AFNOR C15-500 (Juillet 2015)

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Reef Classique - Version 4.5.0.1 - Edition 186 - Décembre 2016

Document : AFNOR C15-500 (juillet 2015) : Installations électriques à basse tension - Détermination des sections des conducteurs et choix des
dispositifs de protection à l'aide de logiciels de calcul (Indice de classement : C15-500)
AFNOR C 15-500
Juillet 2015
Installations électriques à basse tension

Détermination des sections des conducteurs et
choix des dispositifs de protection à l'aide de
logiciels de calcul
Determination of cross-sectional area of conductors and selection of
protective devices with softwares
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Sommaire
Avant-propos
Introduction
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Symboles
4 Paramètres
4.1 Généralités
4.2 Résistances linéiques des conducteurs
4.3 Réactances linéiques des conducteurs
5 Caractéristiques des installations
6 Caractéristiques de la source d'alimentation
6.1 Tension
6.2 Alimentation par des transformateurs HT/BT
6.2.1 Impédance d'un réseau HT/BT
6.2.2 Impédance d'un transformateur
6.3 Alimentation par des générateurs synchrones
6.3.1 Généralités
6.3.2 Réactance transitoire directe, X' d
6.3.3 Réactance homopolaire X 0
6.3.4 Réactance subtransitoire X'' d
6.4 Contribution des moteurs asynchrones
6.5 Alimentation BT
6.5.1 Branchement à puissance limitée
6.5.2 Branchement à puissance surveillée
6.6 Alimentation sans interruption double conversion (ASI)
6.7 Capacités
7 Caractéristiques des dispositifs de protection
7.1 Disjoncteurs
7.2 Fusibles
8 Protection contre les surcharges
8.1 Courants admissibles
8.2 Coordination entre conducteurs et dispositifs de protection contre les surcharges
9 Détermination du pouvoir de coupure des dispositifs de protection
9.1 Généralités
9.2 Courant de court-circuit triphasé maximal
9.3 Courant de court-circuit biphasé maximal
9.4 Courant de court-circuit monophasé maximal
9.5 Calcul du courant de défaut maximal I efmax pour le schéma TN
10 Tenue aux efforts électrodynamiques des canalisations préfabriquées
11 Protection contre les contacts indirects
11.1 Temps de coupure
11.2 Calcul du courant de défaut minimal I efmin
12 Contraintes thermiques des conducteurs
12.1 Contraintes thermiques
12.2 Dispense de vérification des contraintes thermiques
12.3 Cas particuliers
12.3.1 Canalisation aval au transformateur HT/BT
12.3.2 Circuits de grande longueur
12.3.3 Conducteurs en parallèle
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12.4 Calcul du courant de court-circuit minimal

12.4.1 Courant de court-circuit minimal biphasé
12.4.2 Courant de court-circuit minimal monophasé
12.4.3 Courant de défaut minimal
13 Chutes de tension
13.1 Généralités
13.2 Méthode de la NF C 15-100
13.2.1 Circuits triphasés équilibrés, biphasés ou monophasé
13.2.2 Circuits triphasés déséquilibrés
13.3 Méthode vectorielle
13.4 Chute de tension relative
Annexe A Tableaux de caractéristiques techniques
Annexe B Méthodes de calcul du facteur k
Annexe C Fiches d'essai
C.1 Fiche d'essai n° 1
C.3 Fiche d'essais n° 3
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Avant-propos
Le présent guide est une révision du guide UTE C 15-500, de juillet 2003 issu du rapport CENELEC CLC/TR 50480
établi par le Comité TC 64 du CENELEC.
Il sert de référence pour le calcul des paramètres d'une installation.
Les dispositions du présent guide sont applicables à compter d'un an après la date de publication.
Une annexe donnant plusieurs exemples de calcul, appelés jeu d'essais, a été ajoutée. Ce jeu d'essais n'a pas pour
but de qualifier un logiciel, mais simplement de donner la possibilité à l'éditeur de pouvoir comparer ses résultats.
Le présent guide annule et remplace le guide UTE C 15-500, de juillet 2003.
Le présent document a été élaboré par le Groupe de Travail GT15L « Référentiel pour le calcul des installations à
basse tension à l'aide de logiciels » de la Commission U15 « Installations électriques à basse tension » et approuvé
par le CTELEC d'AFNOR le 22 mai 2015.
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Introduction
Les règles harmonisées pour les installations électriques du domaine de la NF C 15-100 , nécessitent des calculs de
dimensionnement de nombreuses composantes de l'installation électrique.
Dans des installations importantes, des calculs longs et complexes peuvent être nécessaires. Les règles de la NF C
15-100 donnent des principes fondamentaux sans les détails nécessaires pour une application précise.
L'utilisation de logiciels permet l'application des règles pour le dimensionnement des sections des conducteurs et le
choix des dispositifs de protection appropriés, quels que soient la nature des conducteurs et les dispositifs de
protection.
Il est essentiel que les résultats de ces logiciels soient conformes aux règles harmonisées. C'est pourquoi ce guide
définit les paramètres de référence nécessaires au dimensionnement des sections des conducteurs et au choix des
dispositifs de protection. Il donne aussi les méthodes de calcul conformes aux diverses règles de sécurité définies
dans la NF C 15-100 .
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1 Domaine d'application
Le présent guide est applicable aux installations à basse tension avec une fréquence industrielle de 50 Hz dont les
circuits sont constitués de conducteurs isolés, de câbles ou de canalisations préfabriquées. Les installations
concernées sont les suivantes :
installations neuves ;
extension d'installations existantes ;
modification d'installations existantes.
Il définit les divers paramètres utilisés pour le dimensionnement des canalisations électriques afin de satisfaire aux
règles de la NF C 15-100 .
Ces paramètres et règles sont essentiellement les suivants :
courants d'emploi (prise en compte des courants harmoniques éventuels) ;
courants admissibles des conducteurs ;
caractéristiques des dispositifs de protection vis-à-vis de la protection contre les surintensités ;
vérification des contraintes thermiques des conducteurs lors d'un court-circuit ou d'un défaut ;
protection contre les contacts indirects dans les schémas TN et IT ;
vérification de la chute de tension ;
vérification des contraintes mécaniques lors d'un court-circuit dans les canalisations préfabriquées selon la NF
EN 60439-2 ou dans les systèmes de conducteurs préfabriqués selon la série NF EN 61534.
Pour les besoins du présent guide, lorsqu'il est fait référence aux canalisations préfabriquées, les systèmes de
conducteurs préfabriqués sont également considérés.
Les contraintes mécaniques lors des courts-circuits sont traitées dans la NF EN 60865-1.
Les paramètres définis dans le présent guide sont spécifiquement destinés à permettre la vérification des logiciels de
calcul des sections des conducteurs isolés, des câbles et des caractéristiques de choix des canalisations
préfabriquées afin de vérifier la conformité des résultats avec la NF C 15-100 .
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF C 01-826,
Vocabulaire électrotechnique – Partie 826 : Installations électriques
NF C 14-100 ,
Installations de branchements à basse tension
NF C 15-100 ,
Installations électriques à basse tension
NF C 17-200 ,
Installations d'éclairage extérieur – Règles
NF C 60-200-2,
Fusibles basse tension – Partie 2 : Exigences supplémentaires pour les fusibles destinés à être utilisés par des
personnes habilitées (fusibles pour usages essentiellement industriels) – Exemples de systèmes de fusibles
normalisés A à K (HD 60269-2)
NF C 60-200-3,
Fusibles basse tension – Partie 3 : Exigences supplémentaires pour les fusibles destinés à être utilisés par des
personnes non qualifiées (fusibles pour usages essentiellement domestiques et analogues) – Exemples de systèmes
de fusibles normalisés A à F (HD 60269-3)
UTE C 15-402,
Installations électriques à basse tension – Guide pratique – Alimentation sans interruption (ASI) de type statique et
système de transfert statique (STS) – Règles d'installation
NF EN 50160,
Caractéristiques de la tension fournie par les réseaux publics de distribution (indice de classement : C 02-160)
NF EN 60076 (série),
Transformateurs de puissance (indice de classement : C 52-176)
NF EN 60228,
Âmes des câbles isolés (indice de classement : C 32-013)
NF EN 60269-1,
Fusibles basse tension – Partie 1 : Exigences générales (indice de classement : C 60-200-1)
NF EN 60439-2,
Ensembles d'appareillage à basse tension – Partie 2 : Règles particulières pour les canalisations préfabriquées
(indice de classement : C 63-422)
NF EN 60865 1,
Courants de court-circuit – Calcul des effets – Partie 1 : Définitions et méthodes de calcul (indice de classement : C
10-103-1)
Petit appareillage électrique – Disjoncteurs pour la protection contre les surintensités pour installations domestiques
et analogues (indice de classement : C 61-412)
NF EN 60947-2,
Appareillage à basse tension – Partie 2 : Disjoncteurs (indice de classement : C 63-120)
NF EN 60909-0,
Courants de court-circuit dans les réseaux triphasés à courant alternatif – Partie 0 : Calcul des courants (indice de
classement : C 10-120)
NF EN 61439-1,
Ensembles d'appareillage à basse tension – Partie 1 : Règles générales (indice de classement : C 63-421-1)
Systèmes de conducteurs préfabriqués (indice de classement : C 60-034)
IEC 60287-1-1,
Câbles électriques – Calcul du courant admissible – Partie 1-1 : Equations de l'intensité du courant admissible
(facteur de charge 100 %) et calcul des pertes – Généralités
IEC 60287-1-3,
Câbles électriques – Calcul du courant admissible – Partie 1-3 : Equations de l'intensité du courant admissible
(facteur de charge 100 %) et calcul des pertes – Répartition du courant entre des câbles unipolaires disposés en
parallèle et calcul des pertes par courant de circulation
IEC 60724,
Limites de température de court-circuit des câbles électriques de tensions assignées de 1 kV (Um = 1,2 kV) et 3 kV
(Um = 3,6 kV)
IEC 60853-2,
Calcul des capacités de transport des câbles pour les régimes de charge cycliques et de surcharge de secours –
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Deuxième partie : Régime cyclique pour des câbles de tensions supérieures à 18/30 (36) kV et régimes de secours
pour des câbles de toutes tensions
IEC/TR 60909 2,
Courants de court-circuit dans les réseaux triphasés à courant alternatif – Partie 2 : Données pour le calcul des
courants de court-circuit
CLC/TR 50480,
Détermination des sections des conducteurs et choix des dispositifs de protection
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3 Symboles
Dans le présent guide, les symboles suivants sont utilisés :
I 2 Courant assurant effectivement le fonctionnement du dispositif de protection, et généralement donné dans les
normes produit, [A]
I B Courant d'emploi du circuit considéré, [A] (VEI 826-11-10).
I ''kQ Courant initial symétrique de court-circuit au point de connexion de ligne d'alimentation Q [kA]
I ℓ Valeur du courant limité d'une ASI
I k1 Courant de court-circuit établi pour un court-circuit phase-neutre, [kA]
I k2 Courant de court-circuit établi pour un court-circuit phase-phase, [kA]
I k3 Courant de court-circuit établi pour un court-circuit triphasé, [kA]
I z Courant admissible permanent du câble, des conducteurs isolés ou de la canalisation préfabriquée appliqué dans
un circuit [A], (VEI 826-11-13)
I 'z Courant assigné du dispositif de protection, pondéré des facteurs de correction, [A]
I ef Courant de défaut à la terre, [kA]
I nc Courant assigné de la canalisation préfabriquée à la température ambiante de 30 °C, [A]
I p Valeur maximale de crête du courant de court-circuit triphasé, [kA]
(I 0 2 t 0 ) Contrainte thermique admissible d'un conducteur de phase, neutre ou PE (PEN), en A2 · s, généralement
donnée pour une seconde
I cw 2 · t cw Contrainte thermique admissible d'un conducteur de phase, neutre ou PE (PEN), généralement donné pour
une seconde pour une canalisation préfabriquée, [A2 · s]
I rT Courant assigné du transformateur du côté basse tension sous la tension assigné UrT
I 1 Longueur des conducteurs ou câbles, [m]
indice u : amont
indice d : aval
I 2 Longueur de la canalisation préfabriquée, [m]
indice u : amont
indice d : aval
R c Résistance du conducteur entre la source et le tableau principal, [mΩ]
R c1 ph Résistance linéique du conducteur de phase, constitué d'un conducteur isolé ou d'un câble, à température de
fonctionnement établie, [mΩ/m]
R C1 N Résistance linéique du conducteur neutre, constitué d'un conducteur isolé ou d'un câble, à température de
fonctionnement établie, [mΩ/m]
R C1 PE Résistance linéique du conducteur de protection de terre, constitué d'un conducteur isolé ou d'un câble, à
température de fonctionnement établie, [mΩ/m]
R N Résistance du conducteur neutre en amont du circuit considéré,
R N = ΣR neutral , [mΩ]
R PE Résistance du conducteur de protection entre la liaison équipotentielle principale et l'origine du circuit considéré,
R PE = ΣR condprot , [mΩ]
R PEN Résistance du conducteur PEN entre la liaison équipotentielle principale et l'origine du circuit considéré
RPEN = ΣR PEN , [mΩ]
R Q Résistance du réseau HT, [mΩ]
R T Résistance du transformateur, [mΩ]
R SUP Résistance vue du côté BT du réseau amont (BT + HT) en amont du tableau principal, [mΩ]
R b0 ph Résistance linéique moyenne de la canalisation préfabriquée), par phase, à 20 °C, [mΩ/m]
R b1 ph Résistance linéique moyenne de la canalisation préfabriquée, par phase, au courant assigné Inc , à la
température de fonctionnement établie, [mΩ/m]
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Tableau 1 Symboles utilisés pour les résistances dans le

contexte des canalisations préfabriquées
La valeur de x dépend de la configuration du circuit et du type de dispositif de protection (voir Tableau 8 ).
Pour les canalisations préfabriquées, l'indice ph est utilisé pour l'alignement sur les symboles de la NF EN 60439-2.
Rb 0 Composante résistive moyenne de l'impédance linéique de boucle phase-phase, phase-neutre ou phase-PE
(PEN) à 20 °C, [mΩ/m]
Rb1 Composante résistive moyenne de l'impédance linéique de boucle phase-phase, phase-neutre ou phase-PE
(PEN) sous un courant assigné I nc , à une température de fonctionnement établie, [mΩ/m]
Rb2 Composante résistive moyenne de l'impédance linéique de boucle phase-phase, phase-neutre ou phase-PE
(PEN), à une température moyenne comprise entre la température de fonctionnement sous le courant assigné I nc et
la température maximale en court-circuit, [mΩ/m]
R u Résistance du conducteur de phase en amont du circuit considéré jusqu'au tableau principal,
Ru = ΣRphase , [mΩ]
S Section des conducteurs, [mm2 ]
S kQ Puissance de court-circuit du réseau à haute tension, [kVA]
S N Section du conducteur neutre, [mm2 ]
S PE Section du conducteur de protection, [mm2 ]
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S PEN Section du conducteur PEN, [mm2 ]

S ph Section du conducteur de phase, [mm2 ]
S ''kQ Puissance de court-circuit symétrique initiale du réseau à haute tension, [kVA]
S rG Puissance apparente assignée du générateur, [kVA]
S rM Puissance apparente assignée du moteur, [kVA]
S rT Puissance assignée du transformateur, [kVA]
t r Rapport de transformation assigné pour lequel le changeur de prise en charge est en position principale
u kr Tension de court-circuit du transformateur, conformément à la NF EN 60076, [%]
U n Tension nominale de l'installation entre phases, [V]
U nQ Tension nominale du réseau au point de connexion de ligne d'alimentation Q (coté réseau HT), [V]
U rG Tension assignée du générateur, [V]
U rT Tension assignée du transformateur côté basse tension, [V]
X b Composante réactive moyenne de l'impédance linéique de boucle phase-phase, phase-neutre ou phase-PE
(PEN) de la canalisation préfabriquée, [mΩ/m]
X b ph Réactance linéique moyenne d'un conducteur de phase pour des canalisations préfabriquées, [mΩ/m]
X C Réactance du conducteur entre le transformateur et le tableau principal, [mΩ]
X C ph Réactance linéique du conducteur de phase, constitué d'un conducteur isolé ou d'un câble, [mΩ/m]
X' d Réactance transitoire directe, [mΩ]
x' d Réactance transitoire directe, [%]
X" d Réactance subtransitoire directe, [mΩ]
x" d Réactance subtransitoire directe, [%]
X N Réactance du conducteur neutre en amont du circuit considéré
X N = ΣX neutre , [mΩ]
X 0 Réactance homopolaire, [mΩ]
x 0 Réactance homopolaire, [%]
X PE Réactance du conducteur de protection entre la liaison équipotentielle et l'origine du circuit considéré,
X PE = ΣX condprot , [mΩ]
X PEN Réactance du conducteur PEN entre la liaison équipotentielle principale et l'origine du circuit considéré,
X PEN = Σ X PEN , [mΩ]
X Q Réactance du réseau HT, [mΩ]
X T Réactance du transformateur, [mΩ]
X SUP Réactance vue du côté BT du réseau amont (BT + HT) en amont du tableau principal, [mΩ]
X u Réactance du conducteur de phase en amont du circuit considéré jusqu'au tableau principal,
X u = ΣX phase , [mΩ]
Z C Impédance du conducteur entre le transformateur ou le générateur et le tableau principal, [mΩ]
Z G Impédance du générateur, [mΩ]
Z Q Impédance vue du côté BT du réseau HT, [mΩ]
Z SUP Impédance vue du côté BT du réseau amont (BT + HT) en amont du tableau principal, [mΩ]
Z T Impédance du transformateur, [mΩ]
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Z U Impédance des conducteurs de phase en amont du circuit considéré jusqu'au tableau principal, [mΩ]
Ces impédances sont présentées dans la Figure 1.

c Facteur de tension conforme à la NF EN 60909-0
n N Nombre de conducteurs de neutre en parallèle
nPE Nombre de conducteurs de protection en parallèle
nPEN Nombre de conducteurs PEN en parallèle
nph Nombre de conducteurs de phase en parallèle
x Réactance linéique des conducteurs, [mΩ/m]
ρ0 Résistivité des conducteurs à 20 °C, [mΩ · mm2 /m]
ρ 1 Résistivité des conducteurs en régime permanent à la température maximale admissible, [mΩ · mm2 /m]
ρ 2 Résistivité des conducteurs sous une température moyenne comprise entre la température de régime permanent
sous un courant admissible et la température finale de court-circuit, [mΩ · mm2 /m]
ρ 3 Résistivité des conducteurs de protection séparés sous une température moyenne comprise entre la température
ambiante et la température finale de court-circuit, [mΩ · mm2 /m]
θ Température, [°C]
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Figure 1 Exemples de configurations d'installations et

d'impédances utilisées dans le présent document
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4 Paramètres
4.1 Généralités
Tableau 2 Résistivité à 20 °C selon la NF EN 60909-0, en

mΩ·mm2 /m
Tableau 3 Résistivité des conducteurs à différentes températures

Les facteurs ci-dessus sont obtenus à partir de la formule suivante :
où :
θ est la température du conducteur (°C)
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Tableau 4 Réactances linéiques des conducteurs (x) en mΩ/m

Il convient d'obtenir les valeurs pour les câbles armés auprès du constructeur.
Les valeurs de réactances sont données pour des circuits monophasés ; elles peuvent être utilisées comme valeurs
moyennes pour des circuits triphasés.
Pour les câbles monoconducteurs espacés (conducteurs actifs et de protection), l'espacement est d'un diamètre de
câble.
Des valeurs plus précises peuvent être obtenues dans l'IEC/TR 60909-2 ou auprès des fabricants.
4.2 Résistances linéiques des conducteurs

Pour les calculs présentés dans ce guide, les résistances linéiques R c des conducteurs peuvent être obtenues à
partir des formules suivantes :
Tableau 5 Résistances linéiques pour n conducteurs en

parallèles en mΩ/m
La répartition du courant est considérée comme égale entre plusieurs conducteurs en parallèle. La répartition du
courant peut ne pas être égale entre plusieurs conducteurs en parallèle de forte section (supérieure à 240 mm2 , par
exemple). Par conséquent, une simple division par le nombre de conducteurs peut ne pas être appropriée (voir IEC
60287-1-3).
Pour les conducteurs de section supérieure à 240 mm2 , l'intégration des effets de peau et de proximité donnent un
écart négligeable de l'ordre de 1 %.
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4.3 Réactances linéiques des conducteurs

Les réactances linéiques X c des conducteurs sont obtenues à partir des équations suivantes :
Tableau 6 Réactances linéiques pour n conducteurs en parallèles

en mΩ/m
Bien qu'il soit d'habitude pratique de considérer séparément les valeurs de réactance inductive de chaque conducteur
d'une boucle de courant de défaut à la terre, comme dans le présent Guide, de telles valeurs n'existent pas
réellement en tant que grandeurs indépendantes, la réactance inductive dépendant de tous les conducteurs situés à
proximité.
Par conséquent, la valeur de la réactance inductive d'un conducteur est susceptible d'être différente d'une condition
de défaut à une autre (défaut triphasé, défaut phase-terre, etc.), et ceci pour un conducteur faisant partie de la boucle
de courant de défaut à la terre.
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5 Caractéristiques des installations
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Tableau 7 Choix des résistivités et des réactances linéiques pour

les conducteurs isolés et les câbles
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Tableau 8 Choix des résistances linéiques et des réactances

pour des canalisations préfabriquées
Les fabricants de ces matériels sont tenus de fournir ces valeurs.
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6 Caractéristiques de la source d'alimentation

6.1 Tension
Le paramètre de référence pour le calcul des courant de court-circuit est la tension nominale phase-neutre (U n / √3)
multipliée par le facteur c.
Le facteur c est introduit pour prendre en compte les variations de tension, lesquelles sont fonction du temps, de
l'emplacement, des changements de réglage des transformateurs et d'autres considérations. Les valeurs de c, telles
que données dans le Tableau 9 déduit du Tableau 1 de la NF EN 60909-0, correspondent aux conditions les plus
sévères de l'installation à basse tension.
Le facteur c n'est pas destiné à prendre en compte les défauts impédants, le présent guide traitant des défauts
francs.
Tableau 9 Facteur de tension (c)
6.2 Alimentation par des transformateurs HT/BT

Lorsque l'installation est alimentée par un réseau haute tension, les impédances du réseau HT et du transformateur
HT/BT doivent être prises en compte pour le calcul des courants de défaut et de court-circuit.
6.2.1 Impédance d'un réseau HT/BT

L'impédance du réseau HT, vue du réseau BT, peut être obtenue auprès du distributeur, mesurée ou calculée comme
suit :
R Q = 0,100 X Q
X Q = 0,995 Z Q selon la NF EN 60909-0 en l'absence d'informations plus précises du distributeur.
Si ZQ doit être utilisé pour calculer le courant de court-circuit maximal, SkQmax , I''kQmax et cmax doivent être
appliqués. Si ZQ doit être utilisé pour calculer le courant de court-circuit minimal, SkQmin , I''kQmin et cmin doivent
être appliqués. La puissance de court-circuit minimale du réseau HT doit prendre en compte toutes les
hypothèses d'alimentation possibles (source de remplacement).
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6.2.2 Impédance d'un transformateur
ukr Tension de court-circuit [%], conformément à la série NF EN 60076

u Rr Composante résistive assignée de la tension de court -circuit [%]
P krT Perte totale du transformateur dans les enroulements à courant assigné [kW]
Si la valeur de U rT est inconnue, elle peut être estimée à 1,05 U n .
Cette formule est aussi applicable à un transformateur BT/BT qui peut, par exemple, être utilisé pour changer
le schéma de liaison à la terre du neutre.
Dans le cas de plusieurs transformateurs en parallèle ayant la même tension assignée de court-circuit et de
préférence la même puissance, les calculs de courants de court-circuit maximaux sont effectués en prenant en
compte tous les transformateurs fonctionnant simultanément.
La résistance et la réactance des transformateurs peuvent être données par le constructeur.
En l'absence d'informations plus précises, on prendra les valeurs suivantes :
R T = 0,31 Z T
X T = 0,95 Z T
6.3 Alimentation par des générateurs synchrones

6.3.1 Généralités
Les réactances indiquées ci-dessous peuvent être obtenues auprès du constructeur.
Lorsque l'installation est alimentée par des générateurs, les impédances à prendre en compte sont les suivantes :
6.3.2 Réactance transitoire directe, X 'd
S rG Puissance assignée d'un générateur, [kVA].

x 'd Réactance transitoire directe, [%].
En l'absence d'information plus précise, la réactance transitoire directe peut être considérée comme étant égale à 30
%.
Il doit être vérifié que le temps de coupure du dispositif de protection est inférieur au temps de maintien du courant
transitoire du générateur synchrone fourni par le constructeur.
En l'absence d'information constructeur, le dispositif de protection ne devra pas être temporisé.
6.3.3 Réactance homopolaire X 0
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x 0 Réactance homopolaire [%].

En l'absence d'information plus précise, la réactance homopolaire peut être considérée comme étant égale à 6 %.
6.3.4 Réactance subtransitoire X ''d
x ''d Réactance subtransitoire directe, [%].

En l'absence d'information plus précise, la réactance subtransitoire directe peut être considérée comme étant égale à
10 %.
6.4 Contribution des moteurs asynchrones

Dans le cas d'un court-circuit, un moteur asynchrone peut être considéré comme un générateur, pendant un court
instant. Bien que cette durée soit courte (quelques périodes à la fréquence fondamentale du signal), les moteurs
peuvent sensiblement augmenter le courant de court-circuit maximal, sa contribution devant être prise en compte
dans ce cas.
Les moteurs contrôlés par des démarreurs électroniques ou variateurs de vitesse statiques ne sont pas traités dans
ce document.
Si la somme des puissances électriques apparentes assignées des moteurs fonctionnant simultanément est
supérieure à la condition spécifiée au tableau 10, alors tous les moteurs asynchrones fonctionnant simultanément
peuvent être considérés comme étant une alimentation supplémentaire en parallèle avec la ou les sources.
où :
n ms n ms est le nombre de moteurs fonctionnant simultanément ;
S M est la somme de la puissance électrique apparente assignée des moteurs (S rM ) fonctionnant simultanément
[kVA].
Pour prendre en compte la contribution des moteurs par rapport au courant de court-circuit maximal, une bonne
approximation consiste à multiplier RSUP et XSUP par un coefficient k M . Les valeurs de k M sont indiquées dans le
Tableau 10 selon le type d'alimentation.
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Tableau 10 Valeurs de k M
6.5 Alimentation BT
6.5.1 Branchement à puissance limitée
Lors de la demande de raccordement, le gestionnaire du réseau de distribution indique au demandeur les
valeurs de courant minimal et maximal de court-circuit au moment de la demande du raccordement.
Dans le cas d'un branchement à puissance limitée, compte tenu des protections amont (présence de fusibles
AD), un pouvoir de coupure de 3 kA est suffisant pour les dispositifs de protection contre les courts-circuits en
aval du point de livraison (recommandation 5.7.2 de la NF C 14-100).
6.5.2 Branchement à puissance surveillée

Pour le calcul des courants de court-circuit des branchements à puissance surveillée, l'utilisateur ou son représentant
demande au gestionnaire du réseau de distribution la puissance du transformateur et sa tension de court-circuit, les
longueurs et les sections de la canalisation entre le transformateur et le point de livraison.
Pour le calcul des courants de court-circuit, il est fait référence au schéma suivant (NF C 14-100, paragraphe 5.1.7 ) :
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Figure 2 Schéma pour calcul du courant de court-circuit

Le calcul des courants de court-circuit maximaux est effectué avec une puissance de transformateur de 1 000 kVA.
Une puissance inférieure à 1 000 kVA doit faire l'objet d'un accord écrit préalable du gestionnaire de réseau.
Dans le cas où le gestionnaire du réseau de distribution ne serait pas en mesure de fournir tous les éléments, on
choisira les valeurs manquantes parmi les données suivantes :
puissance du transformateur : 1 000 kVA ;
tension de court-circuit : 6 % ;
liaison L1 : longueur 6 m, Aluminium, 4 câbles de section 240 mm2 en parallèle par phase ;
liaison L2 : longueur 15 m, Aluminium de section 240 mm2 ;
liaison L3 : longueur 0 m ;
liaison L4 : longueur, nature et section déterminées par l'installateur.
Le calcul des courants de court-circuit minimaux est effectué avec les caractéristiques fournies par le gestionnaire du
réseau de distribution :
puissance et tension de court-circuit du transformateur ;
longueurs, sections et natures des canalisations L1, L2, L3 ;
liaison L4 : longueur, nature et section déterminées par l'installateur.
6.6 Alimentation sans interruption double conversion (ASI)

Les différentes configurations de fonctionnement sont traitées dans le guide UTE C 15-402, notamment en ce qui
concerne les schémas de liaison à la terre.
L'utilisation est alimentée par la double conversion du redresseur et de l'onduleur en présence de l'alimentation
normale lorsque cette dernière est dans les tolérances admissibles de tension et de fréquence. En cas de défaillance
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de l'alimentation normale, la batterie alimente sans interruption l'onduleur et assure l'autonomie du système. Les
fréquences, les nombres de phases et les niveaux de tension, en entrée et en sortie, peuvent être différents.
La sortie peut être prévue de manière à répondre à des spécifications beaucoup plus strictes que celles qui sont
normalement fournies par le réseau d'alimentation, en particulier des tolérances étroites de tension et de fréquence.
Certains matériels comportent une voie by-pass permettant, par un commutateur automatique (statique ou
électromécanique), d'alimenter directement l'utilisation en cas de courant d'appel élevé, de défaut interne ou dans les
circuits d'utilisation.
Figure 3 Schéma de principe d'une ASI double conversion

En fonctionnement autonome, le circuit de liaison entre l'ASI et le tableau de distribution est protégé par la limitation
interne de l'onduleur.
L'ASI se comporte en générateur de tension tant que le courant appelé ne dépasse pas son courant limité, au-delà
elle se comporte en générateur de courant.
En condition de surintensité, le comportement de l'ASI, soit générateur de courant, soit générateur de tension,
dépend de l'impédance des circuits en aval de l'ASI.
En l'absence d'information du constructeur sur le courant limité, il est calculé selon la formule suivante :
où :
I ℓ valeur instantanée du courant limité de l'ASI
I n valeur efficace du courant assigné de l'ASI
n valeur maximal du coefficient de surcharge de l'ASI.
En fonctionnement autonome, la valeur de n varie avec le temps
n· I n valeur efficace du courant de surcharge de l'ASI

Z aval impédance aval entre l'ASI et le point de court-circuit présumé
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Figure 4 Exemple de diagramme Intensité selon l'impédance du

circuit aval
Les courant limité, courant de surcharge et courant assigné sont ceux définis dans le guide UTE C 15-402.
L'établissement du courant limité I ℓ se fait selon la courbe I=f(t) de la figure 4
Figure 5 Exemple de courbe usuel de fonctionnement sur défaut

avec une valeur de courant limité
Dans le cas où l'ASI possède deux valeurs de courant limité I ℓ 1 pendant un temps t1 suivi d'un courant limité I ℓ 2
pendant un temps t2, il convient alors de prendre en compte les valeurs les plus défavorables suivant les conditions à
vérifier.
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Figure 6 Exemple de courbe de fonctionnement sur défaut avec

deux valeurs de courant limité
6.7 Capacités
Quelle que soit la durée d'apparition du court-circuit, le courant de décharge des condensateurs peut être négligé
dans le calcul des courants de court-circuit de crête.
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7 Caractéristiques des dispositifs de protection

7.1 Disjoncteurs
Pour la protection contre les courants de court-circuit et de défauts à la terre, les caractéristiques à considérer sont
les suivantes :
le courant de fonctionnement instantané ou de courte durée pour un courant minimal de court-circuit et de défaut
à la terre ;
le courant de court-circuit maximal, le pouvoir de coupure et le courant coupé limité (I 2 t ) par le disjoncteur.
Pour assurer le fonctionnement du disjoncteur, le courant de court-circuit ou de défaut à la terre doit être supérieur au
courant de fonctionnement de courte durée ou au courant de fonctionnement instantané. Les caractéristiques des
disjoncteurs peuvent être obtenues auprès du constructeur.
Pour les disjoncteurs conformes à la série NF EN 60898, la limite maximale du courant de fonctionnement instantané
est égale à :
5 I n pour les disjoncteurs de type B ;
10 I n pour les disjoncteurs de type C ;
20 I n pour les disjoncteurs de type D.
Pour les disjoncteurs conformes à la NF EN 60947-2, le courant maximal de courte durée ou instantané est au
maximum égal à 1,2 fois le courant de fonctionnement, la tolérance étant égale à 20 %.
Dans le cas de disjoncteurs électroniques, les tolérances annoncées par le constructeur peuvent être prises en
compte.
7.2 Fusibles
Les fusibles sont conformes à la NF EN 60269-1, NF C 60-200-2 ou NF C 60-200-3.
Pour les fusibles autres que ceux du type gG, les caractéristiques temps-courant s'obtiennent à partir des normes
citées ci-dessus.
Les caractéristiques des fusibles de type gG et aM correspondent approximativement à l'équation suivante :
où :
n est égal à 4 pour les fusibles de types gG et à 4,55 pour les fusibles de type aM ;
I 1s est le courant qui fait fondre le fusible en une seconde (tableau A2 de l'annexe A) ;
t est le temps en secondes.
Cette équation permet de déterminer le temps de fusion (t ) d'un fusible au courant de surintensité I . Elle ne peut être
utilisée que pour des temps de coupure conventionnelle non supérieurs à 5 s.
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8 Protection contre les surcharges

8.1 Courants admissibles
Les valeurs des courants admissibles et des facteurs de correction pour les conducteurs isolés et les câbles sont
données dans la NF C 15-100, 523 .
Les courants admissibles pour des types de câbles et des conditions d'isolation non traités dans la NF C 15-100,
devront être obtenus auprès des constructeurs dans le respect de l'article 511 de la NF C 15-100.
Pour les câbles en parallèle, voir la NF C 15-100, 523.6 .
8.2 Coordination entre conducteurs et dispositifs de protection contre les surcharges

La valeur du courant admissible dans les conducteurs de phase et la valeur du courant assigné des canalisations
préfabriquées sont calculées à partir du courant assigné du fusible ou du courant de réglage du disjoncteur utilisé
pour la protection contre les surcharges par les formules suivantes :
Les Tableaux A3 et A4 de l'annexe A donnent les formules de détermination des courants admissibles dans les
canalisations.
En cas de présence de courants harmoniques, se reporter aux paragraphes 330.1.1 d) et 524.2 de la NF C 15-100,
pour déterminer les courants d'emploi et notamment celui du neutre. Dans ce cas, les formules 10a et 10b sont à
vérifier séparément pour tous les conducteurs actifs.
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9 Détermination du pouvoir de coupure des dispositifs de protection

9.1 Généralités
Les formules suivantes sont applicables aux installations alimentées par :
un ou des transformateurs (HT/BT ou BT/BT) ;
un ou des générateurs synchrones ;
un réseau de distribution BT.
Le pouvoir de coupure du dispositif de protection (fusible, disjoncteur) doit être au moins égal au courant de court-
circuit présumé maximal au niveau de son installation (voir NF C 15-100, chapitre 4-43 et article 533.3 ). Un dispositif
possédant un pouvoir de coupure inférieur est admis dans les conditions décrites en 434.5.1 de la NF C 15-100.
Si plusieurs sources d'alimentation sont installées en parallèle, les calculs du courant de court-circuit maximal doivent
être effectués avec le nombre total de sources capables de fonctionner simultanément.
Les équations suivantes s'appliquent uniquement lorsque chacune des sources de même nature mises en parallèle
possède les mêmes caractéristiques.
Les facteurs de correction d'impédances KG et KT,définis dans la NF EN 60909-0 ne sont pas utilisés, leurs
influences étant négligeables dans le domaine de la BT.
Dans le cas d'une installation alimentée par une ASI, le pouvoir de coupure des dispositifs de protection est
déterminé en tenant compte des courants de courts-circuits maximaux susceptibles d'apparaître. Ceux-ci peuvent
provenir soit de l'alimentation normale soit directement de l'ASI en mode de fonctionnement autonome.
9.2 Courant de court-circuit triphasé maximal

Le courant de court-circuit triphasé I k3max est égal à :
L'objectif du coefficient kM est décrit en 6.4 .

a) pour les conducteurs isolés et les câbles :
b) pour les canalisations préfabriquées :
Les longueurs L 1u et L 2u sont celles relatives aux circuits en amont du dispositif de protection (câbles et canalisations
préfabriquées respectivement).
Le tableau ci-dessous donne les différentes résistances et réactances composant respectivement RSUP et XSUP,
selon le type d'alimentation :
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Tableau 11 Valeurs des impédances selon les alimentations (I

k3max )
9.3 Courant de court-circuit biphasé maximal

Le courant de court-circuit biphasé, I k2max est égal à :
L'objectif du coefficient kM est décrit à l'article 6.4 .

c) pour les conducteurs isolés et les câbles :
Si l'installation complète utilise des sections des conducteurs isolés ou des câbles, la simplification suivante peut
être utilisée : Ik2max = 0,86·Ik3max
d) pour les canalisations préfabriquées :
Les longueurs L1u et L2u sont celles relatives aux circuits en amont du dispositif de protection (câbles et canalisations
Le tableau ci-dessous donne les différentes résistances et réactances composant respectivement R SUP et X SUP ,
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k2max )
La Figure 1 donne un exemple de signification des impédances utilisées dans le présent paragraphe.
9.4 Courant de court-circuit monophasé maximal

En cas de court-circuit entre la phase et le neutre ou le conducteur PEN, le courant Ik1max est égal à :

a. pour les conducteurs isolés et les câbles :
b. pour les canalisations préfabriquées :
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Le tableau 13 donne les différentes résistances et réactances composant respectivement R SUP et X SUP , selon le
type d'alimentation.

k1max )
La Figure 1 donne un exemple de signification des impédances utilisées dans le présent paragraphe.
9.5 Calcul du courant de défaut maximal I efmax pour le schéma TN

Ce courant de court-circuit est calculé afin de déterminer le pouvoir de coupure sur un pôle requis.
En cas de court-circuit entre la phase et le conducteur PE ou le conducteur PEN, le courant I efmax est égal à :
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Le Tableau 13 ci-dessus donne les différentes résistances et réactances composant respectivement RSUP et XSUP ,
selon le type d'alimentation.
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10 Tenue aux efforts électrodynamiques des canalisations préfabriquées

Lors d'un court-circuit, la contrainte maximale apparaît pour la valeur de crête du courant initial asymétrique de court-
circuit. C'est la raison pour laquelle la valeur de crête du courant est prise en compte, et non sa valeur efficace.
La valeur de crête du courant de court-circuit présumé Ip est égale au produit du courant de court-circuit efficace Ik3 à
l'origine de la canalisation préfabriquée par le facteur de crête (n ) dont la valeur est la suivante :
Tableau 14 Facteur de crête (n )

Ce tableau est issu du Tableau 7 de la NF EN 61439-1.
Selon que le courant de court-circuit est ou non limité par le dispositif de protection, la tenue aux efforts
électrodynamiques est illustrée par l'un des schémas ci -dessous :
Cas 1 sans limitation de courant :
l p max CP ≥ l p présumé = n I k3
Cas 2 avec limitation de courant :
I p max CP ≥ I p limité
I p max CP (Canalisation Préfabriquée) est donné par le fabricant, n est le facteur de crête
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11 Protection contre les contacts indirects

11.1 Temps de coupure
Le temps de coupure du dispositif de protection pour un courant de défaut à la terre, calculé comme indiqué en 11.2 ,
doit être au plus égal, pour les circuits terminaux, à la valeur appropriée du Tableau 15.
Un temps de coupure conventionnel non supérieur à 5 s est admis pour les circuits de distribution.
Tableau 15 Temps de coupure maximaux pour les systèmes TN

et TT et pour le système IT en situation de double défaut
Les plages de tension doivent intégrer les variations de tension de + 10 % (cf. NF C 14-100 et NF EN 50160).
11.2 Calcul du courant de défaut minimal I efmin

Le courant de défaut à la terre minimal est calculé pour un défaut à l'extrémité aval du circuit. La température pour
laquelle la résistance du conducteur est déterminée dépend des caractéristiques du dispositif de protection et de la
configuration du circuit. La résistivité à utiliser est choisie conformément aux Tableaux 7 et 8 . Le courant de défaut à
la terre minimal est nécessaire pour déterminer le temps de coupure maximal.
Le courant de défaut, I ef est égal à :
α coefficient dépendent du système de mise à la terre et égal à :

1 pour le système TN ;
0,86 pour le système IT sans conducteur neutre ;
0,50 pour le système IT avec conducteur neutre.
Cette formule peut également être utilisée pour calculer I efmin lorsque l'alimentation est un générateur.
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Pour les Rcx. , la valeur de x dépend de la configuration du circuit et du type de dispositif de protection. Voir Tableau 7
.
voir Tableau 8 .
Le tableau 16 donne les différentes résistances et réactances composant respectivement RSUP et XSUP , selon le type
d'alimentation :

efmin )
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12 Contraintes thermiques des conducteurs

12.1 Contraintes thermiques
Il doit être vérifié que la température des conducteurs de phase, de neutre et de protection ne dépasse pas la
température maximale admissible pour tout courant résultant d'un court-circuit ou d'un défaut se produisant en un
point quelconque du circuit.
Cette vérification est assurée par le respect de l'une des deux conditions suivantes :
a. le temps de coupure du dispositif de protection n'est pas supérieur à :
pour les conducteurs isolés et les câbles
où
t étant le temps de coupure du courant Ik , [s] ;
k étant un facteur dont la valeur est donnée dans l'annexe B ;
S étant la section du conducteur, [mm2 ] ;
I k étant, [A] :
pour les conducteurs actifs :
dans le cas d'un disjoncteur le courant de court-circuit et de défaut en tout point de
l'installation ;
dans le cas d'un fusible le courant de court-circuit minimal Ikmin ou I efmin .
pour les conducteurs de protection et PEN, le courant de défaut à la terre I efmin et I efmax .
pour les canalisations préfabriquées :
où
I 0 2 ·t 0 étant la valeur admissible de la contrainte thermique du conducteur (phase, neutre, PE ou
PEN) de la canalisation préfabriquée.
t étant le temps de coupure du courant Ik, [s] ;
I k étant, [A] :
pour les conducteurs actifs :
dans le cas d'un disjoncteur le courant de court-circuit et de défaut en tout point de
l'installation ;
dans le cas d'un fusible le courant de court-circuit minimal Ik1min ou I efmin
pour les conducteurs de protection et PEN, le courant de défaut à la terre I efmin et I efmax .
b. L'énergie limitée du dispositif de protection n'est pas supérieure à :
où
(I 2 t )énergielimitée étant l'énergie limitée du dispositif de protection pour la valeur de I k indiquée par le
fabricant ;
k étant un facteur dont la valeur est donnée dans l'annexe B ;
S étant la section des conducteurs, [mm2 ].
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12.2 Dispense de vérification des contraintes thermiques

Tel que spécifié dans la NF C 15-100 § 434.3 , il est admis de se dispenser de protection contre les courts-circuits si
les deux conditions suivantes sont simultanément remplies :
a. la canalisation est réalisée de manière à réduire au minimum le risque d'un court-circuit, par exemple par un
renforcement des protections de la canalisation contre les contraintes extérieures (mécanique, thermique,
humidité,...) (voir NF C 15-100 434.2.2.1 b) ;
b. la canalisation ne doit pas être placée à proximité de matériaux combustibles.
Exemples de cas où l'on peut se dispenser de protection contre les courts-circuits :
canalisations reliant les machines génératrices, les transformateurs, les redresseurs, les batteries
d'accumulateurs aux tableaux de distribution correspondants, les dispositifs de protection étant placés sur ces
tableaux ;
circuits dont la coupure pourrait entraîner des dangers pour le fonctionnement des installations intéressées, tels
que ceux cités ci -dessus ;
certains circuits de mesure.
12.3 Cas particuliers

12.3.1 Canalisation aval au transformateur HT/BT
Les dispositions précédentes peuvent s'appliquer pour la vérification de la contrainte thermique de la canalisation
entre le transformateur HT/BT et le dispositif de protection du TGBT. Cette canalisation est protégée contre les
courts-circuits par le dispositif de protection HT situé en amont du transformateur. Les formules (33 et 34 )
s'appliquent :
d'une part en prenant pour courant de court-circuit le courant de court-circuit I kmax BT ;
d'autre part en prenant pour courant de court -circuit le courant de court-circuit I kmin ou I efmin BT.
12.3.2 Circuits de grande longueur

Pour des circuits de grande longueur, la règle du temps de coupure doit être systématiquement vérifiée, comme le
préconise par exemple la NF C 17-200 pour les installations électriques extérieures.
12.3.3 Conducteurs en parallèle

La contrainte thermique admissible pour le courant maximum est vérifiée pour chaque conducteur en parallèle.
12.4 Calcul du courant de court-circuit minimal

Lorsque les exigences imposent que le courant de court-circuit minimal assure le fonctionnement du dispositif de
protection, il est nécessaire de calculer ce courant.
12.4.1 Courant de court-circuit minimal biphasé

La valeur minimale du courant de court-circuit biphasé I k2 est égale à :
Le tableau ci-dessous donne les différentes résistances et réactances composant respectivement RSUP et XSUP ,
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k2min )
avec :
Le sous-indice « x » dépendant de la résistivité applicable (voir Tableaux 7 et 8 ).
Les longueurs L 1d et L 2d relatives aux circuits situés en aval du dispositif de protection.
12.4.2 Courant de court-circuit minimal monophasé

La valeur minimale du courant de court -circuit monophasé, I k1 est égale à :
42 sur 90 26/12/2018 à 12:42

avec :
Le sous-indice « x » dépendant de la résistivité applicable (voir Tableaux 7 et 8 ).
L 1d et L 2d les longueurs relatives aux circuits en aval du dispositif de protection.
Tableau 18 Valeurs des impédances selon les couplages (I k1min

)
12.4.3 Courant de défaut minimal

La valeur minimale du courant de défaut (I efmin ) est calculée selon les mêmes exigences que l'article 11.2 .
43 sur 90 26/12/2018 à 12:42

13 Chutes de tension
13.1 Généralités
Les chutes de tension pour les circuits dont le cosφ ≥ 0,8 en régime permanent peuvent être calculées avec une
précision suffisante selon la méthode de la NF C 15-100 décrite ci-dessous en 13.2 .
Dans les autres cas, le calcul des chutes de tension selon la méthode vectorielle décrite en 13.3 est conseillée.
Le calcul de la chute de tension cumulée mono, bi ou triphasée en un point de l'installation est respectivement la
somme des chutes de tension mono, bi ou triphasées depuis l'origine.
13.2 Méthode de la NF C 15-100

13.2.1 Circuits triphasés équilibrés, biphasés ou monophasé
u chute de tension en Volt

b étant égal à 1 pour les circuits triphasés,
égal à 2 pour les circuits biphasés,
égal à 2 pour les circuits monophasés.
cosφ étant le facteur de puissance ; en l'absence d'indications précises, le facteur de puissance est pris égal à
0,8 (sinφ = 0,6)
R et X résistance et réactance en mΩ
13.2.2 Circuits triphasés déséquilibrés

Les circuits triphasés déséquilibrés sont considérés comme des circuits monophasés.
Un circuit triphasé doit être considéré déséquilibré lorsque le courant de neutre est de plus de la moitié du courant de
phase.
La chute de tension d'un circuit triphasé déséquilibré peut être calculée selon la formule ci-dessus en prenant b=2.
Cette valeur du coefficient b considère un courant de neutre égale à celui de la phase ainsi qu'une section de neutre
égale à celui des phases.
Pour des calculs plus précis, il est possible de tenir compte du facteur de charge du neutre et des sections
respectives du neutre et de la phase selon la formule suivante :
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où
u Chute de tension en Volt
IBph Courant d'emploi circulant dans la phase
I BN Courant d'emploi circulant dans le neutre
cosφ Facteur de puissance ; en l'absence d'indications précises, le facteur de puissance est pris égal à 0,8 (sinφ
= 0,6)
R et X résistance et réactance en mΩ
13.3 Méthode vectorielle
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Figure 7 Représentation vectorielle de la chute de tension
13.4 Chute de tension relative

Circuit triphasé et monophasé :
Circuit biphasé :
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Annexe A Tableaux de caractéristiques techniques
47 sur 90 26/12/2018 à 12:42

48 sur 90 26/12/2018 à 12:42

Tableau A.1 Caractéristiques des canalisations préfabriquées de

référence utilisées pour les calculs des circuits de fiches d'essai
comportant des canalisations préfabriquées
Tableau A.2 Courant de fusion en 1s pour les fusibles gG
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Tableau A.3 Courants admissibles (en ampères) dans les

canalisations pour les méthodes de référence B, C, E et F
définies dans le Tableau 52H de la NF C 15-100
Tableau A.4 Courants admissibles (en ampères) dans les

canalisations enterrées (méthode de référence D) définis dans le
Tableau 52J de la NF C 15-100
Dans les différents calculs, la section de 50 mm2 doit être remplacée par sa valeur réelle égale à 47,5 mm2 .
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Annexe B Méthodes de calcul du facteur k

Le facteur k est déterminé par la formule :
où
Qc est la capacité volumétrique de chaleur du matériau du conducteur (J°/C mm3 ) à 20 °C ;
β est l'inverse du coefficient de température de la résistivité à 0 °C du conducteur, (°C) ;
ρ20 est la résistivité du conducteur à 20 °C, (Ωmm) ;
θi est la température initiale du conducteur, (°C) ;
θf est la température finale du conducteur, (°C).
Tableau B.1 Valeurs des paramètres pour divers matériaux

Les valeurs de ρ 20 pour le cuivre et l'aluminium sont conformes aux valeurs de la NF EN 60909-0, paragraphe 3.4 et
à la NF EN 60228.
Les valeurs de l'acier sont restées celles de l'IEC 60853-2.
Les températures finales sont issues des températures limites définies dans l'IEC 60724.
Les valeurs du facteur k figurant dans les tableaux B.2 à B.7 ont été établies en prenant en compte les principes
suivants :
lorsque le conducteur de protection n'est pas incorporé dans un câble, sa température au moment où se produit
le défaut est prise égale à la température ambiante (30 °C pour les câbles non enterrés et 20 °C pour les câbles
enterrés) ;
lorsque le conducteur de protection est l'un des conducteurs constitutifs d'un câble multiconducteur, il se trouve
avant l'apparition du défaut à la température de régime du câble parcouru par son courant admissible, c'est-
à-dire à la température maximale admise par le tableau 52F de la NF C 15-100. Les conditions sont alors
identiques à celles concernant la protection contre les courts-circuits (tableau B.5 ). Il en est de même pour les
conducteurs de protection constitués par les armures ou gaines des câbles (tableau B.6 ).
En outre, pour les conducteurs nus, il doit être tenu compte du risque d'endommager les matériaux voisins et la
température maximale admissible est limitée en fonction de la proximité des matériaux (tableaux B.4.1 , B.4.2 , B.7.1
et B.7.2 ).
51 sur 90 26/12/2018 à 12:42

Tableau B.2 Valeurs de k pour un conducteur actif
Tableau B.3.1 Valeurs de k pour les conducteurs de protection

isolés, non enterrés, non incorporés aux câbles, et non
regroupés avec d'autres câbles
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Tableau B.3.2 Valeurs de k pour les conducteurs de protection

isolés enterrés, non incorporés aux câbles, et non regroupés
avec d'autres câbles
Tableau B.4.1 Valeurs de k pour un conducteur de protection nu,

non enterré, en contact avec une gaine de câble, mais non
regroupé avec d'autres câbles
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Tableau B.4.2 Valeurs de k pour un conducteur de protection nu,

enterré, en contact avec une gaine de câble, mais non regroupé
avec d'autres câbles
Tableau B.5 Valeurs de k pour un conducteur de protection

incorporé dans un câble, ou regroupé avec d'autres câbles ou
conducteurs isolés
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Tableau B.6 Valeurs de k pour un conducteur de protection

comme une gaine métallique d'un câble, par exemple armure,
conducteur concentrique, etc.
Tableau B.7.1 Valeurs de k pour conducteurs nus, non enterrés,

ne risquant pas d'endommager les matériaux voisins par les
températures indiquées
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Tableau B.7.2 Valeurs de k pour conducteurs nus, enterrés, ne

risquant pas d'endommager les matériaux voisins par les
températures indiquées
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Annexe C Fiches d'essai

Figure C.1 Schéma unifilaire de la fiche d'essai n° 1

Pour les besoins des calculs de cette fiche, la tolérance de 5% sur la section retenue n'est pas appliquée.
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Fiche C.1 (1/16)
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Fiche C.1 (2/16)
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Fiche C.1 (3/16)
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Fiche C.1 (4/16)
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Fiche C.1 (5/16)
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Fiche C.1 (6/16)
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Fiche C.1 (7/16)
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Fiche C.1 (8/16)
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Fiche C. 1 (9/16)
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Fiche C. 1 (10/16)
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Fiche C. 1 (11/16)
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Fiche C. 1 (12/16)
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Fiche C. 1 (13/16)
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Fiche C. 1 (14/16)
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Fiche C. 1 (15/16)
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Fiche C. 1 (16/16)
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Fiche C. 2 (1/8)
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Fiche C. 2 (2/8)
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Fiche C. 2 (3/8)
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Fiche C. 2 (4/8)
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Fiche C. 2 (5/8)
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Fiche C. 2 (6/8)
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Fiche C. 2 (7/8)
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Fiche C. 2 (8/8)
C.3 Fiche d'essais n° 3
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Fiche C. 3 (1/8)
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Fiche C. 3 (2/8)
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Fiche C. 3 (3/8)
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Fiche C. 3 (4/8)
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Fiche C. 3 (5/8)
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Fiche C. 3 (6/8)
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Fiche C. 3 (7/8)
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Fiche C. 3 (8/8)
© AFNOR 2015 - Imprimé par EM ENERGIE le 26/12/2018
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AFNOR C15-500 (Juillet 2015)

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Reef Classique - CSTB http://localhost:8080/reef4/actions/documents/print.jsp?

Reef Classique - Version 4.5.0.1 - Edition 186 - Décembre 2016

Installations électriques à basse tension

1 sur 90 26/12/2018 à 12:42

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12.4 Calcul du courant de court-circuit minimal

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Tableau 1 Symboles utilisés pour les résistances dans le

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S PEN Section du conducteur PEN, [mm2 ]

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Ces impédances sont présentées dans la Figure 1.

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Figure 1 Exemples de configurations d'installations et

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Tableau 2 Résistivité à 20 °C selon la NF EN 60909-0, en

Tableau 3 Résistivité des conducteurs à différentes températures

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Tableau 4 Réactances linéiques des conducteurs (x) en mΩ/m

4.2 Résistances linéiques des conducteurs

Tableau 5 Résistances linéiques pour n conducteurs en

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4.3 Réactances linéiques des conducteurs

Tableau 6 Réactances linéiques pour n conducteurs en parallèles

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5 Caractéristiques des installations

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Tableau 7 Choix des résistivités et des réactances linéiques pour

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Tableau 8 Choix des résistances linéiques et des réactances

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6 Caractéristiques de la source d'alimentation

Tableau 9 Facteur de tension (c)

6.2 Alimentation par des transformateurs HT/BT

6.2.1 Impédance d'un réseau HT/BT

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6.2.2 Impédance d'un transformateur

ukr Tension de court-circuit [%], conformément à la série NF EN 60076

6.3 Alimentation par des générateurs synchrones

6.3.2 Réactance transitoire directe, X 'd

S rG Puissance assignée d'un générateur, [kVA].

6.3.3 Réactance homopolaire X 0

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x 0 Réactance homopolaire [%].

6.3.4 Réactance subtransitoire X ''d

x ''d Réactance subtransitoire directe, [%].

6.4 Contribution des moteurs asynchrones

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6.5.2 Branchement à puissance surveillée

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Figure 2 Schéma pour calcul du courant de court-circuit

6.6 Alimentation sans interruption double conversion (ASI)

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Figure 3 Schéma de principe d'une ASI double conversion

n· I n valeur efficace du courant de surcharge de l'ASI