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E1. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1 :
2,898×10−3
λmax T = 2,898 × 10−3 m·K =⇒ λmax = T
E2. (a) Si la surface du Soleil se comporte comme un corps noir, sa température est donnée par
l’équation 9.1, soit
2,898×10−3 2,898×10−3
T = λmax = 5×10−7 = 5,80 × 103 K
E3. D’après l’équation 9.1, la lumière visible est bornée par les températures suivantes :
2,898×10−3 2,898×10−3
Tmin = (λmax )max = 700×10−9
= 4,14 × 103 K
2,898×10−3 2,898×10−3
Tmax = (λmax )min = 700×10−9
= 7,25 × 103 K
obtient
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢ ³ ¡ ¡ ¢¢2 ´
L = IA = σ T 4 − T04 4πr2 = 5,67 × 10−8 (8830)4 4π 2 6,96 × 108 =⇒
L = 8,39 × 1027 W
E7. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1,
soit
2,898×10−3 2,898×10−3
λmax T = 2,898 × 10−3 m·K =⇒ λmax = T = 300 = 9,66 µm
E8. On donne f = 5,1 × 1013 Hz. On utilise l’équation 9.6 et on convertit le résultat final en
électronvolt, ce qui donne
¡ ¢¡ ¢
∆E = En+1 − En = (n + 1) hf − nhf = hf = 6,626 × 10−34 5,1 × 1013 =⇒
¡ ¢ ³ 1 eV ´
∆E = 3,379 × 10−20 J × 1,6×10 −19 J = 0,211 eV
E9. La puissance totale rayonnée P = 400 kW est la somme des énergies de tous les photons
émis par unité de temps à la fréquence f = 100 MHz. Si x correspond au nombre de
E10. (a) L’énergie d’un photon s’exprime, en joules, sous la forme E = hf. Avec c = λf, cette
expression devient
³ ´ ³ ´
(6,626×10−34 )(3×108 ) 1,988×10−25 J·m
E = hc
λ = λ = λ × 1 nm
1×10−9 m
× 1 eV
1,6×10−19 J
=⇒
1,24×103 eV·nm
E= λ =⇒ CQFD
(b) L’intervalle d’énergie de la portion visible du spectre électromagnétique est borné par
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Emin = λmax = 700 nm = 1,77 eV
et
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Emax = λmin = 400 nm = 3,10 eV
E11. (a) L’énergie cinétique maximale des photoélectrons n’est pas fonction de l’intensité, mais
bien de la fréquence du rayonnement utilisé. Avec l’équation 9.9, on obtient donc
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
Kmax = hf − φ = λ − (2,25 eV) = 400 nm − (2,25 eV) = 0,855 eV
(b) La valeur réelle de l’intensité qui atteint et provoque l’émission d’un électron (Iefficace )
E12. (a) Si le diamètre de la pupille est de 0,5 mm, la puissance minimale du rayonnement que
© ERPI
l’œil peut détecter est donnée par l’intensité de ce rayonnement multipliée par l’aire de
la pupille, soit
³ ´2 ¡ ¢
5×10−3
P = AI = πr2 I = π 2 5 × 10−13 = 9,82 × 10−18 W
(b) Soit x, le nombre de photons reçus par seconde par l’œil, et E = hf , l’énergie de chacun
E14. On trouve l’énergie de ces photons au moyen de l’équation 9.8 ou de l’équation démontrée
à l’exercice 10.
(a) Si le photon possède une longueur d’onde de 550 nm, son énergie est de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 550 nm = 2,25 eV
(b) Si le photon possède une fréquence de 100 MHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
E = hf = 6,626 × 10−34 100 × 106 × 1,6×10 −19 J = 4,14 × 10−7 eV
(c) Si le photon possède une fréquence de 940 kHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
E = hf = 6,626 × 10−34 940 × 103 × 1,6×10 −19 J = 3,89 × 10−9 eV
(d) Si le photon possède une longueur d’onde de 0,071 nm, son énergie est de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
E= λ = 0,071 nm = 1,75 × 104 eV
E17. Soit z, le nombre de photons reçus par seconde et par mètre carré, chacun possédant une
énergie E = hf . L’intensité du rayonnement correspond alors à
E21. Puisqu’il s’agit de la même surface, on doit poser que le travail d’extraction reste le
même dans les deux cas. On trouve d’abord φ au moyen de la première longueur d’onde
(λ1 = 350 nm), et Kmax = 1,2 eV :
³ ´
1,24×103 eV·nm
Kmax = hf1 − φ =⇒ φ = hf1 − Kmax = 350 nm − (1,2 eV) = 2,34 eV
E23. (a) L’énergie émise sous forme de rayonnement équivaut à P = 0,05 (100 W) = 5,00 W. Si
x correspond au nombre d’électrons émis par seconde qui possèdent une énergie E = hf,
on trouve
P P 5
P = xE = xhf =⇒ x = hf = hc = = 1,51 × 1019 photons/s
λ
(6,626×10−34 )(3×108 )
600×10−9
(b) L’œil peut détecter un minimum de 20 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
E = hf, la puissance qui fait réagir l’œil est de Pœil = 20hf. On calcule l’intensité
© ERPI
du rayonnement qui atteint la pupille Iœil avec l’équation 9.3, dans laquelle on insère
Aœ il = πr2 , qui correspond à l’aire de la pupille, ce qui donne
Pœ il 20hf 20hc
Pœil = Iœil Aœil = Iœil πr2 =⇒ Iœil = πr2
= πr2
= πr2 λ
=⇒
20( 6,626×10−34)( 3×108
)
Iœil = µ ¶2 = 9,37 × 10−13 W/m2
3×10−3
π 2 (600×10−9 )
l’équation 9.3, mais où A = 4πr2 correspond à l’aire de la sphère sur laquelle s’étend le
rayonnement au moment où il atteint l’œil, on obtient
¡ ¢ q
xhf
P = xhf = Iœil A = Iœil 4πr2 =⇒ r = 4πI = =⇒
r œ il
K1 = h(f − f0 )
³ ´
K2 = h 3f2 − f 0
K1 = h(f − f0 ) =⇒ f = K1 +hf
h
0
³ ´ ³ ´
K2 = h 3f2 − f 0 =⇒ f = 2 K2 +hf0
3 h
E25. L’œil peut détecter un minimum de 8 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
E = hf, la puissance qui fait réagir l’œil est de Pœil = 8hf.
On calcule l’intensité du rayonnement qui atteint la pupille Iœil avec l’équation 9.3, dans
laquelle on insère Aœil = πr2 , qui correspond à l’aire de la pupille, ce qui donne
Pœ il 8hf 8hc
Pœil = Iœil Aœil = Iœil πr2 =⇒ Iœil = πr2
= πr2
= πr2 λ
=⇒
6,626×10−34
8( )( 3×108
)
Iœil = µ ¶2 = 1,62 × 10−13 W/m2
5×10−3
π 2 (500×10−9 )
> restart;
> c:=3e8;
> data:=[[c/500e-9,0.37],[c/450e-9,0.65],[c/400e-9,1.0],[c/350e-9,1.37],[c/300e-9,2.0]];
> with(plots):
> pointplot(data);
> with(CurveFitting):
> LeastSquares(data, x);
f = he ∆V0 + f0
h
La quantité cherchée, e est donc l’inverse de la pente de cette droite, soit
h 1
e = 2,4827×1014
= 4,03 × 10−15 V·s
(b) La fréquence de seuil est tout simplement l’ordonnée à l’origine dans le graphe obtenu,
soit f0 = 5,07 × 1014 Hz
(b) Le module de la quantité de mouvement du photon est donné par l’équation 9.12 :
(6,626×10−34 )(2,47×1020 )
p = hf
c = 3×108
= 5,46 × 10−22 kg·m/s
E28. (a) La longueur d’onde du photon diffusé est donnée par l’équation 9.16. En faisant de plus
appel au résultat de l’exercice 10, on obtient
1,24×103 eV·nm
λ0 = h h
m0 c (1 − cos θ) + λ = m0 c (1 − cos θ) + E =⇒
(6,626×10−34 ) 1,24×103 eV·nm
λ0 = ◦
(9,1×10−31 )(3×108 ) (1 − cos (50 )) + 30×103 eV = 4,22 × 10−11 m
E29. Si les photons sont diffusés avec un angle de 180◦ par rapport à leur direction incidente,
les électrons diffusés auront une énergie cinétique maximale. On calcule d’abord λ avec
le résultat de l’exercice 10, ce qui donne
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ= E = 40×103 eV
= 0,031 nm
© ERPI
On calcule ensuite λ0 avec l’équation 9.16 :
(6,626×10−34 )
λ0 = mh0 c (1 − cos θ) + λ = (9,1×10−31 )(3×108 ) (1 − cos (180◦ )) + 0,031 × 10−9 = 0,03586 nm
E33. Si la variation de longueur d’onde est de trois parties par dix mille, on a
∆λ (3×10−4 )λ
λ = λ = 3 × 10−4 . Si l’angle de diffusion est de 53◦ , la longueur d’onde du
photon incident est de
λ0 −λ ∆λ
¡ λ ¢ h
λ = λmh0 c (1 − cos θ) =⇒ λ = ∆λ
= λ m0 c (1 − cos θ) =⇒
³ ´¡ ¢
1
λ = 3×10−4 2,43 × 10−12 (1 − cos (53◦ )) = 3,23 nm
E37. (a) Si on additionne l’énergie des électrons à l’état fondamental (E1 ) et l’énergie fournie par
le bombardement (Eb ), E1 + Eb = (−13,6 eV) + (12,5 eV) = −1,1 eV, on conclut, grâce
à la figure 9.14, que les électrons ont maintenant suffisamment d’énergie pour accéder au
niveau n = 3. En se désexcitant, les électrons passent de n = 3 à n = 1. Ainsi, on observe
(b) Si les électrons incidents sont remplacés par des photons de même énergie, on n’observera
pas de rayonnement venu du gaz atomique, donc pas de raies d’émission , car les photons
n’ont pas l’énergie exacte pour permettre le passage d’un niveau d’énergie à un autre et
ne seront pas absorbés.
E38. (a) Plus la longueur d’onde du rayonnement est grande, plus son énergie est basse. Ainsi,
grâce à la figure 9.14, on note que les trois longueurs d’onde les plus grandes de la série
de Paschen sont données par les ∆E suivants, calculés au moyen de l’équation 9.27 :
−13,6 eV −13,6 eV
∆E43 = E3 − E4 = 32
− 42
= −0,661 eV
−13,6 eV −13,6 eV
∆E53 = E3 − E5 = 32
− 52
= −0,967 eV
−13,6 eV −13,6 eV
∆E63 = E3 − E6 = 32 − 62 = −1,13 eV
On peut dès lors calculer la longueur d’onde de ces sauts d’énergie avec le résultat de
l’exercice 10 :
© ERPI
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ43 = |∆E43 | = 0,661 eV = 1,89 × 10−6 m
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ53 = |∆E53 | = 0,967 eV = 1,28 × 10−6 m
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ63 = |∆E63 | = 1,13 eV = 1,10 × 10−6 m
(b) La plus courte longueur d’onde est obtenue pour le passage de n −→ ∞ à n = 3. Ainsi
−13,6 eV
∆E∞3 = E3 − E∞ = 32
− 0 = −1,51 eV =⇒
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ∞3 = |∆E∞3 | = 1,51 eV = 821 nm
E39. On cherche la longueur d’onde du rayonnement auquel il faut soumettre un atome d’hy-
drogène pour que son électron passe de l’état n = 1 à n −→ ∞, Ce qu’on obtient ainsi :
−13,6 eV
∆E1∞ = E∞ − E1 = 0 − 12
= 13,6 eV =⇒
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ∞1 = ∆E∞1 = 13,6 eV = 91,2 nm
E40. Pour calculer la fréquence de l’orbite de l’électron, on doit d’abord trouver le module
de la vitesse de l’électron et le rayon de son orbite. On peut exprimer son rayon avec
Avec ces deux valeurs, on calcule la fréquence, qui correspond à l’inverse de la période
de rotation, ce qui donne
1 v1 2,19×106
f= T = 2πr1 = 2π(5,30×10−11 )
= 6,56 × 1015 Hz
(b) Son énergie cinétique correspond à la différence entre l’énergie mécanique et l’énergie
potentielle, soit
−13,6 eV
K = E − UE = (2)2
− (6,79 eV) = 3,39 eV
E42. (a) On utilise l’équation 9.27 avec Z = 3, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−13,6 eV)Z 2 (−13,6 eV)(3)2
En = n2
=⇒ E1 = 12
= E1 = −122 eV
(b) On cherche les trois plus basses longueurs d’onde émises par des sauts entre ces quatre
états. Les variations d’énergie les plus élevées sont de
Les longueurs d’onde des photons associés à ces transitions sont donc de
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ14 = ∆E14 = 114,8 eV =⇒ λ41 = 10,8 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ13 = ∆E13 = 108,8 eV =⇒ λ31 = 11,4 nm
1,24×103 eV·nm 1,24×103 eV·nm
λ12 = ∆E12 = 91,8 eV =⇒ λ21 = 13,5 nm
E44. (a) On utilise l’équation 9.27 avec Z = 2, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−13,6 eV)Z 2 (−13,6 eV)(2)2
En = n2
=⇒ E1 = 12
= E1 = −54,4 eV
2
(−13,6 eV)(2)
E2 = 22
= E2 = −13,6 eV
(−13,6 eV)(2)2
E3 = 32
= E3 = −6,04 eV
(b) Si l’électron se trouve au niveau fondamental (n = 1), on doit lui fournir une énergie
égale à |E1 | = 54,4 eV .
E45. (a) Comme on l’a démontré à l’exercice 40, le module de la vitesse de l’électron de l’atome
d’hydrogène est de v1 = 2,19 × 106 m/s
v
(b) Comme β = c est inférieur à 10 %, on peut utiliser la définition classique pour le module
(c) Le module de l’accélération centripète est donné par l’expression usuelle. On utilise le
rayon de l’orbite déjà calculé à l’exercice 40 et on obtient
2
v2 (2,19×106 )
ar = r11 = 5,30×10−11 = 9,05 × 1022 m/s2
© ERPI
E46. Si on la réécrit pour un noyau possédant une charge Ze, l’équation 9.19 conduit à une
expression pour la vitesse de l’électron au niveau n :
q
2
vn = kZemrn
En conséquence, pour l’électron au niveau n gravitant autour d’un noyau possédant une
charge Ze, on obtient
³ ´
n2 }2 n2 }2 n2 r1
rn = mkZe2
=⇒ rn = Z mke2
=⇒ rn = Z =⇒ CQFD
E47. L’équation 9.22 permet d’affirmer que mvn rn = n}, et, à l’exercice 40, on a démontré que
n2 } 2
rn = mkZe2 . Si on combine ces deux équations, on trouve, pour le module de la vitesse
d’un électron en orbite autour d’un noyau de charge Ze
2 Z (2π)(1,6×10
−19 2
) ¡ ¢
vn = kZe
n} = n (6,626×10−34 ) =⇒ vn = Zn 2,2 × 106 m/s =⇒ CQFD
E48. (a) On note, à l’équation 9.24, que En ∝ m. Comme la masse augmente par un facteur 207,
on peut conclure que l’énergie augmente aussi par un facteur 207 .
1
(b) On note, à l’équation 9.23, que rn ∝ m. Comme la masse augmente par un facteur 207,
on peut conclure que le rayon diminue par le même facteur ou encore qu’il est multiplié
1
par le facteur 207 , ce qui donne dans les deux cas 4,83 × 10−3 .
2
E49. Si la charge du noyau est Ze, l’équation 9.20 devient En = − kZe
2rn . On a déjà démontré,
n2 }2
à l’exercice 40, que le rayon de l’orbite pour l’électron est rn = mkZe2
. Si on combine ces
deux expressions, on peut écrire que
(2π)2 (9,1×10−31 )(9×109 )
2 4 ³ ´
2 2 4 2 (1,6×10−19 )
En = − mk Z e Z
2n2 }2 = − n2 2(6,626×10−34 )2
× 1 eV
1,6×10−19 J
=⇒
2
En = − (13,6neV)Z
2 =⇒ CQFD
c
E50. (a) λ = f = 12,2 cm
λ0 = hc
= 1.095 × 10−11 m
E0
³ ´
Avec λ0 − λ = mh0 c (1 − cos θ), on trouve θ = 39,1◦ .
E58. (a) Kmax = 12 mvmax
2 = hc hc
λ − λ0 =⇒
1
¡ −31
¢¡ ¢2 (6,626×10−34 )(3,00×108 ) (6,626×10−34 )(3,00×108 )
2 9,11 × 10 2,6 × 106 = 0,15×10−9
− λ0
=⇒
λ0 = 150,349 pm =⇒
∆λ = λ0 − λ = 0,349 pm
³ ´
(b) ∆λ = mh0 c (1 − cos θ) =⇒ θ = 31,2◦
hc
E59. (a) De n −→ ∞ à n = 2 =⇒ ∆E = λ = 3,4 eV =⇒ λ = 365 nm
(b) De n −→ ∞ à n = 1 =⇒ ∆E = hcλ = 13,6 eV =⇒ λ = 91,4 nm
1
¡ 1 1
¢
E60. λ = R 12 − 22 =⇒ λ = 122 nm
E61. E0 = E1 + E2 =⇒ λhc0 = λhc1 + λhc2 =⇒ λ2 = 872 nm
1
¡1 1
¢
E62. λR = n2 − m2 = 0,889, et on trouve n = 1 et m = 3 par un jeu d’essais et erreurs.
Problèmes
© ERPI
h
à !
sin θ
λ0 p sin θ sin θ
tan φ = h h = λ0
=⇒ φ = arctan λ0
=⇒
λp − λ0 p cos θ λ −cos θ λ −cos θ
à !
sin(90,7◦ )
φ = arctan 9,56×10−12
= 36,4◦
◦
7,10×10−12 −cos(90,7 )
P2. Il suffit de poser que dRdλ = 0 dans la loi du rayonnement de Wien pour obtenir λmax , la
longueur d’onde pour laquelle la radiance spectrale devient maximale. On donne
B
−
Ae λT
R (λ,T ) = λ5
Donc, Ã !
B B B
− − −
dR d Ae λT −5Ae λmax T B Ae λmax T
dλ = dλ λ5
= λ6max
+ λ2max T λ5max
= 0 =⇒
B ³ ´
−λ −5 B −5 B B 5
Ae max T + = 0 =⇒ + = 0 =⇒ = =⇒
λ6max λ7max T λ6max λ7max T λ7max T λ6max
B
λmax T = 5
Cette équation a la même forme que l’équation 9.2, puisque le produit de la longueur
d’onde et de la température est constant. =⇒ CQFD
P3. On montre qu’un électron libre ne peut absorber complètement un photon, c’est-à-dire
son énergie et sa quantité de mouvement, en comparant l’expression de ces deux quantités,
hf
p= c = γm0 v et E = hf = γm0 c2 .
On observe que l’absorption de ces deux quantités implique que l’électron aurait une
vitesse égale à celle de la lumière, ce qui va à l’encontre de la théorie de la relativité
restreinte. =⇒ CQFD
Si la vitesse de recul de l’atome est faible devant c, on peut poser que γ = 1, ce qui donne
hf (6,626×10−34 )(3,16×1015 )
v= cm = (3×108 )(1,674×10−27 )
= 4,17 m/s
P7. On élimine les termes en φ des équations 9.14 et 9.15 en additionnant les carrés des
composantes de quantité de mouvement de l’électron et en faisant appel à une identité
trigonométrique :
h
¡h ¢2
0= λ0
sin θ − p sin φ =⇒ p2 sin2 φ = λ0 sin θ
h h
¡h ¢2
λ = λ0
cos θ + p cos φ =⇒ p2 cos2 φ = λ − λh0 cos θ =⇒
¡ ¢2 ¡ ¢2
p2 sin2 φ + p2 cos2 φ = p2 = λh0 sin θ + hλ − λh0 cos θ =⇒
³ ´
cos θ
p2 = h2 λ12 − 2 λλ 0 + 10 2 (i)
(λ )
E2 hc hc
Au moyen des équations p2 = c2
− m20 c2 , E = K + m0 c2 et K = λ − λ0
, on peut écrire
K 2 +2Kmo c2 +m20 c4 2
p2 = c2 − m20 c2 = Kc2 + 2Km0 =⇒
¡ ¢
hc 2
¡ ¢
p2 = c12 hc
λ − λ0 + 2 hc hc
λ − λ0 m0 =⇒
¡ ¢2 ¡ ¢
p2 = h2 λ1 − λ10 + 2hcm0 λ1 − λ10 (ii)
P8. (a) L’équation 9.5 exprime la radiance spectrale selon la théorie de Planck et son énoncé est
2πc2 hλ−5
R (λ,T ) = hc
e λkT −1
© ERPI
hc hc
Si on procède au changement de variable suivant, x = λkT , donc λ = xkT , on obtient
l’expression suivante
³ ´ ³ ´
−5
hc xkT 5
2πc2 h xkT 2πc2 h hc 5
R (λ,T ) = x
e −1 = ex −1 = A exx−1
dans laquelle l’ensemble des constantes ont été remplacées par A. On cherche la longueur
Il n’est pas possible de résoudre algébriquement cette équation, que l’on qualifie de trans-
cendante. Il existe différentes méthodes d’analyse numérique permettant de la solutionner,
la méthode de Newton en étant une. Si on fait appel au logiciel Maple, on trace d’abord
le graphe des fonctions qui sont de part et d’autre de l’égalité afin de localiser le lieu
d’intersection, puis, on résout l’équation de façon numérique dans la région où se situe
l’intersection :
> restart;
> eq:=5-x=5*exp(-x);
> plot({5-x,5*exp(-x)},x=0..10);
> fsolve(eq,x,4..6);
Ainsi, ³ ´ ³ ´
hc −5 xkT 5
2πc2 h xkT 2πc2 h hc
2πk5 T 5 x5
R (λ,T ) = ex −1 = ex −1 = h4 c3 ex −1
P10. D’après la deuxième loi de Newton appliquée à ce système stable, la force électrique agit
mv 2 ke2
comme force centripète, et on peut écrire que r = (2r)2
, où r représente la distance
entre chaque particule et le centre de masse du système.
Puisque le module du moment cinétique de l’électron, = mvr, ne peut prendre que des
valeurs entières qui sont des multiples de }, le module du moment cinétique du système
Si on égale la vitesse dans les expressions du moment cinétique et des forces, on trouve
rn :
ke2 n2 }2 n2 }2
v2 = 4mrn = 4m2 rn2 =⇒ rn = mke2
¡1 ¢ 2
L’énergie mécanique du système est de E = K +U, où K = 2 2 mv
2 = mv 2 et U = − ke
2r .
remplaçant les constantes A et B de l’équation 9.4 par les valeurs définies à l’équation
9.5. La constante C qui apparait dans l’expression de la radiance spectrale de Rayleigh-
Jeans est remplacée par 2πck. On superpose finalement le graphe des trois fonctions de
radiance spectrale à T = 2000 K :
> restart;
> h:=6.626e-34; c:=3e8; k:=1.381e-23;
> A:=2*Pi*c^2*h; B:=h*c/k; C:=2*Pi*c*k; T:=2000;
> IW:=A*lambda^(-5)*exp(-B/(lambda*T));
> IR:=C*T/lambda^4;
© ERPI
> IP:=A*lambda^(-5)/(exp(B/(lambda*T))-1);
> plot({IR,IW,IP},lambda=0..9e-6,0..5e11);