Génie Parasismique M2 VOA

Chapitre 3 :
ANALYSE DE STRUCTURES

1. Principes généraux et hypothèses :

 Dans le cas d’un calcul élastique, ou utilise le spectre élastique défini dans le chapitre
précédent, les efforts ainsi obtenus sont directement utilisés pour dimensionner les
sections.
 Pour certains systèmes d’appuis et sous réserve d’adopter des dispositions constructives
particulières, il est possible de procéder à un calcul inélastique qui réduit forfaitairement
les efforts, à l’aide d’une approche linéaire à l’aide d’une approche linéaire équivalente,
en utilisant le spectre de dimensionnement, et les coefficients de comportement.
 Le tablier est dimensionné pour qu’il reste élastique dans tous les cas.
 On distingue les trois directions du séisme, longitudinale (x), transversale (y), et
verticale (z) qui sont traitées indépendamment.
 Pour les ponts courbes, l’axe longitudinal est défini par la corde qui joint les appuis
extrêmes.

2. Modélisation :
Pour analyser le comportement dynamique de l’ouvrage, il faut définir sa masse, sa raideur,
éventuellement la raideur du système de fondations, et l’amortissement qui provient du
comportement viscoélastique des matériaux. Pour schématiser, on pourra considérer que la masse de
l'ouvrage est concentrée dans le tablier, et la raideur dans le système d'appui (fondations, appuis et
appareils d'appui).
La modélisation d’un ouvrage a pour but de reproduire au mieux son comportement réel.

 La masse :
La masse d’un pont comprend le poids propre ainsi que toutes les charges permanentes de la
structure.
Pour les ponts qui supportent un trafic intense, on considère une part des charges d’exploitation
tel que :
 20% des charges d’exploitations routières pour ponts routiers urbains.
 30% des charges d’exploitations ferroviaires.
 0% pour les autres cas.
Si le tablier est isolé des piles (par des appareils d’appuis glissants ou en élastomère fretté), la
masse des piles est négligeable. Si le tablier est fixé aux piles, dans ce cas, la moitié de la masse
des piles est prise en considération.
Lorsque les piles sont immergées dans l’eau, on prend en compte une masse additionnelle d’eau
entraînée par unité de longueur des piles immergées.

 La raideur :
La raideur des appuis provient des trois parties d’ouvrages suivantes :
 Les fondations et le sol environnant.
 Les appuis proprement dits (piles, culées).
 Les appareils d’appuis.

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ANALYSE DE STRUCTURES

Calcul de la raideur d’un appui (longitudinale, transversale) :

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𝐾𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 =
1 1 1
𝐾𝑓û𝑡𝑠 + 𝐾𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑖𝑙 + 𝐾𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
Avec :
𝒏𝜶𝑬𝑰
𝑲𝒇û𝒕𝒔 =
𝑯𝟑
n : nombre de fûts.
α : coefficient qui dépend des conditions d’appuis, il prend la valeur 12 en cas de fûts encastrés
en tête, et la valeur 3 en cas d’appuis en tête.
E: module de déformation instantané du béton.
I: inertie du fût (longitudinale, transversale)
H: hauteur du fut.

Figure 1 : Composants des appuis

Raideur des appareils d’appuis :
𝑛𝐺𝑎𝑏
𝐾𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑖𝑙 =
𝑒
Avec :
n: nombre d’appareils d’appuis par appuis.

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ANALYSE DE STRUCTURES

G: module de cisaillement, généralement donné par le fournisseur, en cas d’absence

d’indications de sa part, considérer une valeur de 1,2 Mpa.
a,b: dimensions de l’appareil d’appui.
e: épaisseur de l’appareil d’appui.

Figure 2 : Appareils d’appuis

 L’amortissement :
L’amortissement provient du comportement viscoélastique des matériaux, il est défini par le
taux d’amortissement critique ξ(%). Pour les matériaux courants :
 Acier soudé : 2%
 Acier boulonné : 4%
 Béton précontraint : 2%
 Béton non armé : 3%
 Béton armé : 5%
 Elastomère fretté 7%
Le matériau à considérer est celui des appuis et non du tablier. Dans le cas où les appuis sont
constitués de matériaux différents, l’amortissement à considérer est celui qui a la plus petite
valeur.

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Chapitre 3 :
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Figure 3 : Exemple de modélisation mécanique d’un pont

3. Analyse :
En général, l’analyse d’un pont courant se fait par la méthode spectrale monomodale, ou par la
méthode spectrale multimodale.

3.1.Analyse spectrale monomodale :(mode fondamental)

C’est une méthode qui ne s’applique pas aux ponts spéciaux : arcs, ponts à béquilles, ponts à
câbles (de suspension ou haubanage), ponts cantilever.
Elle s’applique aux ponts remplissant les critères suivants simultanément :

 La masse modale (masse totale mise en mouvement par le mode fondamental) doit être
supérieure à 70% de la masse totale de la structure, y compris la masse des appuis en
élévation. Ou bien, la masse des piles doit être inférieure à 0.43 fois la masse totale.
 Le biais (angle de l’axe du tablier avec l’axe des appuis) doit être supérieur à 70 grades
et les raideurs longitudinales et transversales des appuis ne varient pas de plus de 10%
par rapport aux valeurs calculées sans biais.
 La courbure (angle balayé par la tangente à l’axe) doit être inférieure à 30 grades et les
raideurs longitudinales et transversales des appuis ne varient pas de plus de 10% par
rapport aux valeurs calculées sans courbure.
 La symétrie transversale, c’est-à-dire la distance entre le centre de masse du tablier et le
centre élastique des appuis (excentricité théorique e0) ne dépasse pas 5% de la distance
entre appuis extrêmes (e0 ≤ 5%L).

A noter que le centre élastique est défini comme le barycentre des raideurs des appuis dans la
direction considérée des mouvements sismiques. Si les x sont les abscisses des appuis,
l’abscisse du centre élastique aura pour valeur :
∑ 𝑥𝑖 𝐾𝑖
𝑥𝐾 =
∑ 𝐾𝑖
𝑒0 = |𝑐. 𝑑. 𝑚 − 𝑐. é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒|

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Chapitre 3 :
ANALYSE DE STRUCTURES

3.2.Méthode d’analyse :
Le calcul est monomodal dans chaque direction et s’exécute selon les trois directions.
a. Séisme longitudinal :(composante longitudinale x)
La période longitudinale T est calculée par la formule :

𝑀
𝑇 = 2𝜋√
𝐾

Le tablier est soumis à une force horizontale statique équivalente F donnée par l’expression :
𝐹 = 𝑀. 𝑆𝑎(𝑇)
Avec :
M : masse effective totale de la structure, égale à la masse du tablier augmentée de la moitié de
la masse des piles liées au tablier. Dans le cas d’un tablier isolé des piles, M sera la masse du
tablier seul.

Sa(T) : accélération spectrale du spectre de réponse de calcul correspondant à la période

fondamentale T et peut être :
Sa(T)=Sae(t) pour un calcul élastique.
Sa(T)=Sad(T) pour un calcul en capacité (inélastique)

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Figure 4 : Séisme longitudinal

K=𝐾𝑖 est la raideur du système (la somme des raideurs longitudinales des appuis).
La force totale se répartit sur chaque appui au prorata des raideurs :
𝐾𝑖
𝐹𝑖 = 𝐹
𝐾
Le déplacement longitudinal du tablier par rapport au sol est calculé avec la formule :

𝑇 2
𝑑 = ( ) 𝑆𝑎 (𝑇)
2𝜋
b. Séisme transversal :(composante transversale y)
Le modèle de déformation du tablier dépend de sa raideur relative par rapport aux appuis : si le
tablier est très raide, on pourra le considérer comme un bloc indéformable, auquel cas son
déplacement transversal est décrit par un unique degré de liberté (modèle à tablier rigide) ; si le
tablier est un peu plus souple, on devra prendre en compte sa déformée transversale (modèle à
tablier flexible).

 Modèle à tablier rigide :

En direction transversale, le tablier est supposé comme étant rigide si :𝐿/𝐵 ≤ 5 ; avec
L : longueur totale du tablier continu ;
B : Largeur du tablier.
Dans ce cas, le calcul des différents paramètres (T, F, d) se fait de la même manière que celle
longitudinale, mais en considérant les caractéristiques transversales (𝐾𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒 )

 Modèle à tablier flexible :

Ce modèle est pris en considération si la condition précédente n’est pas vérifiée (𝐿/𝐵 ≤ 5 )

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Chapitre 3 :
ANALYSE DE STRUCTURES

La période fondamentale de la structure, dans la direction transversale est estimée par la

méthode de Rayleigh qui utilise un système généralisé à un seul degré de liberté.

∑ 𝑚𝑖 𝑢𝑖 ²
𝑇 = 2𝜋√
∑ 𝑓𝑖 𝑢𝑖

Où :
𝑚𝑖 : masse concentrée à l’i-ème point nodal.
𝑢𝑖 : déplacement dans la direction étudiée, lorsque la structure est soumise aux forces :
𝑓𝑖 = 𝑚𝑖 𝑔 agissant à tous les points nodaux dans la même direction.

Figure 5 : Séisme transversal

Les effets du séisme doivent être déterminés en appliquant à tous les points nodaux des forces
horizontales Fi qui ont pour expression :

4𝜋² 𝑆𝑎(𝑇)
𝐹𝑖 = . . 𝑢𝑖 𝑚𝑖
𝑇² 𝑔
Où :
T : période du mode fondamental de vibration pour la direction considérée ;

𝑚𝑖 : masse concentrée au point i ;

𝑢𝑖 : déplacement de l’i-ème point nodal déterminé approximativement par la forme du premier

mode ;
g : accélération de la pesanteur ;

𝑆𝑎(𝑇) : accélération spectrale du spectre de calcul correspondant à la période fondamentale T.

Les déplacements ont pour valeur :

𝑢𝑟 𝑇 2
𝑑𝑟 = 𝑀 ( ) 𝑆𝑎 (𝑇)
∑ 𝑚𝑖 𝑢𝑖 ² 2𝜋
Avec 𝑀 = ∑ 𝑚𝑖

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c. Séisme vertical (composante verticale z) :

 Les effets de la composante verticale sont pris en considération dans le cas de tabliers
en béton précontraint.
 Les effets de la composante verticale sont à considérer pour les appareils d’appuis et les
attelages.
 Dans les zones de faible sismicité, les effets de la composante verticale sur les piles sont
généralement négligés.
La force totale verticale peut être distribuée proportionnellement au mode fondamental
flexionnel du tablier, en utilisant le modèle à tablier flexible.
𝑣
4𝜋² 𝑆𝑎𝑒 (𝑇)
𝐹𝑖 = . . 𝑣𝑖 𝑚𝑖
𝑇² 𝑔
Où :
T : période du mode fondamental pour la direction considérée.

𝑚𝑖 : masse concentrée au point i ;

𝑣𝑖 : déplacement vertical de l’i-ème point nodal déterminé approximativement par la forme du

premier mode ;
g : accélération de la pesanteur ;
𝑣
𝑆𝑎𝑒 (𝑇) : accélération spectrale du spectre de calcul pour la composante verticale.

3.3. Analyse spectrale multimodale :

 Définition :
L’analyse multimodale spectrale est plus sophistiquée que la méthode monomodale et est très
efficace dans l'analyse de la réponse des structures élastiques linéaires complexes à une
excitation telle que le tremblement de terre. Cette méthode est appropriée pour des structures à
géométrie irrégulière. L’analyse spectrale multimodale est utilisée pour l’analyse des ponts qui
ne peuvent pas être calculés par la méthode monomodale. Les effets de l'action sismique dans
cette méthode doivent être déterminés à partir d'un modèle linéaire dynamique complet, en
accord avec les lois de la mécanique et avec les principes de l'analyse structurale. La réponse
globale est obtenue par des combinaisons statistiques des contributions modales maximales.
 Principe :
Le principe de cette méthode est de prendre en compte tous les modes de vibration qui ont une
contribution sur la réponse de la structure à une excitation sismique. Elle est basée sur un calcul
dynamique multimodal spectral et tient compte de façon statique des déplacements différentiels.
La réponse globale est obtenue par des combinaisons statistiques des contributions modales
maximales.

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Chapitre 3 :
ANALYSE DE STRUCTURES

 Etapes d’analyse :
a. Choix du modèle :
Une analyse spectrale multimodale est généralement effectuée par la modélisation de la
structure du pont en plusieurs éléments dans les trois directions avec une masse de structure
concentrée à différents endroits pour représenter les modes de vibration des composants.
Habituellement, cinq éléments sont suffisants par travée pour représenter les trois premiers
modes de vibration. En général, pour saisir le ième mode des vibrations, la travée doit être
décomposée en au moins (2i-1) éléments.
Pour les structures à longue portée beaucoup plus d’éléments devraient être utilisés pour
capturer tous les modes qui contribuent à la vibration. Pour obtenir une réponse raisonnable, le
nombre de modes devraient être au moins égale à trois fois le nombre de travées.
Cette analyse est généralement effectuée par un programme informatique d'analyse dynamique
comme ADINA, GTSTRUDL, SAP2000, ANSYS, et NASTRAN.
b. Construction de la matrice masse :
La manière la plus simple de représenter les caractéristiques massiques d’une structure consiste
à supposer que toute la masse est concentrée aux points de définition des déplacements en
translation. Le calcul de ces masses ponctuelles suppose en général la structure constituée d’un
nombre fini de segments. La figure 6 illustre ce concept dans le cas d’un pont à une seule
travée. La masse des segments est concentrée aux nœuds, leur répartition étant déterminée par
les règles de la statique. Le total des masses concentrées à un nœud donné doit donc être égal à
la somme des contributions nodales de chacun des segments concourant à ce nœud. Par
exemple, pour la figure ci-dessous m1 = 0.5 mA + 0.5 mB.

Figure 6 : Figure illustrant la discrétisation des masses.

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La matrice de masse a une structure diagonale qui présente beaucoup d'avantages pour le
traitement numérique

c. Construction de la matrice rigidité :

La formulation de la matrice K dans le cadre de la méthode des éléments finis ne conduit pas à
une matrice pleine dans laquelle tous les coefficients sont non nuls. Au contraire le couplage
entre nœuds n'existe que pour les nœuds adjacents. Il en résulte qu'un grand nombre de termes
sont nuls et que la matrice K a une structure bande.

d. Construction de la matrice d’amortissement :

Si on connaît quantitativement les diverses forces d’amortissement qui agissent sur la structure,
on peut encore utiliser la notions d’éléments finis pour définir les coefficients d’amortissement
du système, mais en pratique cependant, il est très difficile de déterminer la fonction (ou toute
autre propriété d’amortissement) : c’est pourquoi on préfère en général exprimer
l’amortissement sous la forme d’un pourcentage d’amortissement critique.
e. Formulation de l’équation du mouvement
L’équation de mouvement d’un système à n degrés de liberté s’écrit sous la forme :

f. Détermination des périodes (fréquences) propres :

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g. Combinaisons des réponses modales :

La réponse maximale d’un système linéaire ne peut pas être calculée en additionnant la réponse
maximale de chaque mode, car les différents modes atteignent leurs valeurs maximales à des
moments différents. Donc on a recours à des combinaisons statistiques des modes de vibration,
après le calcul des fréquences propres et des modes propres de vibration. Deux méthodes
couramment utilisées sont la racine carrée de la somme des carrés (SRSS) et la combinaison
quadratique complète (CQC).
 Combinaison SRSS :

𝐸 = √∑ 𝐸𝑖2

L’effet de cette action doit être supposé agir dans les deux sens.
𝑇 10
Lorsque deux modes ont des périodes peu espacées 𝑇𝑖 ≤ 𝑇𝑗 , avec un rapport 𝜌 = 𝑇 𝑖 ≥ 10+𝜉; où
𝑗

ξ est le taux d’amortissement visqueux, la règle SRSS, n’est plus applicable, la combinaison
quadratique complète pourra être utilisée (CQC):

𝐸 = √∑ ∑ 𝐸𝑖 𝑟𝑖𝑗 𝐸𝑗
𝑖 𝑗

Avec : i=1….n ; j=1……n, où n est le nombre de modes significatifs considérés.

Avec le facteur de corrélation :

8𝜉²(1 + 𝜌)𝜌3/2
𝑟𝑖𝑗 =
104 (1 − 𝜌2 )2 + 4𝜉²𝜌(1 + 𝜌2 )
Le nombre de modes à prendre en considération doit suffire pour mobiliser 90% de la masse
totale.

4. Combinaison des composantes de l’action sismique :

La combinaison des forces sismiques orthogonales est employée pour tenir compte de
l’incertitude directionnelle du séisme.

L’effet probable de l’action maximale E, dû à l’apparition simultanée des actions sismiques le

long des axes horizontaux X et Y et de l’axe vertical Z, peut être estimé à partir des effets
d’actions maximales Ex, Ey et Ez, dus à l’action sismique indépendante le long de chaque axe
comme suit :

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Les effets des différentes composantes du mouvement d’ensemble sont combinés de la manière
suivante :
𝑬 = 𝑬𝒙 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒚 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒛
𝑬 = 𝑬𝒚 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒙 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒛
𝑬 = 𝑬𝒛 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒙 ± 𝟎, 𝟑𝑬𝒚

Où :
Ex, Ey et Ez sont les effets des actions sismiques dans chacune des trois directions X, Y et Z.

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