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MATERIAUX (TSGC_1)
NAGARO Wambié, ingénieur en génie civil
TEL : 73 79 23 03 /78 27 77 44
DECEMBRE 2023
Sommaire
SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................... 1
I.1. INTRODUCTION
Un ouvrage en génie civil est bâti dans le but de rendre le service attendu durant une
responsable de la construction doit donc garantir la bonne tenue de l’ouvrage face à tous les
l’ouvrage). Le choix des matériaux ainsi que leur mise en œuvre doivent être adaptés à la
des matériaux.
l’action de charges extérieures. C’est une composante de la mécanique des corps déformables
qui fait appel aux notions de mécaniques statique et aux propriétés de matériaux. Elle consiste
à rechercher les meilleurs formes et dimensions à donner aux éléments d’une construction
afin de leur permettre de résister à l’action des forces qui les sollicitent dans les conditions de
sécurité satisfaisantes et aux meilleurs coûts. Elle permet donc de déterminer les effets qu’ont
les forces extérieures sur un corps solide et de s’assurer qu’on utilise dans une structure
donnée, une quantité minimale de matériaux, tout en satisfaisant aux exigences suivantes :
(fatigue)
La RDM traite donc des méthodes d’ingénieurs employées pour le calcul de la capacité des
structures et de ses éléments à supporter les charges qui leurs sont appliquées sans se
détruire ou se déformer appréciablement. Elle présente également les critères de base pour
la conception des structures (formes, dimensions). À cet effet, il semble pertinent pour un
des structures simples, malgré la diversité des programmes de calcul qui sont de plus en plus
perfectionnés.
matériaux sont doués de propriétés physiques données qui les rend capables de s'opposer à
l'action des forces extérieures. On note parmi la propriété physique importantes en résistance
des matériaux :
la sollicitation (charge) ;
• Résistance : La capacité qu'a un corps de résister aux forces appliquées ;
• Malléabilité : La propriété d'un corps de pouvoir être réduit en feuilles minces. Un corps
ductile est généralement malléable. Un corps qui n'est pas ductile, ni malléable est un
• Homogénéité : les éléments du matériau ont une structure identique. Ses propriétés
sont identiques en chaque point ;
• Isotropie : En tout point et dans toutes les directions autour de ces points, les matériaux
possèdent les mêmes propriétés mécaniques ;
• Continuité : A l’échelle de la RDM, les distances entre molécules sont tellement petites
que la matière apparait continue. Les propriétés de la matière sont des fonctions
continues de l’espace ;
• L’élasticité et la linéarité : On admet qu’en chaque point contraint, les déformations
L’hypothèse est faite ici que les déformations sont petites par rapport à toutes les dimensions
de la poutre. La géométrie de la pièce en déformation est assimilée à la pièce non déformée.
charges extérieures appliqués à la poutre ne dépend que du torseur associé à ces charges
e) Hypothèses de la poutre
Les corps qu'on rencontrera et qu'on sera amené à étudier dans ce cours seront essentiellement
décrit une courbe G1G2 appelé ligne ou fibre moyenne. Le rayon de courbure de la ligne
moyenne est grand par rapport aux dimensions de la section droite. Les dimensions
• Section : l'aire(∑) est appelée section droite, ou plus simplement section de la poutre.
• Fibre : le volume engendré par un élément 𝑑𝑠 de l'aire(∑) est désigné par fibre de la
poutre.
• Fibre moyenne : la courbe G1G2 est appelée fibre moyenne ou axe moyen de la poutre.
C'est le lieu géométrique des centres de gravité des sections de la poutre. La fibre
• Poutre gauche : c'est une poutre dont la fibre moyenne est une courbe gauche ;
• Poutre plane : il s'agit d'une poutre dont la fibre moyenne est une courbe plane (c'est-
fibre.
Au sens de la RDM, une poutre ne doit pas être plat 𝑏 ≤ ℎ < 10. 𝑏 avec une courbure faible
c.à.d. d'un rayon supérieur à 5 fois sa hauteur 𝑅 >> 5 . ℎ. cette poutre ne pas être trop cour
ou trop long, d’où le rapport de la hauteur sur la longueur doit être compris entre 1/5 et 1/30
dont les valeurs courantes sont comprises 1/10 et 1/15. Il arrive aussi qu'on soit amené,
généralement pour des raisons d'économie, à choisir des sections variables. Dans ce cas la
Nous supposerons que les charges extérieures sont directement appliquées aux fibres
moyennes des poutres. Sous cette hypothèse, les poutres peuvent être représentées par leurs
axes moyens.
de charges.
L’objet de la statique est la résolution des problèmes relatifs à l’équilibre des solides soumis à
l’action des forces et moments des forces.
II.1. FORCE
Une force est une grandeur qui mesure quantitativement l’action mécanique qui s’exerce entre
deux particules élémentaires, pas forcément en contact. Elle est toujours caractérisée par son
module, sa direction, son sens et son point d’application. Une force est toujours appliques en
▪ Les forces intérieures agissant entre les points d’un même corps ;
▪ Les forces extérieures issues de contact avec d’autres corps. Elles peuvent soient des
forces ponctuelles appliquées à un point donné du corps ou des forces reparties
(surfaciques ou volumiques agissant sur une certaine surface ou le long d’une ligne.
Axiomes d’équilibre de deux forces : Un corps solide parfait est soumis à l’action de
deux forces ne peut être en équilibre que lorsque ces deux forces ont la même direction,
Remarque : sans changer l’action d’une force sur un corps solide, on peut transporter le
point d’application de cette force le long de sa ligne d’action en un point du corps.
ont un résultant appliqué au point intersection des lignes d’actions et représenté par la
diagonale du parallélogramme ayant ces deux forces comme côté.
Axiome de libération des liaisons : Tout corps solide liée peut être considéré comme
libre si on le libère des liaisons et l’on remplace leur action par les forces de réactions
correspondante
s’interceptent pas. Cela correspond à un moment de cette force par rapport à un axe donné.
Le moment de F rapport à l’axe 00’ est proportionnel à l’intensité de cette force ainsi qu’à la
distance d qui sépare l’axe de la ligne d’action de cette force.
𝑴=𝒇×𝒅
formule suivante :
Le M0/(F) est positif si, par rapport au point de calcul, la force tend à faire tourner le solide
Le moment est négatif si, le solide tourne dans le sens anti-trigonométrique ou dans le sens
horaire.
II.2.2. Couple
On appelle Couple, le moment de deux forces égales, opposées et de lignes d’action parallèles.
Les deux forces 𝐹⃗ , −𝐹⃗ ne peuvent être combinés en une seule force parce que cette résultante
est nulle. La somme des moments des deux forces par rapport à un axe qui passe par le point
0 est :
II.3. TORSEUR
En se basant sur ce qui nous avons énoncé précédemment,
la définition complète d’un effort fait intervenir deux
vecteurs :
➢ La résultante ⃗𝑹
⃗⃗ des forces
d’action de 𝑹
⃗⃗⃗⃗ (R étant son axe central et M/R son pas)
⃗𝑹
⃗⃗ ⃗⃗⃗
{𝝉
⃗⃗}𝑰 = { ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ = {𝑹
𝑴𝑰 (𝑹) ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑹
𝑨𝑰 ⃗⃗⃗
Un torseur d’une action mécanique exprimé au point I ; son transport au point K nécessite le
calcul de l’effort au point K à l’aide de la relation suivante :
⃗𝑴
⃗⃗⃗𝑲 (𝑹
⃗⃗⃗) = ⃗𝑴
⃗⃗⃗𝑰 (𝑹
⃗⃗⃗) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑲𝑰 ∧ ⃗𝑹⃗⃗
{𝝉
⃗⃗} = {𝝉
⃗⃗𝟏 } + {𝝉
⃗⃗𝟐 }
Alors
{𝝉
⃗⃗}𝟎 = {𝝉
⃗⃗𝟏 }𝟎 + {𝝉
⃗⃗𝟐 }𝟎
⃗⃗⃗ ⃗⃗
• ⃗⃗} = { 𝑹 = 𝟎
Un torseur nul{𝟎 𝟎 ⃗𝑴
⃗⃗⃗(𝑹
⃗⃗⃗)/𝟎 = ⃗𝟎⃗
• Deux torseurs égaux si et seulement s’ils ont les mêmes éléments de réduction.
⃗⃗⃗𝟏 = 𝑹
𝑹 ⃗⃗⃗𝟐
{𝝉
⃗⃗𝟏 } = {𝝉
⃗⃗𝟐 } = {
⃗𝑴
⃗⃗⃗(𝑹
⃗⃗⃗𝟏 )/𝟎 = ⃗𝑴
⃗⃗⃗(𝑹
⃗⃗⃗𝟐 )/𝟎
• On appelle couple, un torseur dont la résultante est nulle et dont le moment résultant
constant en tout point
⃗𝑹
⃗⃗ = ⃗𝟎⃗
{𝝉
⃗⃗} = {⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
𝑴(𝑹)/𝟎 = ⃗𝑴⃗⃗⃗
principal est de prévenir le mouvement d'ensemble de la structure pour garantir leur équilibre.
Une liaison impose des conditions cinématique en un point. Au niveau des appuis ou liaisons
apparaissent des réactions (inconnues du problème) qui réagissent à l'action des forces
appliquées.
La classification des appuis se fait d'après le nombre de degrés de liberté (ddl) c'est-à-
dire les possibilités de mouvement qu'ils laissent au système et d'après la nature des réactions
Pour les structures planes, nous retenons généralement ici trois (03) types d’appuis.
II.4.3. Encastrement
L’encastrement interdit tout déplacement de la section droite de l’appui. Il ne permet
donc aucun degré de liberté. La réaction d’appui à trois composantes dans ce cas.
Un corps solide parfait est en équilibre s’il se trouve en état de repos par rapport à d’autres
Pour qu’un système de force disposé dans l’espace s’auto équilibre, il faut et il suffit que les
deux conditions nécessaires et suffisantes suivantes soient remplies :
o les sommes des projections de toutes les forces sur 3 axes passant par un point
Soient oxyz un repère et Fx, Fy et Fz les projections sur les axes ox, oy et oz d'une force
∑ 𝐹𝑥 = 0 ∑ 𝑀/𝑥 = 0
{∑ 𝐹𝑦 = 0 ∑ 𝑀/𝑦 = 0 Équations d'équilibre général de la statique.
∑ 𝐹𝑧 = 0 ∑ 𝑀/𝑧 = 0
En se situant dans un système plan, 𝑜𝑥𝑦 par exemple, le système d'équations précédente se
réduit à :
∑ 𝐹𝑥 = 0
{ ∑ 𝑀/∆ = 0
La charge répartie q se mesure par unité de force sur unité de longueur (t/m, kN/m, etc.). Dans
les calculs, la charge répartie q est remplacée par sa résultante 𝑅⃗⃗ qui est égale numériquement
à l’aire de son diagramme et son point d’application se trouve au niveau du centre de gravité
résultante 𝑅⃗⃗ est égale à l’aire du rectangle ; soit : 𝑅⃗⃗ = q×a et son point d’application se trouve
à a/2 (centre de gravité du rectangle).
- Des moments
Nous allons, dans ce chapitre, déterminer les efforts qui se développent à l’intérieur de
la matière, appelés efforts intérieurs, efforts internes ou encore efforts de cohésion car ils
assurent la cohésion (la liaison) entre les particules constitutives du matériau. Afin de faciliter
l’étude de ces efforts exercés sur chaque particule matérielle, on considère la poutre chargée
représentée par la Figure III-1. Celle-ci est en équilibre sous l'action des charges extérieures
Pour déterminer les forces intérieures qui apparaissent dans un élément soumis à une
sollicitation, on se sert, en résistance des matériaux, de la méthode des sections. Cette
méthode est basée sur le fait que si un élément est en équilibre, sous l’action des forces
extérieures, alors n’importe quelle partie de cet élément sous l’action des forces qui lui sont
appliquées, est équilibré par un système de forces intérieures agissant dans la section.
On pratique par la pensée à l’abscisse x une coupe fictive au droit d’une section noté
tendent à s’opposer aux éventuelles déformations du corps dues aux forces extérieures. En
résistance des matériaux, les forces intérieures qui apparaissent suite à l’application de forces
des x (l’axe longitudinal de l’élément) de toutes les forces (charges extérieurs et réactions
d’appui), agissant sur le tronçon à gauche de cette section.
𝑵 = ∑ 𝑭𝒙
Par convention, l’effort normal est positif s’il est dirigé vers l’extérieur de la section.
N N N
N
N>0 N<0
Si N est dirigé positivement suivant la convention de signe établie, cet effort tend à provoquer
un allongement : c’est la traction. Dans le cas contraire, il s’agit d’une compression.
section.
𝑻 = ∑ 𝑭𝒚
Le sens de T sur le plan est positif par convention quand il tend à faire tourner un élément
T T T T
T>0 T<0
crées dans cette section par toutes les sollicitations agissant sur le tronçon à droite de cette
section.
𝑴𝒇 = ∑ 𝑪 + ∑ 𝑭𝒚 . 𝒅𝒊
𝒊
Le sens positif des moments dans le plan qui par convention tend les fibres inférieures et
M M M
M
-- - - - - - - - - - - - - - - - ++ ++ + + +++ + +
M>0 M<0
++ - - - -- ---- - - - -
+ + + + + + ++ + + ++
Remarque :
La valeur du moment fléchissant varie en fonction de la position de la coupe dans une poutre
lorsque celle-ci est sollicitée par des charges.
tourner la section dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (sens trigonométrique) en
regardant la section du côté de la normale extérieure.
III.2. CONTRAINTES
Nous avons vu que les éléments réducteurs dans une section représentent l’action sur une
partie de la poutre située d’un côté de cette section, des forces qui s’exerces sur l’autre partie.
Cela ne veut signifier aucunement que la section considérée soit soumises à des sollicitations
concentrées uniquement en son centre de gravité (ou ailleurs). A l’intérieur d’un corps, il y a
plutôt des contraintes dont leur sommation est équivalente aux éléments réducteurs.
𝑵
𝝈=
𝑨
𝑻
𝝉=
𝑨
NB. Lorsque l'on veut étudier un corps en entier, il est souvent préférable de vérifier toutes les
contraintes s'exerçant sur celui-ci. Dans ce cas, on doit effectuer une coupe aux points
considérés et tenir compte des trois efforts possibles N, T et M qui nous permettent de calculer
les contraintes respectives.
(intensité et nature) de la sollicitation considérée dans toutes les sections du système étudié.
Les diagrammes permettent de localiser les sections les plus sollicitées et servent au
dimensionnement des différents éléments des structures.
Dans la construction des diagrammes, les valeurs positives et négatives sont portées de part et
d’autre d’un axe origine. Par ailleurs, pour le diagramme du moment fléchissant, on a l’habitude
Pour éviter d’éventuels risques de mauvaise interprétation des diagrammes, il est vivement
recommandé pour chaque aire de diagrammes d’ajouter les précisions ci-après :
• Diagramme MF : ajout d’un arc pour préciser le sens de la courbure provoquée par le
moment.
3- Là où T subit un saut mais sans passer par zéro, le diagramme de M présente un point
anguleux (M change de pente).
4- Dans les sections où les charges concentrées sont appliquées 𝑇 subit un saut, le
diagramme de 𝑀 présente un point anguleux (𝑀 change de pente).
forces localisées.
8- Le diagramme de M d'un système symétrique (géométrie et chargement) est symétrique
3- Représenter la partie gauche (ou droite) de la structure coupée sous l’action de la partie
droite (ou gauche) et les réactions d’appuis ;
4- Résoudre les équations d'équilibre pour chaque coupe afin de déterminer les expressions
de N, T et M en tout point de la barre ;
6- Tracer les diagrammes de N, T et M à partir des équations trouvées et des conditions aux
limites.
Pour le calcul des contraintes agissant sur les sections planes des éléments d’une structure et la
détermination des déformations, on a besoin de connaitre diverses caractéristiques géométriques
de ces sections. Dans le présent chapitre, nous allons voir comment déterminer les
caractéristiques géométriques principales des sections transversales d’une barre.
𝑨 = ∫ 𝒅𝑨 = ∬ 𝒅𝒙 𝒅𝒚
délimitant l’aire.
Pour une section composée de sections usuelles, l’aire (𝑨) est égale à la somme des aires (𝑨𝒊)
des sections :
𝑨 = ∑ 𝑨𝒊
Pour des sections de configuration linéaire, la position du centre de gravité est connue pour être
facilement déterminée. Pour des formes complexes, la méthode la plus simple consiste à
∑ 𝐴𝑖 𝑥𝑖 ∑ 𝐴𝑖 𝑦𝑖
𝑥̅ = ; 𝑦̅ =
∑ 𝐴𝑖 ∑ 𝐴𝑖
𝑴𝒙 = ∫ 𝒚 𝒅𝑨 ; 𝑴𝒚 = ∫ 𝒙 𝒅𝑨
𝑀𝑥 = 𝐴. 𝑦̅ ; 𝑀𝑦 = 𝐴. 𝑥̅
Pour les configurations complexes discrétisées en aires simples, Les moments statiques 𝑀𝑥 et 𝑀𝑦
sont les sommations respectives aux axes 𝑜𝑥 et 𝑜𝑦 de ces aires simples multipliées par les
𝑀𝑥 = ∑ 𝐴𝑖 𝑦𝑖 ; 𝑀𝑦 = ∑ 𝐴𝑖 𝑥𝑖
Le moment statique d’une surface par rapport à un axe passant par son centre de gravité est
nul.
graphique précédent, Les moments d’inertie 𝐼𝑥 , 𝐼𝑦 par rapport respectivement aux axes 𝑜𝑥 et
𝑰𝒙 = ∫ 𝒚𝟐 𝒅𝑨 , 𝑰𝒚 = ∫ 𝒙𝟐 𝒅𝑨
Le moment d’inertie est une caractéristique géométrique d’une section car il intervient dans les
calculs de résistance à la flexion, du flambement et à la détermination des flèches.
des aires élémentaires par le carré de leurs distances r à partir du pôle. Ce moment correspond à
la capacité de la section à s’opposer aux déformations angulaires sous l’effet de la torsion.
= ∬(𝑥 2 + 𝑦 2 )𝑑𝐴 = ∬ 𝑦 2 𝑑𝐴 + ∬ 𝑥 2 𝑑𝐴
𝑰𝒁 = 𝑰𝒚 + 𝑰𝒙
𝑰𝒙𝒚 = ∬ 𝒙𝒚𝒅𝑨
Où dA est l’élément infinitésimal d’aire et x, y ces distances par rapport aux axes x et y
𝑎4 𝑎4 𝑎4
12 12 6
𝑏ℎ3 𝑏3 ℎ 𝑏ℎ 2
(𝑏 + ℎ2 )
12 12 12
𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4
64 64 32
moments sont calculés. La variation des moments d’inertie par rapport à un système d’axes
quelconques est déterminée à l’aide d’une combinaison des deux formations partant d’un
𝑰𝑿 = 𝑰𝒙 + 𝒅𝟐 𝑨 Par analogie on a : 𝑰𝒀 = 𝑰𝒚 + 𝒃𝟐 𝑨
Le théorème de Huygens
✓ Le moment d’inertie d’une aire A par rapport à un axe quelconque est égale au moment
d’inertie de cette aire par rapport à l’axe parallèle passant par son centre de gravité,
augmenté le produit de l’aire par le carré de la distance entre les deux axes (d2).
𝑰𝑿 = 𝑰𝒙 + 𝒅𝟐 𝑨 𝑒𝑡 𝑰 𝒀 = 𝑰 𝒚 + 𝒃𝟐 𝑨
✓ Le produit d’inertie d’une aire A par rapport à un système d’axes quelconque est égale au
produit d’inertie de cette aire par rapport au système passant par son centre de gravité +
le produit de l’aire A par les distances par rapport aux axes constituants les deux systèmes
d’axes parallèles.
En supposant les moments et produits d’inertie dans le système d’axes Oxy connus, déterminons
les moments et produits d’inertie par rapport au système d’axes Ouv obtenu par la rotation des
axes initiaux
1+𝑐𝑜𝑠2𝜃 1−𝑐𝑜𝑠2𝜃
En utilisant les relations trigonométriques : 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = ; 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = ;
2 2
𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 𝑰𝒙 − 𝑰 𝒚
𝑰𝒖 = + 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝜶 − 𝑰𝒙𝒚 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜶
𝟐 𝟐
𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 𝑰𝒙 − 𝑰 𝒚
𝑰𝝊 = − 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝜶 + 𝑰𝒙𝒚 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜶
𝟐 𝟐
𝑰𝒙 − 𝑰𝒚
𝑰𝒖𝝊 = 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜶 + 𝑰𝒙𝒚 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝜶
𝟐
𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 = 𝑰𝒖 + 𝑰𝝂
Cela signifie que la somme des moments quadratique par rapport à deux axes perpendiculaires
𝟐𝐈𝐱𝐲
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝜽𝟎 = −
𝐈𝐱 − 𝐈𝒚
Les valeurs des moments d’inertie principaux peuvent être obtenues à partir des formules
𝐈𝒙 + 𝐈𝒚 𝐈𝐱 − 𝐈𝒚 𝟐
𝑰𝒎𝒂𝒙 = + √( )𝟐 + 𝐈𝐱𝐲
𝟐 𝟐
𝐈𝒙 + 𝐈𝒚 𝐈𝒙 − 𝐈𝒚 𝟐
𝑰𝒎𝒊𝒏 = − √( )𝟐 + 𝐈𝐱𝐲
𝟐 𝟐
𝑰𝒙 𝑰𝒚
𝒊𝒙 = √ 𝒐𝒖 𝒊𝒚 = √
𝑨 𝑨
𝑰𝒙 𝑰𝒚
𝑾𝒎𝒊𝒏
𝒙 = ; 𝑾𝒎𝒊𝒏
𝒚 =
𝒚𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙
Dans le cas d’une symétrie (𝑣’ = 𝑣) , le module de
résistance est donné par l’expression :
𝑰𝒙
𝑾𝒙 =
𝒗
Lorsque la section n’est pas symétrique, dans ce cas on a :
𝑰𝒙
𝑠𝑖 𝑣′ < 𝑣 ⇒ 𝑾𝒙 𝒎𝒊𝒏 = 𝒗
𝑰𝒙
𝑠𝑖 𝑣′ > 𝑣 ⇒ 𝑾𝒙 𝒎𝒊𝒏 = 𝒗′
V.1. DEFINITION
On entend par traction, une charge telle que seules apparaissent dans les sections droites de la
structure des forces normales, tous les autres facteurs internes de force (moment fléchissant,
Exemple : soit une tige soumise en ses deux extrémités à des forces de traction.
Si l’on se sert de la méthode des sections, on s’aperçoit de la tige des forces normales 𝑁 = 𝑃
Formellement, la compression ne diffère de la traction que par le signe de l’effort normal P.
Pendant une traction, la force normale P appliquée à la section est dirigé vers l’extérieure et
pendant la compression, elle est dirigée vers l’intérieure.
𝜺 = Déformation relative
𝜹 = 𝜺. 𝑬
𝑬 = Module d’élasticité longitudinale de 1ère espèce
𝜹 = Contrainte de normale
NB : Sont de même dimension. Pour les matériaux les plus usuels, les modules d’élasticité à les
valeurs suivantes en kgf/cm2
∆𝐿 = 𝐿0 − 𝐿 Allongement absolu
∆𝐿
𝜀= 𝐿
Allongement relatif
𝑵𝑳
∆𝑳 =
𝑺. 𝑬
NB : Dans la résolution d’un grand nombre de problème en même temps les contraintes normales
VI.1. INTRODUCTION
Une poutre est dite en flexion lorsqu’elle est soumise à des forces ainsi que des couples
se trouvant dans un plan contenant l’axe longitudinal de la poutre. Ces forces agissent
perpendiculairement à l’axe longitudinal et le plan contenant les forces est un plan de
symétrie de la poutre.
L’action de ces forces latérales sur la poutre se traduit en une déformation de l’axe
le moment fléchissant 𝑀𝑓 n’est pas nul, on dit que la flexion est pure. Lorsque l’effort
tranchant n’est pas nul, dans ce cas la sollicitation est dite flexion simple.
Exemple :
moyenne.
La fibre de la ligne neutre garde sa longueur ( 𝝈𝒙 = 𝟎). Cette couche ne subit aucune
déformation.
𝑑𝐹 = 𝜎𝑥 . 𝑑𝑆
𝑀𝑧 = ∬ −𝜎𝑥 𝑦 𝑑𝑆
𝑴𝒛 = − ∫ 𝒚 𝝈𝒙 𝒅𝑺
Contraintes linéaires !
𝝈𝒙 = 𝒇 (𝒚) = 𝒂𝒚 + 𝒃
𝑴𝒛 = − ∫ 𝒚 (𝒂𝒚 + 𝒃) 𝒅𝒔
La relation
𝑀𝑧 = − ∫ 𝑦𝜎𝑥 𝑑𝑠 = − ∫ 𝑦 2 𝑎𝑑𝑠 = −𝑎 ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠
𝑀𝑧
𝑎 =
∫ 𝑦 2 𝑑𝑠
𝑀𝑧
− ∫ 𝑦𝜎𝑥 𝑑𝑠 = − ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠
∫ 𝑦 2 𝑑𝑠
𝑀𝑧 ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠
−𝜎𝑥 = − ×
∫ 𝑦 2 𝑑𝑠 ∫ 𝑦 𝑑𝑠
𝑴𝒛
𝝈𝒙 = .𝒚 C’est la relation contrainte normale-moment fléchissant
𝑰𝒛
✓ 𝑀𝑧 : Moment fléchissant
✓ 𝐼𝑧 : Moment d’inertie de la section par rapport à l’axe 𝑧
✓ 𝑦 : Distance de la fibre sur laquelle agit la contrainte à l’axe neutre.
𝑴𝒇
𝝈𝒎𝒂𝒙 = .𝒚
𝑰𝒙 𝒎𝒂𝒙
𝑰𝒙
Le rapport𝒚 est appelé module de résistance de la section en flexion et se
𝒎𝒂𝒙
désigne par :
𝑰𝒙
𝑾𝒙 =
𝒚𝒎𝒂𝒙
La contrainte normale maximale devient alors :
apparaissent aussi au niveau des sections droites. Les formules établies pour la
détermination des contraintes normales conviennent non seulement à la flexion pure
𝑵
Soit 𝝉 = ⇒ 𝑵 = 𝝉. 𝑺 = 𝝉. 𝒃𝒙𝒅𝒙
𝑺
∑ 𝐹/0𝑥 = 0 ⇒ 𝑁1 − 𝑁2 + 𝑁 = 0 ⇒ 𝑁1 − 𝑁2 + 𝜏𝑑𝑥 = 0
𝑀𝑓
𝑁1 étant la résultante 𝑁1 = ∫ 𝜎𝑑𝑠 = ∫ 𝑦1 𝑑𝑠 Avec 𝑦1 l’ordonnée de l’élément d’aire ds
𝐼𝑥
𝑴𝒇
⇒ 𝑵𝟏 = 𝑴
𝑰𝒙 𝒙
𝑴𝒇 + 𝒅𝑴
𝑁2 = 𝑁1 + 𝑑𝑁 ⇒ 𝑵𝟐 = 𝑴𝒙
𝑰𝒙
𝑀𝑓 𝑀𝑓 𝑑𝑀
𝑀𝑥 − 𝑀𝑥 − 𝑀 + 𝜏. 𝑏. 𝑑𝑥 = 0
𝐼𝑥 𝐼𝑥 𝐼𝑥 𝑥
𝑑𝑀 𝑴𝒙
𝑀𝑥 = 𝜏. 𝑏. 𝑑𝑥 ⇒ 𝝉 = 𝑻.
𝐼𝑥 𝑰𝒙 . 𝒃
𝟑 𝑻𝒎𝒂𝒙
𝟐 𝒔
𝟒 𝑻𝒎𝒂𝒙
𝟑 𝒔
𝑻𝒎𝒂𝒙
𝒉. 𝒆
1) 𝝈𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝑹𝒑
2) 𝝉𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝑹𝒑 ′