie ∆E entre


hc hc hc
le photon diffusé et le photon incident sont données par E = λ et ∆E = λ0
− λ. Ainsi,
∆E
la perte relative d’énergie E s’exprime comme suit
hc hc
− λ−λ0
∆E
= λ0 λ = = −∆λ
=⇒ ∆E
≈ −∆λ
=⇒ CQFD
E hc λ0 λ0 E λ
λ
P5. (a) Le moment d’inertie d’une particule correspond au produit de sa masse et du carré du
rayon de sa trajectoire. Le système de deux protons possède donc un moment d’inertie
de
¡ ¢³ −11
´
I = 2mr2 = 2 1,67 × 10−27 7,4×10
2 = 4,57 × 10−48 kg·m2
h nh
(b) Si le moment cinétique L = Iωn est quantifié en multiple de 2π , il est égal à 2π , où n est

un nombre entier, et on trouve, pour la vitesse angulaire


nh nh n(6,626×10−34 ) ¡ ¢
2π = Iω n =⇒ ω n = 2πI = 2π(4,57×10−48 ) = 2,31 × 1013 n rad/s

(c) Au moyen du résultat obtenu en (b), on trouve

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quant.


© ERPI 13
ω1 2,31×1013
fn+1 − fn = f1 = 2π = 2π = 3,67 × 1012 Hz

ce qui représente un rayonnement dans la portion infrarouge du spectre.

P6. En passant du niveau m = 5 au niveau n = 1, l’électron émet un photon de fréquence f


¡ ¢ ¡ ¢¡ ¢¡ ¢
égale à f = Rc n12 − m12 = 1,097 × 107 3 × 108 112 − 512 = 3,16 × 1015 Hz

Selon le principe de conservation de la quantité de mouvement (voir le chapitre 9 du tome


1), la quantité de mouvement du photon vers l’avant est compensée par la quantité de

mouvement que gagne l’atome dans la direction opposée.


¡ ¢
Ainsi, si m = 1,00782u = 1,00782 1,661 × 10−27 kg = 1,674 × 10−27 kg, selon l’annexe
E (pour l’atome neutre d’hydrogène), on peut écrire que
hf
Pphoton = patome =⇒ c = γmv

Si la vitesse de recul de l’atome est faible devant c, on peut poser que γ = 1, ce qui donne
hf (6,626×10−34 )(3,16×1015 )
v= cm = (3×108 )(1,674×10−27 )
= 4,17 m/s

P7. On élimine les termes en φ des équations 9.14 et 9.15 en additionnant les carrés des
composantes de quantité de mouvement de l’électron et en faisant appel à une identité
trigonométrique :
h
¡h ¢2
0= λ0
sin θ − p sin φ =⇒ p2 sin2 φ = λ0 sin θ
h h
¡h ¢2
λ = λ0
cos θ + p cos φ =⇒ p2 cos2 φ = λ − λh0 cos θ =⇒
¡ ¢2 ¡ ¢2
p2 sin2 φ + p2 cos2 φ = p2 = λh0 sin θ + hλ − λh0 cos θ =⇒
³ ´
cos θ
p2 = h2 λ12 − 2 λλ 0 + 10 2 (i)
(λ )
E2 hc hc
Au moyen des équations p2 = c2
− m20 c2 , E = K + m0 c2 et K = λ − λ0
, on peut écrire
K 2 +2Kmo c2 +m20 c4 2
p2 = c2 − m20 c2 = Kc2 + 2Km0 =⇒
¡ ¢
hc 2
¡ ¢
p2 = c12 hc
λ − λ0 + 2 hc hc
λ − λ0 m0 =⇒
¡ ¢2 ¡ ¢
p2 = h2 λ1 − λ10 + 2hcm0 λ1 − λ10 (ii)

En égalisant les équations (i) et (ii), on trouve l’expression du déplacement de Compton :


³ ´ ¡ ¢2 ¡ ¢
cos θ
h2 λ12 − 2 λλ 0 + 10 2 = h2 λ1 − λ10 + 2hcm0 λ1 − λ10 =⇒
(λ )
³ ´ ³ ´ ¡ ¢
cos θ
h2 λ12 − 2 λλ 0 + 10 2 = h2 λ12 − λλ 2
0 +
1
0 2 + 2hcm0 λ1 − λ10 =⇒
(λ ) (λ )
¡ 2 cos θ ¢ ¡ 2 ¢ ³ 0 ´ ³ ´
h − λλ0 = h − λλ0 + 2cm0 λλλ −λ
0 =⇒ λ0 − λ = mh0 c (1 − cos θ) =⇒ CQFD

P8. (a) L’équation 9.5 exprime la radiance spectrale selon la théorie de Planck et son énoncé est
2πc2 hλ−5
R (λ,T ) = hc
e λkT −1

14 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v3

© ERPI
hc hc
Si on procède au changement de variable suivant, x = λkT , donc λ = xkT , on obtient
l’expression suivante
³ ´ ³ ´
−5
hc xkT 5
2πc2 h xkT 2πc2 h hc 5
R (λ,T ) = x
e −1 = ex −1 = A exx−1

dans laquelle l’ensemble des constantes ont été remplacées par A. On cherche la longueur

d’onde pour laquelle la radiance spectrale est maximale. Comme


dR dλ dR
¡ hc ¢ dR
dλ = dx dx = − x2 kT dx
dR
on constate que cette longueur d’onde λmax peut être obtenue en posant que dx = 0.
Conséquemment,
³ ´ ³ 4 x ´
dR d x5 5x (e −1)−x5 ex
dx = dx A ex −1 = A (ex −1)2
=0

Le dénominateur de cette expression tend vers l’infini si x = 0, donc λ −→ ∞. On trouve


la solution en posant que le numérateur devient nul, c’est-à-dire

5x4 (ex − 1) − x5 ex = 0 =⇒ 5x4 (ex − 1) = x5 ex =⇒ 5 (ex − 1) = xex =⇒

5 (1 − e−x ) = x =⇒ 5 − x = 5e−x =⇒ CQFD

Il n’est pas possible de résoudre algébriquement cette équation, que l’on qualifie de trans-
cendante. Il existe différentes méthodes d’analyse numérique permettant de la solutionner,
la méthode de Newton en étant une. Si on fait appel au logiciel Maple, on trace d’abord
le graphe des fonctions qui sont de part et d’autre de l’égalité afin de localiser le lieu
d’intersection, puis, on résout l’équation de façon numérique dans la région où se situe
l’intersection :

> restart;
> eq:=5-x=5*exp(-x);
> plot({5-x,5*exp(-x)},x=0..10);
> fsolve(eq,x,4..6);

On en arrive à x = 4,965, la valeur attendue.

(b) Au moyen de la solution pour x, on peut calculer la valeur de λmax :


hc hc (6,626×10−34 )(3×108 )
λmax = (4,965)kT =⇒ λmax T = (4,965)k = (4,965)(1,381×10−23 ) =⇒

λmax T = 2,898 × 10−3 m·K =⇒ CQFD

P9. On cherche à établir la loi de Stephan-Boltzmann, R = σT 4 . Pour ce faire, on intègre sur


hc
toutes les longueurs d’onde la loi de Planck à l’aide du changement de variable x = λkT .

Ainsi, ³ ´ ³ ´
hc −5 xkT 5
2πc2 h xkT 2πc2 h hc
2πk5 T 5 x5
R (λ,T ) = ex −1 = ex −1 = h4 c3 ex −1

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quant.


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hc
De plus, comme λ = xkT , on a dλ = − x2hckT dx, et le changement de variable peut être
appliqué à l’intégrale qui suit :
R
∞ R0 ³ 2πk5 T 5 x5 ´ ¡ hc ¢ R ³ 2πk5 T 5 x5 ´ ¡ hc ¢

I (T ) = R (λ,T ) dλ = 4
h c 3 x
e −1 − 2
x kT
dx = h4 c3 ex −1 x2 kT
dx =⇒
0 ∞ 0
R ³ 2πk4 T 4 x3 ´

2πk4 T 4
R x3

I (T ) = 2
c h 3 x
e −1 dx = 2
c h 3 ex −1 dx
0 0
Le résultat de l’intégrale est fourni dans la donnée, de sorte que
4T 4
³ 4´
2π5 k4 T 4
I (T ) = 2πk
2
c h 3
π
15 = 15c2 h3 =⇒ I = σT
4 =⇒ CQFD

P10. D’après la deuxième loi de Newton appliquée à ce système stable, la force électrique agit
mv 2 ke2
comme force centripète, et on peut écrire que r = (2r)2
, où r représente la distance
entre chaque particule et le centre de masse du système.

Puisque le module du moment cinétique de l’électron, = mvr, ne peut prendre que des
valeurs entières qui sont des multiples de }, le module du moment cinétique du système

est 2mvrn = n}.

Si on égale la vitesse dans les expressions du moment cinétique et des forces, on trouve

rn :
ke2 n2 }2 n2 }2
v2 = 4mrn = 4m2 rn2 =⇒ rn = mke2
¡1 ¢ 2
L’énergie mécanique du système est de E = K +U, où K = 2 2 mv
2 = mv 2 et U = − ke
2r .

Si on utilise le résultat pour rn , l’énergie mécanique prend cette forme :


³ 2 ´
ke2 ke ke2 ke2 ke2 ke2 k2 e4 m
En = mv 2 − 2r n
= m 4mrn − 2rn = 4rn − 2rn = − 4rn = − 4n2 } 2 =⇒
2 4 ³ ´
(9×109 ) (1,6×10−19 ) (9,1×10−31 )
En = − n12 µ ¶
−34 2
× 1 eV
1,6×10−19 J
=⇒ En ≈ − 6,8n2eV =⇒ CQFD
6,626×10
4 2π
P11. Dans le logiciel Maple, on définit d’abord les constantes fondamentales comme h, la
constante de Planck, c, la vitesse de la lumière et k, la constante de Boltzmann. Puis,
on définit l’expression de la radiance spectrale selon Wien, Rayleigh-Jeans et Planck en

remplaçant les constantes A et B de l’équation 9.4 par les valeurs définies à l’équation
9.5. La constante C qui apparait dans l’expression de la radiance spectrale de Rayleigh-
Jeans est remplacée par 2πck. On superpose finalement le graphe des trois fonctions de
radiance spectrale à T = 2000 K :

> restart;
> h:=6.626e-34; c:=3e8; k:=1.381e-23;
> A:=2*Pi*c^2*h; B:=h*c/k; C:=2*Pi*c*k; T:=2000;
> IW:=A*lambda^(-5)*exp(-B/(lambda*T));
> IR:=C*T/lambda^4;

16 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v3

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> IP:=A*lambda^(-5)/(exp(B/(lambda*T))-1);
> plot({IR,IW,IP},lambda=0..9e-6,0..5e11);

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quant.


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