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« CHARPENTES ET CONNEXIONS »
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SOMMAIRE
I- CHARPENTES
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II- CONNEXIONS ELECTRIQUES
II.1 –
Préambule………………………………………………………………………………33
II.2 - Connexions aériennes et souterraines…………………………………………33.
II.2.1 - Connexions aériennes………………………………………………………….33.
II.2.2- a - Connexions en câbles, souples ou tendues………………………………33
II.2.3. b - Connexions rigides…………………………………………………………...34
II.2.4.C - Raccordement des tertiaires des transformateurs…………………..........37
II.2.5- Liaisons HT en câbles souterrains……………………………………………..37
II.2.6 Connexions aériennes……………………………………………………………38
II.2.7 - Règles électriques……………………………………………………………….38.
II.2.8 - Connexions aériennes en câbles………………………………………………40
II.2.8.1 - Calcul des connexions aériennes en câbles…………………………….…40.
II.2.8.2 - Calcul des connexions semi-tendues……………………………………….41
II.2.8 .3- Choix des connexions aériennes en câble…………………………………42
II.2.8.4 - Mise en œuvre des connexions aériennes en câbles……………………..43.
II.3.1 - Connexions aériennes en tubes……………………………………………….44.
II.3.1.1 - Calcul des tubes soumis à des efforts statiques…………………………..44
II.3.1.2 - Choix de connexions aériennes en tubes………………………………….45
II.3.1.3 - Mise en œuvre des connexions aériennes en tubes………………………47
II.4.. - Isolateurs, colonnes isolantes, armements…………………………………...48
II.4.1 - Règles électriques - zones de pollution……………………………………….48
II.4.1.2 - Isolateurs a capot et tige……………………………………………………..49
II.4.1.3 - Supports isolants………………………………………………………………49
II.4.1.4 a - Catalogue des supports isolants …………………………………………..51
II.4.1.5 – Armements……………………………………………………………………..51
II.5. - Catalogue des chaînes isolantes………………………………………………..52
II.5.1 - Catalogue des chaînes isolantes - critères de choix………………………...52
II.5.1.2 - Principes de raccordement des connexions aériennes …………………..52
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I - CHARPENTES
I.1 - Conception des charpentes
Elle seront utilisées pour les portiques supports d'appareillage 60 kV, les piédroits
supports de jeux de barres 400-225 et 60 kV, les portiques supports
d'appareillage 400 et 225 kV de faible hauteur ou empattement (transformateur de
mesure). L'emploi de charpentes en poutrelles, s'il conduit à un poids plus élevé,
permet de simplifier le montage et l'entretien, et améliore la clarté des installations.
Cependant, l'Entreprise reste libre de modifier la répartition des ouvrages entre les
deux types de charpentes si elle justifie que la nouvelle répartition conduit à une
économie appréciable.
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Les charpentes doivent être prêtes à recevoir les appareils et leurs commandes.
Elles devront donc comporter toutes les ferrures et tous les trous de fixation
nécessaires (MALT - coffret de regroupement, éclairage etc ...).
Hypothèse A :
- vent horizontal de 120 x 10 N/m² sur les surfaces planes et de 72 x 10 N/m² sur la
section longitudinale des pièces à section circulation, sauf :
. Les conducteurs de ligne pour lesquels la pression est prise égale à 48 x 10 N/m².
Hypothèse B :
Observations :
On admet que la pression du vent à considérer sur la face arrière des structures à
deux ou quatre membrures est réduite à la moitié de celle considérée pour la face
avant.
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I.3 - Coefficients de sécurité et conditions de flèches imposées :
En plus des charges permanentes dues aux appareils et aux connexions, on devra
tenir compte dans le calcul, d'une surcharge verticale de 1 000 N concentrée au
milieu des poutres horizontales (poids d'un homme et de son outillage).
1/500 de la hauteur pour les poteaux dans les sens perpendiculaire au sens de la
traction des conducteurs,
1/150 de la hauteur pour les poteaux dans le sens de la traction des conducteurs.
Les notes de calcul et plans d'exécution des charpentes doivent être remis à l'ONE
pour approbation et avant exécution.
Les lignes sont arrêtées sur des pylônes d'arrêts afin de réduire les efforts sur les
portiques du poste. Ces pylônes sont implantés à une distance de l'ordre de 50 à 100
mètres des charpentes du poste.
Les efforts des câbles de garde seront déterminés suivant les cas particuliers.
Les calculs seront menés en considérant que les conducteurs peuvent faire un angle
de 20° avec la normale.
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(99,5 % de teneur). Le revêtement doit avoir une épaisseur minimum de 80
microns.
Nota important : L'ONE pourra être amené à normaliser les charpentes en partie ou
en totalité. Dans ces cas, il sera fourni au Contractant les plans d'exécution
correspondants qu'il devra scrupuleusement respecter.
La résistance mécanique d'un ouvrage, donc sa sécurité en service, est définie par le
rapport des efforts entraînant la ruine de l'ouvrage aux efforts de service.
- des matériaux et matériels employés pour lesquels les critères de ruine peuvent
avoir des définitions différentes,
Hypothèses de vent
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compte des coefficients aérodynamiques et de forme des différents types d'éléments
et sont valables pour les structures dont la hauteur au-dessus du sol n'excède pas 25
mètres.
Les efforts exercés par le vent doivent être déterminés en multipliant les pressions
indiquées par la surface offerte au vent pour les cornières et les éléments plans ou
par la surface diamétrale pour les câbles et les éléments cylindriques ou de
révolution. Quand une connexion est composée de plusieurs câbles groupés en
faisceau, la pression du vent doit être appliquée intégralement sur chacun des
câbles.
Eléments cylindriques
ou de révolution des
structures et de
l’appareillage de
diamètre (cm) (72-1,6 ) daN /m² (96-2,13 ) daN/m² (96-2,13 )
15 cm 48 daN /m² 64 daN/m² 72 daN/m²
15 cm
Hypothèse de froid
Pour cette hypothèse, les pressions dues au vent sont les suivantes :
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I.8 - Hypothèses de givre :
tubes est alors définie par l'épaisseur du manchon de givre uniformément réparti.
Quand une connexion est en faisceau, les surcharges dues au givre et au vent sont
appliquées à chacun des câbles. Pour les supports d'appareillage et les portiques on
suppose, par mesure de simplification, que les surfaces ne sont pas recouvertes de
givre.
. Surcharge nulle
Elle ne peut être envisagée que pour les postes d'alimentation du réseau de
distribution situés dans les plaines du littoral.
. Surcharge légère
Elle est retenue pour les postes construits à une altitude inférieur à 600 ou 700
mètres, suivant les régions, sauf bien entendu pour les postes ne supportant aucune
surcharge et indiqué précédemment.
. Surcharge moyenne
Cette surcharge concerne les postes construits dans les régions d'altitude supérieure
à 600 ou 700 mètres elle peut cependant être appliquée dans les régions
particulières d'altitude inférieure ou des formations de neige collante peuvent se
produire.
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Nota : Pour des localisations exposées au givre exceptionnellement important, il est
possible de prendre en compte des manchons de givre plus importants.
Hypothèses
Cette hypothèse concerne les charges produites par les câbles, pour lesquels la
tension réglage est définie conventionnellement sans vent, pour une température de
55 °C et une flèche égale à 3 % de la portée. Pour certains cas particuliers on peut
toutefois choisir une valeur différente de la flèche mais dans les mêmes conditions
de vent et de température.
Ces charges sont constituées par l'ensemble des charges permanentes et des
charges dues au vent, à la température et au givre. La tension de l'hypothèse "E"
définie précédemment, doit être utilisée comme condition initiale dans l'équation de
changement d'état pour calculer les efforts exercés par les câbles dans les
hypothèses "AZVN", "AZVF" " "HPV", "B", "GL" et "GM".
La distinction entre les hypothèses "AZVN", "AZVF" et "HPV" pour le calcul des
charges statiques de l'hypothèse de vent ne concerne que le calcul des efforts
exercés sur les structures d'ancrage des connexions aériennes des lignes.
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pour l'hypothèse "AZVF" ou exceptionnellement "HPV" quelle que soit la situation du
poste.
Pour les postes à haute et très haute tension, les matériels et les structures doivent
être étudiés en tenant compte des surcharges dues aux efforts électrodynamiques.
Ces surcharges ne concernent qu'un circuit à la fois et son appliquées sur les
conducteurs concernés par le court-circuit, l'ensemble des circuits et des structures
étant soumis simultanément aux charges statiques de l'hypothèse de vent.
- durée de court-circuit,
. température de + 15°C,
. absence de vent.
Cette hypothèse représente l'état d'équipement final envisagé pour l'ouvrage et les
charges correspondant à cet état. Suivant la disposition adoptée pour l'ouvrage, les
structures peuvent être chargées soit de part et d'autre (efforts différentiels) soit
uniquement d'un seul côté (structure en arrêt).
Nota : Le cas de charge correspondant à l'arrêt des connexions du poste sur les
structures (Arrêt Poste) fait partie de ces états d'équipement.
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Etat d'équipement provisoire dit "attente"
Les structures supportant en service normal les charges des états précédents
peuvent toutefois être placées dans des situations provisoires de courte durée au
moment de la construction ou de la modification des ouvrages.
Cet état apparaît principalement pour les structures qui se trouvent en arrêt lors de la
construction alors qu'elles sont chargées de part et d'autre dans les états
intermédiaires et finaux. C'est le cas, en particulier, de l'arrêt des câbles des lignes
aériennes sur les portiques d'ancrage.
Ces conditions concernent les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de
poste, elles sont définies pour des cas de vérification caractérisés par les états
d'équipement et de changement des structures, la nature des charges appliquées et
les conditions climatiques.
Les conditions à respecter sont de quatre types, selon les matériels concernés.
L'effort maximal admissible est défini par l'effort entraînant la ruine d'une structure
(charge de rupture minimale spécifiée) divisé par le coefficient de sécurité du cas de
vérification étudié.
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de
service restent inférieure à cet effort maximal admissible.
- les câbles
- les haubans,
- les armements et les manchons d'ancrage,
- les colonnes isolantes, le matériel haute tension et les raccords sur appareils,
- les crosses d'ancrage et leur scellement (pour l'acier E24 la contrainte de rupture
minimale est CRM = 36 hbar).
Dans ces cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les
contraintes dues aux charges de service restent inférieures à cette contrainte
maximale admissible.
- les charpentes métalliques (pour l'acier E-24, la limite élastique minimale est
Re = 23,5 hbar),
- les tubes des jeux de barres.
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Conditions de flèche maximale admissible
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les
déplacements dus aux charges de service restent inférieurs à cette flèche maximale
admissible.
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de
services conduisent à une stabilité supérieure à celle du coefficient de stabilité.
Pour les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de poste, les conditions
à respecter sont récapitulées dans le tableau 9.2.1.7, en fonction des cas de
vérification.
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- Récapitulation des hypothèses météorologiques :
HYPOTHESES METEOROLOGIQUES
« GL » -5°C 30 18 18 18 2 1
Givre
Léger
« GM » -5°C 30 18 18 18 4 2
Givre
Moyen
La coordination de l'isolement dans les postes fixe, pour chaque niveau de tension,
l'ensemble des distances électriques pour l'installation de l'appareillage et des
connexions de raccordement, à savoir :
Elle définit également la tenue diélectrique des matériels ainsi que les appareils
destinés à limiter les surtensions temporaires.
Remarque : Ces grandeurs sont définies pour l'isolement par rapport à la masse.
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CARACTERISTIQUES D'ISOLEMENT DE L'APPAREILLAGE DES POSTES
OUVERTS
10 12 75 28
-
15 17,5 95 38
20 24 125 - 50
30 36 170 - 70
45 52 250 - 95
Pour chaque échelon de tension, les distances minimales à la masse, entre phases
et les distances de sécurité à respecter, compte tenu des principes suivant :
- la distance minimale au sol (distance verticale) est égale à la grande nominale des
distances ainsi définies :
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Remarque 1 : Pour l'installation des supports isolants et les enveloppes de matériel,
on considère que l'extrémité de la main d'un individu levant le bras
verticalement ne doit pas shunter une partie de la ligne de fuite.en
conséquence la partie inférieure de cette ligne de fuite ne doit pas se
trouver à une hauteur inférieure à 2,25 m.
Remarque 3 : Les distances définies ci-dessus sont minimales : il convient donc, lors
des études d'installation des matériels, de tenir compte des
phénomènes suivants :
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Tension Tension la Distance Distance Distance Distance distance
nominale plus nominale minimale minimale de travail de travail
du réseau élevée à la masse entre au sol horizontale verticale
(KV) pour le (cm) phases (cm) (cm) (cm)
matériel (cm)
(KV)
5,5 7,2 10 12*
minimum
10 12 13 15* de 300
en minimum minimum
15 17,5 18 21* l’absence de 300 de 300
de en en
20 24 22 25* grillage l’absence l’absence
ou de de
30 36 33 38 d’ecran grillage grillage
ou ou
45 52 53 61 d’ecran d’ecran
63 72,5 66 76
90 100 92 106 317
150 170 153 176 378 328
Chaque arrivée de ligne aérienne est équipée d'un ensemble de 3 éclateurs "entrée
de poste" dont la distance entre électrodes est fixée dans le tableau ci-après. Ces
éclateurs sont montés sur les chaînes d'ancrage fixée aux charpentes.
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Tension nominale Eclateurs d’entrée de poste Eclateurs de traversée
du réseau
( Valeur efficace Eclatement des Niveau de Eclatement des Niveau de
en kV ) électrodes (cm) protection électrodes (cm) protection
(kV crête) (kV crête)
63 28 250 35 300
90 40 330 48 420
225 90 660 120 850
400 170 980 - -
Unité Valeur
Tension nominale du réseau kV Efficace 63 90 225 400
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Transformateurs d'interconnexion
Sur les réseaux de tension (63 à 225 kV), les transformateurs sont normalement
protégés par les éclateurs d'entrée de poste auxquels s'ajoutent, sur le
transformateur même, des éclateurs de traversée dont la distance entre électrodes
sont équivalentes aux distances de réglage des éclateurs de ligne.
Une exception est à faire pour les transformateurs susceptibles d'être exploités en
antenne pendant des périodes assez longues qu'il peut s'avérer nécessaire de munir
de parafoudres.
Principes
Les critères de choix et les caractéristiques de ces hypothèses sont définies dans les
Directives "bases d'établissement" (hypothèses météorologiques).
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Détermination des différentes étapes d'équipement de l'ouvrage
Le choix de la charpente à installer doit tenir compte des modifications possibles des
géométries des arrivées des lignes sur les charpentes ("ripage", par exemple).
Pour les ouvrages, il est nécessaire de vérifier la tenue des structures aux
hypothèses électrodynamiques :
- la durée du court-circuit,
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Généralités :
Les conditions à respecter, ainsi que les différents états de changement de l'ouvrage
à considérer pour cette justification, sont définis dans le CSCT de l'ouvrage.
Dimensions :
Dans le cas des portiques d'ancrage des conducteurs de ligne, l'attention des
Contractants est spécialement attirée sur les cotes définissant l'empattement des
poteaux, la hauteur et la longueur des poutres, ainsi que la hauteur des flèches de
garde.
La fixation du fruit des poteaux et, éventuellement, des poutres est laissée à
l'initiative des contractants. Cependant, ce dernier doit s'efforcer de faire coïncider le
point d'application de la résultante des efforts et le sommet théorique des membrures
pour alléger au maximum les structures. De même, l'inertie des poutres des
portiques peut être ou non variable dans leurs différentes sections.
D'une manière général, il doit être recherché toutes les dispositions susceptibles, en
fonction des conditions de sécurité imposées, de conduire à un poids minimal.
Toutefois, les conditions de fixation des appareils et celles de rigidité imposées par
leur bon fonctionnement ou la bonne tenue des connexions conduisent, en général, à
éliminer dans ce cas, les structures à 2 membrures dont la section est mal utilisée.
On est donc conduit, le plus souvent, à adopter des structures à 4 membrures dont
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on peut faire varier, éventuellement, l'inertie et l'empattement dans les 2 sens.
Comme la bonne répartition des contraintes dans les membrures ne présente, ici,
qu'un intérêt secondaire, les entretoises peuvent former des ceintures continues.
Généralités
Il est toujours possible de scinder cette justification en études séparées dans les
différents plans définissant la structure (plan du portique, plan perpendiculaire au
portique).
Le problème spatial devient alors une superposition de problèmes plans plus simples
à résoudre. Il convient de remarquer que la projection d'une structure spatiale sur un
plan peut conduire à superposer sur la même trace deux profils identiques. Dans ces
cas, les caractéristiques mécaniques de la barre (moment et module d'inertie, section
droite, poids ...) sont doublées dans l'étude plane. Lorsque l'ensemble des problèmes
est résolu, les contraintes correspondantes sont ajoutées algébriquement, les fibres
le plus chargées étant recherchées.
Sollicitations
Ce sont :
- les efforts horizontaux (vent sur les conducteurs, projection dans ce plan des
efforts de traction exercés par les câbles à leur point d'accrochage).
Ce sont : les efforts longitudinaux exercés par les câbles de garde et de phase
(projection dans ce plan des efforts de traction exercés par les câbles à leur point
d'accrochage),
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. Définition des contraintes
Les moments fléchissants se traduisent par une répartition linéaire des contraintes
dans la section droite.
Lorsque l'élément est à âme pleine dans le plan considéré (en général c'est le plan
du portique), les différentes contraintes qu'il subit n'ont pas de nom particulier.
Lorsque l'élément est du type échelle dans le plan considéré (plan perpendiculaire au
portique), on distingue deux types de contraintes :
Les portiques plans à nœuds rigides destinés aux postes de transformation sont
fortement hyperstatiques. A charges égales ceci se traduit par une variation
considérable des contraintes lorsqu'on donne un degré supplémentaire de liberté aux
nœuds (joints articulés). Il convient donc de tenir compte de l'hyperstaticité de tels
portiques.
Principes de calcul :
Le nœud est libéré. Il tourne d'un certain angle auquel correspond une nouvelle
répartition des moments. Ce premier nœud relaxé est bloqué dans sa nouvelle
position, les nœuds suivants subissant successivement les mêmes opérations. La
structure est parcourue autant de fois qu'il est nécessaire pour que les nœuds soient
en équilibre.
La méthode précédemment définie n'est valable que si les nœuds sont fixes (en
translation horizontale). Dans le cas contrainte, il convient de superposer à la
première étude un calcul dans lequel les poteaux sont soumis à des moments
correspondant à une translation d'ensemble de la poutre.
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Cette deuxième étude est menée d'une manière indéterminée, c'est-à-dire, en
imposant aux poteaux des moments quelconques, mais tous identiques (puisque
toutes les têtes de poteau se déplacent de la même quantité). L'indétermination
globale est levée en écrivant que la somme des efforts tranchants aux pieds des
poteaux équilibre la somme des efforts transversaux exercés sur la structure.
Dans ce plan, la structure est du type échelle, l'étude doit donc se décomposer en
l'étude des contraintes principales et secondaires.
. Etude du flambement
Les valeurs des déplacements dans ce plan sont directement déduites des résultats
de la méthode de CROSS.
Il convient de calculer dans ce plan fm, flèche due aux moments fléchissants et ft,
flèche due aux efforts tranchants et de les ajouter
f = fm + ft
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CALCUL DES CONTRAINTES DANS LES STRUCTURES DU TYPE ECHELLE
l' (i) : largeur de la poutre (ou du poteau au niveau du point de moment nul de la
membrure lm (i). Ce niveau est situé à h/2 pour un panneau courant,à h/3
de l'encastrement pour un panneau d'encastrement.
Soit M(i) le moment s'exerçant sur l'ensemble des barres constituant la structure au
niveau l(i).
M(i)
= -----------
l(i) . S(i)
Soit T(i) l'effort tranchant s'exerçant sur l'ensemble des barres constituant la
structure de type "échelle" au niveau de l(i).
T(i) . h(i)
________ (panneau courant)
4
T(i) . h(i)
------------- (panneau d'encastrement, côté opposé à l'encastrement)
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3
T(i) . h(i)
------------- (panneau d'encastrement, côté opposé à l'encastrement)
6
De la même manière que dans l'étude précédente, les moments secondaires ont
pour valeur :
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau courant)
4 l'(i)
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau d'encastrement, côté d'encastrement
3 l'(i)
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau d'encastrement, côté opposé à d'encastrement
6 l'(i)
a(i) est fictif lorsqu'il y a changement de fruit entre le panneau d'indice i et la force
F(i), a(i) peut alors prendre des valeurs négatives.
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4 .l'(i) .Im(i)
CALCUL DES FLECHES DANS UNE STRUCTURE DE TYPE ECHELLE SANS FRUIT
avec :
TP3
fm =----------
48. E.Im
TP Vo2
ft = --------
6 E le
T.P2 [ Vo P ]
y = -------- [----- + ----- ]
6E [ le 4.Im ]
- d'un plan d'implantation de l'ouvrage sur lequel les files de charpentes à justifier
sont repérées par un chiffre, ainsi que les poteaux et les poutres composant cette
file,
- d'une page du type 1 pour chaque file étudiée et permettant de définir les
caractéristiques mécaniques des charpentes de cette file,
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- des pages du type 3, 4, 5 et 6 entièrement complétées,
- du dossier détaillant les calculs ayant permis de déterminer les valeurs demandées
dans les pages précédentes.
. Règles de fabrication
Il est rappelé que les plans d'exécution et de montage des charpentes principales et
secondaires sont applicables intégralement, sans modification ni adaptation sauf
indication contraire.
Les charpentes en acier doivent être réalisées par l'Entreprise suivant la spécification
relative à la fourniture des charpentes en acier.
- rurale,
- marine,
- très agressive.
Pour les trois premiers types d'atmosphère, une protection par galvanisation à chaud
ou métallisation au pistolet est systématiquement employée. La spécification relative
à la protection contre la corrosion des charpentes en acier précise les modalités
d'exécution de ce revêtement et les garanties demandées.
Il est alors indispensable, si l'on veut éviter un entretien des charpentes prématuré,
de définir un type de protection particulier à l'ouvrage intéressé et de veiller
spécialement à la qualité de l'exécution.
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Le Cahier des Spécifications et Conditions Techniques (C.S.C.T) doit préciser le
mode de protection adopté : galvanisation métallisation ou protection spéciale. Dans
ce dernier cas, il définit la protection retenue et fixe les modalités de garantie.
Transport - Manutention
Chaque charpente ou élément de charpente doit être colisé de telle manière que
toute détérioration de sa structure ou de son revêtement soit évité au cours des
manutentions et des transports.
. Domaine d'application
Il est admis dans la suite de ce document que les matériels installés répondent en
tous points aux garanties et aux conditions techniques pour lesquelles les
constructeurs s'engagent à exécuter les charpentes.
Les éléments des charpentes principales ou secondaires sont assemblés entre eux
par boulonnage.
Les caractéristiques géométriques et la qualité des boulons utilisés, précisées sur les
plans d'exécution des charpentes métalliques, doivent être impérativement
respectées.
Au montage les boulons doivent avoir, autant que possible, l'écrou placé vers
l'intérieur de la charpente, les boulons verticaux doivent avoir l'écrou placé en bas.
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Levage des charpentes
Les portiques d'ancrage sont levés en deux temps à l'aide d'engins appropriés. Les
poteaux sont fixés sur les crosses de scellement prévues à cet effet dans le massif,
puis la poutre, préalablement assemblée au sol, est fixée entre les deux poteaux,
étant entendu que des cales d'épaisseurs ou des pièces d'attaches spéciales,
définies sur les plans d'exécution, permettent de s'affranchir des conditions de pente
éventuelle des terrains.
Les poteaux de rappel ainsi que les châssis supports d'appareillage sont montés tout
assemblés sur les crosses de scellement.
Toutes précautions doivent être prises pendant le levage pour que les différents
éléments de charpentes ne subissent aucun voilement, déformation ou altération du
revêtement de protection contre la corrosion.
Les charpentes principales et secondaire sont fixées par platines sur des crosses
préscellées.
Le réglage de la verticalité de ces charpentes s'effectue par action sur les contre-
écrous situés sous la platine de l'élément métallique à régler.
- l'utilisation des différents perçages (remontées des câbles BT, des câbles de terre .
Les câbles BT devront être fixés par des colliers inoxydables ( y compris la visserie
de fixation) plastifiés ou pas. Ces colliers devront être boulonnés à la charpente dans
les trous prévus à cet effet. Dans le cas d'absence de trous de fixation (charpente
existante, installation particulier) les colliers devront être tenus par des clips
inoxydables.
Les fixations des boucles du circuit général de mise à la terre seront conformes aux
indications du CSTG. Les remontées devront être fixées par des serre-fils laiton (y
compris la visserie de fixation) ou similaire. Ces serre-fils devront être boulonnés à
la charpente dans les trous prévues à cet effet.
Dans les cas, si nécessaire, des plaques bimétalliques seront prévues pour éviter
tous problèmes de couple électrolytique.
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exemplaire est remis au Contractant. A l'aide de ces plans le Contractant doit vérifier
la comptabilité d'installation de cet appareillage sur les charpentes.
L'attention du Contractant est attirée sur le caractère impératif du respect des plans
de montage de l'appareillage, des accessoires et matériels divers.
Le raccordement du circuit de terre en cuivre sur les charpentes et les châssis est
réalisé en observant les prescriptions contenues dans le C.S.T.G.
Objet du contrôle
Conditions de contrôle
Après avoir repéré la position de l'écrou sur la pièce assemblée, on applique, suivant
le mode de réglage retenu pour les clés, soit un couple de contrôle (Cc), soit une
précontrainte de contrôle (Pc).
Cc = 0,96 Cs
Pc = 0,96 Ps.
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Cs et Ps étant respectivement les valeurs de couple et de précontraintes retenues
pour le serrage définitif des boulons.
Après application de ces efforts l'angle de rotation des écrous ne doit pas être :
- inférieur à + 5° et,
- supérieur à + 12° pour les boulons de la classe 10.9.
- supérieur à + 10° pour les boulons de la classe 8.8.
Les écrous pour lesquels l'angle de rotation est inférieur à + 5° doivent être changés,
ceux pour lesquels il est supérieur à la valeur définie doivent être resserrés.
La mesure de ces angles peut être faite par une mesure d'arc (à la périphérie de la
douille de la clé par exemple).
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II- CONNEXIONS DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES THT ET HT
II-1 Préambule
Pour chaque liaison HF, l'Entreprise assurera la pose des boîtes de couplage et
des dispositifs de protection. Ceux-ci seront munis d'un grillage de protection.
Elles comprennent :
- les jeux de barres et leurs dérivations vers l'appareillage H.T,
- les conducteurs reliant borne à borne les appareils HT,
- les liaisons entre portiques et leurs dérivations sur les bornes de l'appareillage
HT.
Les plans propres à chaque ouvrage indiquent, dans chaque cas, le type de
connexion retenu.
(1) Par ailleurs les appellations suivantes peuvent être employées MT (moyenne
tension) pour les tensions comprises entre 5,5 et 30 kV inclusivement.
THT (très haute tension) pour les tensions de 400 et 225 kV.
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permet de déterminer les efforts maximaux à considérer dans le calcul des
charpentes.
En 225 kV, la section des connexions sera au moins égale à 366 mm² pour que la
tension critique d'apparition de l'effet couronne ne soit pas atteinte.
Pour la même raison la section minimale des connexions en 400 kV sera de 570
mm².
Les extrémités des jeux de barres tendus : seront ancrées par des manchons
comprimés ou étirés également.
Les sections des connexions tendues seront choisies de préférence dans le tableau
suivant :
NB : (*) Les sections des connexions tendues autorisées d'emploi sont repérées (*)
dans le tableau
Elles seront réalisées en tube soit de cuivre mi-dur, soit d'alliage d'aluminium
contenant 3 à 3,5 % de magnésium de désignation conventionnelle AG3. L'emploi
de tube AG3 sera limité aux jeux de barres de forte intensité ou connexions de
grande longueur afin d'éviter la multiplication des raccords Bimétaux.
34
contraintes mécaniques qu'elles doivent supporter et qui doivent faire apparaître un
coefficient de sécurité égal à 3 dans l'hypothèse A, la pression du vent étant de 70
daN/m².
Les flèches naturelles que peuvent prendre les connexions sous l'influence de leur
poids propres, ne devront pas excéder 1/150° de la portée. Elles devront être
rendues inappréciables en donnant aux conducteurs, au moment du montage, les
contreflèches nécessaires.
Toutes dispositions devront être prises pour éviter les vibrations ou oscillations qui
peuvent survenir sous l'effet de circonstances atmosphériques.
Les connexions en tube devront être montées de telles façon qu'elles n'exercent
que des efforts limités sur les bornes des appareils auxquels elles sont raccordées.
En particulier, les connexions droites et les connexions coudées de fort diamètre,
devront comporter obligatoirement un raccord souple à l'une de leurs extrémités.
Toutes les précautions devront être prises pour éviter l'introduction de l'eau à
l'intérieur des tubes et évacuer celle résultant de condensations éventuelles, en
obturant les tubes et en perçant des trous de diamètre suffisant aux parties
inférieures.
Les jeux de barres rigides seront réalisés de façon qu'il soit possible de déposer, le
cas échéant, les portions de barres reliant deux travées quelconques. Ils devront
comporter des joints de glissement et des joints de dilatation pour limiter les efforts
sur les isolateurs supports. Ces joints ne devront pas mettre ne cause la continuité
électrique et la résistance mécanique.
Les sections des connexions rigides seront choisies de préférence dans le tableau
suivant :
Les portées admissibles ont été calculées dans l'hypothèse A en admettant une
flèche naturelle égale à 1/150 de la portée et en considérant un tube horizontal
encastré à l'une de ces extrémités et reposant sur appui libre sur l'autre.
35
Isolateurs
Les isolateurs supports de connexions seront du type à fût massif prévus pour la
tension d'isolement (pleine isolation) de l'échelon de tension considéré.
Des éclateurs sont prévus seulement sur les chaînes d'ancrage des lignes sur les
portiques des postes et sur les bornes des transformateurs de puissance. Leur
réglage sera le suivant (1).
Raccords
La fourniture de tous les raccords est à la charge de l'Entreprise. Ils seront soit en
bronze, soit en alliage d'aluminium, soit bi-métalliques. Ils sont déterminés pour
l'intensité qu'ils doivent transiter.
L'échauffement maximum doit être tel que la température du raccord n'excède pas
la température des points chauds des connexions adjacentes en régime permanent
et en régime de surcharge.
36
Chaque partie des raccords, destinée au raccordement de connexions
indépendantes, sera munie d'au moins quatre boulons ou 2 brides de serrage.
L'Entreprise devra veiller à ce que les différents métaux en contact présentent une
tension de couple électrolytique minimum pour éviter les détériorations rapides qui
en résultent.
(1) Pour la moyenne tension, se reporter au règlement des postes abonnés (arrêtés
MTPC n° 566-70 du 2 Octobre 1971).
Les raccordements peuvent être exécutés soit en tube soit en barre de cuivre mi-
dur. Les spécifications énoncées à l'article 2 du présent chapitre s'appliquent aux
raccordements en barres.
Dans tous les cas, les connexions doivent être convenablement supportées afin de
résister aux efforts électro-dynamiques se produisant lors d'un court-circuit. Les
distances entre parties sous tension ne doivent pas, à l'extérieur, être inférieures à
0,30 mètre et les connexions ne doivent pas se trouver à une distance du sol
inférieure à 5 mètres. Les raccordements sur les appareils et sur les boites
d'extrémités des câbles doivent être obligatoirement réalisés par des raccords ou
connexions souples.
Les supports métalliques des boites d'extrémité ne devront en aucun cas constituer
un circuit magnétique fermé autour de chaque câble.
37
II.2.6 Connexions aériennes :
Les boites d'extrémité seront séparées par des écrans métalliques en tôle ou
grillage à mailles serrées pour protéger les boites voisines des projections
éventuelles consécutives à un défaut grave survenant sur l'une d'entre elles.
Les boites d'extrémité doivent être confectionnées avec le plus grand soin,
conformément aux instructions de montage données par les Constructeurs.
Toutes dispositions seront prises le cas échéant pour protéger les câbles contre les
effets thermiques de l'exposition solaire (écran).
- l'énergie thermique apportée par les pertes par effet Joule et le rayonnement
solaire.
d : Diamètre du conducteur en m
38
Echauffement des connexions en régime de surcharge.
T : Température du conducteur en °C
S : Section du câble en m²
Le passage d'un courant de défaut important, mais pendant un temps très court,
dans une connexion provoque une élévation de la température de celle-ci que l'on
calcule en régime adiabatique : toute l'énergie apportée est accumulée par le
conducteur.
39
. Températures maximales de fonctionnement
Ces températures correspondent, pour les alliages constituant les câbles (Almélec)
et les tubes (AGS) à des pertes de caractéristiques mécaniques suffisamment
faibles pour être acceptables.
Par rapport aux températures définies pour l'étude des lignes aériennes, on note :
- que les températures définies pour l'étude des postes sont supérieures à celles
des lignes aériennes car les efforts mécaniques de traction sont moins importants
et la longueur des flèches correspondantes est prise en compte dans l'étude des
dispositions normalisées,
Régime statique
On définit une connexion tendue par sa portée, les caractéristiques du câble, les
charges ponctuelles appliquées et une condition mécanique dans une hypothèse
climatique donnée comme référence : c'est généralement le coefficient de flèche en
hypothèse E, de valeur 3 %.
Régime de court-circuit
Du fait de sa complexité, ce calcul ne peut être effectué qu'à l'aide d'un programme
de calcul sur ordinateur.
40
II.2.8.2 - Calcul des connexions semi-tendues :
Régime statique
Ces calculs peuvent être effectués plus simplement au moyen de l'abaque joint.
Cet abaque donne :
°C -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
k% 7,73 7,75 7,78 7,81 7,84 7,86 7,90 7,92 7,95 7,97 8
: température en degrés.
41
Régime court-circuit
T = a²/8f V (F + v)² + p²
lcc²
F = 0,612 .10 .b².
D+ 4/3f
b : coefficient d’asymétrie
Les connexions en câble que l'on rencontre dans un poste peuvent être regroupées
en trois catégories :
- les connexions tendues entre charpentes ainsi que les câbles de garde qui
constituent le réseau aérien de protection contre les coups de foudre,
- les connexions semi-tendues entre les prises de courant des appareils HT dont la
longueur et la tension mécanique sont relativement faibles,
- les descentes souples qui relient les connexions tendues aux appareils HT.
- la tension mécanique,
- l'effet de couronne.
42
Tension mécanique
La tension mécanique des conducteurs doit rester, pour les diverses hypothèses
normalisées de calcul, inférieure aux valeurs maximales définies dans les
Directives (C.S.T.G).
Echauffement
Effet de couronne
- en 225 kv, les câbles de section inférieure à 570 mm² présentent un diamètre
trop faible mais le câble de section 288 mm¨ peut être toléré sur de très faibles
longueurs lorsque sont tracé reste dans le champ électrique des éléments
raccordés,
Une rallonge souple ou rigide est parfois intercalée entre la chaîne isolante et les
pièces de fixation à la charpente, soit pour permettre le respect d'une distance
imposée, soit pour éviter la juxtaposition d'un manchon d'ancrage nu et d'un
manchon de passage au profit d'un manchon d'ancrage à dérivation lorsqu'ils sont
trop près de l'un de l'autre.
43
288 mm² : 120 mm
Le calcul des contraintes mécaniques et des déformations des tubes sous l'action
du poids propre, du vent et du givre se fait en utilisant les formules usuelles de
résistance des matériaux. On rencontre habituellement deux géométries dans les
dispositions normalisées :
q l² q l4
n= f=
8 I/v 185 EI
b - ANNEXE 2
Ces intensités sont calculées selon les règles définies dans le chapitre "Hypothèse
de calcul-bases d'établissement".
44
* En plus des régimes conventionnels d'été et d'hiver, les protections de
surcharge comprennent désormais un seuil hiver 2 qui définit les intensités
admissibles pour une température ambiante de 5°C.
Les tubes sont utilisés pour la réalisation des jeux de barres, de certaines
connexions transversales et liaisons entre appareils. Ils sont en alliage d'aluminium
et présentent les avantages suivants :
Trois éléments permettent d'effectuer le choix des tubes dans les dispositions
normalisées :
- la tenue mécanique,
- l'effet de couronne
Tenue mécanique
Echauffement
Effet de couronne
- le tube 30 x 4 ne peut être envisagé que pour les échelons de tension inférieurs à
225 kV.
- le tube 50 x 5 ne peut être envisagé au connexion simple que pour les échelons
de tension inférieurs à 400 kV.
45
Les connexions en faisceau de deux tubes ne sont pas prévues dans les
dispositions normalisées, car l'utilisation d'un seul tube de diamètre extérieur et de
section convenables est la plus simple et moins onéreuse.
Ces intensités sont calculées selon les règles définies dans le chapitre
"Hypothèses de calcul n° 9-1-2".
46
II.3.1.3 - Mise en œuvre des connexions aériennes en tubes :
Prescriptions générales
Il importe d'éviter les effets de résonance qui peuvent se manifester par des
oscillations sous un vent faible. Pour pallier cet inconvénient, le dispositif retenu
consiste à introduire un câble ASTER 288 à 570 dans les tubes de diamètre
100,120 et 200 mm. Les longueurs des câbles ASTER seront celles des barres
entre deux raccords, diminuées de 30 à 50 cm. Une frette en aluminium doit être
réalisée aux deux extrémités de chaque câble ASTER (les frettes en acier sont
proscrites). De plus, une des deux extrémités de chaque tronçon de barre doit être
équipée d'un obturateur porte- câble pour maintenir le câble à l'intérieur du tube,
l'autre extrémité est équipée d'un simple obturateur.
Chaque portée est normalement rectiligne et comporte une extrémité fixe et une
extrémité souple de manière à absorber l'effort longitudinal de dilatation. De plus,
chaque porte- tube peut former un angle inférieur à 6° avec l'horizontale.
On peut ainsi, sans précaution particulière, installer des jeux de barres sur des
terrains dont la pente est inférieure à 5 % de même que, dans la disposition à
phases mixtes, remplacer un sectionneur d'aiguillage par un autre appareil de
hauteur légèrement différente.
La soudure des tubes bout à bout autour d'un manchon intérieur est possible par
un procédé classique sous atmosphère inerte. La baisse des caractéristiques
mécaniques de l'alliage, limitée à la zone de la soudure, est compensée par le
renforcement dû au manchon intérieur.
Toute précaution utile sera prise afin d'éviter l'écrasement du tube lors du cintrage.
On peut évaluer le rayon de courbure minimal à environ dix fois le diamètre du
tube.
Il peut être également souhaitable de donner au tube une forme lui permettant de
résorber la dilatation. L'opportunité en est à étudier en fonction de la situation du
fonctionnement et de la géométrie des appareils. Les plans types, basés sur des
enveloppes de matériel, ne peuvent viser à donner la meilleure solution qui doit être
recherchée dans tous les cas.
47
Il est précisé que tout cintrage doit être obtenu à froid, le tube ne doit jamais être
chauffé, sous peine de détruire le traitement thermique de l'alliage.
On caractérise la pollution d'un site par un degré de pollution saline équivalent (S)
exprimée en kg de sel par m3 d'eau. Trois classes de pollution sont ainsi définies.
48
Pour les supports isolants, L est à pondérer d'un coefficient qui dépend de la
géométrie du support.
Les isolateurs qui entrent dans la composition des chaînes isolantes sont en verre
trempé et du type à capot et tige. Ils doivent répondre aux spécifications du Cahier
des spécifications Techniques Générales des chaîne isolantes et du matériel
d'équipement pour les lignes de transports 63 kV à 400 kV.
Ces isolateurs sont choisis dans le tableau suivant en fonction des efforts
mécaniques exercés par les connexions, de l'intensité de court-circuit du réseau et
de la classe de pollution du site.
- Les charges de rupture normalisées sont 100 kN pour les isolateurs de type F 100
et F 100P, 160 kN pour les isolateurs de types F 160 et F 160P.
- Les isolateurs dits "normaux" de types F 100 ou F 160 sont installés dans les
sites classés en zone de pollution 1 et 2. Les isolateurs dits "antipollution" de
types F 100P et F 160 P sont installés dans les sites classés en zones de
pollution 2 et 3.
Préambule
Les supports isolants sont classés par la C.E.I en 5 types caractérisés par une ou
plusieurs lettres :
49
- type C : support isolant d'extérieur avec armature métalliques externes (en
céramique ou en verre),
Les documents de référence sont les publications C.E.I et les normes de l'UTE.
Les supports sont désignés par un symbole de référence qui résume les
caractéristiques principales de ces supports :
- le type,
- la ligne de fuite,
Type
Caractéristiques mécaniques
Elles sont définies par un nombre qui est la charge de rupture spécifiée pour l'essai
de flexion en kN.
Caractéristiques électriques
Elles sont définies par la tension de tenue aux chocs de foudre en kV qui dépend
de la tension nominale du réseau sur lequel est installé le support isolant.
Ligne de fuite
Elle est caractérisée par le numéro de la classe de pollution du site sur lequel est
installé le support isolant.
50
Dispositifs de fixation
Le tableau qui suit donne la liste des supports isolants normalisés pour la
construction des postes.
II.4.1.5 - Armements :
Un armement est l'ensemble des pièces situées entre le câble (ou les câbles) d'une
connexion tendue et la charpente. Il comprend :
51
II.5. - Catalogue des chaînes isolantes :
Préambule
- Nombre de files d'isolateurs : les chaînes isolantes sont à deux files parallèles
d'isolateurs lorsque le courant de court-circuit du poste est supérieur à 20 kA. Elles
sont à une file dans le cas contraire.
- Pièces de garde : on trouve sur les réseaux à 63 kV et 90 kV, une corne côté
masse et une corne côté tension. Sur les réseaux à 225 kV et 400 kV on a une
corne côté masse et un anneau de protection côté tension. Le diamètre des tiges
métalliques est de 18 mm si le courant de court-circuit est inférieur ou égal à 20
kA et de 25 mm dans le cas contraire.
les plans qui suivent définissent les chaînes normalisées en fonction de la tension
nominale du réseau, le courant de court-circuit et la classe de pollution.
- les deux premiers critères son indiqués par la disposition normalisée choisie.
- le troisième est défini par la sévérité de pollution du site sur lequel est implanté
l'ouvrage.
Généralités
La quasi totalité des pièces qui composent les raccords des connexions aériennes
sont en un alliage d'aluminium. Les problèmes électriques, mécaniques et de
52
corrosion relatifs aux jonctions aluminium-cuivre sont donc évités. Ceci est possible
grâce à l'abandon des tiges de cuivre au profit de plages en alliage d'aluminium
pour les prises de courant de la plupart des appareils haute tension.
Les dimensions de ces plages sont données en annexe a. ci-après Les faces de
contact sont carrées de manière à permettre, en principe, le départ des
conducteurs dans deux directions perpendiculaires.
En règle générale, les plages sont disposées verticalement sur les sectionneurs à
deux colonnes, les réducteurs de mesure, boîtes d'extrémité et circuit-bouchons.
Elles sont disposées horizontalement sur les disjoncteurs et les sectionneurs
pantographes.
Pour un appareil muni de tiges de cuivre, les connexions restent conformes aux
plans types, les raccords sont déterminés dans chaque cas particulier en fonction
de leur rôle et de la configuration de l'appareil autour de ses prises.
Il est intéressant qu'un appareil déplacé conserve ses raccords de type ancien et
démontables, quant ceux-ci conviennent aux nouvelles connexions.
CATEGORIES D'APPAREILS
Il est nécessaire de prévoir les raccordements par tige en alliage de cuivre lors de
l'installation de trois catégories d'appareils :
- Pour la première catégorie, le nombre et les dimensions des tiges sont définis,
sauf dans le cas de raccordement blindé SF6, selon les règles suivantes :
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Intensité nominale (A) Diamètre de tige (mm) Longueur de tige (mm)
630 30 80
1000-1600 40 120
3000 63 120
Ces règles sont valables de 63 à 400 kV mais, en 400 kV, les tiges sont doublées
et espacées de 400 mm.
d'un appareil ancien dans un poste neuf équipé, d'une façon générale, d'appareils
à plages.
Les raccords en Té souple pour tubes ou à plage ainsi que les raccords équerres
souples sur appareils pour tubes de 104/120, et 90/100 mm peuvent être munis sur
demande, à la place de la plage verticale, d'un dispositif de serrage d'une tige de
cuivre monté sur le berceau par l'intermédiaire d'un joint bimétallique.
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