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Chapitre I :

Généralités sur la résistance des matériaux et


principe de la statique

Pr. Mohammed TOUZANI et Pr. Amine BICHRI

December 30, 2020


1/1
Plan

2/1
I)Introduction
L’étude de la résistance des matériaux (RDM) a pour but d’assurer le
bon fonctionnement d’une pièce en utilisant une quantité optimale du
matériau. Le bon fonctionnement des pièces nécessite la satisfaction de
ces exigences :
Résistance : La pièce doit pouvoir supporter et transmettre les
charges externes qui lui sont imposées ,
Rigidité : La pièce ne doit pas subir de déformation excessives
lorsqu’elle est sollicitée
Stabilité : La pièce doit conserver son intégrité géométrique,
Endurence : La pièce, si elle est soumise à un chargement répété,
doit pouvoir tolérer sans rupture un certain nombre de cycles de
sollicitation variable (fatigue),
Résilience : Lors d’un impact sur la pièce, cette dernière doit
pouvoir absorber une certaine quantité d’énergie sans s’en trouver
trop endommagée .
3/1
I)Introduction
L’étude de la résistance des matériaux (RDM) a pour but d’assurer le
bon fonctionnement d’une pièce en utilisant une quantité optimale du
matériau. Le bon fonctionnement des pièces nécessite la satisfaction de
ces exigences :
Résistance : La pièce doit pouvoir supporter et transmettre les
charges externes qui lui sont imposées ,
Rigidité : La pièce ne doit pas subir de déformation excessives
lorsqu’elle est sollicitée
Stabilité : La pièce doit conserver son intégrité géométrique,
Endurence : La pièce, si elle est soumise à un chargement répété,
doit pouvoir tolérer sans rupture un certain nombre de cycles de
sollicitation variable (fatigue),
Résilience : Lors d’un impact sur la pièce, cette dernière doit
pouvoir absorber une certaine quantité d’énergie sans s’en trouver
trop endommagée .
3/1
I)Introduction
L’étude de la résistance des matériaux (RDM) a pour but d’assurer le
bon fonctionnement d’une pièce en utilisant une quantité optimale du
matériau. Le bon fonctionnement des pièces nécessite la satisfaction de
ces exigences :
Résistance : La pièce doit pouvoir supporter et transmettre les
charges externes qui lui sont imposées ,
Rigidité : La pièce ne doit pas subir de déformation excessives
lorsqu’elle est sollicitée
Stabilité : La pièce doit conserver son intégrité géométrique,
Endurence : La pièce, si elle est soumise à un chargement répété,
doit pouvoir tolérer sans rupture un certain nombre de cycles de
sollicitation variable (fatigue),
Résilience : Lors d’un impact sur la pièce, cette dernière doit
pouvoir absorber une certaine quantité d’énergie sans s’en trouver
trop endommagée .
3/1
I)Introduction
L’étude de la résistance des matériaux (RDM) a pour but d’assurer le
bon fonctionnement d’une pièce en utilisant une quantité optimale du
matériau. Le bon fonctionnement des pièces nécessite la satisfaction de
ces exigences :
Résistance : La pièce doit pouvoir supporter et transmettre les
charges externes qui lui sont imposées ,
Rigidité : La pièce ne doit pas subir de déformation excessives
lorsqu’elle est sollicitée
Stabilité : La pièce doit conserver son intégrité géométrique,
Endurence : La pièce, si elle est soumise à un chargement répété,
doit pouvoir tolérer sans rupture un certain nombre de cycles de
sollicitation variable (fatigue),
Résilience : Lors d’un impact sur la pièce, cette dernière doit
pouvoir absorber une certaine quantité d’énergie sans s’en trouver
trop endommagée .
3/1
I)Introduction
L’étude de la résistance des matériaux (RDM) a pour but d’assurer le
bon fonctionnement d’une pièce en utilisant une quantité optimale du
matériau. Le bon fonctionnement des pièces nécessite la satisfaction de
ces exigences :
Résistance : La pièce doit pouvoir supporter et transmettre les
charges externes qui lui sont imposées ,
Rigidité : La pièce ne doit pas subir de déformation excessives
lorsqu’elle est sollicitée
Stabilité : La pièce doit conserver son intégrité géométrique,
Endurence : La pièce, si elle est soumise à un chargement répété,
doit pouvoir tolérer sans rupture un certain nombre de cycles de
sollicitation variable (fatigue),
Résilience : Lors d’un impact sur la pièce, cette dernière doit
pouvoir absorber une certaine quantité d’énergie sans s’en trouver
trop endommagée .
3/1
II) Hypothèses de base

Les hypothèses de RDM permettent de réduire la complexité des


développements mathématiques tout en conservant les conditions du
problème. Ces hypothèses de base sont les suivantes :

Le matériau est continu, c’est-à-dire ne comporte ni fissures ni


cavité.
Le matériau est homogène, c’est à dire possède les mêmes
propriétés en tout point. (La plus part des matériaux de l’ingénieur
satisfont à ce critère à l’échelle macroscopique).
Le matériau est isotrope, c’est à dire possède, en un point donné les
mêmes propriétés dans toutes les directions.(La plus part des
matériaux de l’ingénieur son isotrope).
Aucune force interne n’agit dans le matériau avant l’application des
charges externes (état initial).

4/1
II) Hypothèses de base

Les hypothèses de RDM permettent de réduire la complexité des


développements mathématiques tout en conservant les conditions du
problème. Ces hypothèses de base sont les suivantes :

Le matériau est continu, c’est-à-dire ne comporte ni fissures ni


cavité.
Le matériau est homogène, c’est à dire possède les mêmes
propriétés en tout point. (La plus part des matériaux de l’ingénieur
satisfont à ce critère à l’échelle macroscopique).
Le matériau est isotrope, c’est à dire possède, en un point donné les
mêmes propriétés dans toutes les directions.(La plus part des
matériaux de l’ingénieur son isotrope).
Aucune force interne n’agit dans le matériau avant l’application des
charges externes (état initial).

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II) Hypothèses de base

Les hypothèses de RDM permettent de réduire la complexité des


développements mathématiques tout en conservant les conditions du
problème. Ces hypothèses de base sont les suivantes :

Le matériau est continu, c’est-à-dire ne comporte ni fissures ni


cavité.
Le matériau est homogène, c’est à dire possède les mêmes
propriétés en tout point. (La plus part des matériaux de l’ingénieur
satisfont à ce critère à l’échelle macroscopique).
Le matériau est isotrope, c’est à dire possède, en un point donné les
mêmes propriétés dans toutes les directions.(La plus part des
matériaux de l’ingénieur son isotrope).
Aucune force interne n’agit dans le matériau avant l’application des
charges externes (état initial).

4/1
II) Hypothèses de base

Les hypothèses de RDM permettent de réduire la complexité des


développements mathématiques tout en conservant les conditions du
problème. Ces hypothèses de base sont les suivantes :

Le matériau est continu, c’est-à-dire ne comporte ni fissures ni


cavité.
Le matériau est homogène, c’est à dire possède les mêmes
propriétés en tout point. (La plus part des matériaux de l’ingénieur
satisfont à ce critère à l’échelle macroscopique).
Le matériau est isotrope, c’est à dire possède, en un point donné les
mêmes propriétés dans toutes les directions.(La plus part des
matériaux de l’ingénieur son isotrope).
Aucune force interne n’agit dans le matériau avant l’application des
charges externes (état initial).

4/1
III) Méthode de résolution

La RDM permet de résoudre une vaste gamme de problèmes pratiques


en mécanique. Cette résolution se passe selon une méthode
systématique avec les trois étapes suivantes :

L’étude des forces et des conditions d’équilibre,


L’étude des déplacements et de la compatibilité géométrique,
L’application des relations: forces-déformations.

5/1
III) Méthode de résolution

La RDM permet de résoudre une vaste gamme de problèmes pratiques


en mécanique. Cette résolution se passe selon une méthode
systématique avec les trois étapes suivantes :

L’étude des forces et des conditions d’équilibre,


L’étude des déplacements et de la compatibilité géométrique,
L’application des relations: forces-déformations.

5/1
III) Méthode de résolution

La RDM permet de résoudre une vaste gamme de problèmes pratiques


en mécanique. Cette résolution se passe selon une méthode
systématique avec les trois étapes suivantes :

L’étude des forces et des conditions d’équilibre,


L’étude des déplacements et de la compatibilité géométrique,
L’application des relations: forces-déformations.

5/1
I) Force
On appelle force, l’action mécanique qui s’exerce mutuellement
entre deux particules ponctuelles.
Une force est appliquée en un point et se modélise par l’ensemble
d’un point et d’un vecteur.


Par exemple, la notation (P, F ) signifie que P est le point


d’application de la force F .

Figure 1: Force et moment de force 6/1


II) Moment


Le moment d’une force (P, F ) s’exprime au point A par la relation :


− → − −→ → −
M A ( F ) = AP ∧ F (1)

Figure 2: Force et moment de force

7/1


En un autre point (ici le point B), le moment de (P, F ) :

− → − −→ → −
M B ( F ) = BP ∧ F (2)

Apres avoir introduire B dans (1), on obtient la relation de transport des


moments :

− → − →
− → − −→ → −
M A ( F ) = M B ( F ) + AB ∧ F (3)



k F k en N.

− → −
kM A ( F )k en N.m.

8/1


En un autre point (ici le point B), le moment de (P, F ) :

− → − −→ → −
M B ( F ) = BP ∧ F (2)

Apres avoir introduire B dans (1), on obtient la relation de transport des


moments :

− → − →
− → − −→ → −
M A ( F ) = M B ( F ) + AB ∧ F (3)



k F k en N.

− → −
kM A ( F )k en N.m.

8/1
III) Torseur d’action mécanique



L’action mécanique associée à (P, F ) est représentée par le torseur
d’action mécanique noté {τS }, tel que :


− → −
τS = { R , M } (4)

Par rapport à un point B, on a :



− → − → −
{τS }B =B { R , M B ( F )} (5)


− →

R = F : est la résultante du torseur d’action mécanique {τS } .

− → − →
− → − −→ → −
M B ( F ) = M A ( F ) + BA ∧ R : le moment exprimé au point B du
torseur d’action mécanique {τS }.

9/1
III) Torseur d’action mécanique



L’action mécanique associée à (P, F ) est représentée par le torseur
d’action mécanique noté {τS }, tel que :


− → −
τS = { R , M } (4)

Par rapport à un point B, on a :



− → − → −
{τS }B =B { R , M B ( F )} (5)


− →

R = F : est la résultante du torseur d’action mécanique {τS } .

− → − →
− → − −→ → −
M B ( F ) = M A ( F ) + BA ∧ R : le moment exprimé au point B du
torseur d’action mécanique {τS }.

9/1
IV) Modélisation d’un ensemble de force

Si un solide (S) subit de la part d’un milieu extérieur (S̄) un ensemble de




n forces (Pi , Fi ) alors le torseur des actions mécaniques équivalent à cet
ensemble de force est :


− →

{τS̄/S }A = { R S̄/S , M A,S̄/S } (6)

avec :

− X→

R S̄/S = Fi , 16i 6n (7)


− X −−→ → −
M A,S̄/S = APi ∧ Fi , 16i 6n (8)

10 / 1
IV) Modélisation d’un ensemble de force

Si un solide (S) subit de la part d’un milieu extérieur (S̄) un ensemble de




n forces (Pi , Fi ) alors le torseur des actions mécaniques équivalent à cet
ensemble de force est :


− →

{τS̄/S }A = { R S̄/S , M A,S̄/S } (6)

avec :

− X→

R S̄/S = Fi , 16i 6n (7)


− X −−→ → −
M A,S̄/S = APi ∧ Fi , 16i 6n (8)

10 / 1
- Expression analytique :
Soit (→

x ,→
−y ,→
−z ) une base orthonormée directe. Les résultantes et les
moments peuvent alors s’exprimer en coordonnées cartésiennes dans ce
repère de la façon suivante :

−−→
RS̄/S = X →

x +Y→

y + Z→

z (9)



M A,S̄/S = LA →

x + MA →

y + NA →

z (10)

En écriture ligne :
X→ −
x +Y→−y + Z→

 
z
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−
→ = (11)
z)
x + MA →
LA →
− −
y + NA →

z

En écriture colonne :
 
X LA 
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−

z) = Y MA (12)
Z NA
 

11 / 1
- Expression analytique :
Soit (→

x ,→
−y ,→
−z ) une base orthonormée directe. Les résultantes et les
moments peuvent alors s’exprimer en coordonnées cartésiennes dans ce
repère de la façon suivante :

−−→
RS̄/S = X →

x +Y→

y + Z→

z (9)



M A,S̄/S = LA →

x + MA →

y + NA →

z (10)

En écriture ligne :
X→ −
x +Y→−y + Z→

 
z
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−
→ = (11)
z)
x + MA →
LA →
− −
y + NA →

z

En écriture colonne :
 
X LA 
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−

z) = Y MA (12)
Z NA
 

11 / 1
- Expression analytique :
Soit (→

x ,→
−y ,→
−z ) une base orthonormée directe. Les résultantes et les
moments peuvent alors s’exprimer en coordonnées cartésiennes dans ce
repère de la façon suivante :

−−→
RS̄/S = X →

x +Y→

y + Z→

z (9)



M A,S̄/S = LA →

x + MA →

y + NA →

z (10)

En écriture ligne :
X→ −
x +Y→−y + Z→

 
z
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−
→ = (11)
z)
x + MA →
LA →
− −
y + NA →

z

En écriture colonne :
 
X LA 
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−

z) = Y MA (12)
Z NA
 

11 / 1
- Expression analytique :
Soit (→

x ,→
−y ,→
−z ) une base orthonormée directe. Les résultantes et les
moments peuvent alors s’exprimer en coordonnées cartésiennes dans ce
repère de la façon suivante :

−−→
RS̄/S = X →

x +Y→

y + Z→

z (9)



M A,S̄/S = LA →

x + MA →

y + NA →

z (10)

En écriture ligne :
X→ −
x +Y→−y + Z→

 
z
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−
→ = (11)
z)
x + MA →
LA →
− −
y + NA →

z

En écriture colonne :
 
X LA 
{τS̄/S }A/(−

x ,−

y ,−

z) = Y MA (12)
Z NA
 

11 / 1
- Torseurs particuliers:
Torseur quelconque
(→
− )
R
{τ }A = −→ (13)
MA

Torseur couple
(→
− )
0
{τ }A = −→ (14)
MA

Torseur glisseur
(→
−)
R
{τ }A = →
− (15)
0

12 / 1
- Torseurs particuliers:
Torseur quelconque
(→
− )
R
{τ }A = −→ (13)
MA

Torseur couple
(→
− )
0
{τ }A = −→ (14)
MA

Torseur glisseur
(→
−)
R
{τ }A = →
− (15)
0

12 / 1
- Torseurs particuliers:
Torseur quelconque
(→
− )
R
{τ }A = −→ (13)
MA

Torseur couple
(→
− )
0
{τ }A = −→ (14)
MA

Torseur glisseur
(→
−)
R
{τ }A = →
− (15)
0

12 / 1
V) Différentes actions mécaniques

- Action à distance :
L’action la plus courante est laction de la pesanteur.
- Action de contact ponctuelle :
Lorsque deux solides (S et S̄) sont en contact, une surface de contact va
se créer. On modélise les actions de contact par une force ponctuelle
dont le point d’application est le centre de cette surface et dont la
direction est perpendiculaire à celle-ci.
- Action de contact répartie :
C’est une action exercée par S̄ sur tout S. Par exemple, un fluide exerce
une force repartie sur toute la surface de S. Ces forces sont
généralement modélisées par une pression répartie sur la surface de S.

13 / 1
V) Différentes actions mécaniques

- Action à distance :
L’action la plus courante est laction de la pesanteur.
- Action de contact ponctuelle :
Lorsque deux solides (S et S̄) sont en contact, une surface de contact va
se créer. On modélise les actions de contact par une force ponctuelle
dont le point d’application est le centre de cette surface et dont la
direction est perpendiculaire à celle-ci.
- Action de contact répartie :
C’est une action exercée par S̄ sur tout S. Par exemple, un fluide exerce
une force repartie sur toute la surface de S. Ces forces sont
généralement modélisées par une pression répartie sur la surface de S.

13 / 1
V) Différentes actions mécaniques

- Action à distance :
L’action la plus courante est laction de la pesanteur.
- Action de contact ponctuelle :
Lorsque deux solides (S et S̄) sont en contact, une surface de contact va
se créer. On modélise les actions de contact par une force ponctuelle
dont le point d’application est le centre de cette surface et dont la
direction est perpendiculaire à celle-ci.
- Action de contact répartie :
C’est une action exercée par S̄ sur tout S. Par exemple, un fluide exerce
une force repartie sur toute la surface de S. Ces forces sont
généralement modélisées par une pression répartie sur la surface de S.

13 / 1
VI) Principe Fondamental de la Statique (PFS)

Énoncé
Il existe un repère galiléen R(O, → −
x ,→

y ,→−z ), tel que pour tous systèmes
matériels (S) en équilibre par rapport à ce repère, les actions mécaniques
appliquées à (S) vérifient :
(→− ) (→ −)
R S̄/S 0
{τS̄/S }A/(−

x ,−
→ z) = →
y ,−
→ − = → − (16)
M A,S̄/S 0

Le PFS se traduit alors par deux théorèmes : le théorème de la


résultante statique et le théorème du moment statique.

14 / 1
Théorème de la résultante statique :


− X→
− →

R S̄/S = Fi = 0 , 16i 6n (17)

Théorème du moment statique :


− X −−→ → − →

M A,S̄/S = APi ∧ Fi = 0 , 16i 6n (18)

15 / 1
Théorème de la résultante statique :


− X→
− →

R S̄/S = Fi = 0 , 16i 6n (17)

Théorème du moment statique :


− X −−→ → − →

M A,S̄/S = APi ∧ Fi = 0 , 16i 6n (18)

15 / 1
VII) Théorème d’action réciproque

Le théorème d’action réciproque aussi appelé principe d’action / réaction


s’énonce simplement par :

{τs1 /s2 }A = −{τs2 /s1 }A (19)

16 / 1
-Degrés de libertés cinématiques (DDL) :
Les degrés de libertés cinématiques associés à une liaison mécanique liant
deux pièces, sont les mouvements possibles de l’une de ces deux pièces
par rapport à l’autre. On général il ya 6 degrés de libertés : 3 pour la
translation (Tx , Ty , Tz ) et 3 pour la rotation (Rx , Ry , Rz ). Pour une
liaison mécanique donnée, les 6 degrés de liberté sont représentés par :
 
Tx Rx
DDL = Ty Ry  (20)
Tz Rz

17 / 1
-Degrés de libertés cinématiques (DDL) :
Les degrés de libertés cinématiques associés à une liaison mécanique liant
deux pièces, sont les mouvements possibles de l’une de ces deux pièces
par rapport à l’autre. On général il ya 6 degrés de libertés : 3 pour la
translation (Tx , Ty , Tz ) et 3 pour la rotation (Rx , Ry , Rz ). Pour une
liaison mécanique donnée, les 6 degrés de liberté sont représentés par :
 
Tx Rx
DDL = Ty Ry  (20)
Tz Rz

17 / 1
VIII) Types d’appuis

-Définition : Les éléments d’une structure doivent être reliés entres eux
et avec le monde extérieur par un certain nombre de liaisons mécaniques,
(appelés aussi des appuis). Une liaison mécanique impose des
conditions cinématiques et exerce des efforts sur les éléments
directement attachés avec cette liaison. On distingue principalement
trois types d’appuis :
Appui mobile -Articulation -Encastrement.

18 / 1
VIII) Types d’appuis

-Définition : Les éléments d’une structure doivent être reliés entres eux
et avec le monde extérieur par un certain nombre de liaisons mécaniques,
(appelés aussi des appuis). Une liaison mécanique impose des
conditions cinématiques et exerce des efforts sur les éléments
directement attachés avec cette liaison. On distingue principalement
trois types d’appuis :
Appui mobile -Articulation -Encastrement.

18 / 1
-Appuis mobile :
Ce type d’appui, laisse à la structure toute liberté de pivoter autour de
−→
O (extrémité de la poutre) et de se déplacer selon OX .
−→ →

Cet appui ne permet pas le mouvement selon OY , la réaction R d’appui
−→
possède alors une seule composante selon OY qui est R.

Figure 3: Appuis mobile.

19 / 1
-Appuis mobile :
Ce type d’appui, laisse à la structure toute liberté de pivoter autour de
−→
O (extrémité de la poutre) et de se déplacer selon OX .
−→ →

Cet appui ne permet pas le mouvement selon OY , la réaction R d’appui
−→
possède alors une seule composante selon OY qui est R.

Figure 3: Appuis mobile.

19 / 1
-Articulation:
Cet appui autorise seulement la rotation de l’extrémité de la poutre
−→
autour de OZ .
−→ −→
Puisque cette liaison empêche les mouvements selon OX et OY , sa

− −→
réaction R possède alors deux composantes : une selon OX et la
−→
deuxième selon OY .

Figure 4: Articulation.

20 / 1
-Encastrement :
L’encastrement interdit tout déplacement de la section droite de l’appui.
Autrement dit, l’encastrement annule la rotation et la translation de la
poutre au niveau de l’encastrement.


L’appui applique dans cas une réaction R avec deux composantes selon
−→ −→
OX et OY , et un moment d’encastrement noté M qui empêche la
rotation.

Figure 5: Encastrement.

21 / 1
-Appuis simple :
−→ →

Cet appui ne permet pas le mouvement selon OY , la réaction R d’appui
−→
possède alors une seule composante selon OY qui est R.

Figure 6: Appuis Simple.

22 / 1
Les liaisons en génie mécanique selon la norme NF EN ISO 3952-1.

Figure 7: Symbolisation de quelques liaisons mécaniques.

23 / 1
-Systèmes isostatiques :
Les systèmes isostatiques sont les systèmes pour lesquels les équations
d’équilibre suffissent à traduire totalement toutes les réactions(le
nombre d’inconnues est identique aux conditions d’équilibre).
Cela signifie aussi que toutes les réactions seront nécessaires pour
maintenir l’équilibre et la stabilité du système.
-Systèmes hyperstatiques :

Les systèmes hyperstatiques sont des systèmes tels que les équations
d’équilibres seules ne suffisent pas à rendre de toutes les réactions.

24 / 1
-Systèmes isostatiques :
Les systèmes isostatiques sont les systèmes pour lesquels les équations
d’équilibre suffissent à traduire totalement toutes les réactions(le
nombre d’inconnues est identique aux conditions d’équilibre).
Cela signifie aussi que toutes les réactions seront nécessaires pour
maintenir l’équilibre et la stabilité du système.
-Systèmes hyperstatiques :

Les systèmes hyperstatiques sont des systèmes tels que les équations
d’équilibres seules ne suffisent pas à rendre de toutes les réactions.

24 / 1
Exemple
On veut étudier l’influence du poids de panneau de signalisation sur la
structure de soutien dite en " L ". La modélisation associée à ce
problème est décrite sur la figure ci-dessous.

Figure 8: Structure en " L ".

25 / 1
On note par : {τP1 /S2 }C , {τP2 /S2 }B et {τ }O les torseurs des actions

− →

mécaniques modélisant les efforts (C , F1 ), (B, F2 ) et l’encastrement de
la structure avec la terre au point O.
1) Ecrire l’expression des trois torseurs dans la base (→−
xe ,→

e ,→
y

e ).
z

2) Par application du théorème de la résultante statique , calculer les


composantes de l’effet appliqué par l’encastrement en fonction de F1 , F2 .
3) Par application du théorème du moment statique, calculer le moment
de l’encastrement en fonction de F1 , F2 , l2 et l3 .
4) On déduire l’expression du torseur associé aux efforts de liaison.
On suppose que le problème admet (→ −
e ,→
x

e ) comme plan de symétrie.
y

26 / 1
On note par : {τP1 /S2 }C , {τP2 /S2 }B et {τ }O les torseurs des actions

− →

mécaniques modélisant les efforts (C , F1 ), (B, F2 ) et l’encastrement de
la structure avec la terre au point O.
1) Ecrire l’expression des trois torseurs dans la base (→−
xe ,→

e ,→
y

e ).
z

2) Par application du théorème de la résultante statique , calculer les


composantes de l’effet appliqué par l’encastrement en fonction de F1 , F2 .
3) Par application du théorème du moment statique, calculer le moment
de l’encastrement en fonction de F1 , F2 , l2 et l3 .
4) On déduire l’expression du torseur associé aux efforts de liaison.
On suppose que le problème admet (→ −
e ,→
x

e ) comme plan de symétrie.
y

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On note par : {τP1 /S2 }C , {τP2 /S2 }B et {τ }O les torseurs des actions

− →

mécaniques modélisant les efforts (C , F1 ), (B, F2 ) et l’encastrement de
la structure avec la terre au point O.
1) Ecrire l’expression des trois torseurs dans la base (→−
xe ,→

e ,→
y

e ).
z

2) Par application du théorème de la résultante statique , calculer les


composantes de l’effet appliqué par l’encastrement en fonction de F1 , F2 .
3) Par application du théorème du moment statique, calculer le moment
de l’encastrement en fonction de F1 , F2 , l2 et l3 .
4) On déduire l’expression du torseur associé aux efforts de liaison.
On suppose que le problème admet (→ −
e ,→
x

e ) comme plan de symétrie.
y

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On note par : {τP1 /S2 }C , {τP2 /S2 }B et {τ }O les torseurs des actions

− →

mécaniques modélisant les efforts (C , F1 ), (B, F2 ) et l’encastrement de
la structure avec la terre au point O.
1) Ecrire l’expression des trois torseurs dans la base (→−
xe ,→

e ,→
y

e ).
z

2) Par application du théorème de la résultante statique , calculer les


composantes de l’effet appliqué par l’encastrement en fonction de F1 , F2 .
3) Par application du théorème du moment statique, calculer le moment
de l’encastrement en fonction de F1 , F2 , l2 et l3 .
4) On déduire l’expression du torseur associé aux efforts de liaison.
On suppose que le problème admet (→ −
e ,→
x

e ) comme plan de symétrie.
y

26 / 1
On note par : {τP1 /S2 }C , {τP2 /S2 }B et {τ }O les torseurs des actions

− →

mécaniques modélisant les efforts (C , F1 ), (B, F2 ) et l’encastrement de
la structure avec la terre au point O.
1) Ecrire l’expression des trois torseurs dans la base (→−
xe ,→

e ,→
y

e ).
z

2) Par application du théorème de la résultante statique , calculer les


composantes de l’effet appliqué par l’encastrement en fonction de F1 , F2 .
3) Par application du théorème du moment statique, calculer le moment
de l’encastrement en fonction de F1 , F2 , l2 et l3 .
4) On déduire l’expression du torseur associé aux efforts de liaison.
On suppose que le problème admet (→ −
e ,→
x

e ) comme plan de symétrie.
y

26 / 1
-Réponse :
1)
 
 0 0
{τP1 /S2 }C = F1 0 (21)
0 0
 

 
 0 0
{τP2 /S2 }B = F2 0 (22)
0 0
 

 
XO LO 
{τ }O = YO MO (23)
ZO NO
 

Puisque (→

ex , →

ey ) est un plan de symétrie, alors :

27 / 1
-Réponse :
1)
 
 0 0
{τP1 /S2 }C = F1 0 (21)
0 0
 

 
 0 0
{τP2 /S2 }B = F2 0 (22)
0 0
 

 
XO LO 
{τ }O = YO MO (23)
ZO NO
 

Puisque (→

ex , →

ey ) est un plan de symétrie, alors :

27 / 1
-Réponse :
1)
 
 0 0
{τP1 /S2 }C = F1 0 (21)
0 0
 

 
 0 0
{τP2 /S2 }B = F2 0 (22)
0 0
 

 
XO LO 
{τ }O = YO MO (23)
ZO NO
 

Puisque (→

ex , →

ey ) est un plan de symétrie, alors :

27 / 1
Le torseur {τ }O , s’ecrit alors :
 
XO 0 
{τ }O = YO 0 (24)
0 NO
 

2) Le théorème de la résultante statique appliqué au système ”L” est :



− →
− →
− →

R P1 /S2 + R P2 /S2 + R O = 0 (25)


(F1 + F2 + YO )→ −
ey + XO →

ex = 0 (26)
0n a alors :
XO = 0etYO = −F1 − F2 (27)
3) Le théorème du moment statique par rapport au point O, appliqué au
système ”L” est :

− →
− →
− →

M O,P1 /S2 + M O,P2 /S2 + M O = 0 (28)
On a :

− →
− −→ → −
M O,P1 /S2 = M C ,P1 /S2 + OC ∧ R P1 /S2 (29)
28 / 1
Le torseur {τ }O , s’ecrit alors :
 
XO 0 
{τ }O = YO 0 (24)
0 NO
 

2) Le théorème de la résultante statique appliqué au système ”L” est :



− →
− →
− →

R P1 /S2 + R P2 /S2 + R O = 0 (25)


(F1 + F2 + YO )→ −
ey + XO →

ex = 0 (26)
0n a alors :
XO = 0etYO = −F1 − F2 (27)
3) Le théorème du moment statique par rapport au point O, appliqué au
système ”L” est :

− →
− →
− →

M O,P1 /S2 + M O,P2 /S2 + M O = 0 (28)
On a :

− →
− −→ → −
M O,P1 /S2 = M C ,P1 /S2 + OC ∧ R P1 /S2 (29)
28 / 1
Le torseur {τ }O , s’ecrit alors :
 
XO 0 
{τ }O = YO 0 (24)
0 NO
 

2) Le théorème de la résultante statique appliqué au système ”L” est :



− →
− →
− →

R P1 /S2 + R P2 /S2 + R O = 0 (25)


(F1 + F2 + YO )→ −
ey + XO →

ex = 0 (26)
0n a alors :
XO = 0etYO = −F1 − F2 (27)
3) Le théorème du moment statique par rapport au point O, appliqué au
système ”L” est :

− →
− →
− →

M O,P1 /S2 + M O,P2 /S2 + M O = 0 (28)
On a :

− →
− −→ → −
M O,P1 /S2 = M C ,P1 /S2 + OC ∧ R P1 /S2 (29)
28 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l 2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l 2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l 2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l 2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Ce qui donne :

− →

M O,P1 /S2 = 0 + [l1 ey − (l2 + l3 )ex ] ∧ F1 →

ey = −(l2 + l3 )F1 →

ez (30)
De même, on a :

− →
− −→ → −
M O,P2 /S2 = M B,P2 /S2 + OB ∧ R P2 /S2 (31)


− →

M O,P2 /S2 = 0 + [l1 →

ey − l 2 →

ex ] ∧ F2 →

ey = −l2 F2 →

ez (32)
On remplace dans le théorème :


−l2 F2 →

ez − (l2 + l3 )F1 →

ez + NO →

ez = 0 (33)
Ce qui donne :
NO = l2 F2 + (l2 + l3 )F1 (34)
4)
 
 0 0 
{τ }O = −F1 − F2 0 (35)
0 l2 F2 + (l2 + l3 )F1
 

29 / 1
Merci de votre attention !

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