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DU
STAGE INEGENIEUR
ECINE 5ème année
(3ème année du Cycle Ingénieur)
Par
Walid BOUZOUBAA
2017 – 2018
2
Remerciements :
Ainsi, je m’adresse mes sincères remerciements à mon cher professeur et encadrant Mr.
FERFRA Mohammed pour son suivi et pour son énorme soutien qu’il n’a pas cessé de me
prodiguer tout au long de la période du stage.
Je tiens également à remercier mes encadrants externes Mr. ZIRARI Anas et Mr. CHADIL Hamza,
pour le temps qu’ils m’ont consacré et pour les moyens qu’ils ont mis à ma disposition pour
pouvoir accomplir mon stage dans les meilleures conditions.
Je saisi l’occasion également pour remercier l’ensemble du personnel de Vinci Energies, pour
leur sympathie, leur accueil et leur aide.
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Résumé :
Le présent document est un rapport du travail effectué dans le cadre de mon stage de fin
d’études effectué au sein de OMEXOM une filiale de VINCI Energies. Il s’agit d’une étude de
faisabilité technico-économique d’une centrale solaire photovoltaïque raccordée au réseau.
Dans un premier temps, il apparaît logique d’envisager à titre préalable une présentation
générale du cadre du stage ainsi que du projet d’étude, en relation avec le domaine
photovoltaïque auquel il appartient, dans son contexte national et mondial.
Dans un second temps, je présenterai l’intérêt de l’énergie photovoltaïque, ainsi que des
principe et ses technologie, sans oublier les impératifs de l’installation et la mise en œuvre.
Dans un troisième temps, je présenterai l’étude technique du projet qui se base sur le
dimensionnement de chacune des composantes de l’installation photovoltaïque, ainsi que sur
le choix optimal de ces composantes qui répond le mieux au besoin de notre installation.
En dernier lieu il s’agira de l’étude économique du projet qui se traduit par un devis estimatif
des couts de la centrale solaire photovoltaïque.
Mots clés :
4
Abstract:
This document is a report of the work done as part of my internship at OMEXOM, a subsidiary
of VINCI Energies. This is a techno-economic feasibility study of a grid-connected photovoltaic
solar power plant.
At first, it seems logical to consider as a preliminary a general presentation of the framework
of the internship and the study project, in relation to the photovoltaic field to which it
belongs, in its national and global context.
In a second step, I will present the interest of photovoltaic energy, as well as the principle
and its technology, without forgetting the imperatives of the installation and the
implementation.
Thirdly, I will present the technical study of the project which is based on the sizing of each
component of the photovoltaic installation, as well as on the optimal choice of these
components that best meets the needs of our installation.
Finally, it will be the economic study of the project which results in an estimate of the costs of
the photovoltaic solar power plant.
Key Word:
5
Liste des figures :
Figure 2.5 : Emplacements des parafoudres sur la partie CA prescrits par le guide UTE C 15-
712
Figure 2.6 : Emplacements des parafoudres sur la partie CC prescrits par le guide UTE C 15-
712
Figure 2.7 : Une précaution à prendre est d'éviter les boucles dans le câblage des chaînes
6
Liste des tableaux :
7
Table des matières :
Résumé : .............................................................................................................................. 4
Mots clés : ........................................................................................................................... 4
Abstract: .............................................................................................................................. 5
Key Word: ............................................................................................................................ 5
Liste des figures :................................................................................................................. 6
Liste des tableaux :.............................................................................................................. 7
Introduction générale : ..................................................................................................... 11
CHAPITRE 1 : ...................................................................................................................... 12
8
2.2. Intérêts de l’énergie photovoltaïque : ...................................................................... 20
2.2.1. Pratique : ......................................................................................................................... 20
2.2.2. Écologie : .......................................................................................................................... 20
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3.8. L’architecture du champ PV : .............................................................................. 40
3.9. Raccordement au réseau : ..................................................................................... 41
3.10. Calcul du rendement global de la centrale : ...................................................... 42
3.11. Calcul de la production électrique fournie par l'installation : .............................. 43
3.12. Modélisation par logiciel PVSyst ............................................................................ 43
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Introduction générale :
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En effet, les
besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter. Par ailleurs, les pays
en voie de développement auront besoin de plus en plus d’énergie pour mener à bien leur
développement. De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est
assurée à partir de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des émissions
de gaz à effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est
qu’une consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de ce
type d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures. D’où l’intérêt de promouvoir
les énergies renouvelables et de les exploiter à savoir l’énergie solaire photovoltaïque.
L’énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d’une partie du
rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d’énergie s’effectue par le biais
d’une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à produire une force électromotrice lorsque la surface de cette
cellule est exposée à la lumière.
Ce stage consiste à dimensionner une centrale solaire photovoltaïque de 6.3 MWc, tout en
respectant les normes et les règlementations en vigueur, en particulier celles concernant
l’injection en moyenne tension 22Kv dans le réseau dont le lieu du site ne sera pas communiqué
suite à une clause de confidentialité.
Le présent rapport est la synthèse de ce travail, il est organisé en quatre chapitres.
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CHAPITRE 1 :
Présentation de l’organisme d’accueil et de la problématique
1.1. Introduction :
Dans ce premier chapitre, on présentera le groupe VINCI Énergies et ses filiales et plus
particulièrement sa filiale OMEXOM Maroc. On commencera par l’historique du groupe, ses
implémentations et le secteur d’activité de chaque filiale ainsi que l’organigramme générale du
groupe puis on fera de même pour sa filiale OMEXOM Maroc, sans oublier de citer le cahier de
charge.
En 1735, Jean-André Lepaute crée la société qui porte son nom. Cet horloger, fournisseur de la
cour de Louis XV, construit des pendules de précision pour la plupart des observatoires
d’Europe et des demeures royales. Il a été à l’origine de nombreuses innovations qui trouvent
leurs applications notamment dans l’astronomie ou les optiques pour la marine.
Il a entre autres réalisé la première horloge horizontale à rouages parallèles en 1780. La société
Lepaute s’est ensuite développée dans l’électronique après la Seconde Guerre Mondiale. Cette
branche d’activité est acquise par la CGE en 1960.
En 1898, Pierre Azaria fonde la CGE (Compagnie Générale d’Électricité), holding qui a pour but
l’exploitation d’industries et d’entreprises électriques. 15 ans plus tard la CGE devient la CGEE,
véritable ancêtre de Cegelec.
En 1948, après la Seconde Guerre Mondiale, il faut rebâtir partout en Europe. Les entreprises
se mobilisent pour la reconstruction des logements. En 1948 est fondée la société Phibor. Elle
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équipe les nombreux « grands ensembles » qui commencent à fleurir dans la banlieue
parisienne. Pendant ces années de reconstruction, les pays proches se développent : au Maroc,
CGEE fonde la Compagnie Chérifienne d’entreprises électriques.
Et c’est en 1989 que C GEE Alsthom connaît un virage stratégique : la General Electric Company
entre dans son capital et lui transfère ses activités de contrôle industriel. La CGEE Alsthom
prend alors le nom de Cegelec. C’est aussi l’époque où GTIE entame son développement hors
de France, en commençant par le Royaume-Uni puis les Pays-Bas. L’année suivante vin les
premières acquisitions pour GTIE au Royaume-Uni et au Pays-Bas, et SDEL s’implante en
Allemagne.
Neuf ans plus tard, les marques Axians et Graniou, dédiées aux télécommunications, voient le
jour. Suivront Actemium, Citeos, Omexom et Opteor. GTIE, tout en continuant à servir ses
clients locaux, choisit ainsi une approche globale pour certains de ses marchés.
Lorsqu’en 2000, SGE et GTM fusionnent pour donner naissance à VINCI, GTIE accueille les
entreprises issues de la Division thermique mécanique du Groupe (Lefort-Francheteau, Saga,
Tunzini, Nickel, G+H et TPI). Durant toute la première décennie, le Groupe étend son
développement à de nouveaux pays : la Suède, l’Espagne, l’Europe de l’Est, le Portugal, la
Suisse, l’Italie. Les réseaux Axians et Actemium s’étoffent aux Pays-Bas, en Allemagne, en
Belgique et en Slovaquie…
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Figure 2 : Implantation de VINCI Energies dans le monde
Implantation au Maroc :
Au Maroc, VINCI Energies est composé de différentes entreprises opérant sur l’ensemble du
Royaume ainsi qu’en Afrique de l’Ouest. Il est le premier acteur sur le marché marocain.
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1.2.4. VINCI Énergies et ses filiales :
Le groupe VINCI-Energies regroupe un total de 1500 entreprises à travers le monde dont 26
se trouvent au Maroc. Chacune de ces entreprises appartient à l’une des cinq marques
fédératrices d’expertises développées par le groupe afin de mieux accompagner ses clients
dans leurs projets. Ces marques sont :
Omexom :
Le Groupe est très présent dans les domaines de l’éclairage public, des équipements urbains et
des transports :
Production, transport, transformation et distribution d’électricité.
Éclairage urbain, mise en valeur du patrimoine, illuminations festives et équipements
urbains dynamiques.
Équipements d’infrastructures urbaines et de transport (routier, transports en
commun, aéroportuaire, portuaire).
Actemium :
Ingénierie, réalisation, mise en service et maintenance, VINCI Energies conçoit pour ses
clients des solutions et des services intégrés :
Cegelec :
Travaux neufs ou réhabilitation, les entreprises de VINCI Energies réalisent l’ensemble des
équipements intérieurs des bâtiments tertiaires, leur permettant ainsi de répondre aux normes
d’efficacité énergétique les plus exigeantes :
Réseaux d’énergie et de communication, chauffage, climatisation et froid commercial,
plomberie, sécurité, gestion technique du bâtiment, détection et protection incendie.
Efficacité énergétique des bâtiments (neufs ou anciens).
La gestion des installations.
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1.2.5. Organigramme du groupe :
1.3.2. Historique :
L’histoire a débuté en 2001, avec 20 entreprises régionales spécialisées dans les métiers du
transport et de la transformation de l’électricité en France, qui ont adopté la bannière
commune Omexom. Un important tournant s’est opéré depuis 2010 grâce à l’extension du
champ d’activité et à l’internationalisation. Omexom élargit en effet son offre en intégrant les
activités pour la production et la distribution, se positionnant ainsi sur l’ensemble de la chaine
de l’électricité. Depuis, la marque poursuit son développement et rassemble aujourd’hui 250
entreprises au sein de son réseau international.
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postes électriques et sous stations et aussi le domaine des énergies renouvelables. Les
domaines d’interventions d’Omexom sont :
Lignes HT et THT.
Energies Renouvelables.
Postes et sous stations.
Distribution.
Transport et l’export.
Notre projet de fin d’étude sera effectué au sein de la partie « Energies Renouvelables ».
1.3.4. Projets récemment réalisés :
Transport rail :
Energies renouvelables :
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1.3.5. Organigramme de la filiale :
Ce stage consiste à étudier une centrale solaire photovoltaïque de 6.3 MWc, tout en respectant
les normes et les règlementations en vigueur, en particulier celles concernant l’injection en
moyenne tension 22Kv dans le réseau, et aussi la recherche d’un système de supervision, de
contrôle et de sécurité de cette centrale.
Dimensionnement de l’installation.
Raccordement au réseau 22 KV MT.
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1.4.3. Démarche de réalisation du projet :
Pour réaliser les objectifs du projet en respectant la contrainte du temps, on a élaboré un
planning des tâches avec le logiciel MS Project.
1.5. Conclusion :
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CHAPITRE 2 :
Les Installations photovoltaïques
2.1. Introduction :
Dans le présent chapitre, on présentera les intérêts de l’énergie solaire photovoltaïque, les
principes et technologie, les impératifs d’installation et la mise en œuvre et la norme suivis.
2.2. Intérêts de l’énergie photovoltaïque :
2.2.1. Pratique :
Cette technique permet d’exploiter une énergie renouvelable, celle du soleil. Il faut distinguer
deux types d'énergies solaires :
Thermique dont la récupération se fait par échange entre un fluide caloporteur
exposé au soleil et un circuit d’utilisation (ballon d’accumulation ou pompe à chaleur).
Photovoltaïque, qui utilise le principe de la photopile découvert par Antoine Becquerel
en 1839 pour produire de l’énergie électrique.
L’exploitation du rayonnement solaire qui parvient au sol est particulièrement intéressante
car :
Ce rayonnement reste stable (à 10 % prêt) en moyenne d’une année sur l’autre ;
Il délivre en moyenne au niveau du sol 1000 Wh/m² et par jour mais il dépend des
paramètres principaux suivants :
o De la latitude,
o De l’orientation et de l’inclinaison de la surface,
o Du degré de pollution,
o De la période de l’année,
o De l’épaisseur de la couche nuageuse,
o Du moment de la journée,
o Des ombrages …
2.2.2. Écologie :
L’exploitation de l’énergie solaire réduit la consommation des ressources dites
« Fossiles » qui est vraisemblablement à l’origine du réchauffement climatique
planétaire ainsi que de la pollution atmosphérique.
Elle participe au développement durable et satisfait d’ailleurs aux orientations du
conseil Européen qui a voté en mars 2007 un décret fixant des objectifs à atteindre
d’ici 2020 :
Réduction de 20 % d’émission de gaz à effet de serre,
Baisse de 20 % de la consommation d’énergie,
Proportion de 20 % des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie.
20
2.3.1. L’effet photovoltaïque :
Il est la capacité de transformer l’énergie solaire en électricité. Ceci est possible grâce à
l’utilisation de cellules photovoltaïques -PV-.
Une cellule PV est capable de générer une tension comprise entre
0,5 V et 2 V suivant les matériaux utilisés et un courant directement dépendant de la surface
(cellule de 5 ou 6 pouces).
Ses caractéristiques s’expriment suivant une courbe courant - tension comme présentée sur
la Figure 1.
Afin de pouvoir comparer les performances des cellules entre elles, la norme a défini les
Conditions Standard de Tests (STC : Standard Tests Conditions) pour un éclairement de 1000
W/m² à 25 °C.
21
Pour exploiter plus facilement l’énergie générée par des cellules photovoltaïques, les
fabricants proposent des associations série et/ou parallèle rassemblées dans des panneaux ou
modules.
23
Outre le besoin d’étanchéité, le matériel utilisé doit par conséquent être résistant aux rayons
ultra-violets et à l’ozone. Il doit posséder une bonne tenue mécanique et à une bonne
résistance aux variations de températures extrêmes.
2.4.2.1. Câbles :
2.4.2.2. Connecteurs :
Généralement, les modules photovoltaïques sont fournis avec deux câbles équipés de
connecteurs, un mâle et un femelle. Ces câbles permettent de raccorder deux modules posés
côte à côte afin de les mettre en série sans erreur possible : le connecteur mâle se raccorde au
connecteur femelle du module suivant et ainsi de suite jusqu’à atteindre la tension continue
désirée.
Ces connecteurs spécifiques tels MC3, ou MC4 verrouillable de Multi-Contact assurent aussi
une protection au toucher lorsqu’ils ne sont pas raccordés. Protection nécessaire car dès qu’un
module photovoltaïque est soumis à un éclairement, il fournit une tension. Intervenir (pour
modification ou extension) sur des câbles de liaison des modules impose une déconnexion
préalable ou l’ouverture du sectionneur CC du circuit courant continu obligatoire à l’arrivée du
coffret de raccordement.
Il est aussi possible d’utiliser différents connecteurs du commerce. Une attention particulière
doit alors être apportée à leur choix pour la qualité de leur contact et de leur accouplement
mâle-femelle afin d’éviter tout mauvais contact susceptible d’échauffement et de destruction.
De tels appareils qui fournissent du courant alternatif à partir du courant continu sont des
onduleurs spécifiques à l’alimentation photovoltaïque. Il existe différents types d’onduleurs
photovoltaïques ou « onduleurs PV ». Ils remplissent trois fonctions principales :
Fonction onduleur : Elle transforme du courant continu en courant alternatif d’une
forme adaptée au besoin (sinusoïdale, carrée, …).
24
Figure 2.4 : Point de fonctionnement d'un champs-photovoltaïque qui produit le plus de puissance, aussi appelé le Maximum
Power Point Tracker
Les fabricants d’onduleurs proposent presque tous des onduleurs IP65 pour être installés
dehors. Ce n’est pas pour autant qu’il faut les installer en plein soleil, car la plupart des
onduleurs sont déclassés dès 40°C dans ce cas, la puissance de sortie est diminuée.
25
Compte tenu des différents tarifs appliqués, une analyse de rentabilité doit être
menée pour choisir la bonne option.
26
un coffret extérieur.
Coté alternatif, les protections proposées sont plus classiques. Il faut protéger le câble
entre l’onduleur et le réseau, car tout défaut sur cette liaison est soumis à la puissance de
court-circuit du réseau. Une protection contre les court-circuit doit donc être placée près
du raccordement au réseau, alors que l’onduleur se déconnecte automatiquement faute
d’avoir la présence tension dans la plage autorisée.
Coffret de
=
raccordement
des chaînes
~ + =
Onduleur -
T ~
Parafoudres
Parafoudres
+
A B B A
-
2.6.2.2. Ombrage
Outre le risque de destruction « Hot Spot » de module ombragé au sein d’un champ, d’après
des études menées par l’Institut National des Energies Solaires (INES), un ombrage sur 10 % de
la surface d’une chaîne peut engendrer une perte de production supérieure à 30 % !
Il est donc très important de supprimer les ombrages directs. Cependant, dans beaucoup de
cas, il est difficile de les supprimer (arbres, cheminée, mur voisin, pylône...).
Lorsqu’un champ PV comporte plusieurs chaînes :
Si possible il faut regrouper sur une même chaîne les modules ombragés,
Sinon il est conseillé de choisir une technologie qui réagit mieux à l’éclairage diffus que
direct
2.6.2.3. Suppression des boucles
Lors des raccordements, la première précaution est d’éviter les boucles dans le câblage des
chaînes.
En effet, même si les coups de foudre directs sur un champ sont relativement rares, il est
beaucoup plus fréquent d’avoir des courants induits par la foudre ; courants d’autant plus
destructeurs que les surfaces de boucles sont grandes. La figure ci-dessous présente comment
améliorer un champ comportant une grande boucle.
28
Figure 2.7 : Une précaution à prendre est d'éviter les boucles dans le câblage des chaînes
Figure 3 Une précaution à prendre est d’éviter les boucles dans le câblage des chaînes
2.7. Conclusion :
Dans ce chapitre on a pu voir une présentation générale sur l’énergie solaire photovoltaïque.
On a décrit les principes et les technologies nécessaire pour la création de notre centrale
solaire : modules photovoltaïques, les connexions, les câbles, les connecteurs, les onduleurs…
etc. Tout en respectant les normes.
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CHAPITRE 3 :
Dimensionnement et raccordement d’une centrale solaire
3.1. Introduction :
Dans ce troisième chapitre on parlera de l’étude technique et économique de notre projet.
On commencera d’abord avec l’étude technique qui consiste au dimensionnement d’un sous
champs de la centrale solaire de 1.5 MW, vus que les 4 sous champs sont similaire, et ensuite
le raccordement au réseau de notre centrale solaire, ensuite on passera à l’étude
économique et financière du projet.
3.2. Centrale solaire photovoltaïque :
Une centrale solaire photovoltaïque produit de l’électricité grâce à la lumière du soleil, une
source d’énergie renouvelable, inépuisable et gratuite.
La centrale est composée de panneaux dont la modularité permet de concevoir des
installations allant du vaste parc photovoltaïque à quelque panneau sur le toit d’une habitation
individuelle.
Chaque panneau est composé de plusieurs cellule de moins de 1 mm d’épaisseur, ces cellules
contiennent un matériau semi-conducteur dont la propriété est de libérer des électrons et donc
de produire un courant électrique après avoir été heurter par les composant de la lumière. Les
électrons sont ensuite collectés par des fils métalliques très fins qui les acheminent jusqu’à la
borne négative de la cellule, ils empruntent ensuite un circuit extérieur pour retourner dans la
cellule par sa borne positive. Ce déplacement d’électrons crée un courant électrique continu,
le courant ainsi produit passe de cellule en cellule, de panneau en panneau et s’additionne
jusqu’à un onduleur, l’onduleur transforme le courant continu des panneaux en un courant
alternatif qui sera élevé par un poste de transformation pour être transporter plus facilement
dans les lignes à très haute tension du réseau.
Régulièrement, des opérations de contrôle et de maintenance sont réalisées pour s’assurer du
bon fonctionnement de l’installation.
L’électricité photovoltaïque n’émet pas de gaz à effet de serre, compte tenu de l’intermittence
de sa production liée au condition d’ensoleillement, est utilisée en complément de d’autre type
d’énergie pour réponde aux besoins en électricité.
30
Figure 3.1 : Schéma type d’un système solaire photovoltaïque
31
3.3. Évaluer la ressource solaire :
3.3.1. Implantation géographique :
Casablanca est une ville située dans le centre-ouest du Maroc. Capitale économique du
pays et plus grande ville du Maghreb par la population, elle est située sur la côte atlantique, à
environ 80 km au sud de Rabat, la capitale administrative. [9]
PVGIS est un excellent outil de simulation qui permet de calculer gratuitement la production
de systèmes photovoltaïques connectés au réseau en Europe et en Afrique (et également pour
site isolés). À l'aide de son interface Google Maps intégré, il est très facile d'obtenir les données
de production d'un système PV à partir des données d'ensoleillement précises du site. [3]
33
Tableau 3.1 : Rapport de calcul PVGIS
34
Tableau 3.2 : Irradiation du site par PVGIS
Avec :
Nous nous sommes orientés vers la technologie cristalline pour le choix de notre module. En
effet, à partir des différentes technologies de modules qui sont aujourd’hui disponibles, une
analyse comparative des avantages et des inconvénients de chaque type de panneaux nous a
conduit à ce choix.
Les modules utilisant la technologie poly cristalline sont ceux qui présentent le meilleur
compromis entre le rendement global, le cout et surtout le retour d’expérience. Cette
technologie nous permet aussi d’avoir les meilleures garanties en termes de durée de vie.
Suite à la consultation de plusieurs fournisseurs mondiaux, les modules du fabricant Shinesolar
SS270P d’une puissance 270W ont été choisis. (La fiche technique en Annexe 1)
Pour calculer le nombre de module on a besoin de la puissance crête de l’installation qui est de
6.3 MWc et aussi de la puissance crête du module choisis.
Pc installation 6.3 x 106
N= = = 23 333 Modules ≈ 23 400 Modules (3.1)
Pc module 270
35
Pour respecter les normes et que pour côté architecturale sois beau, on a décidé de répartir
notre centrale en 4 sous champs de 1.6 MWc chacun, et chaque sous champs contient 5850
panneaux solaire dont on trouvera par la suite combien seront on parallèle et série.
3.5. Dimensionnement de l’onduleur :
Les onduleurs monophasés sont utilisés jusqu’à 10kW. Au-delà, on passe en injection
triphasée avec l’association de 3 onduleurs monophasés ou un onduleur triphasé. Et vus
qu’on une puissance crête de 6.3MWc, on a opté pour les onduleurs triphasés doté d’une
puissance de 1200 kWc chacun, on a donc choisi des onduleurs SUNGROW SG1500HV
(Voir fiche Technique en Annexe 2).
L'installation est composée de 23 400 modules d'une puissance crête de 270 Wc chacune ,
soit une puissance crête totale de 23 400 x 270 = 6 318 000 Wc.
Dans la partie du dimensionnement on se résumera à dimensionner juste un sous champs de
la centrale solaire, vus que les 4 sous champs son similaire.
Pour choisir l’onduleur , il faut prendre en considération sa puissance nominale qui doit être
comprise entre 80% et 110% de la puissance crête . [7]
Soit 0,8 Pcrete < Pnominale onduleur < 1,1 Pcrete (3.2)
5 054 kW < Pnominale onduleur < 6 949 kW
La compatibilité en tension.
La compatibilité en courant.
La compatibilité en puissance.
36
Pour calculer le nombre nécessaire de modules en série, deux critères doivent être respectés :
La tension MPP délivrée par une chaine PV, à une température de module de -20° et
sous un ensoleillement de 1000 W/m², doit être inférieur à la valeur maximale de la
plage de tension MPPT de l’onduleur. Cette condition permet de déterminer le nombre
max des modules PV en série.
La tension MPP délivrée par la chaine PV, à une température des modules de 70° C et
sous une irradiation de 1000 W.m², doit être supérieure à la valeur minimale de la plage
de la tension MPPT de l’onduleur. Cette condition permet de déterminer le nombre
minimum de panneaux PV en série.
Pour calculer ces deux nombres max et min (modules en séries), nous nous sommes basés sur
les formules suivantes :
𝑈 900
𝑁𝑚𝑖𝑛 = 𝐸𝑁𝑇 + (𝑈𝑀𝑃𝑃𝑇,𝑀𝑖𝑛 ) = (30.8∗0.85) = 35 (3.3)
∗0.85
𝑀𝑃𝑃
𝑈𝑀𝑃𝑃𝑇,𝑀𝑎𝑥 1300
𝑁𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑁𝑇 − ( ) = ( 30.8∗1.05) = 40 (3.4)
𝑈𝑀𝑃𝑃 ∗ 𝑘
Avec :
Plage de tension MPPT [900 V- 1 300 V]. Avec une tolérance de -0.01%
On a donc la compatibilité en tension.
3.5.2. Compatibilité en courant :
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant limite
d’entrée correspond au courant maximal que peut supporter l’onduleur côté DC. Similaire à la
tension d’entrée, lorsque le courant d’entrée de l’onduleur côté DC est supérieur au courant
maximal admissible par l’onduleur celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la
puissance correspondante à son courant maximal. (Voir Annexe 2)
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Nous veillerons à ce que le courant d’entrée de l’onduleur ne dépasse pas la valeur max. Par
ailleurs, comme les courants s'ajoutent lorsque les chaînes sont en parallèles, la valeur du
courant Imax va déterminer le nombre maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle. Cela
dépendra évidemment du courant délivré par une chaine photovoltaïque.
Dans les calculs, nous considérerons que le courant délivré par la chaîne est égale au courant
de puissance maximal IMPP des modules photovoltaïques. Le nombre maximal de chaines PV
à mettre en parallèle se calcul par la formule suivante :
𝐼𝑀𝑎𝑥 1754
𝑁𝑝 = 𝐸𝑁𝑇 (𝐼 ) = 𝐸 ( 9.28∗1.25 ) = 152 (3.6)
𝑐𝑐 ∗1.25
Avec :
Chaque onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée, et lorsque
la puissance à son entrée est supérieure à celle admissible, il fournit au réseau sa puissance
maximale. Cependant, cette puissance n’est pas la puissance maximale pouvant être délivrée
par les modules, car dans ce cas, l’onduleur se règle sur un point de fonctionnement (couple
tension-courant) ne correspondant pas au point de puissance maximale. Le groupe PV ne
délivre alors pas toute sa puissance : il est sous-exploité par rapport à sa capacité.
La valeur de la puissance maximale en entrée de l'onduleur va limiter la quantité de modules
du groupe photovoltaïque reliés à l'onduleur. En effet, il faut veiller à ce que la puissance du
groupe photovoltaïque ne dépasse pas la puissance maximale admissible, donc au plus une
puissance égale à la somme des puissances crêtes de tous les modules du groupe. Dans les
pays où l’intensité lumineuse est associée à une forte température, il est possible voire
recommandé de sous-dimensionner les onduleurs de 10% à 15%.
Vérification de la compatibilité en puissance :
Après avoir effectué le calcul du nombre max de chaines en parallèle, il est recommandé de
vérifier la compatibilité en puissance, si :
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P = N * Ns * P PV (3.8)
Pour n=152 : Ppv=152 * 35 * 270 = 1,436 MW < 1.5 MW
Pour la partie DC :
𝑃 1 500 𝐾𝑤
Travail à un pôle : 𝐼𝑖𝑛 = = = 1 250 𝐴 (3.13)
𝑉 1300
Pour la partie AC :
𝑃 1 500 𝐾𝑤
Travail à trois pôle : 𝐼𝑖𝑛 = = ≈ 1 250 𝐴 (3.14)
√ 3𝑈 √3∗660
Ce qui nous laisse à choisir deux disjoncteur doté chacun d’un courant assigné d’emploi de
1 600 A. Le disjoncteur réglable NS1600 N 3P F IXE PAV MICROLOGIC de Schneider Electric
fera l’affaire (Voir Annexe 3 pour la fiche technique).
Les dimensions du champ PV : Une centrale au sol peut avoir rarement une
architecture simple, D’où il faut adapter le champ PV au plan du terrain, en tenant
compte de l’emplacement de chaque équipement.
Pour éviter l’effet d’ombrage sur les panneaux de la rangée arrière, il est nécessaire de laisser
un espace entre ces rangées. Le calcul de cette distance est donné par la relation suivante :
Ce qui nous donne une distance de 3.28 m entre les panneaux afin d’éviter l’effet d’ombrage.
Ainsi pour la surface du champs sa nous fera 38 350 m2.
Les dimensions du panneau solaire se trouve en Annexe.
41
3.10. Calcul du rendement global de la centrale :
η2=P1 × η1 (3.18)
Avec P1 le ratio de performance qu’on détermine à partir du disque solaire. En effet le disque
solaire permet de quantifier l'effet combiné de l'orientation et de l'inclinaison des modules
photovoltaïques sur le rendement.
Les modules sont orientés plein sud et leur inclinaison est de 31°, ce qui correspond à la zone
rouge du disque solaire qui équivaut à P1 =0.9
On obtient alors le rendement réel du module :
η2=P1 × η1= 14.85% (3.19)
42
Pertes par échauffement des câbles :
On pose P3 le ratio correspondant à la perte dans les câbles. P2 est de l'ordre de 0.98 pour
n’importe quelle installation photovoltaïque. [2]
Le rendement s’écrit donc :
η3= P2 × P1 × η1 " = 14.10 % (3.20)
Pertes dues à l’onduleur
Les pertes par suivi du Point de Puissance Maximale (MPPT) sont de l'ordre de 9% [1]
Cependant, P4 = 0.9
η5= P4 × P3 × P2 × P1 × η1 = 12.44 % (3.22)
Pélectrique fournie = 𝜂 × Psolaire reçue = 12.44 % ∗ 1449 𝑘𝑊/𝑚2 /𝑎𝑛 = 180 𝑘𝑊/𝑚2 /𝑎𝑛
43
avec guide dans le développement d’un projet. PVSyst permet d’importer des données météo
d'une dizaine de sources différentes ainsi que des données personnelles.
PVSyst comporte plusieurs fonctionnalités générales, et en ce qui concerne les systèmes
couplés au réseau en a :
Pour un projet donné (définissant site et météo), vous pouvez construire plusieurs variations
de votre système (“versions de calcul “)
Conception/dimensionnement du système
La conception de système est basée sur une procédure rapide et simple :
… et PVSyst propose une configuration de système, qui permet de réaliser une première
simulation/évaluation.
Après un bon dimensionnement du système, vous pouvez définir différentes pertes comme les
ombrages lointains et proches, en utilisant un éditeur 3D complet, pour la définition de
l’environnement et des conditions d’ombrages proches.
Des outils spécialisés sont également fournis pour l’évaluation des pertes de câblage, et de
pertes telles que la qualité des modules, l’inadéquation entre les modules, les salissures, les
comportements thermiques selon le mode de montage, la non-disponibilité du système, etc…
Simulation et rapport
Simulation du projet :
44
Vue que le logiciel n’avez pas de mise à jour des derniers composants sur le marché, j’ai opté
à choisir des matériaux similaires à nos choix afin d’avoir des résultat à peu près similaire à
notre étude théorique.
1. Choix de l’orientation :
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3. Champ capteur :
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4. Rapport du logiciel PVSyst :
47
48
49
3.13. Étude économique :
Devis estimatif
Tout projet nécessite, après une étude technique, une étude économique pour prévoir les
dépenses nécessaires pour le réaliser. Dans notre étude, nous avons estimé les coûts
d’investissement d’une installation photovoltaïque au nombre de trois :
• Les coûts liés au matériel photovoltaïque (modules photovoltaïques, disjoncteurs,
onduleur…).
• Les coûts liés aux équipements connexes (câblage).
• Les coûts liés à la main d’œuvre.
50
Retour sur investissement
Il existe plusieurs façons d’évaluer la rentabilité d’une installation photovoltaïque. Pour notre
étude, on se base sur le RSI (retour sur investissement) qui se calcule comme suit :
74 773 984.18
𝑅𝑆𝐼 = = 14 𝑎𝑛𝑠
4 247 502.18 ∗ 1.18
3.14. Conclusion :
51
CHAP ITRE 4 :
Système de supervision, de contrôle et de sécurité
4.1. Introduction :
La rentabilité d’une installation photovoltaïque dépendant principalement de son
fonctionnement, il est donc essentiel de s’assurer que celle-ci est en permanence
opérationnelle. La meilleure façon de s’en assurer est de disposer d’un système de supervision
de l’installation. Ce système doit signaler au plus vite tout dysfonctionnement et être capable
de détecter des dérives de production.
4.2. Principes :
Il existe plusieurs principes de supervision des installations :
Des systèmes « hybrides » complétant les informations issues des onduleurs par des
mesures externes à l'installation telles que l’ensoleillement ou la température. Seuls
les systèmes disposant de mesure d’ensoleillement permettent une corrélation sur
l’ensemble de l'installation, des modules à la sortie des onduleurs. En effet, les
prévisions de production reposant généralement sur des données statistiques
météorologiques, il est assez difficile d’interpréter des données de production sans les
corréler à un ensoleillement réel. Une production anormalement faible peut être liée
à:
Un ensoleillement faible sur une période (hors norme par rapport aux
statistiques météorologiques),
Un problème sur les modules (encrassement, ombrage, défaut de connexion),
Ou un problème de fonctionnement de l’onduleur.
La discrimination de ces défauts ne peut se faire qu’en instrumentant l’installation avec des
capteurs d’ensoleillement et de température, et en comparant la capacité de production avec
la production effective.
Selon la taille de l’installation, pour détecter des écarts de production anormaux entre
chaînes, une surveillance individuelle ou par groupe des chaînes de modules photovoltaïques
peut être prévue.
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4.3. Les systèmes de supervision :
53
Serveurs :
Informatique pour liaison radio : au protocole GPRS -General Packed Radio Service-
évolution de la norme GSM
De courrier : au protocole SMTP -Simple Mail Transfer Protocol-
De fichiers : au protocole FTP -File Transfer Protocol-
Ce sont les capteurs qui fournissent les données aux systèmes de supervision.
Un capteur pour mesurer le flux lumineux instantané, tel une pyranomètre (capteur de
flux thermique utilisé pour mesurer la quantité d'énergie solaire en
lumière naturelle (W/m2), cf. (Fig. 4.3).
Il peut servir à repérer des dérives dans le temps. Il est préconisé à
tout producteur qui veut faire sur son installation des analyses
comparatives et des statistiques.
Le coût des modules, et pour certains leur accessibilité par toute sorte de public, justifient une
surveillance du site par caméra vidéo.
Attention, cette surveillance qui est autorisée sur un site privé ne doit pas filmer la voie
publique.
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4.6. Conclusion :
Dans ce dernier chapitre, on a pu définir les systèmes de supervision ainsi que leur principe,
et parler des capteurs qui fournissent les données aux système de supervision.
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CONCLUSION GENERALE :
Ce stage de 4 mois au sein de VINCI Energies a été très constructif étant donné qu’il m’a
permis de me confronter au rôle des énergies renouvelables dans le développement durable
et m’a rapproché d’un univers pour lequel je porte beaucoup d’intérêt.
En effet la mission qui m’a été assignée a été très enrichissante dans la mesure où l’étude
technico économique m’a permis de voir les différentes étapes du dimensionnement
photovoltaïque, en ce qui concerne le choix des modules photovoltaïques, l’onduleur…etc. et
l’élaboration du devis estimatif et du retour sur investissement, deux aspects majeurs du
métier d’ingénieur et que je suis susceptible de rencontrer tout au long de mon parcours
professionnel.
J’aurais souhaité découvrir tous les autres aspects ainsi que travailler sur un projet complet
jusqu’au suivi, mais la durée du stage étant de 4 mois, il n’a pas été possible de traiter un
projet dans son intégralité et procéder à des visites de chantier afin de m’imprégner des
difficultés liées à la pratique.
Pour toutes ces raisons, ce stage constitue une expérience professionnelle valorisante et
encourageante pour mon avenir. En effet, ce stage a confirmé mes ambitions futures
d’exercer dans le domaine des énergies renouvelables spécialement l’énergie
photovoltaïque.
Apprendre, comprendre, concevoir, réaliser, mûrir… voici les mots qui résument mon stage et
avec lesquels je souhaite terminer ce rapport.
56
BIBLIOGRAPHIE :
[1] http://www.photovoltaique.guidenr.fr/cours-photovoltaique-autonome-1
[2] www.efisol.ch/php/Rendement%20d%27une%20installation%20photovoltaique.pdf?
[3] http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps4/pvest.php?map=africa&lang=fr
[4] Guide de l’installation électrique 2010 : Norme internationales CCEI
[5] Normes : le guide UTE C15-712 (2010) « Installations Photovoltaïques ».
[6] Normes : CEA, IEC 62109 (2010), IEC 61727 (2004), IEC 62116 (2014), IEC 60068
(2013), IEC 61683, CE
[7]http://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/IF%20ENERGIE%201%20m
odule%20complet%20Frenvironnement.brussels/opac_css/elecfile/IF%20ENERGIE%201%
20module%20complet%20Fr
[8] https://www.wunderground.com/
[9] http://dateandtime.info/fr/citycoordinates.php?id=2553604
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ANNEXE
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59
Annexe 2 : Fiche technique de l’onduleur
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Annexe 3 : Fiche technique du disjoncteur
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